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Maladie de Lyme, quesaco ? L'apport de la microbiologie.

treponema.JPG

Mise à jour 2 :

Richard Haas a signalé le post qui suit en ces termes.les ajoutes à la dernière version du post sont en bleu.

Très, très intéressant. 
Il m’a été donné d’être confronté avec l’examen décrit par M. Metzger mais l’auteur ne souhaite pas se faire connaitre ou faire connaitre sa recherche pour des raisons que l’on devine  Je peux simplement dire que cette analyse n’est pas quelque chose de loufoque. Elle recouvre parfaitement les analyses faites chez Armilbas en Allemagne ( CD3/CD57, Tickplex Plus) Je dirai même que cette analyse révèle même encore plus de facteurs et d’éléments déterminant la Borréliose et co-infections que celui d’Arminlabs. 
Ce monsieur semble être un génie et il est super dommage que ce chercheur ne puisse pas avoir la possibilité de se frotter aux grands spécialistes officiels et lui permettre de se confronter aux analyses officielles bancales et obtenir une AMM officielle au lieu de devoir travailler dans l’ombre ce qui ne rend service à personne. 
Ne m’en demandez pas plus svpl.  
Richard.

Nul doute que l'examen microbiologique du sang frais permettrait d'avancer car on y voit énormément de choses et la formation à laquelle j'ai participé n'a pas pu épuiser le sujet en 4 jours.

Ce que l'on peut voir dans le sang

Voir : https://www.cpsinfo.ch/index.php/examen-du-sang-vivant-av...

Je reprends la liste donnée par un certain Alain Picard, j'ai mis en gras et en vert ce dont je suis sur, pour le reste je demande à voir:

  • La Fibrine, son réseau. (test d'Heitan Lagarde) nécessite le contraste de phase...
  • La lipopexie hépatique: turn over du gras ingéré, son parcours par l'étude des hémokonies.
  • La nature des colloïdes précipités, cholestérol, acide gras, cristaux acide urique, alloxane, acide oxalique, porphyrique, ceroïde etc. (sous réserve acide urique oui, cholestérol, cristaux de magnésium oui, pour le reste j'ai pas vu...)
  • La présence anormale de parasites, de bactéries, de champignons, de levures,
  • de métaux lourds ou de radicaux libres. ??
  • La possibilité d’allergies. ??
  • La viscosité sanguine générale par l'étude des formes d'agglutination des globules rouges expliquera certaines données de pathologie générale et de microcirculation.
  • Le niveau de stress du foie. ??
  • Le PH sanguin relatif.
  • Les formes de métamorphoses de vie inférieure: formes L, sphéroplastes, mycoplasmes.
  • Les phénomènes d'oxydation poussées (stress oxydatif).
  • Les structures s'apparentant aux parasites; passage sanguin du colibacille.
  • Les troubles de la nutrition: carence et excès vitaminique ??
  • Un dysfonctionnement du système immunitaire.
  • Une candidose systémique ou non.
  • Une déformation des globules rouges.
  • Une mauvaise absorption des graisses et des protéines. ??
  • D’autres déficiences nutritionnelles.??
  • Etc …

Sur le formateur

Le formateur a bourlingué pendant une décennie sur un continent sur-infecté de bactéries et de parasites divers pendant une décennie avec un camion hébergeant un microscope et il a testé le NTZ sur presque un demi milliers de personnes.

Il est à noter qu'il utilise une technique différente de celle pratiquée en Allemagne. Le microscopie est en simili fond noir et le colorant est particulier qu'il faut faire soi-même à partir d'un mélange d'éosine et de bleu de méthylène. Le "fond noir" strict et l'absence de colorant ne permet pas de dégager certains détails.

Projet - Limites

Je ne sais pas encore si j'investirai dans la microscopie car il me faut d'abord dégager de la place. Mais à supposer que je me lance, il sera absolument inutile de me solliciter pour des examens fut-ce à titre onéreux ! Ce blog me procure trop d'emmerdements en raison de mon franc parler pour que je prenne le moindre risque. J'ai été ulcéré par le cynisme de certains correspondant(e)s, la seule manière d'aider les gens c'est de diffuser des informations aussi sérieuses que possible. Le "manuel du Lymé" est là pour aider les médecins à tirer le meilleur parti des remèdes existants.

Il n'est absolument pas envisageable de rendre à des particuliers le moindre élément de diagnostic, ce serait aller au casse pipe ! En fait de "recherches", je n'envisage guère que des "sondages" sur quelques proches en qui je peux avoir toute confiance. A titre personnel, la microscopie peut être un excellent moyen de tester pour soi-même des remèdes ou des compléments alimentaires ou simplement de garder un oeil sur son "terrain" ...

Prévalence des borrelias

j'ai évoqué plus loin la prévalence des borrelias en Europe, d'après le formateur et selon une statistique de l'OMS datant des années 2013/2013 cette prévalence serait de 83%. Donc chez 8 personnes sur 10 on pourrait détecter dans le sang des spirochètes. En d'autres termes, le % des porteurs sains seraient très élevé, il est évidemment impossible à chiffrer.

Mais à la réflexion je ne vois pas comment l'OMS aurait pu avancer un chiffre vu que les examens microscopiques de sang frais ne constituent pas une pratique courante. Ce qui est certain par contre c'est que des spirochètes sont vue fréquemment chez des personnes en bonne santé. J'ai mal posé ma question, je demandais au formateur ses propres chiffres issus de sa propre observation....

J'avais noté avant de faire le stage que des observations avaient été faites par des patients du Pr Peronne.

Voir : https://www.huffingtonpost.fr/muriel-vayssier-taussat/un-...

Source originale : https://theconversation.com/lyme-le-grand-bazar-des-tests...

Citation ! Le test de la "goutte épaisse"

Une autre voie, non reconnue officiellement, consiste à tenter de repérer Borrelia à l'œil nu, sous un microscope, à partir d'un peu de sang. En France ou à l'étranger (en particulier en Allemagne), des laboratoires d'analyses proposent cette technique très simple, appelée test "de la goutte épaisse". Elle consiste à observer une goutte de sang déposée sur une lame à l'aide d'un microscope à fond noir. Ce test est déjà utilisé pour repérer l'agent pathogène du paludisme, Plasmodium falciparum, transmis, lui, par un moustique.

La bactérie Borrelia Burgdorferi, agent de la maladie de Lyme, observée en microscopie à fond noir - ici à partir d'une culture in vitro.CDC -- National Center for Infectious Diseases via Lenny Flank/Flickr, CC BY-NC-SA

Avertie par une association de patients que certains utilisaient cette technique à la maison, notre équipe a souhaité l'évaluer. En effet, si cette technique extrêmement simple à mettre en œuvre pouvait faire ses preuves, cela révolutionnerait, ni plus ni moins, le diagnostic de la maladie de Lyme.

Nous avons ainsi réalisé un essai, avec nos collègues médecins de l'équipe du Pr Christian Perronne à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), sur deux groupes de sujets: des malades qui avaient obtenu un résultat positif en utilisant cette technique chez eux (témoins positifs de notre étude), et des personnes en bonne santé (témoins négatifs de notre étude).

Résultat: toutes ces personnes, malades ou non, se sont révélées positives au test de la goutte épaisse !

On voyait bien des bâtonnets en forme de petits serpents, ressemblant à s'y méprendre à la forme typique de Borrelia, sortir des cellules de malades... mais aussi de celles des personnes en bonne santé. Nous avons conclu que cette technique ne pouvait pas être utilisée comme moyen de diagnostic, puisqu'elle déclarait positifs des individus malades, mais aussi des individus en bonne santé.

Observation : J'ai des raisons de penser que le formateur que j'ai croisé n'est pas tout-à-fait étranger à l'expérience relatée car le Pr Perronne le connaît nécessairement. Quoiqu'il en soit il n'utilise pas le "fond noir" mais un "simili". La relation de l'expérience vient manifestement d'un tiers qui n'a pas participé à l'expérience d'où l'approximation relevée contrairement à ce qui est affirmé. 

De toute évidence le résultat a été faussé dans le but de dévaloriser ce type d'examen. Il est impossible que toute personne testée présente toujours des petits serpentins dans son sang. La seule chose sure c'est que la présence de spirochètes est chose relativement fréquente chez des porteurs sains. L'examen, à condition d'aller au delà de l'observation de spirochètes, garde un intérêt majeur et devrait être pratiqué en première intention. Mais il ne faut pas rêver, on ne prend pas le chemin d'une généralisation d'un retour à la microbactériologie. Le Pr Perronne a expliqué pourquoi dans son livre : la voie en question n'est pas rentable. Il faudrait pour qu'elle se développe que ce soient les médecins qui s'en charge, mais c'est un examen qui prend au minium 30 minutes voir beaucoup plus.

Manuels et cours de microscopie (fond noir et Test d'Heitan Lagarde)

Avant même d'envisager un investissement en matériel (1000 à 2000 €) je me soucie de parfaire ce que j'ai appris lors du stage.

J'envisage de me constituer un "manuel" en sélectionnant des iconographies mais il existe déja quelque chose sur le marché. C'est surtout en Espagne que l'on semble avoir développé une pratique assez élaborée. Notamment pour la pratique du test d'Heitant Lagarde. Voir :

https://cursos-de-medicina-natural.com/producto/curso-de-...

Pour l'examen de sang classique voir :

https://cursos-de-medicina-natural.com/producto/curso-cam...

Appel en faveur d'un projet participatif

Je pense que l'on pourrait se réunir à quelques uns pour partager les frais des ces cours. Je pourrais me charger de la traduction en français. Me contacter.

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J'ai participé durant 4 jours à un stage de microbiologie orienté "maladie de Lyme". Je reviendrai à l'occasion sur le contenu de ce stage mais rien ne presse.

Cette photo n'intrigue car j'y ai oui dire lors du stage que treponema pallidum ne survivrait pas dans le sang or sur cette microphoto on le voit en fond noir devant des érythrocytes...

Le Manuel de survie du lymé nous accoutumé à l'idée que la prévalence des borrelias dans le sang des humains est assez massive. Il faudrait plutôt chercher a évaluer le % des non porteurs. Les porteurs sains seraient donc assez nombreux et même majoritaires. Il faudrait pour qu'une pathologie se déclare, la présence de co-infections actives.

Je m'attendais donc à héberger des spirochètes bien que mon Western Blott all Diag m'ait été rendu avec des 0 partout. Or l'examen a révélé la présence de 5 facteurs infectieux dont des borrelias sous forme de kystes et de serpentins. Sur ces 5 facteurs, l'un d'eux est douteux (Babesia), le chlamydiae a été vu et se trouve vérifié par une sérologie ancienne. J'ai des doutes à propos de mycoplasmas quand aux possibilités de les visionner avec certitude. On tend à les assimiler à des microzymas et Montagnié en a fait un co-facteur possible du HIV. Par chance, le HIV m'a laissé tranquille malgré les risques encourus. 

A ce propos, je me rappelle avoir, dans des réunions des années 80, insisté sur le fait que le Sida n'était pas une maladie spécifique aux "homos" mais qu'il allait finir par toucher "les hétéros" et que les prostituées n'allaient pas rester longtemps indemnes. 

Voir : http://heterosexualite.blogs.liberation.fr/2008/12/01/ret...

L'examen a révélé un trombopénie : rien que de très normal quand on a recours à u

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30/06/2018 | Lien permanent

La Berbérine : mieux que l'extrait de cannelle contre le diabète de type 2

gabriel_cousens.jpgD'abord une remarque au sujet de la campagne du Dr Gabriel Cousens qui prétend guérir le diabète en 21 jours par des jus de légumes, un vieux refrain...

Dans un article intitulé Le cru guérit du diabète qui l'eut cru ? un site grand public vantant la santé naturelle livre un détail suicidaire mais la plupart des gens (+ de 90 %) sont tellement aveugles qu'ils ne voient pas qu'en deux lignes on affirme que la méthode ne guérit rien et surtout pas le redoutable diabète de type I (insulinodépendant).

Je cite en rajoutant la traduction des sigles entre parenthèses, voici donc la "phrase suicidaire" qu'il fallait décrypter :

Actuellement 70% des DNID (d. non insulino dépendant ou type 2) et 45% des DID (insulino dépendant ou type 1) diabète de type 2 (contradiction) sont guéris dans les 21 jours. En diabète de type 1, les niveaux d'insuline sont réduits en moyenne de 70%.

Cette phrase d'un texte en anglais a visiblement été mal traduite par un logiciel idiot qui a bousculé les membres de la phrase originale car les DID sont le type 1 et non le 2. En clair 70 % pour le 2, et 45% pour le type 1 qui voient seulement la possibilité de réduire l'apport d'insuline. Normal dans ce dernier cas car les jus de légumes surtout verts sont hypoglucidiques. Quand aux 70% il ne s'agit que d'amélioration temporaire pas d'une "guérison"!

Mais si on arrête ça repart, le problème n'est pas réglé. Il est à noter qu'en cas de régime cétonique le foie à tendance à se démerder pour compenser par une glycogenèse et le glucose peut paradoxalement monter au lieu de descendre. Mais çà ceusses qui font du copié collé ou vendent des livres vous le disent pas car ils l'ignorent, faut observer ou aller gratter chez certains auteurs américains plus finauds que les copistes français de profession qui font dans la vulgarisation pour lecteurs à moitié débiles. Il faut dire que je suis un phénomène à divers points de vue : le Metformine et le Gymnema ont tendance à faire monter un peu ma glycémie... 

Lisez à présent la notice wikipedia sur Gabriel Cousens, c'est un médecin certes mais un "médecin illuminé" qui se prend plus ou moins pour un essénien.

berberin iherb.jpgExtrait de cannelle et Berberine

En cas de diabète de type 2 il va de soi qu'il faut commencer par modifier le régime, bannir au maximum les apports de sucres non seulement rapide mais également lents qui ne sont pas utiles surtout en cas de sédentarité et avoir autant d'exercice physique que possible.

Un lecteur m'a signalé avoir eu des effets supérieurs sur sa glycémie avec la berbérine plutôt qu'avec l'extrait de cannelle.

Extrait de cannelle chez Iherb

Berbérine chez iberb 

Compléments alimentaires recommandés - Cliquer Ici

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06/02/2016 | Lien permanent

Le vent tourne en faveur de la vitamine C

Après avoir publié cette note je reçois l'annonce d'une mise à jour de la page de gestion santé sur la vitamine C. Voir http://gestionsante.free.fr/vitamine_c.htm#1

Il y est question des recherches du Pr Frei qui a fait l'objet d'un interview qui remet bien des choses à leur place. Voir http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/interviews/...

Il préconise des apports modérés ce qui revient à un comprimé de 250 mg matin et soir et donne un recette de supplémentation minimale. Je cite :

Je prends chaque jour un supplément minéro-vitaminique apportant les apports conseillés pour la plupart des vitamines et des minéraux. Je prends en plus 400 mg d’acide lipoïque, 1000 mg d’acétyl-L-carnitine, 500 mg de vitamine C, 2500 UI de vitamine D et 1000 mg d’huile de poisson. Je suis aussi un régime alimentaire sain, sans viande rouge, je fais de l’exercice régulièrement et je me maintiens à mon poids de forme.

Voilà qui n'est pas difficile et peu coûteux à appliquer.

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Le post 1er version :

Il vaut la peine de relayer cette page qui nous apprend qu'une réévaluation (timide) des bienfaits d'une supplémentation en vitamine C est en marche.

Voir http://www.jydionne.com/le-vent-tourne-pour-la-vitamine-c/

Le correspondant qui m'a signalé cette évolution fait état dans le même courrier d'une page où un illustre inconnu soutient que c'est du gaspillage que de consommer des comprimés à 500 mg de vitamine C car le corps ne serait capable que d'en assimiler 60 mg au niveau du duodénum.

ON NE REPETERA JAMAIS ASSEZ CECI :

1) Les affirmations gratuites et non documentées sont à rejeter !

2) Les études qu'elles concernent des médicaments ou des compléments peuvent être biaisées.

Donc il s'agit encore de CONNERIES. Au demeurant le chiffre de 60 mg ne résulte pas du hasard c'est l'ARJ admise pour la C. Retenez (et ne soyez pas bêtes !) que le lobby pharmaceutique ne doit pas se gêner pour faire courrir ce genre de désinformation sur les forums et dans des blogs. J'imagine que des gens sont payés pour ça !

CONNERIE car il faut se poser la question suivante : par quels moyens objectifs (analyses) pourrait prouver pareille thèse ?

REPONSE : les moyens n'existent pas, tout simplement où ce serait extrêmement compliqué et de toutes façons très aléatoires quant à un résultat qui ne peut se concevoir que par extrapolation. Et qui pourrait mettre le fric dans de telles investigations qui n'intéressent personne puisqu'il suffit qu'éventuellement un cornichon doctoré affirme ex cathedra les pires sottises pour qu'elles soient répétées aussitôt par des idiots utiles toujours disposés à complaire aux pouvoirs en place !

Notre seule arme contre la désinformation c'est la réflexion, encore faut-il savoir poser les "bonnes questions" avant de pouvoir trouver une réponse car les fausses questions n'e appelent aucune !

Certes les doses de vitamine C doivent être filées au cours de la journée et même absorbée en partie au cours d'un repas mais à mon avis il n'y a de surdosage digestif que lorsqu'une diarrhée se produit. Un des obstacles à l'assimilation de la vitamine C est le DIABETE car le glucose et la vitamine C sont des molécules proches !

D'autre part, si des limites à l'absorption digestive existent, elles peuvent être contournées par la voie intestinale sous forme d'injections d'ascorbate de calcium. La source que l'on m'a fait tenir et qui postule que la C est éliminée dans les selles et non par l'urine contredit une thèse officielle faisant état d'un risque de lithiase en cas d'abus.

BREF N'IMPORTE QUI RACONTE N'IMPORTE QUOI ET LA MEILLEURE FACON D'ABSORBER LA C EST DE LA DISSOUDRE DANS UNE BOISSON ET DE LA CONSOMMER PAR PETITES GORGEES DURANT LA JOURNEE ET EN QUANTITE RAISONNABLE 3 G. JOUR (soit une cuillère à café rase)

 

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05/08/2012 | Lien permanent

Quelques observations sur le dernier livre de Nicole Delépine

couv3-nicoledelepine.jpgCe livre ne parle que du cancer des poumons, de la prostate, des reins et du sein. Rien sur les autres cancers en particulier digestifs (estomac, colon).

Ce livre ne parle que des traitements académiques. Il démontre que par le système de la RCP les traitements sont déterminés par une équipe pluridisciplinaire programmée par Big Pharma pour tenter d'inclure un maximum de cobayes dans des essais dont les résultats sont ruineux à tous égards. Ils plombent gravement l'Assurance Maladie et n'apportent aucun bénéficie. Ainsi quand selon son point de vue la chirurgie s'impose d'emblée (reins poumons) on propose des "chimios" d'avant garde dont l'inefficacité ressort des études existantes. Sans compter que pour trouver un chirurgien expérimenté et honnête c'est affaire de baraka...

La lecture de ce livre est tout simplement complètement démoralisante. J'ai commencé par le cancer de la prostate qui guette tout homme normalement constitué. Moralité suivre et ne rien faire est la meilleure des attitudes. La plupart des cancers de cet organe sont d'évolution lente : on a toutes les chances de mourir d'autre chose. Alors ne vous polarisez pas sur les PSA qui n'indiquent pas forcément un cancer. En dessous de 10 ng pas de quoi fouetter un chat. D'autre part quelque soit la technique chirurgicale employée les risques sont considérables, en particulier de fuites urinaires, sans parler de chute de la libido.

Hébergeant des calculs d'acide urique dans la vessie j'ai refusé toute intervention soit disant bénigne parce que j'ai vu les conséquences sur un collègue. Je m'en suis tenu à contrôler le pH des urines à l'aide de citrate de potassium les calculs étant uriques. Les calculs ont du être suffisamment polis car je ne saigne plus quand je me trouve à être secoué en scooter. Donc le mieux est l'ennemi du bien. Je prends un complément avec ce qu'il faut pour traiter la prostate et si ce n'était la tendance à faire des insomnies sur le coup de trois heures du matin (Nux Vomica) lorsque je dors d'une seul traite, je ne pisse qu'une fois le matin vers 6 H 30 ou 7 heures. Rien que de très normal.

Enfin si vous voulez vous rendre malade lisez ce livre. Il ne laisse guère d'espoir.

livre-delepine-cancer-un-fleau-qui-rapporte.jpgJe le trouve assez mal fait : il propose un glossaire qui explique les différents termes utilisés qu'il s'agissent des termes techniques des statisticiens, des nouvelles molécules citées dans le texte ou des techniques d'investigation. Pour le Petscan on apprend  que les brillances ne sont pas forcément cancéreuses, il peut s'agir d'inflammation. J'ai dans mon entourage un cas : heureusement que les oncologues en avait rencontré un cas semblable qui fut opéré pour découvrir qu'il ne s'agissait que d'une inflammation sinon le voisin à qui on a enlevé une grosse portion de l'estomac repassait sur le billard. Pour en revenir au livre de Delépine concernant le scanner et les IRM, il faut courir pour déterminer les différences en termes de pertinence. On ne trouve qu'une définition de la technique utilisée sans que avantages et inconvénients respectifs soient mis en relief.

Je pense pour ma part qu'il aurait fallu réserver des chapitres préliminaires à ces questions de moyens, qu'il s'agisse de distinguer entre les méthodes anciennes de "chimio" ayant fait leurs preuves, les méthodes relevant de la radiothérapie ou des moyens de diagnostic. Des informations très succinctes sont données dans le cours du livre mais outre qu'elles sont très minimales, il faut aller à la pêche.

Enfin pour ce qui concerne la réforme engendrée par les satanés "plan cancer" qui apparaissent comme des avancées assez démoniaques avec la récente loi Touraine, il doit falloir se reporter au livre qui a précédé celui-ci. Mais ne l'ayant pas, je me garderai pour l'instant d'en faire de la pub car s'il a été conçu de manière aussi peu pédagogique que celui dont on parle, mieux vaut sans doute s'abstenir. 

Je vais essayer de me le procurer d'occasion au meilleur prix. Si vous l'avez, faites moi part de vos impressions.

Des vidéos à titre de rappel

Ces vidéos sont anciennes mais le contenu reste primordial même si deux datent d'avant la fermeture de l'unité Garches.

 

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19/09/2016 | Lien permanent

Questions : les règles élémentaires de politesse ne sont pas faites pour les chiens...

index.jpg

J'ai reçu récemment une demande anonyme au sujet de ma formation éventuelle. Demande inconvenante vu la forme et à laquelle j'ai eu le tort de répondre alors que l'intéressé ne s'est même pas présenté.

J'ai répondu ce que j'ai déjà dit et écrit maintes fois à savoir que j'ai fréquenté et côtoyé plusieurs médecins homéopathes en particulier, plus ou moins renommés et que j'ai travaillé dans une UER en relation avec une discipline médicale où l'on faisait de la recherche.

Et ce avec pour résultat de me faire insulter du fait que n'étant pas médecin je suis censé être complètement ignorant de la médecine...

Echange de noms d'oiseaux !

J'ai répondu à l'intéressé qu'il fallait qu'il se fasse soigner et qu'à défaut aller se faire foutre suffirait peu être à lui remettre les idées en place...

Avec pour seul résultat de prolonger le "caca nerveux". Et quand j'ai demandé la raison de l'agressivité qui m'a été opposée sans motifs précis, il m'a été répondu que ce qui a fâché est une note datant de 2013 et donc vieille de 5 ans portant sur les agissement d'un médecin pratiquant une discipline en lien avec la médecine traditionnelle chinoise et qui s'est intéressé aux méfaits des laitages.

"Andegaves", comme pseudo ça vous dit quelque chose ?

Il pourrait s'agir d'un élève de ce médecin sauf que l'émail utilisé est lesandegaves@quelque_chose. Après recherches, il m'est apparu que la mention importante est "andegaves" et que cela se rapport à une population gauloise qui a constitué, aux temps de la guerre des Gaules, la souche même de l'actuel fond de population angevin. Or il se trouve que le toubib que j'ai asticoté a fait ses études à (...) Tours qui, sauf erreur, est une ville angevine. 

De là à penser qu'il ne s'agit pas d'un élève mais du "maître" lui même, il n'y a qu'un pas. Mais qu'importe ! Si quelqu'un connaît un médecin qui use de cette sorte de pseudo, qu'il veule bien m'affranchir. Mais en vérité c'est sans importance et je me contrefous de l'identité de l'intervenant car il est une chose indiscutable.

De la politesse la plus élémentaire

A savoir que quand on est bien élevé, on commence par se présenter avant de questionner un blogueur. Sans se dévoiler précisément, on peut dire simplement, je suis médecin, je pratique telle spécialité et votre blog m'interpelle pour différentes raisons, puis-je savoir quelle a été votre formation dans divers domaines dont la médecine ?...

Je n'aurais jamais du répondre à la question telle qu'elle a été mal ficelée et on ne m'y reprendra plus. Fort heureusement, j'ai fini par parvenir à décourager beaucoup de questions importunes et il me faut rappeler les objectifs de ce blog.

La vocation de ce blog

Je touche du bois : les manifestations agressives sont devenues assez rares et c'est heureux ! Je rappelle les buts poursuivis au travers de ce blog :

  • Mettre en garde le public intéressé contre le fait qu'il y a autant de charlatans, d'escrocs et d'abuseurs et plus encore du côté des thérapeutiques dites "alternatives" que du côté de lé médecine dite académique. Au moins cette dernière, lorsqu'elle est pratiquée par de bons cliniciens doté d'un esprit critique est-elle à même de proposer le "minimum syndical" et pour commencer de bons diagnostics.
  • Délivrer une information susceptible de permettre une sélection positive quand il existe des solutions naturelles pour éviter des "médocs" de plus en plus problématique soit à titre préventif soit à titre curatif en faisant abstraction de la désinformation conçue à des fins essentiellement mercantile.
  • Indiquer le cas échéant, les sources ou les fournitures les plus économiques dans ce domaine en s'affranchissant des limites locales du à l'imposition de certains "tabous" furieusement "anti vitamines" et "anti compléments alimentaires" quand leur usage se trouve plus ou moins réglementairement réduit à des dosages basés sur des ARJ franchement ridicules.

L'auteur de ce blog ne vend rien et n'aspire pas à délivrer des "ordonnances" fut-ce à base de produits naturels. Il ne peut s'agir que de faire un tri dans toutes sortes d'allégations plus ou moins fallacieuses.

Qu'on se le redise ! Merci !

 

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15/01/2019 | Lien permanent

Diabète de type II - Intérêt du dosage des fructosamines et de l'extrait de cannelle (Cinnulin PF)

diabète.jpgMise à jour du 28 mai 2013 : cette note à été passablement remaniée. Les parties modifiées sont en bleu.

Le sujet en observation vient d'avoir sa glycémie à jeun et son taux d'héoglobine glyquée. La glycémie est passée de 1,30 à 1,10 g. Le taux d'hémoglobine glyquée est passé de 5,6% à 5,3%. Pour ce dernier paramètre ce n'est pas spectaculaire ni significatif sur le plan clinique mais ça prouve l'existence d'un progrès et d'une efficacité de l'extrait de cannelle.

Je précise qu'il faut utiliser l'extrait purifié car la présence de coumarine dans l'extrait courant peut causer à la longue des dommages au foie et au rein qui seraient
fructosamines,protéines glyquées,diabète,glycémieréversibles. Voir : 

Iherb Natural-Factors-WellBetX-Cinnamon-Extract-20-1-150-mg-60-Capsules

Je suppose connue la différence entre diabète de type I (insulino dépendant) et de type II (non insulino dépendant).

Diagnostic

Concernant le diabète de type II, on considèrerait qu'une personne est diabétique si la glycémie à jeun le matin est supérieure à 1,26 g. C'était du moins l'ancienne norme de l'OMS et je vois que l'on a tendance à descendre et je vois que les valeurs de référence de mon labo sont à 1,06 g. Evidemment, il s'agit de faire vendre des médocs comme pour le cholestérol !

Bref, l'appréciation du chiffre est relative. Le repas de la veille au soir influe sur le résultat. Un moyen de faire baisser sa glycémie matinale c'est de bannir les sucres même lents le soir et de manger légèrement ce que l'on a beaucoup de mal à faire. Donc pas de panique !

Appareils piqueurs

Je rappelle que les appareil de mesure doivent être étalonné sur le labo. On fait une mesure en même temps que la prise de sang et on compare 2 ou 3 fois de suite pour déterminer une correction éventuelle. certains lots de bandelettes majorent le chiffre réél, ça aussi ça doit être voulu car plusieurs observations et calculs m'ont convaincu que les % de déviations admis sont souvent dépassés. L'utilisation de ces appareils demande un certain doigté.

Suivi de la glycémie

La plupart des médecins ne connaissent que l'hémoglobine glyquée qui reflète la glycémie moyenne des 3 ou 6 mois en arrière. A noter que l'on peut observer une tendance diabétique (résistance à l'insuline) avant d'atteindre les 6%. Là encore l'interprétation de ce paramètre est chose délicate.

Voir http://www.diabete-vals.info/Comprendre/examens-hemoglobi...

Le dosage l'hémoglobine glycosylée concerne le long terme (4 dosage maximum par an) et et le dosagede la fructosamine sert dans le le cours terme pour l'ajustement précisé et rapide du régime et traitement naturel ou médicamenteux.

Contrôle général de la diététique et du traitement éventuel

Si les examens révèlent un problème, on a tout intérêt à se munir d'un appareil de contrôle, de l'étalonner convenablement et d'observer l'influence du régime sur la glycémie matinale et post-prandiale. Cela est valable même si le médecin n'a pas jugé utile de prescrire un médicament hypoglycémient étant précisé que le médicament de première intention c'est la METFORMINE dont les vertus anti-âge sont très prisées côté américain. La Metformine ne presse pas le pancréas comme un citron pour stimuler la production d'insuline, il favorise la consommation du glucose au niveau cellulaire et musculaire. On n'a jamais intérêt à démarrer trop trop une médication qui a la longue finira par épuiser le pancréas et obliger au recours à l'insuline.

Voir : http://gestionsante.free.fr/journal_de_bord_0412.htm

L'opération consistant à se piquer régulièrement un doigt a bien des inconvénients, psychologiques en particulier. C'est une source de stress et si le patient ne sait pas interpréter correctement la varitation des résultats en relation avec son régime, elle doit être éviter.

Voir aussi : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2129164/

Contrôle en finesse de la glycémie (dosage des fructosamines)

Outre les régimes fondés sur les restrictions des sucres rapides, voire leur suppression et la limitation des sucres lents si on a peu d'activité physique, il existe bien des médications naturelles qui peuvent aider à faire baisser la glycémie. Je n'en ferai pas la revue car cela m'obligerait à rédiger une brochure voir un livre et je me contenterai de citer plusieurs médications de première intention qui peuvent permettre, en sus de la maîtrise de son régime, de tendre à régulariser sa situation glycémique :

  1. Metformine (sur ordonnance)
  2. Extrait de Cannelle
  3. Diabène et Diacure de Lenhing
  4. Poudre de Gymnema Sylvestris

Un moyen de contrôler scientifiquement l'effet d'un traitement palliatif c'est de soser les fructosamines ou protéines glyquées qui représente les deux à trois semaines de glycémie précédant le dosage. C'est le seul moyen que l'on ait d'ajuster finement un traitement. L'hémoglobine glyquée répsentant au moins 3 mois de glycémie adaptée qu'à un contrôle très périodique (2 fois l'an au minium)

Et c'est remboursé. Si votre médecin renacle, ou vous changez de "fournisseur" ou ça vaut la peine de payer de votre poche (B30 8,10 € + prise de sang). Certains médecins ne connaissent pas mais il s'agit d'un vieux dosage qui était très utilisé dans les service de diabétologie.

Faire un dosage de référence, puis un dosage après 3 semaines du remède à tester. Les valeurs de références contiennent 2 plages, une plage de "normalité", une plage correspondant à un diabète maîtrisé. Il s'agit de rester dans ces "clous" là et si possible de faire baisser le chiffre dans la première plage.

Cette méthode a l'avantage d'éviter le stress des pipures et contrôles régulier. A utiliser quand il n'y a pas d'urgence à traiter et dans le but d'optimiser par des moyens naturels sa glycémie.

Concernant le Gymnema Sylvestris

J'ai observé des perturbations avec le Gymnema Sylvestris et je ne suis pas seul. J'acques Valentin m'a confirmé le caractère problématique de cette plante ayurvédique, je cite : à titre anecdotique j'avais testé Gymnéma Sylvestris il y a quelques années et l'avais mis rapidement à la poubelle car je pense que cela me déréglait la glycémie en tout cas je me sentais assez mal après. Par contre l'extrait de cannelle a une action très douce et je ne sens rien quand j'en prend. Mais ce sont peut-être des réactions individuelles. En tout cas ça incite à l'utiliser d'abord surtout vu vos propres constatations et résultats !

Observations paradoxales

Le diabète est une maladie grave. L'automédication est possible tant qu'on demeure dans la zone de "maîtrise" indiquée mais c'est à la condition de pouvoir contrôler OBJECTIVEMENT les résultats de ce que l'on fait. Notez que la plupart des médecins appliquent des protocoles et ne se cassent pas la tête. Dans ces conditions vous avez tout intérêt à prendre votre sort en mains et à strictement contrôler ce qu'il font. Un patient bien ordonné classe ses résultats en les reliant et tient des courbes de certains facteurs. Avec un tableur, c'est pas sorcier....

J'ai observé, chez un proche que je suis de près, que les substances hypoglycémiantes citées ci-dessus peuvent majorer la glycémie matinale et donc provoquer l'effet inverse à celui recherché. Par exemple une glycémie à 1,30 g va avoir tendance à grimper de 10/15 voir 20 centièmes. Je ne connais pas l'explication de ce phénomène et c'est précisément pour l'observer de plus près que j'ai cherché un moyen de quantifier les résultats d'un traitement palliatif. Et j'en saurai sans doute un peu plus d'ici quelques semaines ou mois.

Preuve de l'efficacité de l'extrait de cannelle (Pure Bulk)

Je viens d'avoir les résultats d'un test de cet extrait sur un proche. Voici le dosage des fructosamines (protéines glyquées) avant et après prise d'extrait.

Le sujet est passé de "diabète maîtrisé" à sujet non diabétique, preuve qu'il est relativement aisé de remédier à une tendance diabétique à la condition de ne pas agir en aveugle mais de CONRTOLER l'efficacité des pratiques adoptées. On verra si l'usage d'antiglycation améliore ce résultat qui d'ores et déjà est "rentré dans les clous"... Cliquer sur l'image pour l'agrandir

fructosamines,protéines glyquées,diabète,glycémie

Complément antiglycation

Ce sont :

  1. Le P5P forme o-enzymée de la B6, présent dans le Life Extension Mix Tablets (2x3 comprimés jour au lieu de 9).
  2. La Carnosine  (250 mg X 3 / jour) fractionner les comprimés.
  3. La Benfotiamine (forme de B1)
  4. Le R-Lipoïd-acid (forme R impérative !) à prendre au coucher

Comme leur nom l'indique ces molécules ont pour fonction de limiter les dégâts au niveau cellulaire. Leur action positive doit se matérialiser par une baisse du taux des fructosamines.

Voici les liens chez Iherb.com car bien évidemment c'est là qu'on trouve ces produits à des prix abordables.

Chercher sur Iherb.com les produits suivants et consulter la notice

Life extension Mix Tablets

Le même avec Niacine (hypoerchlolestérolémie)

Benfotiamine

Carnosine

R-Lipoic-Acid

P5P

Nouveau dosage des fructosamines (après antiglycation)

Le dosage est passé de 272 à 289 au 22 mai, ce n'est pas catastrophique mais un peu décevant. Selon Biomnis ce taux est limite. La remontée peut être due à des repas trop sucrés, on n'a pas tenu de compte des entrées alimentaires. Mais en revanche les ajouts ont été sans influence. Comme quoi le mieux peut être aussi l'ennemi du bien...

On me donnera le chiffre de l'émoglobine ces jours-ci.

Normes selon le Dr Klinghardt

Ces normes sont plus détaillées les voici :

  • <210 mmol 1 hypoglycémie
  • 210-240  transition vers l'hypoglycémie
  • 240-260 valeurs normales
  • 260-290 transition vers le diabète ou intolérance au fructose
  • > 290 diabète, intolérance au fructose. 

De ce point de vue le résultat est encore tangent et mérite d'être amélioré. Il va donc falloir reprendre des essais notamment en commençant par la Metformine, puis en reprenant l'extrait de canelle.

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28/05/2013 | Lien permanent

A propos de la vitamine C dite (à tort) ”chimique”

75.jpg

La photo ci-contre symbolise assez bien une arnaque très répandue à propos de l'Acérola consistant à faire croire qu'un comprimé de ce genre de produit contiendrait 1 gramme de vitamine C ce qui est matériellement impossible sans rajouter de l'acide L-ascorbique de provenance industriuelle...

Les conneries et l'escroquerie du Dr Schohy

Mon attention a été attirée assez récemment par les affirmations du Dr Schohy réfugié en espagne après je ne sais trop quelles condamnations de l'Ordre...

En résumé et selon les dires de ce personnage, il proposerait une vitamine C chimique, la seule qui tourne dans le bon sens... Je me suis penché sur la question et j'ai découvert qu'il a confondu deux choses savoir le système DL qui en sipllifiant ne concerne que la représentation graphique des polécules chimique (leur écriture sur le papier) avec un phénomène sur lequel Pasteur a travaillé et qui concerne la polarisation de la lumière lorsqu'on la fait traverser une substance. Selon ce point de vue, les molécules naturelles dévieraient la lumière à droite tandis que les molécules de synthèse la dévierait à gauche.

Le problème en l'occurence c'est que lorsqu'on parle d'acide L-ascorbique on fait référence non pas à cette histoire de déviation de la lumière mais à une convention d'écriture évoquée plus haut.

Acide L-ascorbique = E300

Je ne sais pas si Schohy a berluré ses clients potentiels de façon délibérée ou si c'est un con qui ne sait pas de quoi il parle mais le fait est qu'il vend très cher depuis l'Espagne une substance qu'on peut trouver partout en France à un prix raisonnable (à partir de 9 € le kilo dans certains labos et suivant les époques) en s'adressant à n'importe quel laboratoire vendant des produits pour l'oenologie.

Or l'acide L-ascorbique c'est l'additif E300 et il sert dans les viennoiseries et est vendu aux boulangers environ 50 € le kilo tandis que Fagron le propose aux pharmaciens qui le revendent au minimum à 75 € le même kilo.

La vitamine C dite "chimique" : un produit assez naturel

L'acide L-Ascorbique est une molécule très proche du glucose qui ne diffère de ce dernier que par le nombre des éléments représentés en indice à côté du O du H et du C.

En simplifiant à l'extrême on obtient de la vitamine C en modifiant une molécule apparentée au glucose par un système de fermentation bactérienne dirigée. Il s'agit donc d'une synthèse naturelle et non chimique et l'acide L-ascorbique présent sur le marché est pur à 99,6% et ne contient que 2 ppm de plomb au kilo. C'est insignifiant !

Il existe un acide qui tourne dans l'autre sens mais il porte un autre nom que je n'ai plus en tête. Bref quand on parle d'acide L-ascorbique il s'agit bien de la bonne molécule sauf que dans la nature l'acide ascorbique est associé à d'autres nutriments qui facilitent son absorption et en particulier des flavonoïdes. Il est donc souhaitable d'ajouter à l'acide ascorbique des compléments tels que troxérutine, et des extraits contenants des antioxydants. La troxérutine on la trouve en ampoules (Veinamitol) à préférer aux sachets qui contiennent du mannitol qu'il vaut mieux éviter.

Donc Schohy n'a raison que sur un point : le recours à des extraits d'Acerola, parce qu'ils risquent d'apporter trop de potassium sont à proscrire aux moins dans certains cas. En plus c'est ruineux et la plupart des pastilles sont complétées par de l'acide ascorbique industriel.

Voilà vous savez maintenant tout ce qu'il est utile de savoir sur l'acide L-ascorbique afin d'éviter de vous faire couillonner par des marchands plus ou moins scrupuleux.

Pour ce qui concerne l'usage de ce suppléments voyez http://gestionsante.free.fr, un site très touffu mais bien documenté sur la question des compléments alimentaires.

Retenez surtout ceci : l'acide L-ascorbique étant proche du glucose, si vous avez trop de sucre dans le sang, il faut commencer par en faire baisser le taux (Gymnema Sylvestris pour commencer...) pour obtenir une saturation correcte les leucocytes étant les premiers bénéficiaires de la molécule.

Pour ma part je limite les apports à 3 g. par jour (une cuillère à café rase). Quand il s'agit d'antioxydants, il faut varier les apports et ne pas trop charger sur l'un d'eux.

Pour en terminer avec Schohy, à l'en croire la vitamine C est le nourriture de prédilection des microzymas. Ca on n'en sait rien ! Je suis à peu près sûr que Béchamps avait raison contre Pasteur mais il convient pour rester "scientifique" de ne pas se laisser emporter par trop d'imagination.

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01/09/2010 | Lien permanent

Nomenclature Weleda peu de changement, Boiron c'est la ”cata” !

Weleda.pngSi je n'ai pas pu obtenir de Boiron l'accès à la nomenclature et que je n'en ai eu connaissance que par un lien figurant sur le site de "Planete Homéo", Weleda vient de m'envoyer sa nouvelle nomenclature de 2014. Je profite de cette occasion pour remercier ce labo de l'accueil dont j'ai bénéficié. A l'époque où je travaillais sur une recherche à propos des pierres et des cristaux, une documentaliste a eu la gentillesse de faire des recherches dans la bibliothèque du labo et de me photocopier tout ce qu'elle a pu trouver de matière médicale. Le fait est trop rare pour que je néglige de le dire mais tout s'explique quand on sait que Weleda vient d'une autre planète, à savoir la Suisse où règne un tout autre état d'esprit...

La nomenclature 2014 par rapport à celle de 2010 a peu souffert, 10 pages en moins sur l'ensemble comprenant les spécialités ou une ou deux pages de moins quant à la liste des unitaires avec leurs déclinaisons.

La collection de minéraux naturels proposés par l'antroposophie est intacte et si j'ai bien compris il faudra attendre début 2016 pour savoir si elle va subsister. Même chose du côté de Boiron, sauf que la nomenclature évoquée plus haut se cantonne au reliquat des 1163 souches remboursées. Il est trop tôt pour dresser les liste des "éliminés". Mais c'est très mince par rapport à la nomenclature de 1989 que je garde à titre de souvenir. Or toujours dans l'hypothèse où j'aurais bien compris ce qui se trame il n'y a rien qui empêchait Boiron de conserver la totalité des souches qui existait encore assez récemment en se contentant d'indiquer la liste des souches ayant obtenu l'AMM.

Notez que si je ne donne pas le lien direct vers la nomenclature de Boiron c'est pour ne pas inciter leur webmestre à sécuriser davantage le site destiné aux "pros". Sans le login et un pass on n'a qu'un sommaire inactif. En revanche quand on connait le lien direct ça marche. J'ai demandé à mon pharmacien de me procurer un sésame car il n'y a rien de vraiment secret et il faut vouloir interpréter les textes réglementant la publicité des médicaments d'une façon vraiment excessive et caricaturale pour justifier le soustraction d'une nomenclature et autres documents à l'attention des particuliers.

En revanche n'importe qui sur n'importe quel forum peut publier ses propres "allégations" à propos d'un complément ou d'un unitaire homéopathie en faisant part de ses opinions ou de son expérience réelle ou supposée. On peut tourner l'interdit de publicité de façon très simple. Prenons le cas de la mycothérapie. Si le Dr Donatini avait fait deux sites, un site de vente sous le régime des compléments alimentaires et un site distinct de publication scientifiques ou présentées comme telles, il n'aurait pas encouru le moindre ennui, ce qui en l’occurrence me surprend c'est que tout en ayant étudié certaines matières relevant du droit en rapport avec la médecine, il se soit tiré une balle dans le pied aussi bêtement.

Tout cela est pour dire que l'hyper réglementation ne résout rien, plus on veut combler de "vides" supposés, plus on offre de possibilités de contournement. Prenons l'exemple de l'argent colloïdal : plus besoin de vanter le produit sur les sites de vente, il existe des centaines de pages de forum et de sites plus ou moins spécialisés qui en font une panacée. A moins d'édicter une loi interdisant aux gens d'exposer ou de témoigner de leurs "croyances" le "Système" s'en trouve réduit à frapper des coups d'épée dans l'eau. Les marchands de pierres et de cristaux ne doivent pas faire figurer d'allégations en regard de leur articles sinon sous une forme très vagues touchant à des effets "psychiques" plus ou moins flous. Mais on ne peut leur interdire de vendre des sortes de "matière médicale" dont la plupart ne valent pas un clou... 

Quand à notre ex géant national, le fait que Boiron profite manifestement de la révision du marché pour avoir éliminé la majeure partie des souches anciennes prouve bien que cette réforme est pour eux un excellent alibi pour ne conserver que ce qui est rentable. Ce n'est pas en citant une souche dont on ne vend que 82 tubes par an que l'on pourrait nous convaincre d'une déploration de ce qui est en train de se passer.

Mais comme je l'écrivais dans "Planète Homéo" avant que l'on ne me coupe la parole, le méchant fait une oeuvre qui le trompe et si Lehning et Weleda parvenaient à se débrouiller pour faciliter leur distribution auprès des pharmacies, le géant qui avait presque tout bouffé s'étant opportunément et considérablement allégé en se séparant de ce qu'il tient pour de la "mauvaise graisse" aura travaillé au bénéfice de plus d'égalité. Le problème c'est qu'autant que je sache les unitaires homéopathiques ne passent pas par les "répartiteurs" et pour les spécialités, je ne sais pas mais s'agissant de la partie "fast food" les quantités n'étant pas les mêmes ça ne pose pas les mêmes problèmes. 

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24/03/2014 | Lien permanent

Silicium G5 espagnol - Nouvelle action de Glycan Group

imagen.asp.jpegLe 22 mais 2013 j'annonçais ceci : Christian Daniel Assoun de Glycan Group vient de m'informer qu'il a lancé une impressionnante série d'assignations depuis sa société anglaise envers le laboratoire irlandais et ses distributeurs que le continent en leur demandant compte avoir abusé des diverses marques déposées par lui mentionnant le G5 en rapport avec le silicium organique qu'il a déposé avant tous les autres acteurs de la fameuse aventure, fait que j'avais relevé dans mon livre paru chez Ambre. Sur le plan scientifique il dit avoir déposé des brevets 

Je n'ai pas eu de nouvelles de ces procédures. Soit elles n'ont pas été soutenues, soit elles n'ont pas abouti car aussi bine l'Irlande que l'Espagne continue d'utiliser une marque appartenant à Glycan Group. Une nouvelle injonction à l'adresse des Espagnols vise à leur faire supprimer un lien vers le site de Loïc le Ribault ou C.D. Assoun est désigné comme un faussaire.

Il faut rappeler que l'escroc c'est Loïc le Ribault qui s'est contenté de reprendre la formule de Norbert Duffaut consistant à diluer du méthylsiliconate de potassium tiré d'un produit industriel le Rhodorsil 51 T qui est vendu pour imperméabiliser des terres cuites ou pour être injecté dans des maçonneries afin d'empêcher les remontées d'humidité... A noter qu'il y a encore des gens assez bêtes pour s'imaginer que Loïc Le Ribault a mis au travail des micro organismes sur du sable pour faire son produit. Ce qui en aurait justifié le prix si la chose avait été possible. Mais en fait c'est un produit qui ne coûte rien et se vend les yeux de la tête ! Su reste je suis bien placé pour savoir que LLR n'aura été dans ce domaine qu'un truquer et un escroc car je suis toujours en relation avec un ancien huissier et qui a investi et s'est fait rouler.

Quant au produit espagnol son descriptif est un modèle de tromperie mais comme les gens ne comprennent rien à rien, ce commerce très lucratif, monté par des gens qui étaient dans l'immobilier est toujours aussi prospère. Je reproduit la pub de la firme avec mes commentaires en bleu. Voir en fin de post.

Les risques rénaux avec le silicium original

Dans un texte de son envoi, M. Assoun avance la thèse selon laquelle l'EFSA aurait basé son refus du méthylsiliconate de potassium comme complément alimentaire sur le fait que l'absorption de ce produit dilué engendrerait une polymérisation au niveau du rein qui risquerait de boucher les néphrons et donc d'occasionner des dégâts aux reins. Je n'ai pas eu connaissance d'une justification de l'EFSA par ce motif. J'avais interrogé un élève de Norbert Duffaut qui m'avait déclaré que la polymérisation se produisait dès l'arrivée dans l'estomac en raison d'un pH acide (1,5 la nuit jusqu'à 5 en phase de digestion). Le pH de la solution diluée étant de 5,5 à 6,5 toute la question est de savoir si une partie du CH3SiOH3 peut aboutir jusqu'au rein et polymériser sur place. L'opinion de cet élève était que la partie la plus importante se transforme incontinent en silicone et est éliminé dans les fèces et qu'une infime partie est métabolisée si tant est que sous cette forme liquide il produit des effets thérapeutiques sensibles.

Je me souviens d'une étude prouvant que le méthysiliconate est assimilable puisqu'on retrouve du silicium dans les excrétions urinaires après chaque prise. Ce que j'ai gardé en mémoire c'est que précisément et sauf erreur les experts de l'EFSA ont nié le caractère assimilable de cette molécule.

Quoiqu'il en soit c'est stupide de se ruiner avec un produit que l'on peut faire soi-même avec le gel de silice que vend un certain laboratoire d'oenologie que j'ai du mettre sur la liste noire à cause du comportement de sa gérante et qui permet de fabriquer dans sa cuisine soit l'équivalent du Dissolvurol soit l'équivalent du silicium vendu par Hubner et dont le titrage est plus élevé. Pour ma part je conseille ou la poudre de prêle ou la poudre de sève bambou qui se trouvent en vrac à des prix abordables.

Analyse de la publicité mensongère concoctée par le truand qui dirige Silicium Espana

Silicium G5 Siliplant 1000ml

Nouveau G5 buvable obtenu à partir de Silice naturelle extraite de la Prèle des champs (Equisetum arvense issu de l'agriculture biologique) et d'acide silicique. Méthode du Docteur Loïc Le Ribault, le Silicium G5 Siliplantest pleinement actif, assimilable et bio-disponible. Son efficacité à été prouvée par des études cliniques realisées en France en 2011. 

Ce n'est plus la formule de Le Ribault qui n'a jamais utilisé de prêle mais, je le rappelle, un produit de facture industrielle et non pharmaceutique le méthylsiliconate de potassium et pas l'acide silicique.

Le Silicium G5 Originala été relégué en 2010 à la catégorie des cosmétiques c´est à dire ‘usage externe´ au sein de l'union européenne. Le Silicium G5 Original est disponible mais porte la mention ´Usage Externe´, selon la nouvelle réglementation européenne en vigueur.

D'abord ce n'est pas le "Silicium G5" qui est en cause dans la décision de l'EFSA mais le méthylsiliconate de potassium dont l'usage a été interdit comme complément alimentaire.  Admirez au passage le confusionniste, soit délibéré, soit comme fruit de la crétinerie d'un parfait imbécile incompétent face à une question de droit si simple. Il s'agit bien d'un silicium équivalent au produit irlandais. Mais l'EFSA n'a jamais dit qu'il fallait apposer une étiquette usage externe car elle ne s'est pas occupée de cosmétique dans cette histoire. Ce n'était pas son propos !

Côté français Christian Cotten continue d'importer le silicium irlandais qui est toujours à base de méthylsiliconate de potassium, interdit à la vente comme complément alimentaire et a déclaré que puisqu'on ne peut en faire légalement qu'un usage cosmétique et bien les particuliers ont le droit, si ça leur chante, de le boire. Il est curieux que la DGCCRF n'ai pas imposé la mention "usage externe" sur les flacons.

L'espingouin lui s'est couvert par une étiquette et la justifie en mettant l'obligation sur le dos de l'EFSA qui je le répète ne s'est occupé que du cas du "monométhylsilanetriol" qu'en tant que faisant jusqu'alors l'objet d'un usage oral. Est-ce clair ? Si ça ne l'est pas c'est pas en buvant ce produit que votre esprit va s'éclaircir.

Silicium España a lancé le Silicium G5 Siliplant (silice naturelle. consideré comme complément alimentaire buvable et formulée en 2006 par Loïc Le Ribault). Le Silicium G5 Siliplant contient de la Silice organique naturelle obtenue par un processus exclusif basé sur la formulation de Loïc Le Ribault.

La c'est un sommet dans le mensonge. Le Siliplant c'est bien de la prêle et de l'acide silicique. Jamais LLR n'a employé cette formule. Cependant l'allusion à un processus exclusif basé sur la formulation de Loïc Le Ribault c'est une incitation à penser que l'acide silicique serait obtenu par le travail (naturel) de bactéries sur du sable. Or il est possible que cela se fasse dans la nature mais en tous les cas Le Ribault n'a jamais mis en oeuvre un tel procédé. Je répète qu'il n'a jamais fait que voler la formule de Duffaut qui du reste n'en est pas une puisqu'il n'est pas à l'origine de ma création de la molécule qu'on trouve dans le Rhodorsil 51 T.

Il faudrait dans ce monde une loi préconisant d'arracher la langue de ceux qui franchissent certaines bornes dans le mensonge. Mais puisque la loi est inopérante on est en droit de souhaiter qu'un accident en vienne à pallier à cette carence. n'oublions pas que LLR est mort d'un CANCER DE LA LANGUE.

Et si la justice immanente frappait une seconde fois !

Çà serait drôle n'est-ce pas !

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28/06/2015 | Lien permanent

Encore quelques mots sur Bertrand Bimont et ses formules de médecine chinoise

bertrand-bimont-bio-info.pngUn lecteur avec lequel j'échange régulièrement et que j'ai rencontré récemment dans mon secteur a décidé d'expérimenter la médecine chinoise après avoir pu consulter Eric Marié. Il m'a demandé de traduire en clair son ordonnance qu'il a du mal à lire et je dois lui donner les nom en latin. C'est alors qu'il a évoqué ce Bimont en ces termes :

C'est par hasard, en lisant votre blog que je suis tombé, je pense sur votre dernière publication.

Donc je ne connais pas vos relations avec ce Monsieur Bimont.

C'est un commerçant, je trouve qu'il a une bonne histoire. Bon comme tous, il réalise des bénéfices.

 

Très clairement, pour avoir dit cela, il n'a pas pu lire mon article alors j'ai essayé d'en savoir un peu plus. Et c'est alors qu'il m'a communiqué ce lien.

 

Découverte d'un article de "Bio-Info"

 

https://www.bio-info.com/fre/28/sante/therapies/bertrand-...

 

Je n'ai pas reproduit sa photo ci-dessus, relativement ancienne, j'ai apposé un lien en direction de celle de l'article de sorte qu'il pourra difficilement me refaire le coup qu'il m'a fait avec la photo d'une de ses pots de gélules de son site. Notons qu'il n'est nullement illégal de reproduire la photographie d'un personnage qui s'affiche en divers endroits.

 

Si j'avais eu cette photo, j'aurais eu une perception un peu différente de sa personnalité. Ce visage carré n'est pas antipathique et il correspond bien à sa courte carrière de gendarme secouriste qu'il évoque ainsi qu'a un goût pour les arts martiaux. C'est le genre de personne pouvant être dévouée mais qui peut tenter de passer en force quand on lui résiste. Quand à moi je n'accepte pas d'admettre que j'aurais eu tort quand je sais avoir raison.

 

C'est en prenant un mauvais coup aux cervicales qu'il aurait fait connaissance avec un praticien de MTC. Il faut croire qu'il était qualifié puisqu'il a décidé de faire des études fort coûteuses de médecine chinoise à l'IMTC. En fait c'est le Dr Willem qui l'a décidé un personne intéressant sauf qu'un ami qui fit beaucoup de recherche en questionnant des labos et toutes sortes de praticiens m'a dit qu'il avait été très inquiet à propos de la crainte d'un cancer...

 

Ancien gendarme casse cou

 

Son passage dans la gendarmerie, où il a pu garder des relations amicale et sont attraits pour les arts martiaux, l'ont sans doute convaincu qu'il pouvait brusquer les choses en me menaçant de représailles légales. Les choses se sont trouvées ainsi envenimées. Le problème c'est que moi aussi, je suis un adepte des "arts martiaux" sauf que mon arme favorite c'est un porte plume virtuel et que les coups de plume bien administré ça fait très mal à l'égo.

 

Résumons la situation, son site ne permettait pas de savoir qu'il utilise des extraits sans grossir énormément les images des pots quand la mention est visible mais je rappelle que je n'ai rien affirmé, j'ai employé le terme vraisemblablement que j'ai bien vu que pour l'artemisia il s'agit d'un extrait. Mes lecteurs avaient la possibilité de se renseigner, un cout de téléphone aurait suffi.

 

Je me suis expliqué à propos de l'emploi du terme "folklorique" pour la poudre de perle, il s'agit de capter une clientèle féminine et certains articles de cette rubrique sont très chers. Comme dit mon correspondant, il faut vivre et faire des bénéfices.

 

Ce que j'ai contesté ce sont les prix pratiqués et j'ai prouvé ce que j'ai avancé. M. Bimont ne peut strictement rien me reprocher à ce sujet.

 

Les fameuses "autorisations de mise sur le marché"

 

Reste un point important que l'on retrouve dans l'article évoqué. Je cite :

 

Comme dans les sports de combat, on se bat « seul » dans les affaires. Une dénonciation finalement heureuse l’a poussé récemment à monter un dossier pour chacune des soixante formules qu’il propose aujourd’hui, les seules à pouvoir s’enorgueillir d’autorisations de mise sur le marché. Le coup de l’adversaire a été dévié.

 

Je me demande pourquoi il ne les met pas sur son site ces autorisations.

Rappelez-vous quand j'ai demandé à voir ces AMM, le ton a changé. C'était pas des "AMM pharmaceutiques" mais des validations de la DGCCRF. Quand j'ai demandé à voir une seule de ces "autorisations" le ton a changé, on m'a renvoyé vers le site de la DGCCRF qui était censé les avoir affichées quelque part. J'ai fait remarquer que ne sachant pas ce qu'il fallait chercher, je ne risquais pas de trouver quoique ce soit.

 

Mais j'ai quand même trouvé quelque chose et ça n'a rien à voir ni avec la médecine chinoise ni avec des substances à visée thérapeutiques mais avec la législation sur les compléments alimentaires. J'ai cité les texte que j'ai trouvé et en définitive M. Bimont profite de l'existence d'une liste de 540 plantes utilisables dans des compléments alimentaires. Or M. Bimont ne vend pas des complément alimentaires mais des formules traditionnelles issue de la MTC et il les accompagne d'allégations thérapeutiques en reproduisant des pages du formulaire d'Eric Marié.

 

Recherches juridiques en cours dans le maquis réglementaire, listes de plantes

Je me suis finalement résolu à questionner le service juridique de l'ANSM sans citer aucune laboratoire. Je serais assez surpris de ne recevoir aucune réponse.

Je n'ai pas trouvé trace d'autorisation de mise sur le marché (AMM) qui soit du ressorte de la DGCCRF. Cela concerne uniquement les produits pharmaceutiques, les dispositifs médicaux etc..


En revanche il existe une obligation déclarative des compléments mis sur le marché. Ce n'est pas la même chose. Je suppose que cette formalité donne lieu à un récipissé... Il eut été préférable de m'en fournir un exemple plutôt que de me laisser errer en m'incitant du même coup à insister sur les problèmes soulevés.

 

Mais enfin cela n'aura pas été inutile puisque les sites de particuliers qui dénombre les plantes libérées en sont resté à 148 plantes et Wikipedia n'est manifestement pas à jour.

 

Liste des 540 plantes libérées par arrêté datant de 2014

Ceusses qui abordent le sujet on un train de retard, passé en 2008.

Si je ne m'abuse car on risque toujours de manquer un épisode et ceusses qui causent n'ont que rarement le don de la synthèse...

 

Voici, à toutes fins utiles une thèse portant sur les plantes chinoises introduites dans la pharmacopée française.

 

Voici une liste des principales plantes chinoises utilisée en MTC

Liste des plantes autorisées ou non libérées (sous réserve)

 

Conclusion

J'ai ranimé sans le savoir un mauvais souvenir chez M. Bimont mais il a arrangé les choses à sa manière. Tant mieux si les institutions ferment les yeux sur ce qui me paraît être une anomalie dont le jugement est du ressort de l'ANSM et pas de la DGCCRF, il est souhaitable que la médecine chinoise devienne abordable mais à condition que des sites non complètement spécialisés n'appliquent pas des prix prohibitifs.

Je rappelle également que la MTC utilise des plantes sèches à décocter, que la perception de la saveur est importante et que par conséquent les gélules, qui filent directement dans l'estomac ne sont pas ce que l'on fait de mieux. je ne consomme que des poudres dans un peu d'eau bouillies. Mais chacun fait comme il veut. Aussi quand on compare les prix, il faut partir du prix des 100 g de poudre concentrée, le ramener au prix au g., calculer le poids de poudre dans un pot de gélules et le coût au g. de cette poudre là et faire le rapport avant d'aviser.

Maintenant s'il y a des gens assez stupides accepter de consentir au pris les plus élevés, cela les regarde. Ce n'est pas moi qui vais demander à l'ANSM de sévir s'il y a lieu de sévir. Mais si une plainte était déposée ou que d'anciens collègues gendarmes venaient à s'intéresser à moi, et que cela me revienne aux oreilles, ça serait différent...

La bonne nouvelle ce sont ces fameuses 540 plantes autorisées, personne a ma connaissance n'avait jamais signalé ça.

En définitive, si M. Bimont a encore quelque chose à me reprocher qu'il le dise clairement et qu'on en finisse.

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01/03/2018 | Lien permanent

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