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30/06/2018

Maladie de Lyme, quesaco ? L'apport de la microbiologie.

treponema.JPG

Mise à jour 2 :

Richard Haas a signalé le post qui suit en ces termes.les ajoutes à la dernière version du post sont en bleu.

Très, très intéressant. 
Il m’a été donné d’être confronté avec l’examen décrit par M. Metzger mais l’auteur ne souhaite pas se faire connaitre ou faire connaitre sa recherche pour des raisons que l’on devine  Je peux simplement dire que cette analyse n’est pas quelque chose de loufoque. Elle recouvre parfaitement les analyses faites chez Armilbas en Allemagne ( CD3/CD57, Tickplex Plus) Je dirai même que cette analyse révèle même encore plus de facteurs et d’éléments déterminant la Borréliose et co-infections que celui d’Arminlabs. 
Ce monsieur semble être un génie et il est super dommage que ce chercheur ne puisse pas avoir la possibilité de se frotter aux grands spécialistes officiels et lui permettre de se confronter aux analyses officielles bancales et obtenir une AMM officielle au lieu de devoir travailler dans l’ombre ce qui ne rend service à personne. 
Ne m’en demandez pas plus svpl.  
Richard.

Nul doute que l'examen microbiologique du sang frais permettrait d'avancer car on y voit énormément de choses et la formation à laquelle j'ai participé n'a pas pu épuiser le sujet en 4 jours.

Ce que l'on peut voir dans le sang

Voir : https://www.cpsinfo.ch/index.php/examen-du-sang-vivant-av...

Je reprends la liste donnée par un certain Alain Picard, j'ai mis en gras et en vert ce dont je suis sur, pour le reste je demande à voir:

  • La Fibrine, son réseau. (test d'Heitan Lagarde) nécessite le contraste de phase...
  • La lipopexie hépatique: turn over du gras ingéré, son parcours par l'étude des hémokonies.
  • La nature des colloïdes précipités, cholestérol, acide gras, cristaux acide urique, alloxane, acide oxalique, porphyrique, ceroïde etc. (sous réserve acide urique oui, cholestérol, cristaux de magnésium oui, pour le reste j'ai pas vu...)
  • La présence anormale de parasites, de bactéries, de champignons, de levures,
  • de métaux lourds ou de radicaux libres. ??
  • La possibilité d’allergies. ??
  • La viscosité sanguine générale par l'étude des formes d'agglutination des globules rouges expliquera certaines données de pathologie générale et de microcirculation.
  • Le niveau de stress du foie. ??
  • Le PH sanguin relatif.
  • Les formes de métamorphoses de vie inférieure: formes L, sphéroplastes, mycoplasmes.
  • Les phénomènes d'oxydation poussées (stress oxydatif).
  • Les structures s'apparentant aux parasites; passage sanguin du colibacille.
  • Les troubles de la nutrition: carence et excès vitaminique ??
  • Un dysfonctionnement du système immunitaire.
  • Une candidose systémique ou non.
  • Une déformation des globules rouges.
  • Une mauvaise absorption des graisses et des protéines. ??
  • D’autres déficiences nutritionnelles.??
  • Etc …

Sur le formateur

Le formateur a bourlingué pendant une décennie sur un continent sur-infecté de bactéries et de parasites divers pendant une décennie avec un camion hébergeant un microscope et il a testé le NTZ sur presque un demi milliers de personnes.

Il est à noter qu'il utilise une technique différente de celle pratiquée en Allemagne. Le microscopie est en simili fond noir et le colorant est particulier qu'il faut faire soi-même à partir d'un mélange d'éosine et de bleu de méthylène. Le "fond noir" strict et l'absence de colorant ne permet pas de dégager certains détails.

Projet - Limites

Je ne sais pas encore si j'investirai dans la microscopie car il me faut d'abord dégager de la place. Mais à supposer que je me lance, il sera absolument inutile de me solliciter pour des examens fut-ce à titre onéreux ! Ce blog me procure trop d'emmerdements en raison de mon franc parler pour que je prenne le moindre risque. J'ai été ulcéré par le cynisme de certains correspondant(e)s, la seule manière d'aider les gens c'est de diffuser des informations aussi sérieuses que possible. Le "manuel du Lymé" est là pour aider les médecins à tirer le meilleur parti des remèdes existants.

Il n'est absolument pas envisageable de rendre à des particuliers le moindre élément de diagnostic, ce serait aller au casse pipe ! En fait de "recherches", je n'envisage guère que des "sondages" sur quelques proches en qui je peux avoir toute confiance. A titre personnel, la microscopie peut être un excellent moyen de tester pour soi-même des remèdes ou des compléments alimentaires ou simplement de garder un oeil sur son "terrain" ...

Prévalence des borrelias

j'ai évoqué plus loin la prévalence des borrelias en Europe, d'après le formateur et selon une statistique de l'OMS datant des années 2013/2013 cette prévalence serait de 83%. Donc chez 8 personnes sur 10 on pourrait détecter dans le sang des spirochètes. En d'autres termes, le % des porteurs sains seraient très élevé, il est évidemment impossible à chiffrer.

Mais à la réflexion je ne vois pas comment l'OMS aurait pu avancer un chiffre vu que les examens microscopiques de sang frais ne constituent pas une pratique courante. Ce qui est certain par contre c'est que des spirochètes sont vue fréquemment chez des personnes en bonne santé. J'ai mal posé ma question, je demandais au formateur ses propres chiffres issus de sa propre observation....

J'avais noté avant de faire le stage que des observations avaient été faites par des patients du Pr Peronne.

Voir : https://www.huffingtonpost.fr/muriel-vayssier-taussat/un-...

Source originale : https://theconversation.com/lyme-le-grand-bazar-des-tests...

Citation ! Le test de la "goutte épaisse"

Une autre voie, non reconnue officiellement, consiste à tenter de repérer Borrelia à l'œil nu, sous un microscope, à partir d'un peu de sang. En France ou à l'étranger (en particulier en Allemagne), des laboratoires d'analyses proposent cette technique très simple, appelée test "de la goutte épaisse". Elle consiste à observer une goutte de sang déposée sur une lame à l'aide d'un microscope à fond noir. Ce test est déjà utilisé pour repérer l'agent pathogène du paludisme, Plasmodium falciparum, transmis, lui, par un moustique.

La bactérie Borrelia Burgdorferi, agent de la maladie de Lyme, observée en microscopie à fond noir - ici à partir d'une culture in vitro.CDC -- National Center for Infectious Diseases via Lenny Flank/Flickr, CC BY-NC-SA

Avertie par une association de patients que certains utilisaient cette technique à la maison, notre équipe a souhaité l'évaluer. En effet, si cette technique extrêmement simple à mettre en œuvre pouvait faire ses preuves, cela révolutionnerait, ni plus ni moins, le diagnostic de la maladie de Lyme.

Nous avons ainsi réalisé un essai, avec nos collègues médecins de l'équipe du Pr Christian Perronne à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), sur deux groupes de sujets: des malades qui avaient obtenu un résultat positif en utilisant cette technique chez eux (témoins positifs de notre étude), et des personnes en bonne santé (témoins négatifs de notre étude).

Résultat: toutes ces personnes, malades ou non, se sont révélées positives au test de la goutte épaisse !

On voyait bien des bâtonnets en forme de petits serpents, ressemblant à s'y méprendre à la forme typique de Borrelia, sortir des cellules de malades... mais aussi de celles des personnes en bonne santé. Nous avons conclu que cette technique ne pouvait pas être utilisée comme moyen de diagnostic, puisqu'elle déclarait positifs des individus malades, mais aussi des individus en bonne santé.

Observation : J'ai des raisons de penser que le formateur que j'ai croisé n'est pas tout-à-fait étranger à l'expérience relatée car le Pr Perronne le connaît nécessairement. Quoiqu'il en soit il n'utilise pas le "fond noir" mais un "simili". La relation de l'expérience vient manifestement d'un tiers qui n'a pas participé à l'expérience d'où l'approximation relevée contrairement à ce qui est affirmé. 

De toute évidence le résultat a été faussé dans le but de dévaloriser ce type d'examen. Il est impossible que toute personne testée présente toujours des petits serpentins dans son sang. La seule chose sure c'est que la présence de spirochètes est chose relativement fréquente chez des porteurs sains. L'examen, à condition d'aller au delà de l'observation de spirochètes, garde un intérêt majeur et devrait être pratiqué en première intention. Mais il ne faut pas rêver, on ne prend pas le chemin d'une généralisation d'un retour à la microbactériologie. Le Pr Perronne a expliqué pourquoi dans son livre : la voie en question n'est pas rentable. Il faudrait pour qu'elle se développe que ce soient les médecins qui s'en charge, mais c'est un examen qui prend au minium 30 minutes voir beaucoup plus.

Manuels et cours de microscopie (fond noir et Test d'Heitan Lagarde)

Avant même d'envisager un investissement en matériel (1000 à 2000 €) je me soucie de parfaire ce que j'ai appris lors du stage.

J'envisage de me constituer un "manuel" en sélectionnant des iconographies mais il existe déja quelque chose sur le marché. C'est surtout en Espagne que l'on semble avoir développé une pratique assez élaborée. Notamment pour la pratique du test d'Heitant Lagarde. Voir :

https://cursos-de-medicina-natural.com/producto/curso-de-...

Pour l'examen de sang classique voir :

https://cursos-de-medicina-natural.com/producto/curso-cam...

Appel en faveur d'un projet participatif

Je pense que l'on pourrait se réunir à quelques uns pour partager les frais des ces cours. Je pourrais me charger de la traduction en français. Me contacter.

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J'ai participé durant 4 jours à un stage de microbiologie orienté "maladie de Lyme". Je reviendrai à l'occasion sur le contenu de ce stage mais rien ne presse.

Cette photo n'intrigue car j'y ai oui dire lors du stage que treponema pallidum ne survivrait pas dans le sang or sur cette microphoto on le voit en fond noir devant des érythrocytes...

Le Manuel de survie du lymé nous accoutumé à l'idée que la prévalence des borrelias dans le sang des humains est assez massive. Il faudrait plutôt chercher a évaluer le % des non porteurs. Les porteurs sains seraient donc assez nombreux et même majoritaires. Il faudrait pour qu'une pathologie se déclare, la présence de co-infections actives.

Je m'attendais donc à héberger des spirochètes bien que mon Western Blott all Diag m'ait été rendu avec des 0 partout. Or l'examen a révélé la présence de 5 facteurs infectieux dont des borrelias sous forme de kystes et de serpentins. Sur ces 5 facteurs, l'un d'eux est douteux (Babesia), le chlamydiae a été vu et se trouve vérifié par une sérologie ancienne. J'ai des doutes à propos de mycoplasmas quand aux possibilités de les visionner avec certitude. On tend à les assimiler à des microzymas et Montagnié en a fait un co-facteur possible du HIV. Par chance, le HIV m'a laissé tranquille malgré les risques encourus. 

A ce propos, je me rappelle avoir, dans des réunions des années 80, insisté sur le fait que le Sida n'était pas une maladie spécifique aux "homos" mais qu'il allait finir par toucher "les hétéros" et que les prostituées n'allaient pas rester longtemps indemnes. 

Voir : http://heterosexualite.blogs.liberation.fr/2008/12/01/ret...

L'examen a révélé un trombopénie : rien que de très normal quand on a recours à un anti-plaquettaire pour fluidifier le sang. C'est une preuve de pertinence en faveur de ce genre d'observation.

Le problème est qu'il est impossible d'obtenir certaines confirmations par une recherche du type sérologique. Je ne vois rien dans la nomenclature pour les mycoplasmes sauf pour la variété pulmonaire, absolument rien pour babesia. Alors quand à trouver des PCR accessibles à un particulier, il faut ramer...

Ma résistance serait due au terrain mesurable au travers de l'observation de la vitesse d'hémolyse des globules rouges. Chez les personnes malades, ladite hémolyse est quasiment instantanée et un sang au pH adéquat (7.40/7.42) se devinerait au travers d'une longue durée de vie des érythrocytes qui peut atteindre 2 heures 30. Deux cas ont été observés sur une quinzaine d'examens dont un qui a été jugé spectaculaire. Vive les compléments alimentaires bien ciblés !

J'ai l'intention d'investir dans la microscopie en simili fond noir, voir à contraste de phase pour la pratique à des fins de corrélation du test d'Heitan Lagarde. Ce qui m'intéresse avant tout c'est de pouvoir évaluer le pourcentage des porteurs saints de borrelias. Le plus délicat c'est la fabrication du colorant mixte et l'alignement de la mire dans les différents grossissements. La dépose de la goutte sur la lamelle et son application sur la lame pourvue de la dose du colorant demande une certaine dextérité.

Une autre difficulté est celle de trouver des cobayes, la meilleure solution serait de se les faire envoyer par un médecin ou un pharmacien ami. Mais je ne peux pas envisager d'établir un diagnostic à partir d'un type d'examen aussi controversé. Si l'on a en face de soi un "lymé" le problème c'est la thérapeutique, il ne saurait être question de m'engager dans une pratique de médecine illégale pour l'excellente raison que si l'on propose une foule de remèdes potentiels et si d'autre part le NTZ parait pouvoir justifier l'obtention d'une AMM (compter 5 à 10 ans), j'ai voir deux cas manifestement réfractaires à cet antiparasite sous ATU en France. Or il s'agit de gens qui réagissent violemment à l'ajout de 2 gouttes d'extrait total de Stevia que j'utilise quasiment à la louche quand je fais une tisane...

Quand bien même je serais médecin, je me vois mal gérer des situations aussi délicates et j'ai passé l'âge de prendre des risques insensés en faveur de gens dont il est difficile d'obtenir des compte-rendus précis de leur évolution. Il faut rappeler que dans ce domaine comme dans tant d'autres, les personnes portées à s'auto-médiquer sont généralement prédisposées à s'enticher d'idées préconçues comme de commencer par une chélation des métaux lourds, opération non seulement ruineuse mais toujours aventureuse.

Avant de me lancer dans des observations, j'envisage de réunir une iconographie de ce qu'il est possible d'observer dans une goutte de sang et de construire la base d'un manuel adéquat. Je lance un appel en direction des particuliers qui pratique régulièrement une microbiologie maison.

J'aurais des questions à poser. Sur youtube j'ai vu un particulier prétendre que ses spirochètes s'éclipsent certains jours et varient en densité. La variation peut s'expliquer mais la disparition furtive heurte mes capacités de raisonnement. J'aimerais pouvoir former un groupe pour obtenir des clichés, des témoignages et éventuellement des réponses à des questions qui viendraient à se poser.

Pour en finir avec la maladie dite de lyme ? quesaco signifie ceci : quel rapport entre la maladie historique, une arthrose ou un polyarthrite juvénile venant de Borrelia Burgdorferi stricto sensu (Bbss pour les intimes) ? Quel rôle exact jouent les borrelias dans les travaux, au demeurant très variés, que l'on range sous l'étiquette "Lyme" ? La seule chose évidente c'est que cette bactérie mettrait des années à nuire. Ce serait donc une polycrypto-infection évoluant sur un terrain délabré. Le moins que l'on puisse dire est que l'on n'est pas encore sorti de l'auberge ! Et que les souteneurs du consensus de 2006 ont encore de beaux jours devant eux. Mais si c'est le cas, ce que j'ai observé est une bonne nouvelle puisqu'une fois de plus le dernier mot est laissé au terrain...

Outre une supplémentation et une hygiène adéquate, je suis depuis longtemps persuadé que l'immunité s'entretient d'abord par le moral, en refusant de recourir à la langue de bois. Je doute de mes capacités d'aider autrui mais ce dont j'ai des raisons d'être sûr c'est que la tenue de blogs où l'on pratiquerait avec l'adresse sémantique qui sied à la prise de risque que constitue la culture du politiquement incorrect doit être un excellent moyen thérapeutique de garder une certaine forme.

 
 

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