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27/02/2013

Métempsychose et caractères sexuels

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Je laisse encore quelques temps la note relatant mes démêlés avec une citoyenne qui prétend avoir été ma "victime". Je suis loin d'avoir été traumatisé par ce mini conflit anecdotique ce qui ne l'empêche pas d'être emblématique d'un conflit très actuel entre les sexes. Je constate que beaucoup de mes semblables sont devenus incapables de réagir lorsque des femelles hystériques (osons les mots car ça existe et elles sont de plus en plus répandues) les accablent en les traitant de "machos".

Que l'on comprenne bien une bonne fois pour toutes que je ne risque pas de me laisser culpabiliser à cet égard pour des raisons que l'on peut il me semble deviner. En outre, je suis porté à pratiquer l'égalité malheureusement, ça ne marche pas et ça ne marche pas parce qu'il existe bien des différences psychologiques entre les hommes et les femmes.

A ce propos, il faudrait peut-être souligner qu'en plus de l'éducation et du milieu, il y a la métempsychose vulgairement baptisée à tort "réincarnation". Mais ça y ressemble, or les travaux sérieux à ce sujet montrent bien qu'entre deux incarnations si un changement de sexe est possible, le cas est assez rare et dépend de la permissivité de la culture considérée.

Dans ces conditions, il faut admettre non seulement qu'un être arrive sur terre avec déjà un caractère bien trempé (ce qui est facile à vérifier) et peut parfaitement dénoter par rapport à l'atmosphère de la famille et survenir comme une sorte d'extra-terrestre. Je me pose du reste bien des questions à mon propre sujet en raison de ma date de naissance qui n'est pas seulement la même que celle d'un hiérarque tibétain à 12 ans près mais également celle d'un crash mémorable ou à peu près, crash survenu lors d'une "année terrible" (pour la France mais je ne donnerai pas de précision car l'astrologie, entre de bonnes mains (elles sont devenues rares), est une chose fort indiscrète.


Pour en revenir aux effets conjugués de la métempsychose et de l'hérédité, il y a forcément, du fait que Tirésias est l'un des rares humains à avoir changé plusieurs fois de sexe, forcément il y a effet cumulatif par la répétition dans un même genre. 

Et j'ajouterai que vouloir faire disparaître les tendances psychologiques particulières à chaque sexe, n'est pas chose souhaitable (comme on le constate presque à chaque instant dans les médias) et ne peut donner lieu qu'à un monde passablement ennuyeux.

En attendant, on peut aisément constater que si les "valeurs" masculines ont tendance à être criminalisées l'affaire Boschiero tend à montrer elle aussi que l'agressivité tend à devenir le lot de femmes excessivement dominantes... Enfin ce qui est menaçant c'est qu'on assiste à la renaissance de vieilles amazones refoulées qui se lâchent. Et ça promet !

Ma foi si ces détraquées souhaitent que tous les mecs deviennent "pédés" et s'arrangent entr'eux, par souci d'économie d'énergie qu'elles continuent, personnellement ça ne peut pas me déranger, je suis en faveur d'un relatif "apartheid" car ça maintient un minimum de "biodiversité"... Quoique cette jungle qu'est devenu le monde actuel y est également favorable mais peut produire des monstruosités.

Cela dit, il est probable que le Dr Schnetzler se fourre le doigt dans l'oeil, spécialement lorsqu'il prétend avoir trouvé dans la tradition tibétaine (chez un certain Vasubandu) une confirmation de la réalité du complexe d'Oedipe tel que vu par les freudiens. Si j'applique le schéma nécessitant pour se réincarner d'être attiré par un mâle ou une femelle humains en train de copuler, ça ne peut pas marcher pour les "homos" que le spectacle de cette "pornographie bourgeoise" a plutôt tendance à faire fuir. Pourtant et apparement ils se réincarnent bien puisque tout le monde admet qu'ils se reproduisent. Enfin je ne traiterai pas de ce "mystère" ici où l'on est occupé à des sujets nettement plus prosaïques.

Pour commencer et de toute évidence le complexe d'oedipe, qui est une ratiocination purement "binaire" indigne d'un bouddhiste (forcément anti aristotélicien) est chez Schnetzler une "séquelle professionnelle". Dommage car tout le reste est très bien, je n'ai guère trouvé que cette fausse note dans un ouvrage que tout le monde peut aisément trouver et donc je conseille vivement la lecture. Mais c'est à la condition de n'avoir aucun projet de renaissance et de souhaiter s'abstraire du samasara.

Enfin il faut reconnaître que pour quelqu'un qui se trouve doté d'un minimum d'humour, ce samsara ne manque pas de charme. Il est parfois un peu brutal surtout quand il revêt des caractère féminins. féminisme et romantisme, ça ne cadre pas du tout ! Ca détonne franchement ! Les femmes peuvent recéler des vertus apaisantes, maternantes soit mais jamais romantiques !