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19/06/2017

A propos de l'anonymat sur Internet : faute morale ou droit inaliénable ?

Occupy_HOPE_poster_final_rnd2_V2.jpgOn me reprochera sans doute encore de publier un mail sans autorisation. Ce à quoi je réponds qu'il serait un peu trop facile de balancer à autrui des insinuations avec pour la victime, la seule possibilité  de mettre son mouchoir par dessus et de se taire ! Agir ainsi c'est postuler le droit d'empoisonner littéralement les gens en toute impunité !

C'est seulement dans son second mail, que Richard Haas a déconné qui écrivait ceci :

Pourquoi vous cachez-vous sous un pseudo ?? N’avez-vous pas le courage de vos opinions et de vos écrits ?? Ne pensez-vous pas que pour être fiable il faut également donner vos qualifications pour le nombre de sujets que vous abordez ?? Je trouve cela peu élégant, voir incohérent avec vos publications. Personnellement je signe toujours de mon nom et donne toujours mes qualifications. Tout le monde a le droit de me connaitre.
 
Et bien pour ma part, je ne tiens pas à être connu en tant que particulier car il m'en a coûté très cher de m'attaquer à une certaine secte sous mon identité civile réelle. Tout a commencé avant que l'Internet n'existe et soit accessible au grand public et il va sans dire que si c'était à refaire j'aurais pris la précaution de soigneusement "blindée" mes interventions critiques dans des domaines assez variés, et je pourrais en dénombrer au moins autres qui sont sans liens apparents. Ce qui pose un problème particulier.
 
A partir que moment où l'on constate qu'un titre de spécialité universitaire ne saurait être un argument d'autorité lorsqu'on marche à contre sens des théories officielles réputées pertinentes, pouvoir manifester un esprit critique dans des domaines aussi variés que ceux auxquels je pense relève d'une sorte de scandale. Or il est bien clair que le "spécialisme" constitue la meilleure voie d'aveuglement et que bien des difficultés peuvent être contournées par le recours au bon sens...

A quoi bon signer de son nom si c'est pour se coucher littéralement devant la première menace de procès ?

A quoi bon signer de son nom, si c'est pour, littéralement, se coucher devant la première menace de procès de Kangen à propos d'un article ne visant que le cas général des eaux alcalines et ionisée, marché sur lequel Kangen n'est qu'un leader ?

Je cite : Je suis une ancien professionnel de la santé, spécialiste dans les solutés injectables, ayant fermé son site internet en son temps suite à des menaces judiciaires à cause d’une publication documentée que j’avais publié sur l’eau ionisée alcaline réductrice, genre Kangen. J’ai aussi été exclu d’assister à Strasbourg aux conférences Kangen parce que j’avais dit la vérité et que cette société n’a plus souhaité ma présence car si je prenais la parole ils ne vendaient plus leurs appareils à 2.000 € pièce. J’ai eu le tort d’avoir repris dans mon texte l’un des très nombreux mails ou Kangen vantait les effets thérapeutiques de son eau et malgré que je n’avais pas cité ni la marque ni la personne qui me bombardait de mails. Mais le personnage avait reconnu sa prose. 

Bref, Kangen n'avait aucune chance de gagner un procès en diffamation ou en dénigrement. Le résultat c'est que les travaux de mon collègue ne sont pas accessibles ou le sont très difficilement car parmi les liens que j'ai relevés, il en est qui sont devenus caduques.

Sur un jugement diffamatoire à base de lâcheté

Le jugement moral que porte mon collègue n'est pas seulement inepte, il est potentiellement diffamatoire puisqu'il suppose de la lâcheté. Quant à ce point précis je laisse mes lecteurs juger qui de nous deux est le plus "péteux", M. Haas qui chie dans son froc et saborde son site à la première menace de procès où votre serviteur qui refuse de plier devant les menaces d'intimidation des uns et des autres ?

Sur le fond : les titres (argument d'autorité) étant sans portée réelle, l'anonymat est la seule pratique "égalitaire" dans un débat !

Premièrement, les compétences techniques de M. Haas en tant que "spécialiste des solutés" (sic) qu'il a étendu à la qualification de "professionnel de santé" un peu trop largement à mon sens ne sont pas susceptible de lui mériter le titre d'expert car de toutes façons, que l'on soit médecin, biologiste et j'en passe, à partir du moment où on en vient à aborder certaines questions disputées plus ou moins en désaccord avec les opinions de la science académique, on risque tout simplement de se faire carrément lyncher ou du moins d'être traîné dans la boue de façons plus ou moins franche.

Or ce qui justifie le caractère licite de l'anonymat c'est qu'en empêchant d'éventuels contradicteurs de s'attaquer à la personne et en les contraignant à ne discuter que des idées ou des raisonnements basés sur des arguments purement techniques, on exclut toute possibilité d'attaques biaisées.

On vient de voir que quelques soient les qualifications techniques d'un intervenant, à partir du moment où, par exemple, en matière d'effets nocifs des ondes électromagnétiques, on rond avec le consensus prétendument "scientifique" dès lors qu'il est dominant, on n'a strictement aucune chance de gagner une bataille. D'un la vanité des titres universitaires.

En réalité, le fait de soustraire sa personne au contrôle du lecteur en le contraignant à s'affronter aux thèses exposées et à les juger sur la base des seuls arguments fournis est en fait le seul moyen vraiment EGALITAIRE de pouvoir participer à un vrai débat ! 

Un moralisme excecrable ! De la violence inquisitoire

Il ne faut pas se leurrer : si en France les débats sont d'une si piètre qualité c'est qu'en dépit de la révolution de mai 68, le mandarinat le plus corrompu est demeuré une spécialité assez française. Il faut ajouter à cela que le jacobinisme révolutionnaire et la pratique d'une certain "terreur", notamment anti-chrétienne ont laissé des marques et même des stigmates plus prégnant en France que partout ailleurs. Je suis juriste, et j'ai fait l'effort à ce titre de comparer la teneur "morale" du droit anglo-saxon et du droit français en particulier ou plus exactement d'un droit issu de certains abus du droit romain.

J'ai publié jadis, sous mon véritable blaze un article comparant à ce titre le droit pénal moderne à la française et ce que j'ai appelé le "droit traditionnel". Ce doit est fondé sur une procédure exclusivement accusatoire tandis que la procédure inquisitoire est née au XIIIème siècle et c'est une invention démoniaque du catholicisme. Cela a commencé par un droit d'enquête conféré aux évêques d'abord inspiré des licences du droit romains visant, non pas les citoyens, mais en particuliers les esclaves. C'est dire en quelle estiment le Vatican tenait les fidèles chrétiens, savoir des sous-hommes tout juste bon pour baiser la mule du pape et de ses sbires sans aucune possibilité de contester la prétendue orthodoxie en vigueur ! Nous sommes évidement fort loin du véritable esprit évangélique !

Le projet de faire passer les possibilités liés actuellement à la proclamation temporaire d'un "état d'urgence" supposé dans la loi commune en soustrayant à la justice pénale et civile certaines atteintes gratuites et peu productives aux libertés habituelles, ce délire caractérisé témoigne bien d'une persistance de cet esprit inquisitoire né au XIIIème siècle qui fit, en France particulièrement, des ravages considérables.

Une mentalité de cafards

Malheureusement, cet esprit démoniaque de contrôle absolu des opinions et des faits et gestes des citoyens, ne persiste que parce que ce virus s'incarne dans une majorité de citoyens y compris chez beaucoup de jeunes qui sont des "cafards" en puissance. Il existe actuellement deux sorte de crimes constituant une sorte de mal absolu. Sont extrêmement dévastateurs les soupçons d'extrémisme droitier (fascisme ou supposé tel) et les soupçons de "pédophilie" étant précisé que l'emploi du terme tend à couvrir la minorité jusqu'à au moins 18 ans révolus, alors que la majorité sexuelle est fixée autour de 15 ans en général. Je rappelle qu'en matière de "pédophilie" supposée des gens totalement dépourvus de toute culture religieuse et probablement athées ou agnostique ont tendance à partager spontanément les rumeurs périodiques à base d'abus à caractère plus ou moins satanique, c'est dire à quel point l'irrationnel a envahi le domaine de l'éthique en général.

Revenons au cas de Richard Haas

On sent bien que le souci de faire connaître son texte sur le "MMS" n'était probablement pas l'objectif réel de l'intervenant. Il semble qu'il s'agissait surtout de me titiller en posant la question, au demeurant parfaitement inutile, de l'usage d'un pseudo. Inutile car c'est expliqué sur le blog. Mais à partir du moment où l'intervention ne comportait aucune suspicion de lâcheté, je n'avais pas à commencé la suscription du premier mail.

J'ajouterai pour terminer qu'il ne faut certes pas confondre la fermeté doctrinal en matière d'exposé de droit et la "vindicativité" qui ne résultait que d'une crainte parfaitement subjection de la part de quelqu'un dont la conscience n'était pas entièrement tranquille. Je le répète à quoi bon parler d'un texte que les lecteurs ne peuvent consulter, ce qui est bien dommage.  Que Richard Haas assume ses contradictions et tout ira bien...