02/07/2018
Simone Weil ou la "canonisation laïque" d'une "faiseuse d'anges"
Le monde actuel est en pleine panique, ce blog étant limité au domaine au demeurant fort vaste de l'hygiène de vie entendue au sens le plus large, je suis contraint de me censurer et de n'envisager que les aspects les plus en rapport avec la médecine et la diététique. Il faut chercher ailleurs des compléments forcément imparfaits tant la question est vaste.
Ce que je m'apprête à écrire va encore faire pousser les hauts cris à une partie de mon lectorat mais pourquoi se gêner ?
Ce titre comme accroche est un peu court mais le journalisme à ses lois et le commentaire que constitue ce post est là pour nuancer le propos.
Le règne d'un certain Giscard d'Estaing 1974-1981 aura vu deux décision contradictoires : la dépénalisation de l'avortement d'un côté et la suppression de la peine de mort, à ceci près qu'elle fut décalée sous le régime de Mitterrand mais si son prédécesseur avait été réélu il l'aurait fait voter. Une peine de mort pourtant bien nécessaire vu le nombre de radicalisés S qui vont sortir de taule en faisant peser une menace sur le pays.
Donc suppression de la peine de mort, sauf pour les enfants non désirés qui risqueraient d'empoisonner, pour diverses raisons, la vie de femmes irresponsables! C'est là l'une des singularité de la modernité et de la façon qu'elle a d'examiner les choses par le petit bout de la lorgnette et sans le moindre souci de véritable cohérence logique !
Il y a un an après jours pour jour le journal La Croix déclarait que l'entrée de Simone Veil au Panthéon n'était pas à l'ordre du jour. Ses dirigeants ont essayé de se rassurer mais en vain...
A ce jour que des réactions convenues, aucune protestation épiscopale. Le silence des factions traditionalistes de tous poils est assourdissant, il est vrai qu'ils ne sont guère inspirés, toutefois cela donne une idée assez terrifiante du degré de "contrôle social" atteint par des pratiques susceptibles de faire régner un peur diffuse, états d'urgence avec subornation de la justice et j'en passe !
Il est vrai que l'on entend surtout fêter la grande résistante et il faut prendre garde à ne pas trop dramatiser la chose e, lien avec la loi Veil car on pourrait vouloir y voir de l'antisémitisme. Il faut tout de même rappeler que la loi sur les IVG date de 1975 et qu'elle avait été votée pour 5 ans avant d'être reconduite indéfiniment alors que pendant le même temps les moyens de contraception ont fait des progrès.
Certes, cela partait d'un "bon sentiment", il s'agissait de réduire l'écart entre les filles de la bourgeoisie qui pouvaient accéder à des cliniques étrangères luxueuses en cas de pépins tandis que les pauvresses avaient recours aux pratiques dangereuses de sorcières expertes en maniement des aiguilles à tricoter. Mais il n'empêche que depuis lors l'éducation sexuelle est entrée à l'école par les grandes portes.
Je tiens avant d'aller plus loin à préciser que si je devais me définir politiquement, il n'est rien qui me rattache à la "droite" ni à un quelconque intégrisme religieux mais plutôt à un vrai "socialisme". Sauf que dans le climat de dualisme manichéen qui règne, une telle subtilité est sans doute inconcevable et inaudible !
Une décision "paritaire" (féministe) et "de tous les Français"
C'est la thèse de l'actuel président, les français on leur faire dire tacitement tout ce que l'on veut.
Avec Simone Veil, entrent ici ces générations de femmes qui ont fait la France, sans que la Nation leur offre la reconnaissance et la liberté qui leur était due", a estimé le président de la République. "Aujourd'hui, par elle, justice leur soit à toutes rendue", a-t-il ajouté.
Il est vrai que les femmes "déifiées" par la République se comptaient sur les doigts d'une main : Marie Curie, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillon. Il fallait étoffer, coûte que coûte, ce maigre trio et en faire un quatuor et l'on est encore loin de la preuve par 9.
Un voisinage composite de quoi faire des cauchemars post-mortem...
Un peu d'histoire s'impose mais on limitera les exemples à peu car il y aurait un livre à écrire.
Le premier à avoir été porté au Panthéon le 2 avril 1791 avant qu'il ne soit aménagé comme tel c'est un certain Mirabeau. Il en fut chassé un an plus tard à cause de la découverte dans une armoire de fer de preuves qu'il avait touché des subsides royaux. Ce n'est donc pas à cause de son oeuvre érotique et en particulier son Erotika Biblion révélée en particulier par Appolinaire qu'il en a été chassé. D'après un certain Guillebeau (La tyrannie du plaisir, Seuil p. 140) ce révolutionnaire se serait plu à diffamer les Anciens en les présentant comme modèle de libertinage.
C'est dommage que Mirabeau ait été éjecté en tant que royaliste infiltré car il existe une relation entre son érotisme idéalisé, mais 6_ et la loi Veil. Le dénominateur commun se trouve même être à l'origine de la Révolution Française qui nous a légué le monument. Je suggère à ceux qui veulent creuser de s'intéresser de près à l'oeuvre d'un certain André Delaporte.
Voir http://data.bnf.fr/12095233/andre_delaporte/
Cet auteur a beaucoup travaillé sur l'influence du mythe (arcadien) de l'Age d'or comme ayant été ce qui a inspiré l'idée d'égalité en France. Pour faire court, ce sont bien des "histoire de culs" (celles très "romancées" des bergers et bergères bisexuels arcadiens comme représentant d'une innocence originelle) qui a travaillé en sourdine le siècle dit des Lumières. Petites causes grands effets...
Voltaire ! un colocataire hautement problématique
Le chef de file des "panthéonisés" reste un certain Voltaire à qui l'Eglise catholique avait refusé des funérailles religieuses en tant que franc-maçon et anticlérical. Je tiens assez volontiers des propos "voltairiens" mais ce n'est qu'apparence, on peut aimer les "bons mots" sans être le sinistre individu que fut Voltaire qui trafiqua de tout pour s'enrichir et qui ne concevait un rôle utile à la religion que parce que la peur de l'enfer était susceptible d'empêcher ses serfs de le voler ! Notons que Voltaire n'aimait pas à juste titre un certain Jean-Jacques Rousseau et j'imagine que les nuits du Panthéon doivent être agitées de leur querelles sous forme récurrente... Mieux vaut un mausolée solitaire....
Notons que si Voltaire a traité de nombreux thèmes, il a choqué ses lumineux contemporains par ses prises de positions en relation avec l'homosexualité alors je ne vois qu'une explication à cela : il est clair qu'il a été "pédophilisé" à son insu de plein gré par quelque Jésuite de Louis Le Grand ! Toujours est-il que ce "patron" du Panthéon n'a été souvent qu'un vil courtisan et donc une sorte de parasite.
Cela dit il a de quoi plaire aux "véganistes" car ce fut sans doute le premier "antispéciste" de l'histoire mondiale.
Dans Le Dialogue du chapon et de la poularde, Voltaire fait dire aux animaux que les hommes qui les mangent sont des « monstres », « monstres » humains qui, d'ailleurs, s'entretuent cruellement, aussi ; le chapon y fait l'éloge de l'Inde où « les hommes ont une loi sainte qui depuis des milliers de siècles leur défend de nous manger » ainsi que des philosophes antiques européens. Voir Wikipedia.
Notons aussi qu'à l'instar de Richelieu, Voltaire était un grand amateur de clystères (lavements). Nul doute que c'était un grand "malade". Je me souviens qu'un homéopathe célèbre a tenté de lui trouver un similimum homéopathique qui aurait pu alléger le monde de cette "peste" littéraire...
Simone Veil au Panthéon
Simone Veil vient d'entrer au Panthéon sur un air de violoncelle. C'est une chance pour elle si Napoléon Bonaparte n'a eu droit qu'à un tombeau aux Invalides. Sinon on aurait pu comparer le nombre de victimes de la première "guerre mondiale" (5000 000 selon certains auteurs) à l'hécatombe constituée par les avortements dont la moyenne annuelle serait d'environ 200 000. Ainsi le temps d'une seule génération aura suffit pour égaler le triste record du boureau de l'Europe !
https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/fr...
200 000 "liquidations" par an et à nos frais !
Oui l'avortement ça se pratique aux frais de l'Assurance Maladie. Puisque c'est devenu un droit remboursé pour des raisons de "confort", un médecin ne peut faire jouer la clause de conscience aussi a t-on vu apparaître des centres spécialisés car un commerce en vaut un autre dès lors qu'il est devenu rentable.
Comme la chirurgie transgenre, cette dernière pratique ayant été cautionnée par le très catholique Pr Joyeux...
Quelques remarques sur l'avortement tirées d'un livre resté discret
J'ai tiré quelques remarques sur le sujet d'un livre d'un certain Paul de Metairy auteur d'un livre intitulé Nous sommes manipulés. Il a publié également une brochure intitulée Climat : non coupables !
A une époque où existe la pilule de la veille, du jour et du lendemain, et où il ne faut plus consulter trois spécialistes aux avis divergents pour obtenir un préservatif, l'avortement ne devrait plus exister, et devrait être considéré comme une pratique barbare d'un (moyen) âge révolu.
Hélas, nous en sommes loin… Alors que la peine de mort a été abolie pour les pires criminels, elle continue à s'exercer contre des êtres innocents et sans défense. Il paraît que c'est là une grande victoire du XXe siècle… On se glorifie de ce que l'on peut…
Les femmes revendiquent la maîtrise de leur corps :
Et elles ont raison : elles peuvent faire de leur corps ce qu'elles veulent : se maquiller, maigrir, faire un lifting ou mettre des implants dans les seins, etc.
J'ajoute se tatouer et arborer des costumes guerriers plus ou moins grotesques taillés dans du cuir noir bardés de clous etc...
Mais l'enfant qu'elles portent en elles, c'est un être différent à la fois d'elles et de leurs maris : ce n'est plus elles.
En effet son ADN est un mélange spécifique...
D'ailleurs, une fois que l'enfant est né, elles ne peuvent pas en disposer à leur guise, comme le jeter à la poubelle: c'est donc bien le signe que c'est un autre être, et qui doit être protégé.
L'avortement ? Un crime hôtelier
Le fait qu'il soit hébergé dans le ventre de sa mère n'y change rien, ou alors ce serait comme un hôtelier qui assassinerait ses clients sous prétexte que, chez lui, il fait ce qu'il veut !
A propos de la vie, justement, on peut se demander quand elle débute. D'après la loi, un enfant de moins de treize semaines peut être considéré comme un amas de chair sans valeur, un « déchet hospitalier », dont on peut se débarrasser quand on veut.
Or, dans la nuit de la douzième à la treizième semaine, par on ne sait quel miracle, l'espèce de verrue qu'il était jusqu'alors devient en une seconde un être humain qu'il faut protéger… Même à Lourdes, on n'a jamais vu un tel miracle ! Inutile de dire que, scientifiquement, ça ne tient pas la route…
Voyons cela de plus près par un exemple tiré de la chimie. Quand on met en présence du sodium et du chlore, il se forme du sel de cuisine. A quel moment précis cette formation a-t-elle lieu ? N'importe quel chimiste vous dira : dès la rencontre du premier atome de sodium et de chlore. Il ne faut pas attendre qu'il y ait des tonnes de produit : le sel est là dès la rencontre des deux premiers atomes.
Pour un enfant, scientifiquement, c'est pareil : dès la mise en commun du patrimoine génétique pour constituer la toute première cellule, cette cellule est vivante et l'enfant est là, même si pour l'instant il est incapable de soutenir une thèse de doctorat à la Sorbonne ou d'arracher le sac d'une vieille dame dans le métro…
(...)
Et c'est abusivement que la loi lui accorde le droit de condamner à mort ce nouvel être, alors qu'il n'est pas du tout responsable de la criminelle négligence de ses deux géniteurs dont l'un n'a pas pris la peine de mettre un préservatif et dont l'autre a négligé de prendre la pilule ; depuis quand un enfant doit-il payer pour les fautes de ses parents ? Et qu'est-ce qui empêche de conduire la grossesse à terme (en sanction de la négligence commise) et donner ensuite l'enfant à adopter à des personnes qui l'aimeraient au lieu de le tuer ?
L'instinct maternel lui-même confirme bien que le fœtus est déjà un être humain : alors qu'une femme n'a aucun état d'âme en se défaisant de 10 kg de graisse par liposuccion, la suppression volontaire d'un fœtus de 100 g engendre chez elle la bien connue dépression de l'avortement. Pourquoi ?
Parce que la mère ressent au plus profond d'elle-même qu'elle n'a pas jeté une rognure d'ongle, mais qu'elle a tué un enfant qui lui faisait une confiance aveugle et totale.
(...)
Il faut dénoncer aussi une vaste hypocrisie régnant autour de l'avortement. A commencer par les exécuteurs de ces "œuvres". Une mère ayant passé le délai légal, et qui sentait déjà l'enfant bouger en elle, a quand même obtenu un avortement "thérapeutique". On avait alors le choix : provoquer l'accouchement et tuer l'enfant, ou tuer l'enfant et provoquer l'accouchement ; au final, le résultat était absolument identique : l'enfant dans le vide-ordures. Mais dans le premier cas on en prenait pour trente ans, et dans le second on avait les félicitations du jury… Comme si cette hypocrisie ne suffisait pas, lorsqu'on a fait l'injection mortelle à l'enfant à travers l'utérus, et que la maman s'inquiétait (?) de ne plus le sentir bouger, l'infirmière lui a hypocritement déclaré qu'on l'avait "endormi" : même cette infirmière n'avait pas très bonne conscience. Quant à la mère, comment avait-elle pu imaginer un instant qu'on allait éliminer cet enfant sans le tuer ? Qu'il allait cesser de vivre de lui-même ?
Et que dire des avortements pour raison de "confort" ? Parce que l'enfant n'est pas du sexe voulu, qu'il a un petit défaut de fabrication (à qui la faute ?), ou qu'il risque d'en présenter un dans 150 ans, on le "jette" : « je ne vais pas le garder », euphémisme hypocrite pour dire : « je vais le liquider ».
Nous sommes en pleine régression : on en revient au Moyen Age où les enfants imparfaits étaient abandonnés dans les bois pour être dévorés par les loups.
C'est vrai mais un peu excessif. Voir le livre ci-contre de John Boswell, Au bon coeur des inconnus qui traite de l'abandon des enfants de l'Antiquité à la Renaissance.
On est aussi en plein eugénisme, exactement comme Hitler qui voulait éliminer les handicapés. Curieusement, les comités d'éthique et les ligues de vertu refusent de regarder en face ces pratiques immorales d'un autre âge, pratiques qu'on espérait révolues en ce troisième millénaire…
Pire, on en arrive même à cette absurdité de reprocher en justice à un médecin de ne pas avoir incité à avorter des parents qui exigeaient de lui l'assurance absolue d'un enfant parfait. Et le jeune a porté plainte parce qu'il était vivant... (c'était là un petit problème facile à régler, en dérouillant la guillotine…). Or, les médecins ne sont pas là pour inciter à ôter la vie, mais au contraire pour la préserver. Je suppose qu'il leur faudra, au nom du principe de précaution, préconiser systématiquement l'avortement à toutes celles qui se présentent à leur cabinet, avant tout examen et avant même qu'elles aient ouvert la bouche… Qui avait dit "renversement des valeurs" ?
Interdiction de critiquer l'avortement ?
Des sites plus ou moins extrémistes ont, en 2016, annoncé que la critique de l'avortement allait être interdite. La loi ne peut rien changer au fait que l'avortement surtout "thérapeutique" est en réalité un crime.
https://www.gfaye.com/critiquer-lavortement-sera-puni-voi...
Je ne partage pas l'analyse de Guillaume Faye au sujet d'une entreprise "génocidaire", c'est beaucoup plus simple que cela. Il s'agit encore d'une conquête féministe visant à permettre aux femmes de "jouir sans entraves" conformément aux postulats de mai 68 puisque la loi Veilet donc le cas échéant de s'affranchir de toute possibilité d'accident même quand les moyens existants de contraception ont été négligés.
En réalité, l’Assemblée nationale a adopté, le jeudi 1er décembre (2016), en première lecture, la proposition de loi socialiste visant à pénaliser les sites de « désinformation » sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), avec le soutien de l’ensemble de la gauche et d’une majorité de centristes, et malgré l’opposition de la droite.
https://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/01/delit...
En réalité, on ne peut pas interdire à quelqu'un d'éprouver une certaine horreur en face des pratiques dont il s'agit et de le dire.
Ce que le dernier gouvernement a voulu, c'est pouvoir interdire les sites susceptibles de militer contre les IVG sous le prétexte que ces sites militants pratiqueraient une certaine désinformation. On parle dans l'article de 72 amendements, preuve que rien n'était évident dans cette loi.
On a donc tout à fait le droit de dire ce que l'on pense de l'avortement qui reste un "assassinat", la seule chose interdite est d'entraver les possibilités qu'ont les femmes de se faire avorter en tentant de les en dissuader et l'on va bien sûr jusqu'à taxer de désinformation toute opinion qui irait à l'encontre de ce programme. Pour oser aller aussi loin dans l'invraisemblance au point de soutenir qu'avorter serait un acte banal et sans danger, il faut bien qu'il y a ait derrière de telles manœuvres un mot d'ordre. Mais encore une fois, je ne crois pas que nos dirigeants se soit soucié d'un risque de déséquilibres natalistes entre "souchiens" (sous chiens) et certains envahisseurs migrants comme bras armé d'un certain Islam.
On répugne à écraser les mouches mais tuer un embryon serait anodin
Comprenez qu'il ne s'agit là que d'une basse manoeuvre démagogique de la part d'une forte proportion de politiques conçues dans l'unique but de s'assurer une forte proportion de suffrages féminins. C'est tout et c'est bien suffisant comme explication !
L'avortement est donc devenu un "meurtre systématiquement prescrit" avant même qu'il ne soit commis.
Ceci est d'autant plus étrange qu'il y a de plus en plus de gens qui, sous l'influence d'un certain "néo bouddhisme" notamment répugnent à écraser le moindre insectes. Claquer des mouches avec les tapettes en caoutchouc que l'on a conçues pour cela soulève de plus en plus de réprobation mais quand à "liquider" un être humain en formation et le sortir éventuellement en pièces détachées n'entraîne plus de réactions horrifiées car on a peur de passer pour réactionnaires voire d'être poursuivi.
Il y a mieux à faire qu'à militer contre les IVG
Je ne suis pas un militant anti IVG, les femmes peuvent faire ce qu'elles veulent sous leur propre responsabilité. S'il existe une modalité d'existence après la mort, elles ont du souci à se faire, l'enfant risque de leur demander des comptes. Enfin et quoiqu'il en soit, j'ai le droit d'exprimer mon désaccord sur la tournure prise par les événements ainsi que le dégoût que m'inspirent celles qui franchissent certaines limites pour "convenances personnelles". Là encore je puis me le permettre, je suis sans péché à l'égard des femmes... Né au lendemain de la dernière guerre, il m'est apparu que procréer et avoir charge d'âme était le plus sûr moyen de perdre toute espèce de marge de manœuvre d'abord parce que trouver un emploi suffisamment rémunérateur en rapport avec l'une ou l'autre des vocations que l'on souhaiterait assumer était et reste tellement aléatoire qu'il valait mieux s'abstenir. La crainte de s'aliéner de façon plus ou moins infernale étant susceptible à elle-seule de rendre totalement inopérants les penchants apparemment majoritaires. ce qui est "handicap" aux yeux de certains est chose providentielle pour d'autres.
Autrefois, alors que l'avortement était pénalisé, on se débrouillait pour "recycler" humainement les enfants non désirés en les faisant adopter par le biais de circuits plus ou moins opaques. A ce propos je pense au cas d'un personnage qui a pu découvrir, par le biais de tests ADN, qu'il descend en assez droite ligne d'une lignée de princes russes. Je pense au cas d'un certain Dominique Vercoutere. Voir :
https://www.igenea.com/fr/histoires/petit-a-petit-je-deco...
Être né de parents inconnus est sans doute difficile à vivre mais cela peut donner lieu à la découverte d'une assez merveilleuse histoire. Je crois que je vais faire un test ADN pour essayer de savoir d’où je viens... Le fait est que je me sens de moins en moins "français"...
Enfin, pour en revenir à la "canonisation" d'une certaine Simone Weil, son odyssée va d'un martyre en camp de concentration hitlérien à la consécration d'une pratique qui a bien quelque chose à voir avec l'eugénisme. Il y a là, symboliquement parlant, une sorte de "tête à queue" où, une fois de plus on voit des extrêmes se rejoindre ! Une fois de plus, le sens de l'observation contemporain vole au ras des pâquerettes...
On ne va pas conspuer cette femme néanmoins le fait qu'une république laïque en ait fait une sorte de "sainte" n'en reste pas moins un étrange phénomène dont ce monde moderne possède le secret !
http://www.bvoltaire.fr/simone-veil-canoniser-conspuer/
Enfin quoiqu'il en soit, la liberté de conscience et d'expression qui nous est en principe garantie par la Constitution m'autorise à fourrer dans le même sac et la religion laïque post révolutionnaire ainsi que celle antérieure, qu'elle s'est efforcée d'abolir tout en la caressant dans le sens du poil quand c'est avantageux. Quelques jours avant, le présent locataire à titre gracieux de l'Elysée avait accepté la distinction horrifique qui l'a fait un chanoine de Latran. Le moins que l'on puisse dire est que cette comédie ne manque pas de sel alors on ne va pas en faire un drame. Je présume qu'on en verra d'autres.
Post-scriptum
Tandis que la loi sur la fixation de l'âge de consentement sexuel à 15 ans est en rade auprès du Sénat et ne sera pas examinée avant la rentrée, on apprend qu'une loi inspirée par les retombées de l'affaire Weinstein vient d'entrer en vigueur en Suède. Elle vise au même résultats : pouvoir considérer comme un "viol" tout rapport pour lequel on ne saurait présenter de preuve de consentement. Et qui plus est, en Suède, il n'est pas question de limite d'âge. Cette loi concerne aussi les adultes. Ce ne sont évidemment que des "gesticulations", il n'empêche que les hommes qui veulent encore se risquer à baiser avec une autre personne qu'une femme légitime, ont tout intérêt à filmer leurs ébats à l'insu de plein gré du ou de la partenaire irrégulière.
Nous sommes arrivés bien loin de la libération tant vantée par mai 68 mais n'allez pas croire que je vais en faire une maladie. Je suis retraité à tous égards sauf en ce qui concerne l'exercice de la plume et ne suis pas loin de croire que c'est le meilleur moment de la vie.
J'ai "exercé" le sport en chambre dans un cadre où il se trouve qu'on est considéré comme "vieux" à partir de 30-35 ans dernier carat. Il se trouve donc qu'il y a 35 ans environ que j'ai "dételé", d'abord progressivement et 25 ans que je pratique l'abstinence. Enfin quand on s'installe dans un village, la règle, c'est de ne recevoir personne chez soi, ni femme, ni homme, ni garçon et de ne s'exprimer que sur le forum conformément aux mœurs locales. Le moindre écart risquerait de faire deux malheureux. C'est franchement inutile. Quant à descendre en ville pour "faire ses affaires", il n'en saurait être question, c'est déjà bien assez d'avoir à s'affronter à des feux mal réglés pour faire ses courses ou assumer d'inévitables contingences. La ville et ses "cabanes à lapins" merci, j'en ai soupé !
La seule question qui me turlupine est celle-ci : est-ce que les adolescents actuels se rendent compte que l'on vit dans un monde dirigé par des "timbré(e)s" plus ou moins dangereux. Est-ce qu'ils peuvent imaginer tout ce qui va leur tomber sur la tête à plus ou moins brève échéance ? Certes, il vaut mieux les laisser dans l'ignorance. Ils vivent intoxiqués, le nez sur leurs portables ou leurs "tablettes", ils ne risquent aucunement de se réveiller...
J'ai eu la chance de connaître l'avant et l'après mai 68, cela procure un certain recul et le choc en retour des excès de cette révolution bourgeoise (avec notamment la montée en épingle d'une certaine "pédophilie" utilisée comme "dynamite" pour détruite les familles d'esprit traditionnel) est consternant mais c'était à prévoir. Il faut se résoudre à constater qu'au temps où existait encore certains interdits relatifs, les relations humaines conservaient davantage de saveur. Avec le temps des sexologues tout se mesure en terme de performances et à trop parler de cul les désirs viennent à s'user. On ne peut qu'être frappé par le fait que de plus en plus de citoyens, aussi bien jeunes que vieux, ont souvent de sérieux problèmes de libido. Certains médicaments n'arrangent rien sauf que les causes purement psychiques sont dominantes.
Cette expérience de l'avant et de l'après est une chose absolument irremplaçable et sans doute assez largement intransmissible. Cela dit il n'y a jamais eu de paradis nulle part...
19:56 Publié dans Féminisme sexologie, Féminisme, pédophilie et Cie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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