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29/04/2015

Francine Lehner-Gallay ou la "Corinne Gouget des métaux lourds"

lehner-4eme.jpgUn correspondant m'a envoyé un exemplaire du livre de cette écrivaine suisse intitulé Maladies liées aux métaux Lourds de 482 pages publié à compte d'auteur qui en est à sa 4ème édition. Apparemment, cette femme dispose de beaucoup de moyens pour pouvoir tirer à ses frais plusieurs milliers d'exemplaires de ce pavé totalement indigeste.

Rapprochement psychologique

Je la rapproche psychologiquement de Corinne Gouget car elles ont toutes les deux le même airs de famille "halluciné", seul la cause obsessionnelle diverge, additifs alimentaires dans un cas, mercure et MLs dans l'autre. Même côté "aggripant" que l'on discerne sur les photos (et les vidéos dans le cas de Gouget) et ces deux femmes n'existe qu'au travers et par leurs idées fixes respectives. Je ne reviendrai pas sur le cas de Gouget, mes lecteurs et lectrices ont fini par se rendre compte que j'ai bien analyser le cas. Pour ce qui concerne Mme Lehner-Gallay j'ai eu un témoignage direct d'une personne qui  l'a croisée. Pensant que cette personne pouvait lui être utile, elle l'a littéralement happée et saoulée au point que la victime a fini par lui faire remarquer que son attitude est excessivement désagréable.

Impressions désagréables

La lecture du livre confirme cette impression désagérable d'insistance et de martellement bavard et le problème c'est qu'au total ce livre n'est absolument pas susceptible d'aider qui que ce soit et je vais dire pourquoi. L'auteur commence par insister sur le fait que tout emprunt à son livre sans autorisation écrite sera systématiquement poursuivi et que le texte du très précieux ouvrage a été déposé chez un huissier. précaution parfaitement inutile dans la mesure où le livre étant publié sous son nom, personne n'éprouvera le besoin de contester sa qualité d'auteur. Ce à quoi j'ajoute qu'en outre personne ne peut éprouver le besoin de s'en inspirer si peu que ce soit car, à tous les points de vue, il est nul puisque le lecteur est noyé sous un déluge totalement inconsistant.

Tout commence par un "vol plané" à grand spectacle

D'abord l'accident par lequel tout a commencé et le cortège de malheurs qui s'en est suivi occupe une place considérable dans le début du livre. Accident certes spectaculaire puisqu'en vélomoteur elle a fait un vol plané sur 6 mètres de hauteur et 80 mètres en longueur. mais miracle elle est demeuré consciente. Bref, on ne peut se déprendre de l'impression que cette femme avait besoin de cet accident pour "exister" et qu'il y a derrière toute cette histoire une tendance notoirement "hystérique" comme dans le cas de Corinne Gouget. Elle attribue tous ses maux au fait qu'elle a été badigeonnée en long en large et en travers d'un antiseptique au mercure, genre "mercurochorme".

Soupçon d'un arrière plan "hystérique"

Je ne conteste pas qu'elle a pu se trouver intoxiquée mais lorsque l'on voit la violence, la récurrence des symptômes et l'infinité de maux qu'elle attribue au mercure, on est, encore une fois, plus ou moins contraint de ne pas exclure la thèse d'un fond très hystérique. Evidemment, c'était une jeune fille modèle qui a fait des études de commerce et a obtenu son diplôme de préparatrice en pharmacie (assez laborieusement) ce qui me fait dire que pour la technicienne qu'elle est censée avoir été son livre est d'une indigence phénoménale quant à la précision.

Haro sur le mercure

Le chapitre 11 par exemple concerne la spiruline, la Klamath et les métaux lourds. Ce chapitre parle des microcystines, cyanotoxines pouvant être fabriquées par ces algues bleues qui sont en fait des cyanobactéries. Elle et ses enfants ont été malades en bouffant des doses énormes de spiruline et Cie alors en dépit de son insistance sur ces polluants, il ne lui vient même pas à l'idée que ses malaises pouvaient être dus à des algues polluées par des toxines. Non il faut que ce soit les métaux lourds !

Intolérance aux laitages : cherchez pas c'est le mercure. Hyperactivité mais bien sûr que c'est le mercure. En dépit d'autres thèses nettement plus évidentes.

Chlorella : un chapitre particulièrement venteux

Tout cela pour focaliser sur la chlorella et au stupeur, elle a fait sur le sujet un long développement mais à présent que je voudrais le retrouver pour le commenter la table est ainsi conçue que je ne le trouve pas. Ce n'est pas grave c'est je ne sais combien de pages pour parler de cette algue sans rien, absolument rien apporter en matière de renseignements pratiques. Rien sur les risques de pollution liées à la provenance géographique, or les renseignements existent sur le net. Rien sur la chlorella d'Echorial produite en vase clos, rien sur le coût précis, en revanche la mention de conditionnements géants de plusieurs centaines de comprimés et des évocation de prises phénoménale. Même pas la mention d'un fournisseur de confiance rien que du bavardage qui enfonce des portes ouvertes. Je suppose qu'il faut lui écrire et lui téléphoner pour en savoir plus et encore, je doute !

En résumé c'est un témoignage à charge contre les métaux lourds et le mercure en particulier qui est rendu responsable d'absolument tous les maux avec des énumérations de métiers, de produits susceptibles de contenir du mercure. Avec un procès contre l'Iscador qui comprend des traces purement homéopathiques de métaux mais comme l'auteure exprime les quantités en "nanos" ça donne des chiffres impressionnants qui ne veulent strictement rien dire ! Or les grandeurs en cause sont exprimées conventionnellement soit en mcg soit en ppm.

Une table des matière bordélique

Maintenant si on regarde la table des matières non seulement les titres des chapitres manifestent l'obsession du mercure, ils ne sont pas structurés dans un plan logique. On ne tire pas sur une ambulance et de quelque point de vue que l'on aborde la chose, tout concourt à me persuader que cette ancienne préparatrice en pharmacie n'avait nullement les qualités de logique scientifique pour faire le métier qu'elle a pratiqué. Il existe du reste une contradiction à propos de sa réussite à l'examen, quelque part elle parle d'un échec mais dans le détail elle aurait obtenu le précieux diplôme au troisième essai.

Un livre à brûler

Mon conseil : oubliez l'existence de ce livre et de cette femme. Nul doute que le rapprochement entre la personnalité d'une Corinne Gouget et de cette femme était à faire. Ce n'est pas faute d'avoir passé du temps sur cet ouvrage mais il n'y a strictement RIEN à en tirer. Il est plus nuisible qu'utile. Il ne risque que de persuader des centaines de gens qu'ils sont intoxiqués alors que ce ne serait pas le cas. Bref, je m'étonne que le médecin qu'elle porte au nues ait pu préfacé ce livre qui n'est ni fait ni à faire.

Françoise Cambayrac avait raison

(...) de partir en guerre contre cette malade en dénonçant l'abus de chlorella mais elle aussi a un caractère assez particulier. Je m'en suis rendu compte en correspondant avec elle. Mais son livre est tout de même nettement mieux conçu !

Le livre équilibré, bien documenté, synthétique et pédagogique reste à écrire et pour l'instant je n'ai pas le temps de m'en charger car il faudrait tout reprendre à zéro. Ce que je constate une fois de plus c'est que comme dans le cas de Judith Albertat toute ces femmes ont été incapables de s'effacer devant leur sujet. Elles ont plus ou moins cherché la compassion. J'ai appris récemment que Albertat est une personne assez désagréable et même agressive, un échange a été enregistré sur téléphone portable qui en dit long. L'association de cette femme devenue naturopathe (on se demande comment...) est à couteaux tirés avec une autre mais en vérité il n'y en a pas une pour relever l'autre !

Coïncidences "morphogénétiques"

A propos de l'intolérance aux laitages, j'ai noté une anecdote singulière. cette femme s'est beaucoup basé sur les intolérances et les répulsions alimentaires de ses enfants. Il y a quelque part l'histoire d'une relation particulière de ses enfants à la musique et une anecdote : le prof ayant un jour payé une glace au chocolat à ses élèves lors d'une virée de fin d'année, son fils l'a laissé tomber à terre volontairement, pressentant que ce cadeau était pour lui empoisonné.

D'une part je discerne derrière cela une idolâtrie un peu excessive des qualités "barométriques" supposées de sa progéniture.

Curieusement, Cambayrac qui est prof de piano semble avoir pris en grippe sa collègue chez qui la musique tient une place puisqu'elle souligne quelque part les bons résultats de ses mômes dans le domaine. Curieusement j'ai également un rapport à la musique, cependant leurs "musiques" respectives sont un peu trop discordantes.

Cambayrac semble s'être mise en scène sous le pseudo de Eva, si c'est le cas au moins n'est-elle pas tombée sur la tête alors que dans le cas de Mme Lehner la chose ne fait plus aucun doute.

Notez encore qu'elle revendique avoir eu un grand père vrai inventeur de la lampe à filament éternel un certain Thury, elle ne justifie pas la chose par la production de son arbre mais on doit à la vérité d'admettre que son chapitre sur l'imposture des lampes à économie d'énergie est sans doute le seul à tenir la route mais c'est peu sur près de 500 pages de papier souillé !

Le régime cétonique aggraverait la résistance à l'insuline

Imlage12.pngJ'entends souligner, au cas où on ne l'aurait pas compris que je ne suis pas là pour fournir des solutions toutes faites, c'est de toutes façons impossible car toute médecine doit être individualisée, il s'agit donc seulement de fournir des éléments de réflexion et de discernement afin que chacun puisse discuter de la conduite à tenir avec le médecin, voir d'en changer s'il s'avère qu'il est ignorant ou par trop arrogant. Vive la sélection naturelle !

Hier, en rédigeant mon dernier post, j'ai mis en évidence un phénomène d'aggravation de la résistance à l'insuline par les régimes low carb dont le régime cétonique en rapprochant mes observation d'une mention trouvée par hasard indiquant que la résistance à l'insuline se traduit par la libération d'acides gras dans la circulation dont la nutrition des muscles s'accommoderait. Avec, si j'ai bien compris production de néoglucogenèse par le foie pour compenser. Cette néoglucogenèse un médecin de ma connaissance l'avait mentionnée au fond comme preuve que l'homéostasie du corps et son système de compensation et donc d'une manière relativement positive.

En fait il semble n'avoir pas "capté" qu'il y a derrière ce que j'ai observé une véritable aggravation de la résistance à l'insuline. Rien d'étonnant, je n'ai jamais trouvé nulle par dans un texte en français de relation entre la résistance à l'insuline et la libération d'acides gras dans la circulation. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir cherché !

Or un correspondant vient de me confirmer qu'il a lui-même constaté le même phénomène et m'a indiqué un article en anglais évoquant ce problème :

http://freetheanimal.com/2014/10/physiological-resistance...

Cet article est quasiment illisible lorsqu'il est traduit par le traducteur automatique de Google mais le problème que je viens de découvrir semble être plus ou moins une sorte de "lieu commun" dans les milieux américains intéressés à la recherche. C'est encore l'occasion de constater que si en France, les médecins sont hostiles en général au régime cétonique ce n'est nullement du fait de connaissances rationnelles mais par tradition de ROUTINE imposée par une Académie de notables dont on ne connait hélas que les plus sinistres travers (compérage, dépendance envers Big Pharma qui les sucre, mentalité mandarinale de merde, tendances à abuser de la chirurgie et de certains examens invasifs avec suppléments etc...).

Bref une fois de plus on constate que la France est à la traîne... Et il faut l'aide du "Saint Esprit" pour tomber sur des détails déterminants mais comme visiblement lui aussi est dur à la détente, je présume qu'il doit également manquer de potassium... il a du reste déserté complètement le Vatican, le dernier concile par la merde qu'il a provoquée a largement prouvé qu'il a bel et bien brillé par son absence...

Considérant ce que je viens d'énoncer, je ne suis pas étonné qu'en coulisse le bruit court que le régime cétonique dans le cas de cancer s'avèrerait plus ou moins décevant. ce que l'on aurait pu deviner si l'on avait découvert avant moi le détail indiqué plus haut à savoir l'existence d'une libération d'acide gras aboutissant à une surproduction de néoglucose !

Bref, il est quand même EXTRAORDINAIRE qu'en France il faut que ce soit des non-médecins qui en arrivent à mettre le doigt sur des évidences. Mais bonté divine, l'information va forcément circuler et je vous invité à faire pression sur vos toubibs et vos mandarins pour qu'il se décident à complètement clarifier cette question et non en s'en tenant à la routine d'une norme du "manger normal", expression qui, dans les circonstances actuelles n'a aucun sens dans la mesure où tous les aliments sont pratiquement dégradés et plus ou moins pollués ce qui fait qu'un régime ancestral ne peut pas l'être puisque, par exemple, le beurre et les laitages sont désormais pasteurisés. Maudit soit le sinistre personnage auquel on doit la disparition de la lipase du beurre et du lait ainsi que des tonnes de vaccins remplis d'aluminium et de mercure avec les combines des vaccins combinés afin d'imposer ceux qui ne sont pas obligatoires. bref, devant tant de malhonnêteté et d'absence de curiosité et de rigueur intellectuelle, on a bien le droit d'être en pétard !

L'article évoque reste à analyser et j'espère revenir sur cette question mais en attendant il m'a paru nécessaire de sonner le toscin !

28/04/2015

Le traitement médical de la lithiase urique

calculs-urinaires-infographie.pngJe rappelle qu'il existe, à gauche du blog, une fonction de recherche qui permet de cibler toutes les notes ayant traité de tel ou tel sujet. Il m'arrive d'oublier des indexations...

J'ai relaté dans une note précédente comment j'étais arrivé à formule une suspicion de carence de potassium du fait du régime cétonique, forcément pauvre en fruits et en légumes puisque ce sont les protéines et les lipides qui dominent. Les légumes ce n'est pas que je les déteste mais çà demande de la préparation et de la surveillance, mis à part la cuisson vapeur, je ne sais à quoi ça tient mais je n'arrive pas à faire une ratatouille qui ne soit pas acide. Alors mis à part les salades vertes, les artichauts, poireaux, brocolis le registre est limité.

Donc je n'étais pas dans mon assiette, très somnolent et je prend du bicarbonate de potasssium que j'avais sous la main et dès le lendemain nette amélioration, et hier j'étais en forme. Or j'avais un RV avec un urologue hospitalier pour essayer de régler un problème de calculs uriques mixtes intra-vésicaux. Comme j'avais lu ces jours ci des articles sur le jus de citron matinal et les citrate se transformant en bicarbonates par foie interposé, je me dis qu'au final plutôt que le bicarbonate mieux vaudrait recourir au citrate de potassium éventuellement mixé avec du citrate de magnésium pour limiter un risque d'excès de K. 

J'entreprends une recherche autour du citrate de potassium, pour me le procurer au meilleur coût d'une part et pour sonder ce qui se dit à son propos et je tombe sur un article du Dr Normand de Pessac sur le traitement médical (c'est-à-dire "métabolique") de la lithiase à dominante urique.

http://urofrance.org/fileadmin/documents/data/PF/2013/v23...

Et là je tombe sur mon profil tendance au syndrome métabolique, insulino résistance, pH urinaire très acide, calculs uriques. Or cela fait environ 3 ans que je rame, le généraliste m'a envoyé à une clinique en pointe mais vu les dépassement d'honoraires j'ai reculé d'effroi. J'ai vu un "Professeur" très psycho rigide qui a fini par prescrire des gélules de bicarbonate. Craignant de favoriser un pH haut et des infections j'ai pas suivi et je ne suis pas revenu car il prévoyait l'administration d'Allopurinol.

Stevens-johnson-syndrome.jpgQuand vous connaissez les risques (voir photo de gauche), la meilleur chose à faire est de s'abstenir. Des plantes peuvent aider à gérer l'acide urique (Reine des Près par exemple). Or l'article explique clairement que le maintien d'un pH ad hoc l'empêche de cristalliser ! Alors çà plus le Slakstone II, si ça ne marche pas il ne reste plus qu'à se flinguer !

Je note que le bilan classique sang et urines n'a jamais été prescrit dans son intégralité. Je me souviens seulement d'une augmentation modérée de l'acide urique qu'il aurait fallu approfondir et ça des années avant le retour d'une crise de colique heureusement pas trop "frénétique"...

Deux ans plus tard, je vois un urologue en ville qui, sur la base d'une interprétation fautive d'une échographie (le radiologue a mesuré un conglomérat pour un calcul à part entière) bref, mes "cailloux" n'ont pas beaucoup évolué en bientôt 3 ans. La Slakstone II utilisé par intermittence a pu en limiter l'engraissement. Cet urologue prescrit une "taille vésicale" ! Certes il a été induit en erreur par un compte-rendu fautif réalisé en urgence dans la clinique en pointe sur le sujet... Mais sachant qu'il s'agit de calcul urique il aurait du savoir qu'il est possible de les dissoudre.

Donc nous voici à la veille de voir le 3ème "uro", je découvre l'article du Dr Normand. Il est évident que si je l'avais dégoté 2 semaines plus tôt, j'aurais fait annuler le RV et tenté la cure, réclamé un contrôle. Donc j'arrive à la consultation, et j'apprends que les consultations ont deux heures de retard. Si je n'avais pas été accompagné et si j'étais arrivé par mes propres moyens je crois que j'aurais filé. Enfin on a appelé des internes en renfort. Je comparais devant deux jeunes et je résume le topo. L'interne voulait absolument que les calculs vésicaux soient d'une nature différente de ceux analysés. Je vois qu'il se focalisait sur la prostate qui avec l'âge fait toujours des siennes. Il regrette que je n'ai pas apporté les résultats du PSA mais à quoi bon ils sont normaux. Le dernier compte-rendu d'écho suffisait avec l'historique.

Le patron arrive, on récapitule, j'expose mon point de vue "citrate de potassium" : il admet que puisque les calculs analysés sont uriques, la dissolution mérite d'être tentée. Il me prescrit 1,5 d'eau de Vichy, et du Foncitril mélange d'acide citrique et de citrate de potassium (non remboursé) et à raison de 1 sachet jour. Il veut me revoir dans deux mois, après écho et scanner. Je lui réponds : OK c'est clair, je contrôlerai le pH pour rester aux alentours de 6,5 !  Il me répond en substance que ce n'est pas la peine de compliquer. Ben oui comme ça je ne sais pas ce que je vais faire...

Je rentre chez moi et je regarde sur Internet la composition exacte de Foncitril. 5 g de saccharose et des arômes dont je n'ai rien à foutre. L'ordonnance c'est un sachet par jour alors que la dose d'attaque est de 3 à 4 ! Ca ferait déjà 20 g. de sucres parfaitement indésirable. Or l'article précise que la dose est de 9 g de citrate de potassium dans 1 litre et demi de flotte, et on ajuste les prises selon le pH pris 3 fois par jour. Notez que l'eau de Vichy c'est pas mal de sodium, or c'est un facteur d'hypertension et ça peut précipiter le calcium. J'avais discuté avec mon généraliste qui semble bien connaître les eaux minérales et avait noté que la Salvetat (riche en silice) est pauvre en sodium mais contient du bicarbonate. Je l'avais donc adopté comme alternative à l'eau du Mont Roucous.

Comme le "patron" m'a paru vouloir insister sur la nécessité d'intervenir sur les calculs par la voie naturelle, j'ai quelques soupçons. Je me demande s'il n'avait pas l'arrière pensée de "saboter" le test pour pouvoir intervenir. Quand on voit dans le couloir les dépassement d'honoraires affichés pour les interventions urologiques et prostatiques courantes allant de 250 à 400 €, on en vient à se dire qu'ils auraient peut-être intérêt à minimiser les "voies métaboliques" comme dans le cas du cancer.

Bref, en collaboration avec mon nouveau généraliste, je déciderai de ma petite cuisine. Le sous dosage du Foncitril, sa charge en saloperies indésirables, l'adjonction de sodium alors qu'on incite par ailleurs tout le monde à faire la chasse au sel, tout cela me fait tiquer. Surtout lorsqu'après avoir parcouru les compositions des médicaments existants hors de France je constate que le Lithos des italiens correspond aux comprimés de citrate de potassium souhaité en France par le Dr Normand.

Bref, quand on fait le compte on voit qu'en France tout est conçu pour aller à l'encontre du but poursuivi tout en engraissant Big Pharma. Donc j'ai décidé de faire mon mélange de citrate moi même et d'en contrôler les résultat. J'ai du reste atteint et même un peu dépasser la cible sans avoir à finir les 1,5 litres que j'avais préparés.

Je constate que l'article visé est très très bien fait. Il insiste sur le fait que la dose de flotte citratée doit être filée durant la journée pour éviter les troubles digestifs dans 1,5 litre d'eau et qu'il faut boire pas mal le soir et boire à nouveau assez abondamment si on se réveille la nuit (250 ml). Effectivement, j'ai pu constater que c'est le matin que l'acidité remonte en flèche et qu'il n'est pas facile de le faire baisser correctement à ce moment là. Il convient donc de faire des mesures pour apprendre à gérer ce facteur. Noter que le Dr Normand préconise de commencer par 9 g de citrate ce qui fait 3,4 g de potassium à considérer en relation avec les apports alimentaires. En cas d'excès supposé il y a peu être lieu d'utiliser une part de citrate de magnésium et peut-être de calcium sachant que l'apport de cet élément doit être de 800 mg à 1 g jour. C'est à discuter avec le généraliste...

J'ai évidemment contrôlé en faisant la synthèse d'autre articles plus généralistes axés sur les différentes lithiases. Dès lors qu'il s'agit de lithiases uriques, la référence au citrate de potassium est plus ou moins appuyée.

J'essaierai le cas échéant de résumer, la conduite à tenir pour les différents cas de lithiase car la plupart des médecins campent sur des vieilles recettes empiriques consistant à recourir à l'eau de Vichy pour les urates qui est bien pour l'apport de bicarbonates mais contestable pour son excessive richesse en sodium.

Concernant la résistance à l'insuline, j'ai trouvé par d'autres sources, un détail qui est à creuser en lien avec le régime cétonique au sujet de la libération d'acides gras circulants qui conduit à leur utilisation préférentielle pour le travail musculaire d'où il résulte que les stocks de glycogène ne sont pas sollicités... Un phénomène m'intrigue : dans certains cas la Metformine et/ou le Gynmena Sylvestris suscite des pics de glycémie. J'ai observé la même chose avec le régime cétonique, en revanche un jeûne intégral a normalisé la glucémie (0,8 à 1 g). J'aimerais pouvoir éclaircir ce type de phénomène paradoxal mais pour l'instant je n'ai trouvé aucun médecin capable d'avancer une explication. C'est là que l'on constate que même les sites "académiques" se contentent de répéter des clichés simpliste. 

Les calculs sont assez fréquents avec l'âge, il faut espérer que ce qui précèdent pourra contribuer a optimiser des solutions purement métaboliques. Mais n'oubliez quand même pas que vous avez besoin d'un toubibs pour faire les contrôles biologiques à moins de savoir quoi faire et de les payer de votre poche. Les solutions naturelles oui autant que possible mais pas à l'aveugle et au pif, ce qui se voit trop souvent !

25/04/2015

Intérêt du potassium...

K.jpgLe régime du paléolithique était censé apporter jusqu'à 8 g. de potassium par jour pour moins de 1,5 g de sodium...

Pauvreté du régime cétonique en potassium

En revanche, le régime cétonique qui limite tout ce qui est fruit et légumes, fruits surtout puisqu'ils contiennent du sucre, risque d'abaisser encore l'apport de potassium qui est d'environ moitié pour un régime normal (3 à 4 g./jour) tandis que l'apport de sodium tend à être excédentaire allant jusqu'à 10 g. jour !

Les produits alcalisants, citrates style Kousmine ! mal composés et horrilement chers : pure arnaque, à dégager

A noter que les produits alcalinisants à base de citrates comme Alcabase, qui sont vendus cuir et poils font la part belle au citrate de sodium, si les citrates sont transformés en bicarbonate, recourir à une forte proportion de bicarbonate de sodium est une connerie mais une connerie très productive pour ceux qui la commercialisent. Toujours la même chanson ! Aucun n'échappe à cette critique et l'Herbasit est vendu plus de 40 €. A dégager ! 

Si le citrate de potassium est préférable au bicarbonate, on a du mal à le trouver en poudre et en vrac c'est toujours des comprimés ou des gélules hyper ruineuses. A dégager sans ménagements, une ruine avec 99 mg de K, cela veut dire qu'en 10 jours la boite à 0 ou 11 € est cuite ! Une rente pour ces saloperies de marchands !

Bicarbonates ou citrates, lesquels choisir : les citrates si possible 

Le bicarbonate de potassium oenologique ne serait pas alimentaire. D'après les analyses de Laffort (moins de 4 € chez OBST) il comprendrait 100 ppm de cuivre, ce qui fait 1 mg pour 10 g absorbés. A en juger par les apports recommandés rien là de dangereux. Voir :

http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/vitamines_minerau...

A noter que les données de Passeport santé sont à corriger quand aux unités (mcg et mg au lieu de mg et g).

http://www.compagnie-bicarbonate.com/bicarbonate-de-potas...

A quelques € près voici une solution :

http://www.compagnie-bicarbonate.com/bicarbonate-de-potas...

Demandez aussi au pharmacien à quel prix il vous le propose, même chose pour le citrate disponibles chez Fagron.

Pour le citrate c'est tout ce que j'ai trouvé pour l'instant de moins cher :

http://www.newpharma.fr/etixx/451963/etixx-citrax-poudre-...

Qui dit mieux ?

Intérêt du citrate

A noter que le citrate peut avoir un intérêt en cas de lithiases rénales. Chercher sur internet l'intérêt du bicarbonate et du citrate il y a à faire.

http://urofrance.org/nc/science-et-recherche/base-bibliog...

http://www.hug-ge.ch/sites/interhug/files/structures/mede...

Supplémentation en potassium  

Il y a donc intérêt à envisager un apport de potassium. Il est évidement difficile à évaluer car l'ionogramme sanguin ne fournit d'indications qu'en cas de déficit grave car le corps s'efforce de maintenir une certaine homéostasie. Même chose pour le magnésium. La solution est donc d'évaluer l'apport en fonction de la compositions des aliments.

Ce sont les lentilles et les pruneaux qui apportent le plus de potassium 700 à 800 mg (pour 100 g) contre 400 pour la banane à égalité avec les "patates". Les avocats en sont assez riches 650 mg mais on n'en mange pas tous les jours même si cet aliment est en honneur dans le régime cétonique. Les apports des aliments riches en lipides sont nuls et les apports des aliments protéinés assez faibles.

Ainsi d'après mes calculs rapides, une régime cétonique a toutes les chances de trop baisser les apports de potassium. Les ouvrages évoquant le sujet disent beaucoup de bien du potassium mais vous découragent de prendre l'initiative d'une supplémentation en vous disant de questionner votre médecin. Or la plupart ne savent rien, se fient à l'ionogramme et en plus le potassium a la réputation de favoriser les arythmies cardiaques. Alors comme on les incite à tirer le parapluie en se conformant à des schémas directeurs et à des tabous comme celui de la phobie de la vitamine C à plus de 60 à 500 mg jour dans le meilleur des cas

Notez que si vous avez un traitement à ce propos et si vous voulez acheter du Veinobiase, l'ordinateur du pharmacien va détecter une "contre-indication" car chaque comprimé effervescents comprend 391 mg de potassium et si vous en consommez 10 comprimés jour cela fera 4 g de potassium. Or un médecin que j'ai perdu de vue m'avait signalé qu'un de ses patients était "accro" au Veinobiase qui lui avait procuré un effet jugé à tort "aphrodisiaque". En fait rien à voir : le Veinobiase avait de fil en aiguille eu un effet positif sur les érections du patient.

A noter que certains diurétiques favorisent la fuite du potassium chez les personnes âgées, soit on utilise des diurétiques "épargneurs" (sic) de potassium, soit on supplémente avec des produits évidemment coûteux mais en dehors de ce cas de figure la gent médicale ne s'occupe pas du potassium ou si peu. En revanche, des personnages comme Dogna font prospérer le commerce de leur fille en faisant vendre du Kali'claire mélange de gluconate, de phosphate et d'acétate, avec le risque d'un déséquilibre des apport de phosphore.

Voir : http://www.micheldogna.fr/cures-article-6-18-102.html

Notez également que pour l'iode, un peu de teinture sur la saignée du coude suffit, la peau absorbe parfois la couleur à une vitesse stupéfiante alors pourquoi acheter des pilules ?

Le nitrate (salpêtre) peut-être intéressant mais il a un inconvénient dirimant, il est agressif pour les muqueuses, de l'estomac en particulier. En revanche le bicarbonate coûte environ 10 € le kilo et participe à l'abaissement de la charge acide. Citrate ou bicarbonate, il faut contrôler le pH de l'urine et limiter son acidité mais sans atteindre la neutralité ou une résultante basique (7 à 8) car il y aurait risque d'infections. Un pH de 6 me paraît bien or on est souvent en dessous.

Pour les bandelettes voir :

http://silicium.blogspirit.com/archive/2014/10/15/reactif...

Expérience personnelle

Il existe deux moyens de réguler la prise, c'est le calcul selon l'alimentation, le pH de l'urine d'une part et le ressenti. Je le suis supplémenté à raison de 3 g dans un flacon de 250 ml et dès le lendemain, alors que j'étais "ensuqué", je me suis senti nettement mieux. Le mieux est d'y aller progressivement, après avoir évalué vos apports par l'alimentation. Enfin si les patates sont assez riches en potassium, il n'y a pas lieu de s'en gaver surtout si votre activité physique est pratiquement nulle. 

Calculer le potassium élément

1 g de bicarbonate de K (KHCO3) contient 39% de potassium soit 390 mg.

1 g de citrate de K (C6H5K3O7) contient 38 % de potassium soit 380 mg (117/306).

1 g de citrate de magnésium contient 11% de Mg soit 110 mg (et non 16% comme indiqué faussement sur le site de la nutrition.fr).

Il est aisé de maîtriser progressivement le dosage sans avoir besoin d'une balance ultra précise. Utiliser les dosettes métal de Aromazone sachant que la plus grand des cuillères fait environ presque 1 g. remplie à raz. 

Pour le calcul d'un élément de formule voir http://calculis.net/masse-molaire. Diviser le poids de l'élément visé par la masse totale de la molécule pour avoir le pourcentage dudit élément.

On parle du potassium mais avec beaucoup de réticence

A cause d'un risque cardiaque en cas d'apport brutal et d'insuffisance rénale car alors il y a risque d'accumulation mais cela doit se voir dans l'ionogramme. Et l'insuffisance rénale ça se mesure mieux que la réserve potassique. Même réticence dans les ouvrages et articles spécialisé bien qu'on vous le vante en faveur d'un combat contre l'ostéoporose, l'hypertension, alors à quoi bon faire des articles et des livres si c'est pour se disculper de toute responsabilité sur le dos de médecins qui vont pratiquer le même réflexe conduisant à l'abstention ?

Il semble y avoir une sorte de complot contre le potassium, enfin il y a lieu de se poser des questions. Pourquoi toujours mettre l'accent sur le sel et non sur le potassium? Le sel dit de régime contient beaucoup de potassium et j'en ai donné à un voisin qui faisait de l'oedème car je n'en faisais rien. Il a été frappé par la rapidité d'action sur ce trouble. Le potassium, dont les canaux sont fourvoyés par les statines, est une chose simple et fondamentale comme la réduction des glucides dans le cas de cancer, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer surtout si ça rapporte des espèces sonnantes et trébuchantes.

http://www.docteurwillem.fr/cms/article.php?id_txt=17

Bien sûr si vous souffrez d'arythmie cardiaque il y a lieu de se poser des questions, sauf qu'il peut s'agir d'un déficit. Voir : http://www.ismaap.org/index.php?id=200 et je cite :

Des pathologies non liées au coeur peuvent également provoquer un rythme cardiaque irrégulier. Un dysfonctionnement de la thyroïde ou une carence minérale (notamment en potassium) sont souvent en cause.

Voir en bas de page pour les symptômes pouvant être inquiétants...

Pas assez est donc aussi problématique que trop mais puisque nos ancêtres "préhistoriques" supportaient 7 à 8 g jour il y a de la marge ! D'autant plus que le potassium n'occupe qu'une partie des molécules ingérées.

Voir pour finir : http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplem... 

Nanoparticules contre cancer, l'occasion d'une mise au point sur l'argent dit "colloïdal"...

Nanoparticle.jpgCette page m'a été signalée, on en est aux expérimentations in vitro et il y a loin de la coupe aux lèvres... S'attaquer aux détails du moteur ne donne que des résultats limités... Voir note précédente...

C'est l'occasion d'évoquer les fameuses nanoparticules. Récemment j'ai vu dans Biocontact dans le numéro traitant de ce sujet que les pubs en faveur de l'argent colloïdal précisaient que leur produit ne contient pas de nanoparticules. Or les ions de l'argent obtenu par voie électriques sont très petits alors je me suis renseigné auprès d'un ami qui aurait pu devenir prof de physique chimie : bref on est dans une échelle picométrique dont plus fine que celle des "nanos":

Nano = 10 exposant -9 (taille nano-particule)

Pico = 10 exposant -12 (taille atome)

On a dans la tête que les "nanos" c'est ce qu'il y a de plus fins, on il s'agit d'autre chose :

D'après  Wikipedia Une nanoparticule (ou particule ultra-fine, adjectif également orthographié «ultrafine») est définie par la norme ISO TS/27687 comme étant un nano-objet dont les trois dimensions sont à l'échelle nanométrique, c'est-à-dire une particule dont le diamètre nominal est inférieur à 100 nm environ. Une autre définition, plus large, qualifie de « nanoparticule » un assemblage d'atomes dont au moins une des dimensions se situe à l'échelle nanométrique ; ceci correspond à la définition de « nano-objet » selon la norme ISO précitée.

L'argent colloïdal est bien composé de "nanoparticules"

Il s'ensuit que les "nanos" sont forcément des assemblages d'atomes. La notion de division dans autre précision est donc trompeuses. Question : est-il vrai que l'argent dit alors colloïdal ne comporte pas de particules nanométiques ?

Un site répond à la question de manière positive :

http://nao-org.com/2012/02/argent-colloidal-remede-ou-dan...

Je cite : L’argent colloïdal est donc tout simplement une suspension de nanoparticules d’argent dans de l’eau distillée.

L'affirmation relevée ci-dessus est donc mensongère car si l'argent "électrique" est en majorité ionique il comprend jusqu'à 20 % de particules colloïdales et ce sont elles qui brillent dans le faisceau d'une torche laser. Le conductimètre permet d'évaluer la quantité d'ions en ppm (à raison d'environ 1 microsiemens pour 1 ppm) et l'idéal serait d'obtenir une solution fort titrée mais avec un effet Tyndall aussi limité que possible. 

Il n'y a pas de risques avec l'argent ionique, ce sont les sels qui risquent de produire de l'argyrie (coloration style Stroumpf) ainsi que les solutions protéinées et il y a toujours un peu de protéines dans les solutions colloïdales. Enfin l'article visé ne répond pas à la question.  

Les "nanoparticules" : une vieille connaissance

Le but de ce post est de montrer que l'on parle sans savoir ! En fait les nanoparticules n'ont pas eu besoin de la recherche industrielle pour exister, elles sont et étaient partout et existent à l'état naturel. le problème est qu'on ne sait pas grand chose au sujet de leur toxicité éventuelle tant les facteurs peuvent être nombreux et intriqués. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Nanotoxicologie. Nous avons là l'exemple d'une "panique" totalement irrationnelle. Je ne dis pas que certaines nanoparticules ne sont pas dangereuses mais baser la pub de l'argent dit colloïdal sur l'absence de "nanoparticules" est une preuve d'ignorance crasse et de tentatives de manipulation avec pour seul but amasser du fric de la part des marchands.

L'ignorance crasse, l'imposture et l'avidité égocentrique dominent notre infortunée planète

Tous ces salopards qui se foutent bien de notre santé et qui n'ont que le souci de faire tinter leur tiroir caisse, et aucun n'a en vue de réellement rendre service, tous ces parasites sont à tuer ! Il faudrait inventer un "DDT sélectif" pour en débarrasser la surface de cette planète ! 

Emission sur le cancer avec la participation du Pr Schwartz

laurent_schwartz.jpg

Scwartz.jpgSur le Dr Schwartz et son protocole contre le cancer, voir les dernières nouvelles

http://silicium.blogspirit.com/archive/2016/09/19/le-dr-s...

http://silicium.blogspirit.com/archive/2016/09/05/le-dr-s...

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Homépathie contre Ebola ?

ebola.JPGVoir sur le site du Dr Grandgeorges http://www.homeopathe.org/FR/epidemie_ebola.html.

Parcourez le site par la même occasion, il est très riche, pas comme celui d'un grand "discoureur", un "broussailleux" imbu de lui-même et assez "puant" dont je préfère taire le nom...

09:30 Publié dans Ebola | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

Frelon asiatique : un moyen simple de limiter les populations

frelons.jpgCe moyen nous est donné par le site du Dr Grandgeorges à Fréjus

http://www.homeopathe.org/FR/frelon.html

18/04/2015

A propos de la "hantise" des métaux lourds

amalgames.jpgDans mon courrier de ces derniers temps, cette question est revenue sur la sellette à plusieurs reprises. C'est devenue une hantise, je ne dis pas que le problème n'existe pas mais c'est pas parce qu'on a des amalgames dans la bouche qu'il faut se mettre martel en tête. Souvent quand j'ai demandé les symptômes il n'y avait pas de raisons formelles de suspecter une intoxication. Certaines personnes éliminent le mercure, du reste çà se mesure et le test est indiqué dans le livre de Cambayrac qu'il faudrait pourtant expurger de ses excès et de ses malfaçons en résumant le propos. Ce livre souffre d'une assez violente animosité d'une "dominante" envers une Suissesse qui ne jure que par la chlorella et qui en est un peu "timbrée", il est vrai... 

C'est un domaine dans lequel je ne peux guère aider, d'une part si j'ai la liste de Cambayrac des médecins et dentistes pratiquant la détoxication à l'aide des chélateurs genre DMSA  et Cie, celle-ci et pauvre et à titre d'exemple, pour la ville de Nice et sa région, les praticiens qui se mettent de la question sont des opportunistes dont certains sont loin d'être en odeur de sainteté si je puis m'exprimer ainsi.

Comme ils ne sont pas nombreux, ils font payer cher leur services, prenant plusieurs patients en même temps, venus parfois de très loin et n'hésitant pas à entreprendre leur protocole même si l'observation clinique ne le justifie pas.

Et revenu sur le tapis la question de la Chlorella. Une dame a fait doser les métaux lourds dans la chlorella d'Echorial par Micro-trace ce qui lui a coûté 172 €. Pas la moindre trace de mercure, en revanche confirmation de la présence d'aluminium. Or sur le comparatif Echorial oublie (sciemment) de mentionner l'aluminium occultation qui relève d'une insigne malhonnêteté !

Voir http://www.echlorial.fr/blog/category/preuves-scientifiqu...

Pour éviter toute contestation du producteur voici la photocopie de l'analyse. La provenance ne figure pas car la patiente n'allait pas sacrifier un mot scellé. Mais on pourrait en cas de litige invoquer son témoignage.

analyse.jpgCependant nous avons calculé qu'à raison de 12 comprimés jours, cela fait 0,02 mg soit 7 mg par an si la cure est continue. Il y a lieu de se poser la question suivante et en fait deux questions distinctes :

  1. Si apport il y a est-ce une dose problématique compte tenu de l'omniprésence de l'aluminium pouvant se trouver dans l'eau du fait de son emploi pour assainissement de l'eau potable et un peu partout.
  2. En définitive la vraie question est-celle-ci : puisque la Chlorella a pour vertus de chélater les MLs passant dans le tube digestif, comment peut-on imaginer qu'elle va relarguer l'infime quantité d'alu qu'elle a capté en circulant dans les tuyaux du producteur ?

J'observe que personne à ma connaissance n'a raisonné ainsi. En d'autres termes et très logiquement (et du moins jusqu'à preuve du contraire) les résidus de pollution de la Chorella ne poserait de problème qu'en cas de saturation. Là encore lorsque je fais appel au bon sens, j'ai une fois de plus l'impression que parmi les gens qui s'expriment ici et là les émasculés du cervelet et les crétins finis pullulent !!!

Autre question : à quoi sert-il de lire tant de livres et de texte si on manque de jugeote ? Commencer par "triturer" les informations dont on dispose vraies ou fausses !

les approximations du Dr Thierry Thomas

La lectrice qui m'a communiquée son analyse m'a communiqué également la page d'un livre portant sur le protocole de Klinghardt. En fait il s'agit d'un livre du Dr Thierry Thomas, intitulé détoxiquez vous du mercure vendu d'occasion 75 € alors qu'il en valait 13 au départ... Encore une preuve que les gens sont prêts à jeter l'argent par les fenêtres. Le propos n'est pas clair, je cite :

Si tous les produits sont pris à fortes doses et tous ensemble dès le début, le mercure va être mobilisés dans tous les compartiments et risque de rentrer dans la cellule. C'est ce qui se passe lorsqu'on prend de la coriandre. Elle va ouvrir la membrane cellulaire et provoquer un intoxication.

La règle est (pourquoi ?) de commencer par la chlorelle qui nettoie les liquides (sang, lymphe, LCR, comment ?) et les débarrasse du mercure. C'est le rôle de la chlorelle. Elle agit au niveau des intestins où elle attend le mercure qu'elle piège dans sa membrane avant que celui-ci ne le (sic) retraverse pour "re-polluer l'organisme. L'ensemble est évacué dans les selles.

Analyse d'un propos contradictoire

Bel exemple d'un émasculé du cervelet qui répète bêtement ce qu'il croit avoir lu sans se rendre compte qu'il se contredit pratiquement et ne justifie rien ! Et c'est à ce genre de crétin des Alpes que l'on balance des doctorats : 7 ans d'étude sans parler des années d'internat pour en arriver à déblatérer de telles imprécisions. Ah la "Faculté", la "sacro sainte Faculté", c'est génial ! Muni d'une "peau d'âne" vous acquérez de droit de sortir les pires conneries et l'on doit écouter religieusement. Voir ...

Donc on nous affirme que la chorelle ferait deux choses différentes :

  1. La chlorelle débusque le mercure hors intestins venant d'ailleurs oui mais comment.
  2. Presque dans le même souffle on précise : c'est le rôle de la chlorelle. Point (ou deux points) Elle agit au niveau de l'intestin sous entendu comme adsorbant. Le mot rôle est au singulier or on postule deux rôles différents si ce n'est assez contradictoire, le premier demandant à être prouvé.
  3. (...) le mercure qu'elle piège dans sa membrane avant que celui-ci ne le (sic) retraverse pour "re-polluer l'organisme. L'ensemble est évacué dans les selles. J'aurais écrit ceci : le mercure étant fermement piégé dans sa membrane il est éliminé dans les selles. or d'autres textes parlent d'élimination dans les urines.

Le pourquoi du refus de communication de "services de presse"

Voilà ce qui mérite d'être appelé un travail de recension digne de ce nom. Ce n'est qu'un tout petit exemple consistant premièrement à lire un texte et savoir le disséquer pour en déterminer la cohérence ou l'absence de cohérence. Evidemment, avec la vogue des traitements de texte n'importe qui se permet d'écrire et comme le public est noyé par un déluge d'informations mal calibrées, il n'y a que quelques rares "chinois" dans mon genre qui voient de suite ce qui cloche.

Il n'existe donc que peu d'ouvrages qui puissent sortir à peu près intact du genre d'épreuve que je leur fais subir et encore, la lassitude fait que j'aurais tendance à laisser passer bien des choses parce que vous ne pouvez pas vous livrer à ce travail de déconstruction sur des pages et des pages, ce serait érintant pour le lecteur !  

Recherches sur Pubmed

Je viens de faire des recherches ciblées sur Pubmed afin de voir si'l existe des études sur la coriandre et l'ail des ours en relation avec les métaux lourds et le mercure. Je n'ai rien trouvé sauf en ce qui concerne la coriandre en relation avec le plomb chez les rats et les souris. Un sorbant (adsorbant ?) à base de coriandre aiderait à purifier les eaux du mercure mais il s'agit là d'une action in vitro n'ayant rien à voir avec ce qui nous intéresse (voir http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15721537).

Est-ce à dire qu'il n'y a rien ? En cherchant je suis tombé sur cette page qui cite des travaux de recherches : http://www.altheaprovence.com/blog/detoxification-metaux-...

Il y a de l'intox dans la détox, comme dit l'auteur, c'est évident !

C'en est même un "lieu privilégié" car la "détox" ça rapporte gros !

J'ai déjà cité ce site pour la fabrication des teintures de plantes et autre procédés de phyto. cette page est la plus intéressante de toutes celles que j'ai vues. 

L'auteur recommande le long terme, avec d'une part une protection des organes d'élimination (foie, reins) par le chardon marie et le desmodium ainsi que des antioxydants. Comme adsorbant il cite la pectine de pomme (très chère et qui a la réputation d'éliminer les radionucléides), la zéolite et le charbon comme adsorbants.

C'est le seul texte accessible qui cite des travaux de recherche pour l'ail ordinaire, l'ail de ours et la coriandre. Je n'ai rien trouvé d'intéressant sur PubMed en croisant des mots clefs mais apparemment en prenant les titres des études en entier on en trouve au moins le résumé.

Il resterait à trouver des patients qui s'étant traités eux-mêmes auraient pris la peine de faire faire des dosages urinaires de leurs élimination avant et après traitement. Mais on ne trouve guère que des avis très subjectifs. Or à partir du moment où le diagnostic clinique de départ est foireux on demeure dans le domaine de l'imagination. 

Le même auteur signale des études tendant à démontrer un pouvoir extracteur de la chlorella mais la question se pose de savoir comme elle agit en dehors de son pouvoir d'adsorption et si ce pouvoir est supérieur à celui de l'ail et de la coriandre. Bien que Echorial ait caché une pollution aluminique, elle ne me semble pas dangereuse, reste à évaluer le coût de ce produit ce que je n'ai pas fait.

En tout état de cause, c'est le seul article raisonné et détaillé que je connaisse qui préconise des mesures de sagesse et n'incite pas à la panique avec la précipitation et les dépenses qu'elle implique.

DMSA et Cie

Le DMSA est utilisable par voie orale. Il est plus maniable que le DMPS par un particulier bien informé mais il n'est pas cohérent d'utiliser un tel produit sans recourir à des dosages de contrôle des excrétions. Ce produit est considérer en France comme un médicament. Il existe un risque à l'importation mais il est un fournisseur frontalier qui, postant ses colis en France, semble pouvoir l'écarter mais à quel prix ? 120 € pour 1 mois de cure. A noter le risque de déminéralisation. 

Les analyses probantes

L'article évoqué n'aborde pas cette question, il faut synthétiser ce qu'en dit Cambayrac et ce que j'ai retenu c'est que le dosages dans les cheveux sont sans intérêt mais parmi mes lecteurs il en est qui se sont fourvoyés à cet égard. Il s'agirait donc de réfléchir à la manière de procéder pour limiter les investigations à deux ou trois dosages. En l'absence de tels sondages biologiques on risque de perdre du temps et de l'argent en vain. 

La dépose des amalgames

Reste le problème de la dépose des amalgames. Mon dentiste prétend que l'on peut faire la dépose en faisant en sorte de refroidir par un jet d'eau l'attaque des plombages. De toutes façons quelque soient les précautions prises (masque pour le patient) il est impossible de protéger les muqueuse de la bouche d'une absorption. La moindre des précautions serait de prendre pas mal de charbon avant et pendant et d'en rincer la bouche après intervention. Je crains que l'incitation à se transformer en scaphandrier ne soit surtout une astuce pour tirer un maximum de fric du patient. Comme peu de dentistes ne veulent s'embarrasser de cette procédure, c'est l'occasion pour ceux qui tablent sur une panique de se distinguer et de bastonner. Il faudrait donc réfléchir à propos des mesures de protection que décrit Cambayrac. Le problème étant que les masques combinaisons sont à jeter et qu'il faut procéder en plusieurs fois. Est-ce vraiment nécessaire ?

Une chose est certaine les plombages devraient être interdits depuis longtemps. Enfin si dans les années 90 j'ai encore vu des dentistes nier l'effet délétère de ces saloperies ce n'est plus le cas. Je ne connais pas de praticiens qui n'aient pas adopté les résines. C'est pas top mais c'est moins problématique que le mercure. Enfin tout ce qui est métal (couronnes, inlays) pose des problèmes. Le nickel est cause d'allergie et d'inflammation mais l'or à mon avis ne vaut pas mieux du point de vue homéopathique. C'est un métal "luétique"... Une dentiste dont j'ai malheureusement oublié le nom m'avait parlé de procédés anciens plus "écolos" qui auraient disparu mais sur le moment je n'ai pas "percuté". 

Conclusion

La méthode douce ail + coriandre + adsorbants est sans risque mais sans contrôle biologique on encourt celui de se leurrer. Le recours au DMSA avec adsorbants est plus fiable, on peut du reste conjuguer les approches par séquences mais je ne peux pas imaginer d'entreprendre un quelconque protocole sans contrôle biologique des excrétions avant et pendant. Il y a donc nécessité d'établir un plan et d'en calculer le coût. Enfin je rappelle que tout doit commencer par un diagnostic clinique : y a t-il vraiment des symptômes d'intoxication aux métaux lourds. On arrive à des listes de symptômes plus ou moins significatifs communs à diverses pathologies dégénératives d'où la difficulté. La rigueur dans l'anamnèse n'exclut pas une part d'intuition mais l'intuition cela n'a rien à voir avec des tendances hypocondriaques et je vois par mon courrier que cette tendance tend à se répandre sous l'influence d'une information floue, bavarde ou mal digérée !

Je ne puis être plus disert sur cette question sans devoir envisager d'écrire un livre, ce qui impliquerait de passer 6 mois à un an à analyser et décanter l'essentiel de la littérature existante et la chose n'est pas à l'ordre du jour. 

17/04/2015

A propos des parutions de nouveaux livres

tablette2.jpgMes lecteurs et mes lectrices m'écrivent régulièrement pour me demander ce que je pense de tel livre qui vient de paraître ou est paru sur tel ou tel sujet. J'en suis flatté, c'est me prêter à tort ou à raison une grande expertise, c'est aussi et bien souvent une manière égoïste de se reposer sur un tiers en s'évitant de réfléchir par soi-même.

On est prié, pour commencer, de noter que je n'ai pas les moyens d'acquérir l'énorme flot de publications qui sort chaque mois et le temps d'en faire le tour. Je n'arrive même pas à lire les news auxquelles je suis abonné. Notez également que si je voulais recenser certains livres ce qu'on en dit sur la Toile, et les sommaires qui paraissent sont le plus souvent bien suffisant pour se faire une idée de la vacuité ambiante. Quand je pense au nombre de livres déclinés autour d'un même thème, surtout en matière de diététique, il est visible qu'il n'existent que pour remplir les caisses de l'éditeur. Dans bien des cas certains livres ne se vendent que parce que leur auteurs organisent de nombreux stages. Ils pourraient tout aussi bien gagner plus d'argent en les éditant à compte d'auteur. Sauf qu'avoir un éditeur ça vous pose !

Les dons sont là pour permettre éventuellement de sélectionner quelques ouvrages qui paraissent émerger de la médiocrité ambiante, malheureusement le rendement du "petit cochon" n'est nullement à la hauteur de sorte que je ne me sens pas tenu de parler des parutions qui, sous réserve, d'un examen semble mériter une recension positive.

Quand à mes propres fonds, je les consacre actuellement à des livres "spirituels" ou prétendant l'être sur la "Claire Lumière", la "nature de l'esprit" et tout ce qui tourne autour de le phénoménologie supposée, à tort ou à raison, concerner une "êtretée" post-mortem. Comme personne n'a envoyé encore de cartes postales, tout ce que l'on raconte est assez hypothétique mais il y a tout de même possibilité de faire malgré tout preuve de sens critique.  

Un détail qui fâche

Il se trouve que l'extrait en pdf du livre dont on vient de me parler (insignifiant en quantité) s'est avéré non imprimable. Cela m'a exaspéré au plus haut point. C'est mon droit le plus strict d'imprimer sur papier tout ce que je veux étudier de manière sérieuse. Je ne suis pas tenu de me tuer les yeux en scrutant un écran, ou d'utiliser une tablette polluante donc on ne peut pas arrêter le Wi-Fi car en plus on ne voit qu'une page ou un bout de page à la fois, il est donc impossible de faire des allers et retours rapides dans un document. Et cela m'est absolument insupportable car on a l'impression d'être littéralement "incarcéré" !

Evidemment, on va me dire que je gaspille du papier, que c'est criminel. Non ça n'a rien à voir avec l'abus du plastique et tous ces résidus pratiquement indestructibles de ces maudits téléphones portables que certains changent tous les 6 mois et autres cochonneries du même tonneau ! Au lieu de construire des cabanes à lapins pour des zombies qui se multiplient sans discernement, on devrait inciter au contrôle des naissance et reboiser au fer et à mesure qu'on déboise. mais évidemment les marchands gueuleraient car ça ne ferait pas leurs maudites affaires ! Il ne faut donc pas tout confondre et ne mettre le doigt que des détails non problématiques quand on ne fait rien de vraiment "durable" par ailleurs et qu'en fait rien ne change en profondeur ! Mais patience au train où vont les choses les ressources seront vite épuisées, tout indique que le cycle devrait se terminer vers 2030 et c'est dans 15 ans et d'ici là il y aura hélas du vilain !

A propos de ces maudits extraits non imprimables, on m'a répondu qu'on protège les auteurs contre la copie. Copie de quoi puisque les extraits comprennent tout au plus la première et la dernière page de couverture, le sommaire ou la table des matière et au plus un misérable chapitre. Et puis on ne protège pas les auteurs, on les exploite, ce sont les éditeurs qui se protègent or en l’occurrence il n'y a strictement rien à protéger !

C'est donc une "maladie névrotique" que de diffuser des pdfs non imprimables ! Et à tout le moins faire preuve d'un mélange de sottise et d'outrecuidance que de répondre ce qui m'a été répondu. En plus le pdf ne s'ouvrait pas sur Acrobat 6 ! J'ai du essayer plusieurs lecteurs, d'où ma colère amplement justifiée par la contrariété due à cette perte de temps. 

L'institution des "services de presse"

Il existe ce que l'on appelle des "services de presse" mais je ne suis pas reconnu comme journaliste, je n'ai pas de carte de presse et je m'en soucie comme d'une guigne. Et un éditeur que je ne nommerai pas vient donc de m'en faire l'affront tout en me menaçant de publier mon mail qu'il a évidemment interprêté selon sa propre sauce. Il a reçu en retour une réponse cinglante et je l'ai mis en demeure de tout publier ou de ne rien publier dans l'une de ces "feuilles virtuelles" qui pullulent sur le Net sauf à vouloir risquer un procès.

Soit dit en passant vouloir exploiter l'intérêt que j'ai porté au livre en question et l'exploiter comme une caution alors que je ne sais rien du contenu de ce livre est une sottise que je qualifierai de "suicidaire". Ce serait attirer l'attention de plusieurs milliers de personnes sur le présent blog. Est-il utile que ces lecteurs sachent qu'il existe un J.D. Metzger qui fait métier de défendre les citoyens contre les exploiteurs de la misère humaine ? J'ai donc prévenu cet éditeur qu'au cas où il ferait allusion à l'échange privé que j'évoque en me citant de façon tronquée que je le contraindrai par voie de justice de publier la totalité de l'échange sans caviardage et sans tronquage et qu'en outre je réclamerai des dommages.

J'ai vous vous le savez une expérience en tant que juriste et aussi en tant qu'habitué de longue date des milieux de l'édition. Je n'ai pas à vous raconter ma vie mais je suis bien placé, en tant qu'ami d'auteurs et de petits éditeurs, pour savoir à quel point ce milieu de l'édition est un milieu archi pourri. Je pourrais écrire un livre sur tout ce qui a tué l'édition en France particulièrement, ce sont évidemment les distributeurs qui gagnent le plus de fric grâce à des contrats léonins. Cependant, il n'y a pas que cela. Il faudriat aprler d'un certain type de "cavalerie". Enfin dans les domaines "ésotériques" où sévit un certain amateurisme, tous les procédés sont bons pour ne pas verser ou rogner les droits des auteurs sous divers prétexte, dont le pillonage. Des éditeurs honnêtes il en existe. Le mien est devenu un ami mais c'est là une exception qui confirme la règle.

Parlons des journalistes

En effet, il est d'usage quand on sollicite un "SP" de s'entendre répondre qu'ils sont réservés aux journalistes et que le quota est épuisé. Mon éditeur a consacré je ne sais combien d'exemplaires de mon livre sur Loïc le Ribault à ces foutus "journalistes" qui, en France particulièrement sont en dessous de tout, les journaux sont du reste payés par le pouvoir pour se taire sous le faux prétexte qu'ils sont en danger de disparition. Mais si ce qui n'ets pas utile ou ce qui fout la merde disparaissait, où serait le problème ? Mon éditeur a même payé une "attaché de presse" et qu'en est-il ressorti : rien aucun commentaire ! Ce livre, je l'ai même fait envoyer au service de presse de la Gendarmerie Nationale sachant qu'il y avait entre elle et LLR un contentieux dont j'ai parlé. Rien, aucun écho !

Est-ce à dire que mon livre serait mauvais ! Non pas du tout ! Ceux qui l'ont lu, l'ont dévoré comme on dévore un roman policier à suspense car toutes les facettes psychologiques du personnage principal et ses impostures scientifiques ont été mises en lumière. rappelez vous qu'on voit encore des gens qui s'imaginent que LLR a mis des bactéries au travail sur du sable pour fabriquer du G5. Je vous rappelle au cas où vous l'auriez oublier que ce n'est qu'une dilution assez infinitésimale de Rhodorsil 51 T et c'est vendu 38 € le litre !

Evidemment, il ressort de mon livre que le G5 n'est pas la panacée que l'on a cru, il existe une efficacité mais beaucoup de gens se sont eux-même abusés. Enfin même la revue Prescrire qui a reçu un exemplaire aurait pu en parler. Le médecin chargé de recevoir les "SP" était très intéressé. La revue aurait pu évoquer l'objectivité scientifique de ma démarche, ça allait dans son sens : rien.

Ce que j'ai compris c'est que le public ordinaire n'aime pas qu'on lui casse la baraque. J'ai vu une femme changer d'attitude quand mon livre est paru. Avant on échangeait, on parlait d'ouvrages rares (Le Cazin) puis du jour au lendemain, elle a eu envie de me tuer car j'ai liquidé une de ces idoles. ce fut une réaction purement passionnelle. Ce qui a eu pour résultat de me faire surtout rire. Elle a tout simplement perdu ses moyens et jeté le masque. Les témoins, ça s'est passé dans une librairie, s'en sont rendu compte.

Le public est ainsi fait qu'il ne veut pas voir et se protège de façon mystérieuse contre toutes les informations qui pourraient l'obliger a réviser ce qu'il pense être acquis. Mais qu'une revue médicale qui avait là l'occasion d'abonder dans le sens d'une mise en garde contre le charlatanisme de certains pourvoyeurs de "compléments" n'ait pas sauté sur la perche tendue c'est à la limite incompréhensible, ou alors c'est qu'il y avait des point trop sensibles pour des médecins... Il faut toujours lorsqu'on écrit choisir un parti contre l'autre et ça je le refuse. Statistiquement il faut dire qu'on a plus de chance d'être dans le vrai quand on met tout le monde ou presque dans l'embarras. Et ça c'est quand même assez "excitant" ! Après tout je n'ai pas demandé à venir dans ce monde ! Et maintenant que j'y suis j'ai décidé de ne m'incliner devant aucun pouvoir abusif et de résister !

Bref, quand on s'efforce de dire autant que cela est possible, la vérité, toute la vérité du moins celle qui est accessible, il est toujours des intérêts qui s'en trouvent lésés. Je le vois bien quand mes lecteurs et lectrices s'efforcent d'oublier ce que j'ai écrit en en faisant abstraction. 

Le ton et la manière

On a le droit de refuser de satisfaire une demande mais il y a le ton et la manière de le faire et pour un ouvrage qui viendrait de paraître, c'est assez insultant de s'entendre dire que le quota serait épuisé et qu'on ne fait pas partie de la prétendue "élite" à qui le privilège est réservé. Dans le cas que j'évoque mes propos ont évidemment été déformés car pour indiquer que si on m'accordait ce genre de service, je ne souhaitais pas en abuser, j'ai indiqué que je manque de place sous-entendant que je ne pourrai envisager de réclamer que des ouvrages dont j'aurais à priori une bonne opinion. Aussi a t-on ajouté qu'on ne voudrait pas encombrer mes rayonnages en faisant semblant de mal me comprendre... Il n'y a vraiment que des esprits médiocres à pouvoir réagir de cette manière.

Là où ça devient grave c'est que l'on m'a menacé de faire état de l'échange dans le but manifeste de convaincre les lecteurs de la "feuille" en question que cette manifestation positive d'intérêt pour le livre sollicité serait une caution de ma part. Il est des choses que je ne supporte pas : c'est l'arrogance quand elle persifle, et ce genre de comportement pervers et à la limite démoniaque consistant a vouloir entraîner les gens malgré eux dans une querelle lorsqu'on est le plus fort en terme d'audience. Mais tout est relatif la quantité est forcément antinomique de la qualité ! Je préfère donc être du "petit nombre"...

Cerise sur le gâteau la réponse se termine ainsi : C'est avec grand plaisir que vous pouvez informer vos lecteurs que l'ouvrage est en vente dans notre boutique. 

En d'autre termes : je dois rendre grâce gratuitement et puis quoi encore. Le sommet de l'insulte a été atteint. Mais enfin vous aurez compris que ce genre d'éditeur ne travaille pas pour aider les gens mais pour amasser un fric pourri qui risque dans peut de temps de fondre comme neige au soleil quand va arriver le crash que l'on ne cède de nous promettre.

De toutes façons même en léchant respectueusement les bottes des éditeurs, je ne suis même pas sûr d'obtenir quoique ce soit. Et en vérité je m'en tape ! Ne pas pouvoir rendre compte cela me fait des soucis en moins et plus de temps dégagé pour faire de la musique par exemple, ce qui est plus profitable que je parler en vain car cela revient à pisser dans un violon !

Si vous voulez un compte-rendu d'un livre qui vous intéresse, que faire ?

Il n'est pas question que je mette en péril mon budget domestique déjà très serré pour rendre compte de ce qui parait. A l'impossible nul n'est tenu ! Et j'ajoute que compte tenu de l'ingratitude ambiante je ne dois rien à personne.

Comme je n'ai jamais réclamé de "SP" connaissant la réponse rituelle : vous n'êtes pas journaliste alors allez vous faire foutre, je retourne le compliment aux éditeurs qui ne sont pas capables de comprendre que je fais une différence entre le commerce éhonté des compléments tel qu'il se pratique en France et en Europe et la promotion éventuelle, non pas des éditeurs, nuance capitale, mais des auteurs qui éventuellement le mériteraient et sont contraints de passer sous leurs fourches caudines. Ce n'est quand même pas la même chose ! Je ne confonds pas les particuliers qui ont des choses à communiquer et ces intermédiaires qui ont tendance à leur bouffer un maximum de laine sur le dos.

Autre chose : ce n'est pas parce qu'un livre aurait été écrit par des médecins et des pharmaciens qu'il mériterait plus de considération. Quand on sait à quel point Big Pharma règne sur ces deux corporations, c'est montrer en fait l'absence de toute indépendance intellectuelle et faire preuve d'une attitude excessivement conventionnelle.

Il y a donc deux solutions : les auteurs qui souhaitent une recension peuvent me demander leur accord et envoyer ou me faire envoyer leur livre. Il faudra que je trouve une "boîte à lettre" pour n'avoir pas à donner mon adresse des fois qu'on voudrait me faire descendre... Un particulier peut aussi acheter le livre et me l'envoyer (si accord préalable) avec une enveloppe matelassée et timbrée pour le retour. 

En dehors de ces cas de figure, fichez-moi la paix à propos d'ouvrages dont je n'ai pas parlé où alors vous pouvez me donner votre opinion si vous l'avez lu et en avez une mais ne pas réclamer un avis s'il me faut pour cela dépenser de l'argent ! ce sont toujours les mêmes qui doivent payer, c'est rageant et insupportable à la fin quand on siat à quel point les droits des auteur sont fondus sauf cas de best-seller de la grande édition.

L'engeance ce sont les "marchands"

Ce gouvernement socialiste est rempli de belle (censuré) mais il s'apprête quand même à faire quelque chose de bien en voulant obliger les grandes surfaces à ne plus détruire, en les mazoutant, les invendus encore consommables. Réussira t-il cette entreprise salutaire qui pouvait enlever une épine du pied des restaurants solidaires, du coeur et autres ? Nous allons être fixés rapidement, l'échec sera un signe gravissime... A ce propos, une polémique est survenue à Nice à propos d'un curé médiatique, le Père Fiorini, qui tient justement un restaurant solidaire et à concocté une recette de pastis que l'on dit réussie. Les gargotiers du coin veulent le faire fermer prétendant qu'il leur enlève des clients et qu'ils vont devoir déposer le bilan. L'intéressé à répondu du tac au tac qu'il donne à manger à qui il veut et que lui donne à manger au clochards tandis qu'il arrive de des restaurateurs ou leurs aides de les frapper ! J'ai surtout observé dans cette histoire la "timidité" de l'évêché qui s'est contenté de dire que les entreprises du curé sont suivies et contrôlées mais personne parmi ces Messieurs n'a relevé les invraisemblances, il est clair en effet que les gens qui vont au resto du curé n'ont pas le moyen même de fréquenter un snack.

Nice c'est vraiment spécial. Je me rappelle que la première fois que j'y suis venu un été, un bistrotier m'a refusé un simple verre d'eau. Tête en l'air je n'avais même pas 1 franc sur moi parce qu'avais changé de froc sans transférer ma monnaie d'une poche à l'autre. Je n'étais pas à la rue, je ne ocuchais pas sou un pont mais je me suis fait carrément insulter ! Du style : vous les congés payés allez vous faire foutre ailleurs, sans fric, parasites, du balai ! C'était pas le bar du Negresco, cela s'est passé dans un café minable sur le boulevard qui passe devant la gare SNCF. le genre de bouge fréquenté par des poivrots qui s'essaient à refaire le monde ! C'est révélateur du niveau d'accueil qui n'a fait qu'empirer !

Ce n'est pas le peuple, qui a fait la révolution française, ce sont bien les classes bourgeoises et marchandes en particulier et en vue d'un libéralisme qui est en train de triompher. Avec la complicité des gens de robe, francs macs ou pas. Un président aura été particulièrement criminel c'est un certain Giscard, auteur pour le compte de Pompidou (et donc des Rothschild) de la manip de 1973 créatrice de la fameuse "dette" par l'obligation d'emprunter aux banques qui ma foi ont toujours été "privées" en dépit de leur appellation. Auteur également de la suppression du contrôle des prix et qui est à l'origine du "regroupement familial" qui nous vaut des banlieues toujours prêtes à l'explosion, c'est aussi sous son règne qu'est apparue une "novlangue" consistant à ne plus jamais appeler un chat un chat. Vous savez les techniciennes de surface, oui c'est encore sous Lui ! Maudit soit ce personnage qui prétend descendre par la cuisse gauche d'un certain Louis XV plus occupé de jeunes cul que de gouvernement et qui a fini par se faire détester après avoir été surnommé le "Bien aimé"... Et ça continue !