Nanoparticules contre cancer, l'occasion d'une mise au point sur l'argent dit "colloïdal"... (25/04/2015)
Cette page m'a été signalée, on en est aux expérimentations in vitro et il y a loin de la coupe aux lèvres... S'attaquer aux détails du moteur ne donne que des résultats limités... Voir note précédente...
C'est l'occasion d'évoquer les fameuses nanoparticules. Récemment j'ai vu dans Biocontact dans le numéro traitant de ce sujet que les pubs en faveur de l'argent colloïdal précisaient que leur produit ne contient pas de nanoparticules. Or les ions de l'argent obtenu par voie électriques sont très petits alors je me suis renseigné auprès d'un ami qui aurait pu devenir prof de physique chimie : bref on est dans une échelle picométrique dont plus fine que celle des "nanos":
Nano = 10 exposant -9 (taille nano-particule)
Pico = 10 exposant -12 (taille atome)
On a dans la tête que les "nanos" c'est ce qu'il y a de plus fins, on il s'agit d'autre chose :
D'après Wikipedia Une nanoparticule (ou particule ultra-fine, adjectif également orthographié «ultrafine») est définie par la norme ISO TS/27687 comme étant un nano-objet dont les trois dimensions sont à l'échelle nanométrique, c'est-à-dire une particule dont le diamètre nominal est inférieur à 100 nm environ. Une autre définition, plus large, qualifie de « nanoparticule » un assemblage d'atomes dont au moins une des dimensions se situe à l'échelle nanométrique ; ceci correspond à la définition de « nano-objet » selon la norme ISO précitée.
L'argent colloïdal est bien composé de "nanoparticules"
Il s'ensuit que les "nanos" sont forcément des assemblages d'atomes. La notion de division dans autre précision est donc trompeuses. Question : est-il vrai que l'argent dit alors colloïdal ne comporte pas de particules nanométiques ?
Un site répond à la question de manière positive :
http://nao-org.com/2012/02/argent-colloidal-remede-ou-dan...
Je cite : L’argent colloïdal est donc tout simplement une suspension de nanoparticules d’argent dans de l’eau distillée.
L'affirmation relevée ci-dessus est donc mensongère car si l'argent "électrique" est en majorité ionique il comprend jusqu'à 20 % de particules colloïdales et ce sont elles qui brillent dans le faisceau d'une torche laser. Le conductimètre permet d'évaluer la quantité d'ions en ppm (à raison d'environ 1 microsiemens pour 1 ppm) et l'idéal serait d'obtenir une solution fort titrée mais avec un effet Tyndall aussi limité que possible.
Il n'y a pas de risques avec l'argent ionique, ce sont les sels qui risquent de produire de l'argyrie (coloration style Stroumpf) ainsi que les solutions protéinées et il y a toujours un peu de protéines dans les solutions colloïdales. Enfin l'article visé ne répond pas à la question.
Les "nanoparticules" : une vieille connaissance
Le but de ce post est de montrer que l'on parle sans savoir ! En fait les nanoparticules n'ont pas eu besoin de la recherche industrielle pour exister, elles sont et étaient partout et existent à l'état naturel. le problème est qu'on ne sait pas grand chose au sujet de leur toxicité éventuelle tant les facteurs peuvent être nombreux et intriqués. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Nanotoxicologie. Nous avons là l'exemple d'une "panique" totalement irrationnelle. Je ne dis pas que certaines nanoparticules ne sont pas dangereuses mais baser la pub de l'argent dit colloïdal sur l'absence de "nanoparticules" est une preuve d'ignorance crasse et de tentatives de manipulation avec pour seul but amasser du fric de la part des marchands.
L'ignorance crasse, l'imposture et l'avidité égocentrique dominent notre infortunée planète
Tous ces salopards qui se foutent bien de notre santé et qui n'ont que le souci de faire tinter leur tiroir caisse, et aucun n'a en vue de réellement rendre service, tous ces parasites sont à tuer ! Il faudrait inventer un "DDT sélectif" pour en débarrasser la surface de cette planète !
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