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Eau Kangen et équilibre acido-basique par Richard Haas

purifiez-votre-eau-de-table.jpgSes travaux publiés sous forme de pdfs avaient disparu de son site, suite, parait-il, à des menaces.

Je vois qu'ils ont refait leur apparition avec ou sans le consentement de l'auteur, Voir :

 
 
J'ai trouvé çà également sur l'eau en général du même auteur :

 

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21/05/2014 | Lien permanent

L'équilibre acido-basique (résolution d'une énigme)

acides_01.jpg

Je précise (au cas où on ne l'aurait pas compris) qu'il faut toujours avoir à l'esprit que ce que je dis est à attendre cum grano salis. Je sais le chlorure de sodium serait cancérigène mais on peut pas s'en passer !

Richard Haas, dont il est question dans le précédant post, a consacré à la question une étude d'une quarantaine de pages dont je ne peux que faire l'éloge et c'est une chose plutôt rare.

Je vous invite à vous la procurer sans tarder en utilisant l'url donnée dans ce post.

L'étude s'appelle L'équilibre acido-basique, sujet délicat, épineux et fort complexe et c'est le moins que l'on puisse dire.

Un petit oubli à propos de l'échange évoqué dans l'envoi précédant: je suis étonné que mon correspondant ne mait point accusé d'être frustré... En général on me fait le coup à chaque fois que je conteste. Un oubli sans doute et comme d'autres risquent de vouloir le combler, je dois dire que je ne suis pas vraiment frustré. La seule chose qui me navre c'est de n'avoir pas les moyens de manger tout bio et de tester sur ma pomme autant de complément alimentaires que je le voudrais mais comme des gens très bien et très évolués spirituellement, sont dans le même cas, je cherche à employer mon savoir faire au développement de solutions économiques et quand j'en trouve, je les publie. Voir les posts antérieurs...

De Kousmine au Dr Besson

Je connaissais depuis longtemps la technique consistant à mesurer le pH des urines et à la corriger par la consommation de citrates alcalins. Je la connaissais par le livre de Christopher Vasey, livre que j'ai trouvé, sans jeu de mots, assez vaseux !

Avec le Dr Besson on franchit un pas assez décisif car il a pris la peine de décrire tous les systèmes tampons mais j'étais persuadé qu'on demeurait dans l'illusion et que la technique évoquée était fautive et même sans garantie quant à la désacidification du mésenchyme.

J'ai essayé à deux reprises les citrates alcalins sans autre résultat que de me perturber la digestion et il en m'a fallu absorber pas mal de grosses gelules pour voir le pH changer avec pour seul résultat d'ajouter à la poignée de compléments que j'absorbe sans même parler du plombage du porte monnaie et du temps passé à faire les gélules. Des bricoles qui ne sont pas tellement gratuites, c'est 50 Euros les mille en 000 avec le port chez le mieux disant! Ras le bol !

Risques digestifs

Concernant le risque disgestif, Besson a évacué la question en 3 lignes en haut de la page 23. Je cite :

Ainsi un mélange de sels alcalins stimule et renforce l'activité de la digestion intestinale alors qu'un apport d'acide l'affaiblit.

C'est faux archi faux et Haas le prouve ! 

J'ajouterais que quant à proposer de bouffer des citrates, on aurait pu profiter de l'occasion pour favoriser le potassium au détriment du sodium. Et bien non c'est loupé, archiloupé ! Toutes, absolument toutes les formules égalisent sodium et potassium. Ca veut dire qu'il faut encore corriger par un apport de bicarbonate de potassium. Ca fait encore 2 ou 3 grosses gélules en plus à faire et à avaler.

Là c'est vraiment une "sainte colère" qui me prend, on ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez et par dessus le marché ce n'est pas perdu pour tout le monde puisqu'il faut encore banquer. Heureusement que le potassium ne revient qu'à 4,03 Euros le kilo mais il y a en plus 9,50 de port !

Vraiment l'incompétence et la crétinerie, quand ce n'est pas la malonnêteté des gens qui se mêlent de thérapeutiques est quelque chose de vraiment infernal.

Risque infectieux

Il faut arriver à la toute dernière page pour découvrir que :

En pratique, seule la présence d'une infection urinaire, d'un trouble de l'élimination du calcium ou la présence de cristaux et de calculs doit faire prendre des précautioons d'usage dans ce rééquilibrage acido-basique.

Moralité, il faut payer 11 Euros et passer plusieurs heures pour découvrir qu'en fait les contre-indications évoquées sont finalement très large car comment être sûr qu'on élimine bien le calcium en excès et puis pourquoi bouffer tant de pierre plus ou moins liquide alors que Adam et Eve étaient fruitariens ?

J'ai justement parmi mes amis une dame d'âge canonique sujette à des infections vésicales à répétition à qui j'ai envoyé de l'argent colloïdal pour lui éviter les antibiotiques. Ca a marché mais elle ne va pas prendre ce collaïde toute sa vie ! 

Je lui ai donc demandé de tester le pH de ses urines, elle ne prendre pas de citrates mais il lui reste des bandelettes très précises. Résultat pH proche de 7 ! 

Je pense qu'elle va se jeter sur la brochure évoquée car son problème est manifestement d'origine intestinale : elle redoute une appendicite. Voilà une cliente qui devrait essayer le moût de pain liquide de toute urgence (produits Kanne). Les coïncidences sont parfois très éloquentes. On parlait ces jours-ci avec Jacques Valentin de ces produits Kanne et voilà qu'un mémoire remarquable à cet égard nous tombe du Ciel. Un peu bizarrement comme tout ce qui est "extra-terrestre" et plus ou moins providentiel mais ça m'étonnerait qu'il ne s'agisse pas d'un "signe". Enfin il ne coûte pas grand chose de l'essayer et là c'est absolument sans danger...

Les travaux de Sander : une vaste blague !

Je reprends le bouquin de Besson et que vois-je à la page 71 ? Et bien cet auteur est tributaire des travaux de Sander qui aurait stipulé que le pH urinaire doit être compris entre 7 et 7,5. Malhreusement, pour cet éminent toubib, M. Haas a taillé en pièces. Le pH urinaire peut varier de 4,8 à 7,5, il n'est donc pas question de le bloquer autour de 7. Voir autour de la page 17 chez Haas.

La bioélectronique de Vincent

Besson y a consacré 2 pages mais il n'en tire pas beaucoup de conséquences et de toutes façons elle est pratiquement inutilisable. Non seulement je ne connais que deux laboratoires (Paris et Marseille) à la pratiquer mais je ne m'y fierai pas car un de mes amis m'a persuadé que les nouveaux directeurs de ces labos ne sont pas des gens très recommandables car il s'intéressent d'abord à leur tiroir caisse. On n'est donc pas sûr pour Paris qu'il aient conservé une technicienne qui était très compétente et qui répondait gentiment au téléphone.

Non seulement il faudrait faire des navettes mais encore faudrait-il avoir quelqu'un pour interpréter correctement les résultats, ce qui pose encore un autre genre de problèmes. A savoir que certaines techniques réputées marginales attirent les escrocs tel un certain Docteur Cuaz à Nice prétend avoir été un pionnier dans le maniement des bilans du C.E.I.A. En vérité, bien loin d'utiliser correcteement cette soruce de renseignements, il bourre ses clients de compléments alimentaires sur lesquels il touche des commissions. Je pense en particulier à une société appelée La Royale qui peut bien reverser 25 % à ses prescripteurs dans la mesure où ses plantes sont environ trois fois plus chères que celles de chez Dieti-Natura. Soit dit en passant que le Dr Cuaz évite de faire comme M. Governatori en contestant car je produirai son numéro de prescripteur et son "ordonnance" avec les commentaires et les propositions que j'ai reçues de la société qui graisse la patte des toubibs en produisant son courrier qui mérite un commentaire car ce qui est proposé aux médecins est tout-à-fait illégal puisqu'on leur propose, par exemple, de leur acheter du matériel avec leurs 25% ! 

Je me demande du reste si je ne vais pas déposer une plainte auprès du Conseil de l'Ordre !

Conclusions

Pour les lecteurs capables de comprendre les mécanismes biologiques fort complexe en matière de régulation acido-basique, le texte évoqué met fin à un certain nombre d'énigmes.

Bien évidemment, quand il s'agit d'ne tirer des applications, il ne suffit pas de consommer des aliments lacto-fermenté, c'est quand même un peu plus compliqué.

En voici un exemple qui concerne le diabète sur fond de léger syndrome métabolique. Toujours dans mon entourage j'ai fait la constatation suivante : la prise de Metformine (qui aurait des effets rejuvénants) et/ou le gymnema sylvestris qui ne coûte presque rien si on le fait venir des Indes peut faire monter la glycémie à jeun de façon très bizarre. J'ai conseillé à un proche de faire l'expérience et de contrôler son sucre 4 fois par jour avec ce résultat paradoxal. En revanche une diététique appropriée très protéinée avec cessation des lipides et glucides cachés après le repas de midi, a tendance à faire rentrer le "susucre" dans les clous. Et j'ai trouvé une plante, pas très connue, qui semble jouer sur la glycémie du matin.

Mais tout cela pour dire que quand on commence à s'occuper de diététique, ca devient vite casse tête. Une solution pour avoir des protéines au petit déjeuner ert lors des collations sans trop de lipides ni de sucre c'est de consommer du fromage blanc à 0%. Mais apparemment on ne trouve pas de brebis bio dégraissé, donc on est condamné au lait de vache que l'on nous présente comme une vâcherie. ce qui fait ricaner les ayurvédistes car leurs vaches elles sont sacrées ! Seulement les mythes cosmologiques sont peut-être sympas mais ça n'a rien à voir avec la biologie ! Et de toutes façons les Chinois vous disent que le fromage ça donne des mucosités ce qui m'a été confirmé l'autre jour à France Inter par une chanteuse baroque très connue quoique j'ai oublié son blaze.

Qui croire ? Sur ce je vous souhaite bien du plaisir ! Enfin quand je serai à la retraite je vais peut-être ouvrir un cabinet de consultation par Webcam avec paiement par Paypal. Mais MSN ça merde !

Pour l'instant je ne peux mieux faire que d'insister pour qu'on lise les pdfs de Richard Haas. 

http://silicium.blogspirit.com/archive/2014/05/21/eau-kan...

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08/02/2011 | Lien permanent

Comment faire son tempeh (et son vinaigre artisanal)

tempeh.jpgRévision 28/02/2017

Le tempeh est un excellent produit diététique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tempeh

Se procurer le starter

https://www.topcultures.com/cart.php

Le mode de préparation :

http://www.topcultures.com/make-tempeh.php

 

 

 

Thermostat.jpgLa seule difficulté, c'est après avoir égoutté le soja cuit, de ne pas laisser trop d'humidité. Juste ce qu'il faut pour qu'adhère le starter lors du mélange.

Ensuite il faut une étuve que l'on peut faire de la façon suivante : faire une caisse, on installe une ampoule de 40 à 60 watts dans la partie inférieure, puis un plancher avec des trous d'aération pour que l'air chaud monte et on ferme la caisse par le dessus.

La température idéale est de 30 °. Les thermostats d'ambiance monte théoriquement à 30° mais atteignent péniblement 24 à 25 °. Voici un bon thermostat qui possède la marge de réglage nécessaire. A installer à mi hauteur dans la partie supérieure de l'étuve. Prévoir une circulation d'air en bas et en haut (un ptit trou de quelques mm suffit). Prévoir dans le couvercle un trou de 2 mm pour passer la sonde d'un thermomètre digital. Commencer par régler le thermostat par tâtonnements.

http://www.conrad.fr/ce/fr/product/551696/Thermostat-sur-...

Les vinaigres du commerce même "bio" ne valent pas grand chose

Laurent agnès.jpgOn vante le vinaigre de cidre comme régulateur de l'équilibre acido basique, encore faudrait-il qu'il n'ait pas été fabriqué industriellement en 24 heures en usine comme c'est souvent le cas de la plupart des vinaigres dit "bio".

Le vinaigre de cidre des Côteaux Nantais Démeter (2 mois de maturation) constitue le minimum syndical mais si vous voulez l'améliorer il faut le remettre à macérer dans une bouteille à large col fermée par une étamine à 30° encore au moins 7 mois.

Sinon procurez vous le vinaigre de cidre de Laurent Agnès fait à partir de cidre bio et sans additifs, sa macération dure 9 mois. Il n' a pas droit à l’appellation "bio" car elles sont taxées à tous les étages mais il l'est puisque la matière première est certifiée ! Il est incomparable, comparez les deux vous sentirez immédiatement la différences. Il faut des mois de maturation lente poutr développer les aldéhydes esters et toutes les molécules complexes qui font du vinaigre un véritable "médicament".

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31/12/2015 | Lien permanent

Retour sur l'eau Kangen (eau ionisée alcaline)

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Mise à jour :

Les études de Richard Haas sont disponibles ici :

Surprenantes eaux ionissées

Fiction_demystification_et_verite_sur_lEAB

Nouveau : On m'a communiqué un document provenant de http://www.eautarcie.org/03d2.html rédigé par le plus grand spécialiste de la bioélectronique.

Sa conclusion est que l'Eau Kangen est une au médicinale pouvant avoir des effets positifs sous réserve d'un contrôle sur l'organisme du patient par la méthode bioélectronique. Contrôle impossible en pratique puisqu'il n'existe en France que deux labos à pouvoir les proposer et c'est assez coûteux. Moralité on n'est pas beaucoup plus avancé. Quant à Haas si mes souvenirs sont eacts il pointait la diversité et les anomalies des pré-traitement avant ionisation qui constituent en soi un problème vu que l'eau doit êrtre rendu très conductrice pour pouvoir être traitée par ionisation...

Je précise que le document relayé nécessite de sérieuses connaissances scientifiques et même votre sevriteur doit s'accrocher au branches tellement c'est pointu !

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On m'a signalé un article paru en avril 2011 (n° 770) dans Science et Avenir qui serait le seul article scientifique à s'être attaqué à l'escroquerie que constitue les eaux alcalines ionisées.

Je me suis procuré le n° sur Priminister pour 90 centimes malheureusement il ne comporte rien de plus que cet écho disponible sur le Net.

http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/decryptage/20111129...

Deux choses sont niées, la capacité de l'eau à former des "clusters" et celle d'une eau alcaline à modifier l'équilibre acido-basique du corps humain.

Commençons par le second point : si cela était vrai, alors toute la bioelectronique de Vincent serait à jeter. Il est vrai que la science officielle n'en fait aucun cas mais ce n'est pas une vérité d'évangile. Certes absorber occasionnellement une eau très alcaline ne peut pas faire de gros dégâts mais il n'en va pas de même d'un usage à longue échéance.

Quant aux "clusters" si je me réfère à Yan Olivaux, il serait exact que les histoires d'eau "trimère" procèderait d'une erreur d'observation mais le problème posé par la mémoire de l'eau ne saurait être avécué d'un revers de manche en s'appuyant sur la caution d'un seul physicien du CNRS. Ni la <I>Congrégation pour la doctrine de la foi</I> ni telle ou tel groupe de savants plus ou moins appointés par le "Système" ne saurait constituer des articles auxquels on devrait une allégeance inconditionnelle.

Le problème est ailleurs

Oui le vrai problème est dans le prétraitement que doivent subir les eaux Kangen et Cie pour pouvoir être ionisables. En termes plus clairs cela signifie qu'elles doivent être rendues conductrices par l'adjonction de minéraux. Or la tendance est à préconiser une eau aussi faiblement minéralisée que possible et Richard Haas est le seul auteur à s'être penché sur la question et à avoir dénoncé ce que j'appelle les vrais problèmes.

Bref, pour toutes sortes de raisons, on peut dire que ces eaux alcalines ionisées c'est du n'importe quoi et qui varie d'une marque à l'autre et qui dans tous les cas de figure pose de sérieux problèmes.

La seule chose vraie est qu'il n'existe que des affirmations marketing et aucune expérimentation digne de fois comme cela m'a été confirmée par un spécialiste belge.

L'étude de Richard Haas

Malheureusement les deux études que cet auteur a consacré à l'eau ionisée et à la question de l'équilibre acido-basique sont introuvables car l'auteur aurait subi des pressions et des menaces de procès, de sorte qu'il a tout retiré.

Je redis une fois de plus que si menaces il y a eu, un procès n'était pas susceptible d'aboutir et il aurait été perdu d'avance. Certes on vient de le voir, il ne manque pas de gens capables d'enquiquiner le monde avec ce genre de menace et qui comptent sur les investissements qu'il faut consentir pour simplement défendre des droits absolument incontestables, à commencer par une liberté d'opinion pleine et entière. J'ai au moins deux contrats de protection juridique et si une firme quelconque voulait m'attaquer, elle aurait tout à perdre par le tintouin que je ne manquerais pas de déclencher. Dans le cas de l'un ou l'uatre des marchands d'appreils à ioniser l'eau, il ne fait aucun doute qu'il y auriat des revues de consommateurs pour appuyer mon propos.

Je ne peux pas publier les thèses de Richard Haas sans son autorisation mais dans la mesure où ils l'ont été je suis en droit de les communiquer pour l'usage privé du copiste à toute personne qui en ferait la demande. Cette exception qui n'existe pas dans le droit du copyright dont les avantage son limité au fair use (notre droit de citation) est une chance. Espérons qu'un parlement fêlon ne va pas finir par nous la sucrer... N'étant pas égoïste, je ne pose pas d'autre condition que celle de donner ses noms, adresses et téléphone car la faculté de communication de gré à gré m'impose de décliner toute demande de provenance anonyme. 

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13/08/2012 | Lien permanent

L'eau ionisée alcaline et réductrice, une escroquerie et une saloperie...

purifiez.gifJ'ai consacré un post au problème de l'eau ce qui m'a valu un email de Richard Haas auteur d'un livre concernant cette question.

Un email dont le contenu s'est avéré plutôt curieux. Quand on prend contact avec quelqu'un pour exiger qu'il déclame nom, adresse, titres et travaux c'est déja assez curieux. Que je sache, l'anonymat est un droit quand on traite des sujets un peu tabous et l'on doit être jugé sur ce que l'on dit sans être obligé de raconter sa vie !

Ensuite quand après avoir répondu autant que faire se peut, on vous écrit encore pour dire que l'on ne veut pas de polémique et que l'on n'a pas envie de passer 6 ou 7 heures devant un ordinateur, ça fait encore plus bizarre !

Ca s'est du reste terminé par une leçon de morale et je pense qu'il est bon de citer un extrait de notre correspondance. Voir à la fin du post...

Mais enfin si j'ai eu à faire avec un citoyen un peu particulier quant à sa conception des relations publiques, M. Haas est loin d'être un idiot. Il a sur le sujet évoqué dans le titre (savoir l'EIAR) des vues qui tiennent la route et qui ont solutionné, à mes yeux, un problème qui était resté pendant.

Je vous conseille vivement demander gentiment à ce Monsieur qu'il vous communique ses texte sur l'EIAR et sur l'EAB (équilibre acido basique) car s'ils étaient dans le commerce je vous suggérerais volontiers d'y consacrer quelques Euros. Pour tous contacts voir :

http://fibromyasan.pagesperso-orange.fr/html/myalgin.htm

J'ai reçu la permission de le communiquer à des proches mais je ne peux disposer d'un texte qui ne m'appartient pas et je conseille vivement à son auteur de les mettre à disposition sur son site s'il ne veut pas s'astreindre à un travail ingrat de pur secrétariat dans l'hypothèse où il ne supporterait pas les effluves empoisonnés de nos "compagnons électroniques".

C'est aussi  quelqu'un qui a un traitement de la fybromyalgie à proposer. Traitement qui m'a tout l'air d'être intéressant mais que je n'ai pu expérimenter parce que je ne suis pas concerné.

Je suis du reste enclin à penser qu'il existe un lien entre cette maladie, la phobie des ordis et l'état d'esprit de mon correspondant. Pure supposition que j'évoque par pure plaisanterie pour seulement dire que si le lien existe, il ne faudrait peut-être pas attendre des miracles du traitement en cause. Mais bon j'ai un bon fond mais je suis volontiers piquant...

Sur l'EIAR en général

Vous trouverez dans les 20 premières pages du texte évoqué (112 pages) de quoi vous convaincre qu'aux propositions des vendeurs de ces appareils vendus à des prix exhorbitants (jusqu'à 3300 Euros), il n'est qu'une réponse à faire : NIET POUBELLE !

En effet vous trouverez une somme d'arguments surabondants pour vous convaincre que le fait de consommer une telle eau n'est pas sans risque. J'avais bien remarqué qu'elle se situe dans le cadran 4 de la BEV (Bioélectronique de Vincent). Pour faire simple cela correspond à la zone de la peste et du choléra !

Mais ce n'est pas tout rien que le métal dont sont faits les électrodes risque de poser problème car le passage d'un courant de 24 volts arrache nécessairement des ions métalliques indésirables. Ne parlons pas du problème de l'entartrage et du fait que les eaux en question sont nécessairement assez fortement minéralisées et alcalines, ce qui, pour toutes sortes de raisons ne peut pas résoudre un problème d'équilibre acido-basique !

Sur un éventuel usage médical

Le problème c'est que si cette eau peut avoir une utilité ponctuelle dans certains cas précis, personne n'est foutu de dire lesquels et on peut être sûr qu'un médecin au monde n'est qualifié dans ce domaine car il faudrait d'abord être au top en matière d'EAB ! Et c'est encore une autre histoire !

Enfin derniere chose, s'il existe des appareils vendus à des prix raisonnables, il est clair qu'aucun particulier n'est vraiment en mesure de fair ele bon choix. Premièrement il faudrait être capable de comprendre ce que raconte l'auteur dans la partie la plus scientifique de son enquête, or quand il est question de Rh2 et de Redox et de la manière de le mesurer ça devient très pointu. En plus il faut un appareil qui est hors de prix sans même parler de sa manipulation correcte.

Ce que je me demande c'est pourquoi l'auteur s'est efforcé malgré tout d'avoquer le cas de revendeurs dont le comportement serait plus honnête que celui des supports de certaines firmes connues pour leur agressivité et disons le, leur pratique de harcèlement...

Je ne vois qu'une explication à cela : il a rencontré dans ce milieu des naturopathes qui proposent un choix raisonné d'appareils à des prix relativement abordables. Il cite à ce propos le cas d'un dispositif comportant un osmoseur, ce qui est au fond une aberration puisqu'àprès avoir débarassé l'eau de ses polluants il faut la reminéraliser avec le risque de la polluer à nouveau, notamment à l'aide de calcaire de coraux plus ou moins pourris.

L'auteur, reconnaissant que ces gens l'ont pris au sérieux (alors qu'il s'est fait interdire l'accès à certaines conférences) a tenu à leur être agreable. La teneur des échanges que j'ai eu tend à me persuader que ce Monsieur a besoin d'affection. Raison pour laquelle il envoie de l'amour (sic) aux correspondants qu'il juge "agressifs"... ce à quoi j'ai répondu que j'ai horreur des sucreries...

Mais enfin, si cet auteur a des "problèmes de communication" (nous en avons tous à divers degrès car c'est à la mode...) cela n'enlève rien à la valeur de ses recherches et de ses conclusions qui sont assez claires.

Echanges mouvementés

Je ne puis resiste rà la tentation de fournir un petit échantillon de nos tractations parce qu'au fond je trouve ces échanges assez drôles. mes réponses sont en bleu

 

Bonjour,
 
Voir en bas les remarques sur votre papier. Ca vous donnera peut-être l'envie de tout lire. Il y a aussi mon numéro de téléphone...
Ouf ! Je suis soulagé vous voyant apaisé car vos expressions (critique assez corrosif, vous risquez de vous faire aligner sur mon blog, psychopathe....) dans votre denier mail m'ont mis très mal à l'aise. Je me suis dit voilà un monsieur qui a certainement subi pas mal d'agressions dans sa vie pour être lui-même aussi agressif, intolérant, voir menaçant.
 
Je ne suis ni agressif, ni intolérant... Je suis au contraire d'un calme olympien mais vous n'avez pas l'air de réaliser que la façon dont vous vous êtes comporté pose problème ! Avant même qu'on ait commencé à débattre vous me soupçonnez de vouloir polémiquer. A supposer que vous ayez eu des raisons de penser que je suis porté à la polémique, pourquoi m'avoir contacté si la chose vous déplait, ce qui est votre droit. Oui je me demande toujours à quoi rime cette prise de contact et ce que vous vouliez me signifier ! Encore que la suite m'a éclairé...
(...)
 
Je vous sent très blessé, des blessures de l'âme ?? (ou tout autre nom comme conscience, amour propre etc.., que vous voudriez bien mettre derrière cette expression)
 
Mon cher Monsieur, si j'avais des "blessures de l'âme" comme vous dites si bien, je ne vous prendrais pas pour "confesseur" et encore moins comme "directeur de conscience" et moins encore comme "maître spirituel".
 
(...) Personnellement si je veux être sincère je me regarde dans une glace et ques-ce que me renvoi le miroir ?? Ce que je reproche à l'autre est mon propre problème !!
 
Je connais la chanson. Apparemment ca ne vous empêche pas de juger les autres tout en le niant. Cette maladie, extrêment répandue de nos jours s'appelle "néo spiritualisme" une affection très moderne. C'est très "new age". Malhreuseurement c'est du pipeau ! Il se trouve (est-ce un hasard ?) que je suis un spécialiste éminent dans ce domaine mais vous ne pouvez pas le savoir car vous ignorez mon nom. Et oui j'ai publié une revue et je travaille actuellement sur une "secte" très emblématique. Pour tout vous dire, je connais cette "musique" très en vogue...
 
Pendant que vous faites la guerre vous n'avez pas le temps de faire la paix. A près de 75 ans je n'ai plus besoin de récolter des lauriers. Je laisse cela aux jeunes loups. (Bien entendu je peux me tromper dans mes analyses et vous laisse libre de vos choix)
 
Je suis un "vieux loup", un peu moins que vous mais vieux quand même je ne suis pas tout neuf !
Vous vous êtes complètement planté mon cher !
Mais merci de m'avoir rajeuni ça fait toujours plaisir
Les apparences sont trompeuses sur Internet. Qui gomme les "signes subtils"...
(...) J'essaye d'être plus tolérant et bon car je constate que ce n'est pas en forçant les choses que l'on arrive mieux à ses fins. Mais je ne souhaite pas vous convaincre à mes points de vues mais vous invite à réfléchir à cette autre approche.
 
Oserai-je vous dire que vous prêchez un converti. Ca ne prouve rien mais il se trouve que je suis bouddhiste. Raison pour laquelle je connais la chanson...  Je vous rappelle que c'est vous qui m'avez agressé en renversant les rôles mais vous ne vous en êtes même pas rendu compte et je crains que ce soit incurable !
 
Comme déjà dit j'ai un âge ou l'on est fatigué avec des problèmes de santé. De ce fait je ne veux plus continuer à vouloir passer ma vie devant l'ordi. L'EIAR a été mon dernier travail.
 
Moi non plus et je vous rappelle que je ne vous ai pas sonné, vous m'avez abordé en me disant je vous cause mais je ne veux pas de polémique ! Encore une fois c'est étrange, très étrange mais quelque part cela m'amuse mais comment pourriez vous le savoir. Vous ne voyez pas mon sourire et n'entendez pas le son de ma voix...
 
J'ai été curieux de savoir ce que vous aviez fait comme recherches dans l'eau ou en BEV, domaines que vous abordez sur votre site. Avant d'arrêter notre entretient je souhaite éclaircir quelques points qui  semblent vous irriter. N'ayez pas toujours l'impression que l'on vous agresse et que tout le monde est contre vous.
 
En d'autres termes vous m'accusez d'être paranoïaque voire d'être atteint d'un délire de la persécution. Malheureusement je ne peux rien faire pour vous prouver le contraire. Et j'ajoute que je n'ai pas à me justifier. La situation que vous avez créé est assez vicieuse mais enfin ce n'est pas la première fois que cela arrive et j'ai une certaine expérience dans la gestion de ce genre de problème.
 
Il vous arrive aussi d'avoir affaire à des gens qui essayent de vous ménager même si votre mode de fonctionnement est autre et que cet autre je le respecte. 
 
je n'en ai pas rencontré beaucoup. En fait plus les gens vous ménagent (à ce qu'ils disent) plus ils sont maladroits.
Je ne vais certainement pas tomber dans un système de polémique quel qu'il soit, même s'il vous est difficile de me comprendre. Il existe des personnes qui ont un parlé direct mais qui peut rester correct.
 
Donc mon parlé blogistique ne serait pas correct...
 
J'en fait partie, respecte les autres avis même si je ne les partage pas et cela sans animosité. Oui je met des gants car l'expérience me prouve que tout autre système est pour moi violent qui agresse l'autre et le braque contre moi. J'essaye donc de ne pas juger l'autre et sait combien c'est difficile.
 
Je n'ai fait que me rebeller contre une entrée en matière plutôt contradictoire.
(...)
Donc vous voyez que quelque part nous avons des points en commun. Je vous envoi plein d'amour et vous souhaite une belle continuation avec plein de réussite dans vos différents domaines qui sont vos préoccupations personnelles.
 
Merci je n'en ferai rien, j'ai passé l'âge de ce genre de gamineries et puis je ne suis pas pédé ! Et surtout j'ai horreur des "sucreries"...
 
Bien cordialement.
 
Richard
 
Notez que l'on a fort peu parlé de choses techniques. Mon interlocuteur a fini par m'envoyer son article sur l'EAB et il n'a pas daigné me téléphoner. Visiblement il craignait sans doute de devoir remiser ses préjugés. Je suscite des réactions très contradictoires ou on me hait ou on m'adore. Mais je préfère n'être pas trop "adoré", ça crée des obligations sentimentales qui peuvent fausser les jugements sur les sujets sérieux. J'évite aussi d'être trop "affectueux" car c'est nécessaire pour respecter la liberté des autres. Enfin personne n'est tenu de prendre pour argent comptant ce que je raconte. Mais apparemment même quand on ne veut pas prendre c'est difficile de laisser... 

Voir : http://silicium.blogspirit.com/archive/2014/05/21/eau-kangen-et-equilibre-acido-basique-par-richard-haas-3005851.html

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08/02/2011 | Lien permanent

Une étude du phénomène MMS par Richard Haas

1798904584.jpgJ'ai reçu ce jour un émail de cet auteur ainsi conçu :

Bonjour M. Metzger, (pseudo ??) 

Je vous sait très vindicatif aimant tailler en pièces les uns et les autres. Pourtant, à mes risques et périls, je me permet de vous transmettre mon avis sur la proposition de rendre 11 vaccins infantiles censés devenir obligatoires et un document d’analyse que j’ai effectué sur le MMS.
 
Je ne suis pas "vindicatif" du moins gratuitement comme on le présuppose car j'ai pris la peine de fournir des liens vers les études de cet auteur bien qu'il ait retiré de son site son étude (remarquable) sur le problème des eaux alcalines ionisées, totalement contraires aux règles équilibres tirées de la BEV (bio électronique de Vincent). Ce me semble être la preuve d'une réelle estime et je ne confonds pas les travaux de l'intéressé avec des difficultés d'ordre caractériel dont je ne garde plus à vrai dire qu'un souvenir assez vague.
 
 
Ce retrait a été motivé par des menaces de procès relevant comme à l'accoutumée de véritables tentatives d'intimidation dont son coutumiers certains marchands. J'aurai à revenir sur ce point à propos de la condamnation morale par ce même Richard Haas de la pratique de l'anonymat.
 

" MMS" : un vrai faux ami ?

Malheureusement, n'ayant pas le droit de diffuser ce texte sans le consentement de son auteur, et ne pouvant livrer au public son email qu'il est impossible de trouver sur la toile en raison de la pluralité d'homonyme.

J'ai parcouru très rapidement ce texte conçu en trois parties. La première reprend les affirmation et témoignages en provenance de Jim Humble, la seconde envisage une critique et la science officielle que selon la médecine académique. Quand il s'agit de se référer à la BEV, à Antoine Béchamp, à Gaston Naessens et Günter Enderlein (p 19) comment peut-on parler de "science officielle". Je parlerais plutôt carrément de point de vue de la médecine étendue, raisonnable et alternative !

Mieux vaut sauter aux conclusions : l'auteur se demande si quelque chose n'a pas échappé à la science académique officilleen raison des résultats obtenu par Humble et coll, l'institut Bradford, le Dr Hesselink, le Dr Theresa Forcades etc (p. 33)... Tout en notant de nombreuses incohérences majeures dans les discours pro MMS, l'auteur souligne que les chlorites sont des oxydants puissants (p. 35).

D'où la question suivant, je cite p. 35 :

Une question délicate et très importante ne répond en rien à notre interrogation. Malgré toutes les données positives qui se prononcent en faveur de l’utilisation du « MMS » par voie orale, y a-t-il oui ou non déplacement du terrain de la santé vers l’oxydation par une utilisation du dioxyde de chlore sur le long terme pouvant ainsi générer d’autres maladies ??

Enfin p. 36

Dans certains cas et situations exceptionnelles, il est indéniable que le « MMS » peut être utile et rendre des services incontestés, mais de préférence sous surveillance médicale.

Rappel de mes propres conclusions

J'ai mis l'accent sur l'expérience d'un ami qui a pratiqué le "MMS" pendant de nombreux moins et s'est retrouvé épuisé. Il avait imaginé d'après les symptômes être victime d'une valvulite, ce redoutable effet secondaire du Mediator. C'est en me souvenant qu'il m'avait parlé de "MMS" que l'ayant questionné il m'a répondu que oui il continuait d'ne prendre. Lui ayant conseillé de cesser immédiatement, je lui ai prédit avec succès que dans quelques semaines il n'y paraîtrait plus. Il a effectivement retrouvé son énergie d'avant.

Conclusion

Le mérite et l'intérêt du texte commenté, c'est d'avoir passé au peigne fin la documentation et les témoignages existants et de les avoir confronté à un raisonnement basé sur les acquis de la BEV en particulier. Richard Haas en arrive au fond à la même conclusion que votre serviteur, à savoir que les usages positifs du MMS ne peuvent être que ponctuels et que dans l'état actuel des choses à moins d'être soit même un thérapeute en mesure d'observer finement le cas de patients, on ne peut pas délivrer de conseils précis et l'on se doit de maintenir une ferme mise en garde contre l'usage inconsidéré de ce genre de produit par des particuliers. Il est à noter que les témoignages de succès que l'on trouve sur les sites vendant du "MMS" sont absolument inexploitables. Ne peuvent être considérés comme probants que la publication de dossiers convenablement documentés avec résultats d'analyse et autres constatations objectives.

Il est certes dommage que ce texte ne soit pas largement accessible mais d'un autre côté il est à craindre qu'il n'y ait rien de nouveau sous le soleil.

En ce que concerne le projet des 11 vaccinations

Dans un second émail Richard Haas me précisait que :

Les lois d'obligations vaccinales en France sont en contradiction avec la loi sur la liberté de choix thérapeutique. L'article L.1111-4 du code de la santé publique (LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé - dite loi "Kouchner". De plus l'arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme rendu en 2002, qui précise « qu’en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales » (Arrêt SALVETTI c/Italie – CEDH Décision du 9 juillet 2002 ; n° 42197/98)

Nous le savons tous, il n'empêche qu'une obligation vaccinale minimale existe toujours et que cette liberté thérapeutique, lorsqu'elle relève du "viol" caractérisé et du risque d'empoisonnement s'avère inopérante.

Nous ne sommes donc pas en désaccord sauf que je me fais l'effet d'être moins naïf que mon collègue.

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19/06/2017 | Lien permanent

Conflit du Samouraï avec la Fondation pro-Schwartz : où en sommes nous ?

LS.JPG

Dernière minute : l'appel à transcription a fonctionné !

Je viens de recevoir la transcription du texte de cette vidéo, je l'ai assortie de mes remarques.

Transcription de la vidéo.

Voir : https://youtu.be/VrEjE4KHaHc

Encore cette histoire va t-on me dire ! Je pense en effet qu'elle n'est pas terminée que que le Samouraï n'abandonnera pas ses 20 000 € même s'il semble s'être dégonflé...

Quel effet de sa pub me concernant sur la fréquentation de ce blog

fréquentation.JPG

Voici le graphique s'arrêtant au 21 avril (non terminé): la première pointe est du 21 mars, elle est en rapport avec le Covid-19, la seconde est inférieure (19 avril). Je constate que la pub vidéo de GT n'a pas attiré les foules.

Cela me rassure : la "bergère" qui répondait à la vidéo ci-dessus consacrée à la publication qui n'était pas de LS mais de l'exécutif de la fondation peut laisser en place l'évocation des dires de votre serviteur, ce coup de projecteur ne va pas faire de moi une "vedette", le rôle d'éminence grise de de "fouiller merde" opérant dans une relative pénombre me va très bien. Je suis marqué par le signe du cancer, dominant en maison IX dans mon thème. Les écrevisse n'aiment pas trop le soleil et l'eau trop chaude, la pudeur les fait rougir.

Mon audience n'est rien en regard de celle de Cancer Therapy qui dépasse les 25 000 abonnés. Ma moyenne de fréquentation journalière est au moins 30 fois inférieure : une paille !

Et j'ai le droit de parler de l'air du temps, sans acrimonie particulière pour qui que ce soit mais avec détachement et parfois un peu de dérision. Enfin comme les gens sont toujours pressés et que je prends mon temps pour expliquer les choses ça décourage beaucoup de monde.

Après une écoute plus attentive...

Je n'avais pas écouté en entier cette vidéo. Je m'étais arrêté peu après les allusions à mes articles. Je l'ai dit 100 fois : habitué à la lecture rapide, je préfère les communications textuelles tandis que les paroles s'envolent. On ne saisit pas forcément les passages déterminants surtout si on est pressé d'en finir...

Cette vidéo je l'ai sauvegardée de crainte qu'elle ne soit retirée car il y a eu des pressions à ce sujet. Une transcription vient d'en être faite : un grand merci à Bertrand qui a répondu à l'appel formulé à ce sujet...

Ce qui ressort de cette vidéo déterminante

Je ne peux pas faire de citation, je n'ai pas pris de note. Vous pouvez écouter pour vérifier.

Ce qui ressort c'est que le traitement métabolique ne marche pas ou plutôt il parait fonctionner un moment puis devient inefficace et les gens mourraient (parfois) en 5 jours.

Si vous suivez attentivement le propos, il apparait très clairement que l'idée du traitement métabolique date de 2010/2011 n'est pas une idée de LS, ce dont je m'étais douté depuis longtemps

Elle vient d'un certain Thomas N. Seyfried. Du reste LS ne l'a jamais caché mais cela ne m'avait pas sauté aux yeux jusqu'alors. Sur la paternité de T.N Seyfried voir cet article. L'existence de ce précurseur m'est apparue en reprenant l'avant dernier livre de LS paru en 2016:

Seyfried.jpg   livre LS.jpg 

Seyfried a préconisé le régime cétogène. Mais qui a eu l'idée de recourir à l'hydroxycitrate et à l'acide alpha lipoïque. T.B. Seyfried avait fourni l'idée d'un traitement à visée métabolique mais il ne semble pas avoir parlé de l'un ou l'autre de ces produits mais seulement d'un mécanisme impliquant le pyruvate...

Maurice Israël comme mentor de LS

Akirs je me suis crusé les méninges à partir du peu d'éléments que j'avais, savoir la biblio du livre ci-dessus et je vois si LS s'est intéressé au cancer très tôt durant les années 90, c'est le cas également de Maurice Israël, or dans une vidéo que j'évoquerai plus loin LS s'acquitte de la dette qu'il a contracté envers ce spécialiste de la biochime. A tel point que je mettrais ma main à couper, j'en suis même sûr que c'est encore Maurice Israël quia proposé les deux principaux produits du protocole metabloc. Mais est-il ravi de l'usage qu'en a fait son élève : j'ai des raisons sérieuses d'en douter car rappelez-vous, j'ai souligné l'étrangeté que constitue l'absence de Maurice Israël au sein du comité scientifique de la fondation alors que de toute évidence LS lui doit tout. Et s'il n'a pas suivi LS dans la fondateur constituée en son honneur, c'est qu'il est forcément en désaccord avec l'usage que fait LS de ce que son mentor lui a communiqué. De cela, j'en suis sûr, nous en aurons la preuve patente un jour ou l'autre !

Le mérite de LS a constitué uniquement dans un travail de communication grand public qui fait que l'hypothèse du "traitement métabolique" comme base de la lutte contre le cancer est devenu une évidence, et c'est bien ainsi.

Quant au véritable précurseur de l'idée, le problème est que nous autres hexagonaux ne suivons pas le foisonnement des recherches américaines et que même si la parternité de cette thématique n'a pas été occultée par son dernier exploitant, les choses sont ainsi faites qu'on est enclin à faire de Laurent Schwartz une sorte d'idole. Enfin pas votre serviteur qui n'a jamais été dupe de quoique ce soit puisqu'il apparait que je suis absolument le seul intervenant à avoir publié au moins dès avril 2015 des posts valant mise en garde...

Paternité de l'idée métabolique et de l'enzyme SCOT

D'autre part, et ce qui concerne l'intérêt récent qui est porté à l'inhibition de l'enzyme SCOT, je devine que ça ne vient pas de LS mais, et au travers de l'insistance de ce que dit GT à propos de sa relation avec Maurice Israël, l'idée vient encore de ce dernier. On en trouve du reste la preuve dans un texte signé uniquement de ce chercheur.

De quoi s'agit-il ?

Voir : https://guerir-du-cancer.fr/rapport-pour-scot-metabolisme...

J'aurais l'occasion de reparler d'une vidéo en rapport avec les dangers du régime cétogène plus loin dont la qualité contraste avec un publication en relation avec le bleu de méthylène qui s'avère une véritable fumisterie et le mot n'est as trop fort ! Mais avant cela revenons à une histoire de souris.

L'échec des recherches de l'Association Vaincre qui a fait les choses à l'envers

https://guerir-du-cancer.fr/enfin-des-nouvelles-de-vaincre/

En voici les conclusions :

« L’objectif de ce projet était d’évaluer l’efficacité de la combinaison de l’AAL :HC avec ou sans le DC. Les données présentées en 4.1 (ci-joint) nous permettent de conclure que la combinaison AAL : HC, n’a pas d’impact sur la prolifération des deux BBM-PDCL utilisées. » Etc…

En d’autres termes, il n’y a pas de résultat probant. Cela ne veut pas dire que le traitement métabolique ne fonctionne pas. Cela veut dire que dans les conditions de l’expérimentation il n’y a pas de résultat probant. Mais les cellules ne réagissent pas comme des organismes vivants comme les souris ou les humains.

Cela a mis fin à ce protocole. Il n’était pas possible de continuer sur les souris et les humains comme nous l’aurions fait si nous avions eu une réponse positive sur les cellules.

Une recherche "in vitro" menée après des recherches antérieures sur des souris

Ce qui est étrange dans cette histoire, c'est qu'il s'agit d'une recherche effectuée in vitro ! Et que l'on aurait du commencer par là, sauf qu'à mon avis, ce préliminaire n'était ni nécessaire ni même indiqué du point de vue méthodique.

Et en plus, si on s'en tient là il manquait les deux phases décisives, or elles ont été menées il y a déjà longtemps sauf qu'on ne sait pas vraiment ce qu'ont raconté les souris  en question et que la phase expérimentation humaine a été engagée sur des milliers de personnes avant que toutes les souris n'aient dit leur dernier mot...

Projet d'un "Etude observationnelle" ou de la "nécromancie spéculative" comme nouvelle discipline scientifique

On en est maintenant à vouloir tester les possibilités d'inhiber l'enzyme SCOT et c'est dans ce but que GT a donné 20 000 € à la fondation. Sauf qu'elle use de procédés dilatoires dans le but de ne pas rendre les sous. Le coronavirus et la paralysie qu'il a engendrée a évidemment bon dos. Sauf que ça ne tient pas et qu'il sera aisé, le cas échéant, de démontrer le caractère dilatoires des faux arguments du texte parus le 19 avril. On propose à la place une étude observationnelle sur le protocole de base qui aurait du avoir lieu depuis au moins 3 ou 4 ans. Or de nombreux usagers du protocole sont maintenant passé de vie à trépas : à moins d'avoir du goût pour s'adonner e une forme de "nécromancie spéculative", ce projet n'a plus aucun sens ! 

Mais enfin si on envisage de procéder comme on l'a fait pour l'histoire du bleu de méthylène à propos du COVD-19, il faut se résoudre à prévoir qu'il n'en pourra résulter qu'un vulgaire foutage de gueule.

Qui détient les contacts avec les patients expérimentant le traitement métabolique et ses compléments ? Je ne vois que deux associations celle du Samouraï et celle de Patrick Louis que l'on nous dépeint comme jouant le rôle d'un petit mouton. Comme il va encore s'agir d'un pur bénévolat, à quoi bon réclamer des dons pour ce type d'enquête qui ne peut se faire que par voie d'un questionnaire plus ou moins bien conçu !

Parenthèse sur le bleu de méthylène (et la vision naturopathique des échanges acido-basiques)

Je ne connais pas l'origine de cette ajout à la base du traitement métabolique mais ça vient sans doute d'un usager de ce traitement qui aura ramassé quelque part une idée qu'il aura fait remonter vers LS. Ce qu'on sait c'est que Maurice Israël aurait déclaré que le BdM ferait double emploi avec le R-Sodium Lipoate et que ce bleu aurait ceci de néfaste qu'il colorerait les terminaisons nerveuses avec son lot de risques en rapport. J'ai toujours entête ce qui s'est dit dans la vidéo.

Enfin si l'on se reporte au site de Patrick Louis, d'après ce que j'ai pu comprendre, l'effet du bleu de méthylène consisterait en un effet de peroxydation comparable à celui de la vitamine C injectable à haute dose. J'ai du reste sévèrement critiqué le texte du site de Patrick Louis car il comporte pas mal de contradictions dans les termes en ce qui concerne les effets intra et extracellulaires recherchés. Notre homme s'est joyeusement mélangé les pinceaux. Je ne doute pas de sa serviabilité mais il aurait du faire relire ses textes par un bon prof de français qui n'aurait pas manqué de lui signaler les contresens.

Je constate que l'on attend du bleu de méthylène quelque chose de comparable à ce que l'on a espéré du bicarbonate d'une part et des IPPs en une certaine époque. J'invite mes lecteurs à se reporter à mon exégèse sur le sujet et à constater que la critique méthodique d'un texte permet de situer le niveau de son auteur tout en éclairant le fond du sujet.

Tout cela tourne autour d'idées passablement erronées sur les moyens d'agir sur l'équilibre acido-basique des divers milieux biologiques, objet de lieux communs ayssi répandus que discutables du côté des naturopathes et dont le principal représentant est Christophe Vasey l'héritier spirituel d'une doctoresse suisse dont le nom m'échappe provisoirement.

Voir : http://silicium.blogspirit.com/archive/2020/04/20/bleu-de...

L'enquête sur bleu de méthylène et ses effets préventifs sur le Covid 19

Là encore je présume que ce n'est point LS qui aurait diligenté cette enquête auprès de 2500 usagers du traitement métabolique. Il ne peut s'agir que du résultat d'un questionnaire envoyé par e-mail aux membres des associations déjà évoquées. J'en mettrais ma main au feu !

En fait c'est bien çà c'est même écrit noir sur blanc sur la page concernée :

Voir : https://guerir-du-cancer.fr/essai-ouvert-testant-le-bleu-...

Je cite : Nous avons interrogé une base de données de plus de 30 000 personnes pour la plupart sous traitement métabolique (acide lipoique/hydroxycitrate) par le biais des sites internet suivants:

30 000 personnes ! C'est à croire que les auteurs sont marseillais. Non non et non ! On n'avait guère d'accès qu'à environ 2500 personnes !

De cette cohorte informelle nous avons extrait un sous-groupe de 3000 personnes, dont plus de 500 dans le Grand- Est. Il s’agit de patients qui en sus du traitement métabolique ont pris du bleu de Méthylène à la dose de 75 mg trois fois par jour. Ces patients ont été contactés par internet (vidéo et e- mail). Nous avons eu une seule réponse quant à une possible contamination par le Covid-19 (un syndrome grippal modéré). Les limites de ce type d’enquête rétrospective sont évidentes. Mais cela suggère tout de même fortement que le bleu de méthylène puisse protéger contre cette infection-là.

En fait ce sont des petits moutons dociles qui ont fait le boulot et j'aimerais seulement jeter un coup d’œil sur le questionnaire envoyé...

Or cette étude est signée : Dr Laurent Schwartz (cancérologue- AP-HP), Prof Marc Henry (Prof Physico- Chimie, Faculté de Strasbourg), Prof Mireille Summa (Statisticienne-Cereremade-Paris-Dauphine) : Frederic Bouillaud (INSERM Institut Cochin Paris), Dr Catherine Vierling (MBA) qui servent en quelque sorte de caution.

Mais il ne ressort de tout cela qu'un vulgaire "bidonnage" car en réalité on n'a aucun élément portant sur le contenu du questionnaire et sur quels points a porté l'enquête: on sait seulement qu'aucun de ces patients (sauf peut-être un) n'aurait été touché par le coronavirus.

Mais puisqu'il s'agit de cancéreux et pour une majorité d'entre eux de gens déjà passablement handicapés par leur état, on imagine aisément qu'il se sont soigneusement confinés afin de ne pas aggraver leur cas ! Dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'ils puissent n'avoir pas eu l'op

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22/04/2020 | Lien permanent

Judith Albertat et son livre sur la maladie de Lyme (compte-rendu)

Albertat.jpg

Le livre s'intitule Maladie de Lyme, mon parcours pour retrouver la santé (Thierry Souccar).

Un parcours du combattant

Le livre comprend 4 parties et la première s'intitule Un parcours dans la tempête. L'auteur, ancien commandant de bord spécialisé dans la formation sur simulateur de vol raconte son parcours, sa découverte progressive de la maladie de Lyme ses pérégrinations avant de trouver une solution à son problème. Il est assez hallucinant de constater qu'en présence d'une telle quantité de symptômes liniques dont certain visibles (un amaigrissement considérable) les médecins consultés n'ont eu de cesse de renvoyer la patiente vers un psychiatre. Fort heureusement, il s'agissait d'une femme de tête et elle a refusé d'entrer dans ce jeu.

Le livre à cet égard est agréable à lire et fort bien écrit mais à ce niveau il n'apprendra rien que le lecteur ne sache déjà. Le procès intenté au laboratoire Schaller de Strasbourg et au pharmacien auteur du Tic Tox a au moins eu le mérite d'attirer l'attention du public sur l'éxistence d'un déni de chronicité.

Force est de constate que si l'auteur s'en est sorti c'est d'abord parce qu'elle avait la chance de disposer de moyens financiers sans doute supérieurs à la moyenne. Les centaines et même les milliers de km qu'elle a du parcourir au risque d'être complètement épuisée et les milliers d'€uros qu'elle à dépensé en vain, peu de gens auraient pu se permettre de les gaspiller ainsi. Elle a donc eu beaucoup de chance dans son malheur car n'importe qui d'uatre y aurait laissé sa peau. En pareille situation il ne suffit pas d'avoir du courage et de la détermination il faut pouvoir cracher copieusement avant même de découvrir que l'on a été grugé dans les grandes largeurs.

Qu'est-ce que la maladie de Lyme ?

Le premier chapitre de cette seconde division ne nous apprend rien que l'on ne sache déja. Il est question de sa transmission (qui ne concerne pas que les tiques), des co-infections, du mercure comme facteur aggravant, et des trois stades de la maladie et des symptômes les plus répandues.

A propos de ces trois stades, il faut noter qu'ils sont reconnus dans le consensus officiel et je ne vois pas très bien en quoi consiste le déni à cet égard. En d'autres termes, il est officiellement admis que la maladie peut devenir chronique de sorte que l'on ne saisit pas très bien sur quoi porte le déni si ce n'est sur la fréquence de cette chonicisation qui est manifestement sous-estimée. C'est là et je le signale un point qui reste obscur et j'ai pu constater que la documentation existant sur les sites spécialisés me demeure assez obscure alors à combien plus forte raisons l'est-elle davantage pour les particuliers qui n'ont pas toutes mes connaissances.

Le chapitre deux portant en particulier sur la détection est très insuffisant. Il laisse a entendre que le laboratoire Schaller est le seul a proposer un test à peu près potable, or cela n'a jamais été le cas. Il y a toujours eu au moins 3 ou 4 laboratoires en France qui proposaient le Western Blot de All Diag. Il aurait fallu le préciser et donner un certain nombre de précisions quand à l'interprétation de ce test et de ses diverses bandes. Les généralités de ce chapitre sont complètement nulles et insuffisantes.

Ensuite l'auteur présente les différentes thérapeutiques et fait beaucoup de place aux "thérapies quantiques". De quoi s'agit-il ? L'auteur ne propose aucune définition et cite le protocole de Bob Beck (micro-électricité pulsée) et divers appareils inclassables en mettant dans cette catégories un générateur d'ozone sur lequel il y aurait sans doute beaucoup a dire si comme on peut le redouter il comprend des éléments en aluminium. 

Ras le bol avec la "médecine quantique"

L'auteur a fini par perdre son travail et s'est recyclée en temps que naturopathe. Elle a dépensé une fortune à avcquérir les divers appreils qu'elle cite et ce n'est sûrement pas sur la maladie de Lyme qu'il faut les tester surtout quand pour ne manquer aucune chance on fait de tout en même temps. Alors comment savoir ce qui a bien pu agir dans un protocole aussi composite.

Je rappelle que les médecins 'ny connaissent rien en physique quantique. C'est une discipline qui nécessité d'être rodée aux mathématiques supérieures et ça ne suffit pas car j'ai la preuve que les théoriciens de la médecine quantiques ont chacun leur système et ignorent superbement celui du voisin. C'est donc le domaine du 'grand n'importe quoi"!

En d'autres termes, parler de "médecine quantique" dans c'est conditions c'est pure charlatannerie car pour commencer où trouver une définition de ce type de "méddecine". Tout ce que l'on peut deviner c'est que cela aurait un rapport avec le domaine des "ondes" par opposition à une médecine des "particules" donc chimique mais c'est bien vague et l'on verra que l'auteur s'en est sorti surtout grâce à des "particules", savoir des antibiotiques et des ions d'argent en particulier.

Bref, je ne donne pas cher de la pratique de l'auteur en tant que naturopathe et l'on verra pourquoi un peu plus loin. Finalement, l'auteur enfonce des portes grandes ouvertes et propose de manger mieux, de renforcer son immunité intestinale, de lutter contre l'acidose et de bouger.  On est dans le domaine des lieux communs mais ça ne mène pas loin  : est-ce que les pré et probiotiques sont suffisants pour restaurer un intestin perturbé. Je rappelle que la question est toujours en suspens, les bifidus sont contestés et Donatini accuse les pré biotiques de favoriser les fermentation. Bref le serpent se mord la queue !

Les choix thérapeutiques de l'auteur

Concernant l'argent colloïdal elle préconise l'Argentuyn 23 et l'a alterné avec de l'argent colloïdal classique à 5 ppm à cause du prix.

Mais elle pris aussi des antibiotiques et du Flagyl assez massivement tandis que son fils s'en est sorti sans cela.

Concernant les compléments alimentaires, elle propose des "classiques" : vitamine E et C, magnésium, co-enzyme Q10, sélénium, Omega 3, probiotiques locaux et poudres alcalinisante, silice organique, Cumanda, samento et le protocole de Klinghardt pour la détoxication aux métaux lourds avec la chlorella et l'ail fermenté.

Bref, question complémentation, on ne sort pas des ornières habituelles, sous dosages et formules locales, liste incomplète (pas de Vitamine D ?).

Soyons clairs, le nerf de la guerre, c'est l'argent colloïdal + les enzymes protéolytiques (bromélaîne et Cie) quant à la complémentation elle est la même finalement pour tous les maladies chroniques et immunitaires devant lesquelles la médecine académique est impsuissante. Pas la peine d'acheter un livre pour cela il suffit d'êtr un fidèle du site gestion santé dont je viens de reparler.

Conclusion

Je ne m'attendais pas à faire des découvertes sensationnelles dans ce livre et au fond il est tel que je l'avais imaginé. L'auteur a beaucoup souffert mais comme elle le dit, son histoire est banale, elle existe à des centaines d'exemplaires. Elle s'en est sortie parce qu'elle avait les reins solides. Grâce à la maladie de Lyme la voilà propulsée naturopathe. Il faut bien gragner sa croûte mais toute question de personne mise à part, je me demande bien ce que peuvent faire des naturopathes en présence de pareilles pathologies quand on ne peut pas soi-même prescrire les investigations biologiques nécessaires, qu'il faut compter sur un médecin plus ou moins hostile pour obtenir certaines données.

Le plus grave défaut de ce livre c'est d'orienter le lecteur vers des options matérielles coûteuses qui n'ont de "quantiques" que le nom et qui à mon humble avis sont d'un intérêt thérapeutique très limité. Tout le monde parle d'équilibre acido-basique mais je hurle quand on me parle d'alcaliniser les urines car c'est ouvrir la porte aux infections quand à remédier aux dysbioses intestinales c'est bien joli mais tout le monde raconte sans petit histoire mais on ne sait rien de sûr quant à la conduite à tenir.

Enfin, je ne regrette pas d'avoir lu ce livre car il ne m'a rien coûté. La correspondante qui me l'a envoyé m'a tout de même précisé que Judith Albertat ne veut pas donner l'adresse du médecin qui l'a remise sur pied. C'est pour le moins curieux. Pourquoi cette rétention d'information qui fait que ceux qui lisent son livre ne sont guère plus avancé qu'avant ?

Enfin, il faut constater qu'il existe peu de livres consistants et qui soient capables de nous apprendre quelque chose. j'ai su qu'un correspondant à qui j'avais déconseillé le livre de Lenher au sujet de l'intoxication aux métaux lourds en a été très déçu.

Un livre sérieux et utile sur la maladie de Lyme serait tout à fait autre chose. Enfin j'ai signé sa pétition tout en sachant que comme toutes les pétitions, pisser dans un violon ferait autant d'effet..

 

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13/06/2013 | Lien permanent

Et si l'on reparlait du bleu de méthylène...

Bandeau Louis.JPG

MAJ du 22/04 : Patrick Louis a lu mon article et a en quelque sorte accusé réception car il a changé les petits cœurs roses et leur a substitué quelque chose de plus masculin mais c'est purement "cosmétique" et ça ne change rien au fond. Enfin il a de l'humour, je pense à cette image :

les masques arrivent.JPG

Qui est donc ce Patrick Louis (Espoir métabolique) dont il a été question ?

L'auteur est un naturopathe qui s'est entiché des travaux de Laurent Schwarz. J'avais cru le situer sur Pau mais j'ai fini par trouver sa page Face de Bouc. Il habite à Toulon et aurait quelque chose à voir avec Nice (?)

Le bandeau de sa page est révélateur, non point d'un niveau de science certaine, mais d'un sentimentalité dans les tons les plus roses et les plus désuets qui ne peut qu'inciter à sourire ou plutôt à faire la grimace, du moins en ce qui me concerne : les couples ce n'est vraiment pas ma tasse de thé, excepté avec un chat ou un chien...

Alors les associations, surtout pas, j'en ai un trop mauvais souvenir. Je pense à un passage de votre serviteur dans un milieu occupé de choses plutôt "ésotériques". Sauf que si l'aventure fut assez douloureuse du fait des ses "effets indésirables", j'en ai tiré la leçon. Je n'appartiens désormais à aucun groupe si infime soit-il et je préfère prendre le parti de choquer mes lecteurs plutôt que d'encourir le risque de les voir se pendre à mes basques. Et ce "tri sélectif" commence à porter ses fruits...

Un texte qui prouve que son auteur est loin d'être une "lumière"...

Voici le texte en question à la date du 20 avril, je vais en commenter les contradictions

Le "Bleu de méthylène"

Bleu de méthylène (MB), principe actif = chlorure de méthylthioninium : en tant que composé antidépresseur, restaure la fonction mitochondriale. Et se montre particulièrement efficace pour exterminer les parasites du paludisme.

C'est vague mais voyons la suite :

Le MB serait également très prometteur comme anticancer et anti-Alzheimer sous une forme officinale dérivée du MB, réduite et purifiée ; gélules ou solution aqueuse à 1 ou 2% en gouttes journalières.

Le fabrication du MB aurait effectivement tendance à concentrer des métaux lourds sauf que seul le MB marseillais destiné à des usages en IV est vraiment purifié. Le MB officinal serait seulement purifié du zinc en excès. Ce qui n'est peut-être pas une bonne chose vu que le coronavirus n'aimerait pas trop ce métal à tel point qu'on conseille d'en absorber 30 mg/jour. Cependant pris à l'année à raison de 11 mg/jour dans un mutivitamine de marque Alive cet apport me paraît suffisant.

« La fermentation du glucose par les cellules produit de l’acide lactique qui provoque une acidification des tissus cancéreux, qui favorise encore la croissance de la tumeur ».

OK, jusque là c'est clair mais ça va se compliquer rapidement...

Or le MB ferait "fondre" les tumeurs en empêchant l'acide lactique de s'échapper des cellules cancéreuses, les détruisant ainsi de l'intérieur.

Le verbe employé est problématique, si une tumeur fond, elle se liquéfie donc dans ce cas obligatoirement l'intérieur, donc l'acide lactique, passe à l'extérieur.

C'est ainsi que le MB pourrait induire une apoptose sélective des cellules cancéreuses par la génération de stress oxydatif cellulaire (R) dépendante de NQO1 (R) , des radicaux libres toxiques... mais qui feraient redémarrer les mitochondries.

Il s'agit d'autre chose à savoir qu'au final le bleu de méthylène capté par les cellules tumorales produirait un effet interne de peroxydation analogue à celui que l'on recherche par l'emploi de fortes doses de vitamines C injectables. La vitamine C est une sorte de "glucoside" dont la cellules se gorgerait de façon finalement assez suicidaire. Sur ce point je ferais plus volontiers confiance à la vitamine C mais les goûts et surtout les couleurs, ça ne se discute guère. Certes, à choisir entre le rose et le bleu, c'est vite vu...

Car nous l’avons vu, le cancer est acido-basique : acide à l’extérieur (pH extracellulaire) et basique à l’intérieur (pH intracellulaire = pHi).

Ok jusqu'ici c'est parfaitement clair !

Donc pour se développer, les cellules cancéreuses ont besoin d’un environnement acide (corps, terrain) pauvre en oxygène => alcalose intracellulaire = pH intracellulaire basique, mais pH extracellulaire acide (pH du corps acide).


Donc « la correction du pH intracellulaire peut constituer une alternative ou un complément à un traitement métabolique ». Celui-ci pourrait «diminuer l’acidité à l’extérieur de la cellule, mais sans en baisser l’alcalinité à l’intérieur ».

S'il n'est pas question de baisser le pH à l'intérieur pourquoi parler de correction du pH intracellulaire puisque l'objectif est censé être la modification du pH acide externe et dons sa remontée.

Ainsi, le bleu de méthylène (MB) comme le dioxyde de chlore (MMS) et de nombreux traitements efficaces contre le cancer (c'est trop vite dit...), permettent de réduire/ acidifier le pH intracellulaire (pHi) avec pour conséquence d’alcaniser le pH extracellulaire (extérieur à la membrane cellulaire = terrain, corps, environnement direct de la cellule).

Le chien se mord la queue : il a bien été question de «diminuer l’acidité à l’extérieur de la cellule, mais sans en baisser (changer) l’alcalinité à l’intérieur ». Ou ai-je rêvé ?

En effet, si pour lutter contre le cancer il faut alcaniser le pH extracellulaire (extérieur à la membrane cellulaire = tissus organiques, terrain), il est possible d’obtenir ce résultat en acidifiant le pH intracellulaire.

Une fois de plus je croyais qu'il s'agissait de ne changer que le pH extracellulaire.

Car le pH du terrain est l’inverse de celui du sang (du sang veineux et non du sang artériel).

Ah bon mais encore ? Je rappelle qu'on parlait du pH extra cellulaire en relation avec l'intracellulaire. Rien à voir avec le sang qui constitue un autre milieu que l'interne et l'externe du point de vue cellulaire...

Or le pH urinaire correspond au pH du terrain.

Donc extra-cellulaire ? Rien n'est moins sûr, d'abord car le PH urinaire est très variable et on ne saurait me faire croire que cette variation rapide reflète le pH extra ou intercellulaire.

Si un organisme est chargé d’acide, son terrain est acide par accumulation,

L'organisme comprenait l'ensemble de milieu très divers, parler d'un organisme chargé d'acide est une généralisation n'ayant strictement aucun sens !

et ses urines acides par élimination des acides excédentaires .

Et le pH urinaire peut être contrôlé avec des bandelettes pour mesurer l'acidité des urines en comparant avec l'échelle des couleurs...

Non pas contrôlé mais "mesuré" ce qui a mon sens ne signifie pas grande chose puisqu'il est variable très rapidement . Or parmi les variations les plus amples dépendent d'un régime diurne nocturne et les plus rapides  de ce qu'on mange ou boit. Si je prend des alcalins (de l'eau de Vichy par exemple) le pH monte dans l'heure qui suit, si en revanche de prends de la vitamine C le pH descend. A mon avis cela n'a d'intérêt que pour contrôler une infection vésicale (éviter un pH trop basique)  ou pour éviter la cristallisation d'urates (un pH de 6.5 environ est idéal).

J'ai mis en garde à maintes reprises mon lectorat contre les illusions qui résulte des considérations habituelles héritée de la vogue des alcalinisant tant vanté par une certaine doctoresse suisse selon une théorie reprise par Christophe Vasey. Cela n'a pas grand chose à voir avec la BEV de Luis Claude Vincent.

Enfin ces errements me rappellent ceux de LS en faveur du bicarbonate d'une part et pendant un moment de la prise d'IPP qui, à ma connaissance, n'ont été conçue que pour agir au niveau du milieu stomacal.

Ce qui ressort de tout ce méli-mélo c'est que ni LS ni ses supporters ne sont guère aidés...

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20/04/2020 | Lien permanent

La vogue montante des eaux ”hydrogénées” (Kangen et Cie)

tableau-ph-kangen-52.jpg

Ci-dessus le type même du faux argumentaire classique en faveur des Eaux type Kangen. le pire est que derrière cette foutaise, il y aurait quelque chose d'intéressant, à savoir un une hydrogénation qui mérite d'être creusée...

Richard Haas et les eaux alcalines ionisées (rappel)

J'ai signalé en temps utiles, les travaux de Richard Haas sur les "eaux alcalines ionisées" (type Kangen et Cie) et les questions d'équilibre acido-basique. Il va me falloir relire la centaine de pages consacrées au sujet et les rapprocher de ce qui est paru ensuite. Je voudrais pour l'instant me borner à attirer l'attention sur des divergences manifestes entre les dires du Pr Marc Henry de Strasbourg et un collègue belge grand spécialiste des question de pouvoir redox.

Un visiteur m'a reproché à tort de ne pas m'être intéressé à la question des eaux Kangen ce qui est inexact mais il est vrai que je me suis borné à faire état des remarques de Richard Haas sans donner d'avis personnel. En effet, la question était restée pendante, Haas n'excluait pas la possibilité d'une utilisation médicinale tout en estimant qu'elle devait faire l'objet de recherches voir d'une surveillance.

Du nouveau en provenance de Belgique

J'ai donc renvoyé mon lecteur vers un article que j'ai trouvé et que je n'ai lu qu'après coup :

http://www.eautarcie.org/03d2.html

Cet article très technique est assez corsé et réclame beaucoup d'attention. Il laisse a entendre que les eaux hydrogénées type Kangen ou "Lourdes" produites par un appareil d'électrolyse coréen et concurrent pourraient présenter un intérêt médicinal  considérable du fait de leur richesse en hydrogène et de leur RH2 très bas.

Ayant lu et assimilé en partie cet article, je me suis rendu compte ensuite que les "eaux hydrogénées" sont actuellement l'objet d'une grande vogue et que quantité d'appareils sont proposés.

Vitamine C et pouvoir redox

Une affirmation de Joseph Orszâgh m'a frappé, je cite :

Linus Pauling et Albert Szent-Györgyi (deux prix Nobel) ont aussi découvert les vertus anticancéreuses de la vitamine C dont ils recommandaient la consommation en quantités élevées. Faute de connaître la notion du rH2 et la bioélectronique, ils attribuaient cet effet à la molécule de la vitamine C, alors que l'effet en question est uniquement lié aux propriétés réductrices (rH2 bas).

Et encore ceci :

Dans le traitement de la grippe (maladie virale), tout le monde admet l'efficacité de la vitamine C. Or, l'acide ascorbique est un puissant réducteur. L'effet favorable de la vitamine C dans le traitement des maladies virales, mais aussi dans la prévention du cancer, provient tout simplement de son caractère réducteur, abaissant le rH2. La prise de vitamine C à dissolution lente avec l'eau hydrogénée en décuple l'efficacité dans le traitement des cancers.

C'est alors que le problème du choix d'un mode de production d'eau hydrogénée se pose ainsi que le choix d'un appareil.

Tout d'abord, si j'avais constaté par quelques essais que l'ajout de vitamine C dans une eau de type Mont Roucous donnait un RH2 bas, en dépit d'un défaut de correction dans la formule, je ne pense pas que les effets de la vitamine C s'arrêtent là. Ce serait oublié le cas de la réaction de Fenton avec production de peroxyde d'hydrogène dans les cellules cancéreuses lors de l'administration par voie intraveineuse d'une grande quantité de vitamine C. D'autre part, il faudrait comparer l'effet redox de l'acide ascorbique avec celui d'un ascorbate du fait de la différence de pH. Or la considération du pH entre pour un facteur 2 dans la formule de Nerst.

Le promoteur du site Eautarcie (très très intéressant à tous égards) parle de l'eau Kaqun qui est plutôt oxygénée en reconnaissant les effets positifs des bains. La le mystère est complet : on parle d'un tubes contenant différents métaux confié par des américains à un savant d'origine hongroise et aussi d'électrolyse censée mélanger l'eau anodique et cathodique comme dans l'appareil "Lourdes" mais selon des modalités particulières.

Divergences sur la nature de l'hydrogène dissous

C'est ainsi que m'est venu l'idée de chercher du côté d'un certain Marc Henry très imbu des mystères de l'eau pour voir où il en était.

C'est ainsi que je suis tombé sur un rapport d'expertise due à l'initiative de ce Pr français en faveur d'un appareil particulier coûtant un peu plus de 500 Euros.

Le problème est que j'ai noté des contradictions et des insuffisances dans ce rapport :

Il ne connait que le dihydrogène H2, or son collègue belge a élargi la perspective : 

Pour l'atome d'hydrogène formé à la cathode, il y a – théoriquement – deux possibilités :

•L'union avec un autre atome d'hydrogène pour former une molécule de di-hydrogène H2 suivant la réaction H·+ H·→ H2. Ce qui n'est pas dissous, quitte l'eau sous forme de gaz. Dans ce cas, le rH2 mesuré devrait être le reflet de la solubilité de ce gaz dans l'eau. Ce n'est pas cela que l'on constate expérimentalement.

•Soit l'hydrogène naissant H· est stabilisé dans l'eau et reste en solution, sans dégagement de gaz. Dans ce cas, le rH2 de l'eau descend en-dessous de la valeur calculée au départ de la olubilité de l'hydrogène dans l'eau.

En réalité, les deux phénomènes coexistent : on observe un dégagement d'hydrogène H2 et aussi la formation de la forme stabilisée de l'hydrogène naissant.

Criminalisation, côté français, des nanoparticules de platine, absentes selon Joseph Orszâgh 

Je note une autre divergence beaucoup plus grave :

Marc Henry incrimine les électrodes en platine des appareils Kangen et all comme fauteur de nanoparticules dangereuses, je cite :

Contrairement aux nanoparticules de platine qui détruisent tous les radicaux libres quels qu’ils soient, le dihydrogène H2, ne s’attaque qu’au radical le plus oxydant et le plus dangereux: HO•. Cela fait du dihydrogène l’un des meilleurs anti-oxydant intracellulaire.

Plus loin on lit ceci :

Le problème est que le dihydrogène est très souvent obtenu via une électrolyse de l’eau, et que cette méthode de production conduit, par corrosion du revêtement en platine des électrodes, à la formation de nanoparticules de platine qui « activent » le dihydrogène en le transformant en une espèce beaucoup plus réactive, le radical H•.

Cette espèce, ne se contente donc plus de détruire les espèces très nuisibles que sont HO•, 1O2 ou O3, mais s’attaque à toutes les espèces radicalaires de la cellule et en particulier à l’ion superoxyde O2•- et au monoxyde d’azote NO• qui sont des molécules régulatrices signalantes impliquées dans de nombreuses cascades de transduction se produisant lors de l’apoptose, ou lors de la prolifération ou de la différentiation cellulaire. C’est la raison pour laquelle, suite à l’étude bibliographique mandatée en 2012, l’académie nationale de médecine a émis en 2014 la recommandation suivante [3]:

« Il est recommandé à l’Agence Nationale de la Sécurité des Médicaments et des Produits de Santé de considérer les eaux de synthèse produites par appareils générateurs d’eau enrichie en dihydrogène par électrolyse, les eaux neutres ou alcalines enrichies en dihydrogène par action électrochimique du magnésium sur l’eau, comme des médicaments et les eaux oxydantes, produite par électrolyse comme des produits de santé à usage externe. Elle recommande aussi de considérer les appareils générateurs de dihydrogène comme des dispositifs médicaux assujettis au marquage CE médical. » 

Notons au passage que le 1 avril 2014 Marc Henry et Jacques Cambron ont communiqué à l'Académie de Médecine une note sur les risques d'une libre consommation d'eau réductrice alcaline produite par électrolyse.

Les risques d'une libre consommation d'eau réductrice alcaline ...

www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2016/.../tap-pages-de-867-à-880.pdf

1 avr. 2014 - Depuis 1965 la consommation d'eaux alcalines réductrices produites par des appareils d'électrolyse domestique (ERBE) a été agréée au ...

L'histoire du magnésium renvoie à des sticks dont j'ai un exemplaire dans mon frigo mais sans posséder plus de détails sur ce procédé d'hydrogénation simple déjà évoqué par Henry.

Or indépendamment de la thèse selon laquelle la présence de nanoparticule de platine serait excessivement antioxydante, son collègue belge exclut la production de ce type de particules. 

Les électrodes étant en métaux inertes (platine et titane), on ne doit pas craindre une dissolution de métaux lourds par oxydation à l'anode. À la cathode, milieu réducteur, une dissolution de l'électrode est chimiquement impossible. À la cathode : une eau à caractère thérapeutique Grâce à un potentiel négatif à la cathode, ce sont des réactions de réduction qui ont lieu.

L'électrode métallique fournit des électrons. On sait que fourniture d'électrons = réduction; tandis que capture d'électrons = oxydation. Pour que le courant électrique (flux d'électrons) puisse passer de la cathode vers l'anode, l'eau qui se trouve dans la cellule d'électrolyse doit pouvoir conduire l'électricité. Dans l'eau, ce sont les ions portant des charges électriques positives (cations) qui migrent vers la cathode, tandis que des charges électriques négatives (anions) se déplacent vers l'anode.

Il y a donc contradiction, semble t-il à propos, du risque de nanoparticules de platine. La question de savoir si ces particules activeraient les hydrures en les rendant trop corrosive est encore une autre question.

Le Pr Marc Henry cherche à se faire reconnaître comme expert auprès de l'ANSM

Au final, si le Pr Marc Henry a voulu, en tant qu'expert plus ou moins auto proclamé prendre l'initiative de sélectionner un appareil du marché, force est de constater que son "expertise" pose un sérieux problème car il manque à mon avis l'essentiel : à savoir la mesure du RH2 de l'eau obtenue par ce procédé (IDROGEN) vendu par un certain Dumortier.

Enfin vu la perméabilité excessive du personnage à l'égard de cette intervenante problématique que fut une certaine Corinne Gouget, on peut se poser la question de savoir dans quelle mesure ses avis sont vraiment "scientifiques" :

Voir https://eaudossier.wordpress.com/ au sujet d'un ebook écrit avec un certain Marc Forget. Le style de communication de cet ouvrage, on en conviendra, pose de sérieux problèmes.

Notons en passant que les différents sites du Pr sont lourdingues car ils demandent un temps de chargement excessif et quant à trouver des informations vraiment scientifique dans ce fatras, il faut s'armer d'une patience angélique pour un profit sans doute des plus réduits.

Dans un certain article ancien, j'écrivais ceci : Quant à la collaboration de Marc Henry dans le cadre de ce documentaire, il avait autrefois un site dont je ne retrouve aucune trace. Ce site consacré à l'eau était surtout remarquable par le fait que son auteur mélangeait la science avec une polarisation photographique excessive envers le "féminin". 

Il pourrait sembler que la "polarisation" en question se soit diversifiée : trêve de plaisanterie plus ou moins douteuse, j'ai bien relevé des contradictions sur le plan purement scientifique et je suis plus prédisposé à faire confiance au collègue belge de ce personnage qui semble éprouver surtout le besoin de se faire remarquer en usant de procédés d'un style fort peu académique.

Bref, s'il existe une voie de salut thérapeutique du côté des eaux hydrogénées, ce que je ne demande qu'à croire, le problème c'est bien de faire le tri entre les différents appareils et de toutes évidence la fameuse expertise de Marc Henry ne saurait m'engager. Affaire à suivre !

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03/08/2017 | Lien permanent

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