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19/06/2015

Médicalisation et guerre des sexes par le Dr Girard

Girard corps féminin.jpgJe me bornerai à reproduire le résumé qu'en donne l'auteur sur :

http://www.rolandsimion.fr/spip.php?article336

La promotion du genre n’apparaît ni par hasard, ni à partir de rien, mais dans la filiation directe d’une tétralogie mythique développée par le féminisme : i) assimilation du « patriarcat » à un monopole mâle de la violence ; ii) déploration unilatérale (dénoncée par A. Corbin comme « dolorisme ») sur la misère présumée de nos aïeules, sexuelle en particulier ; iii) célébration unanime de la pilule comme « libération » décisive ; iv) accès au monde du « travail » comme geste ultime de « l’émancipation » féminine. À partir de là, quoi d’irremplaçable dans la distinction mâle/femelle ?

Or, les belles histoires du féminisme résistent mal à l’examen critique (historique, notamment), tout en évacuant quelques questions sacrilèges, dont celle-ci : pourquoi la « libération » des femmes (la contraception médicalisée…) ainsi que les principaux fantasmes des promoteurs du genre (changement de sexe, PMA…) présupposent-ils une soumission absolue à l’endroit du complexe médico-pharmaceutique – dont la contribution au capitalisme sauvage ne peut être sérieusement niée et dont la criminelle brutalité est de plus en plus notoire ?

Il faut donc reprendre à sa racine le problème de la sexuation, et commencer par se demander si la violence a un sexe – sous réserve, bien entendu, de ne pas se focaliser sur les formes spécifiques de la brutalité masculine… Sur ce chemin, on en arrive vite à s’interroger sur la place de la pulsion dans ce perçu fallacieusement différentiel de la domination.

J'ai une réponse (indirecte) à la première question que j'exprimerai par un biais : si vous devez plaider devant un(e) juge des affaires familiales (divorce, allocation de subsistance etc...) que vous soyez un homme ou une femme et surtout un homme, ne prenez pas un avocat mais une avocate ! Même si elle connait les codes aussi mal que les livres de cuisine bourgeoise, vous augmenterez vos chances d'au moins limiter les dégâts a défaut de triompher.

Par leur horreur viscérale du féminin, en particulier, les médecins (qui aiment tellement à déguiser la pauvreté de leurs fantasmes sous les oripeaux de la Science) ont très puissamment collaboré avec les religieux les plus réactionnaires pour attiser la guerre des sexes : à ceci près que si l’intégrisme catholique a pris des coups sévères dans la modernité, la médecine – elle – ne s’est jamais aussi bien portée (grâce notamment au soutien irresponsable des féministes les plus caricaturalement misogynes).

Sur la pauvreté des fantasmes des médecins voir :

http://silicium.blogspirit.com/archive/2011/01/06/medecin...

C'est très édifiant pour qui sait lire ces images dépourvues de toute poésie. La femme n'est pour la plupart de ces gens que des simples "trous" à boucher, en témoigne la peinture représentant la ministresse actuelle en réponse à ses tentatives de réforme avant qu'elle de soit effacée d'une salle de garde.

Je me rappelle également d'une conversation téléphonique avec le "Professeur" Joyeux où il a été question de l'homosexualité, sujet sur lequel je l'ai attaqué. Ce qui m'avait frappé c'est la mention du risque de rupture d'une artère dont j'ai oublié le nom (et ce nom m'avait frappé vu mon ignorance et mon désintérêt pour les infimes détails anatomiques du "territoire" concerné) si un jeune garçon de 14 ans est pénétré par un adulte. Non seulement, il a assimilé tout "pédophile" à n'être qu'une pure brute, ce qui est loin d'être démontré mais je ne vois pas ce que venait faire la crudité de cette évocation à propos d'un sujet qui s'envisage généralement sous l'angle psychologique. Je me suis dit en mon for intérieur que cette évocation quasi scatologique pourrait bien cacher de singuliers fantasmes de violence inconsciemment réprimée. Bref, cet aspect de la question n'avait rien à ficher dans notre conversation d'où un fort malaise.

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