19/02/2020
Enquête sur la maladie dite "de Lyme" : où en est t-on ?
Je souhaiterais faire le point sur la maladie de Lyme mais auparavant voici la relation d'un stage datant de 2 ans. J'avais envisagé de m'équiper mais j'ai fini par renoncer. Je vis dans une région assez sèche et je n'entends pas parler de "lymés".
La microscopie comme moyen de diagnostic ?
L'occasion s'est présentée de suivre un stage de microbiologie infectieuse c'était en 2018...
Le formateur a bourlingué en Inde dans une roulotte équipée d'un microscope optique qui a beaucoup souffert pendant une décennie sur un continent ravagé par des légions de bactéries et de parasites dont certains ne seraient pas encore répertoriés.
Cette aventure lui a procuré une expérience sans doute assez rare avec mise au point d'une formule de coloration très personnelle. Les biologistes allemands recourent volontiers à l'examen de sang frais, ils n'auraient pas la bonne technique. Le microscope à fond noir ne permettant pas certaines identifications. La technique consistant en un "simili fond noir".
Le plus dissuasif dans cette pratique, c'est d'abord la confection du colorant mixte, et tout ce qui regarde l’asepsie sans parler de la pose correcte de la lamelle sur la lame telle qu'elle est requise pour ne pas fusiller les globules sanguins.
Pour ce qui concerne la qualité des observations, il va de soi qu'un Leitz constitue la Rolls dans le domaine sauf que l'on peut faire un travail correct avec une mise d'environ 1000 €. Ce qui peut poser un problème c'est la vitesse de rafraîchissement des images transmise à l'ordinateur par la caméra USB et les variations automatiques éventuelle de la compensation des variations de luminosité. Par exemple une des caméras qui a servi ne parait fonctionner correctement que sous Windows alors que nous étions sous Linux.
Identification des éléments figurés
Contrairement à ce que je craignais l'identification des éléments figurés s'acquièrent assez vite et votre serviteur, qui n'a jamais fait de microscopie, s'est senti assez rapidement à peu près au même niveau que les participants qui avaient déjà une petite longueur d'avance.
Il faut dire que le fait d'avoir un passé de photographe professionnel et d'infographiste médical en odontologie ça aide beaucoup ! Ma mémoire visuelle est ce qui fonctionne le mieux chez moi tandis que ma mémoire des noms propres est souvent déficiente.
La technique
Dans un premier temps, on observe à X 10 sous filtre vert la densité globulaire et ce qui se passe dans les espaces vides. On peut noter les anomalies de forme des hématies et procéder à une numération relative. Les anomalies de forme sautent aux yeux.
Le logiciel de la caméra permettent une quantification plus précise mais on n'a pour cela les numérations classiques de la formule sanguine. Le plus délicat c'est l'examen des éléments appartenant aux lignées blanches : macrophages, NK etc... Il va de soi qu'il convient d'avoir à portée de mains différents traités : hématologie, bactériologie, parasitologie etc...
Course contre la montre
On dispose d'environ 30 minutes d'observation pour juger d'un sang dans un état correct : état dit "clinique" contre état "pathologique", termes auxquels je préférerais substituer d'autres termes. Savoir "état simili in vivo" et "état altéré".
Divers facteurs entrent en jeu dans la durée de période de conservation supposé correcte et représentative de l'état in vivo : la composition du colorant, la chaleur dégagée par la source d'éclairage. A ce propos l'halogène dégage de la chaleur et les leeds peuvent coller des dominantes colorées.
La vitesse d'hémolyse
Lors de l'observation, un des phénomène les plus spectaculaires c'est la vitesse d'hémolyse. L'hémolyse instantanée et son pourcentage est bien entendu un indice négatif.
Sur la douzaine de sujets s'étant prêtés à l'expérience on a vu deux sangs qui sont sortis du lot, celui de votre serviteur qui a suscité l'étonnement puisque l'hémolyse n'a débuté que plus de deux heures après son prélèvement. Maleureusement une fausse manoeuvre a fait que je n'ai pas pu récupérer la vidéo... Et un autre.
Les spirochètes seraient fréquents
On voit assez facilement des spirochètes gigoter y compris chez des gens asymptomatiques. L'alcalinité du sang est importante de sorte que les bestioles n'y peuvent pas vraiment faire la fête. .
Un petite parenthèse à propos de certains parasites intestinaux : les giardias par exemple qui siègent dans l'intestin. Et bien il peuvent passer dans le sang à la faveur d'une plus ou moins grande perméabilité intestinale.
Le LGS s'évalue à partir des cristaux, de la présence de Candida (qui peut-être "natif" donc systémique ou d'origine intestinale) et de parasites comme Giarda, semblables à des petits têtards verts dont on voit assez clairement les 2 yeux et la "queue". Mentionner la présence de Giardias dans le sang fait rire, parait-il, les médecins car bien sûr le LGS, certains connaissent pas ! Le problème est que si on les voit clairement, on ne les retrouve pas forcément par une recherche classique.
Concernant les borrelias, on voit les différents stades (5 au total) sauf 1, les kystes intraérythrocitaires. Mais on voit les blebs sortir au fer et à mesure sur le sang s'acidifie et donc se dégrade.
On discerne également le biofilm dont ils s'entourent pour être à l'abri notamment quand on prend des huiles essentielles, de l'argent colloïdal, de l'EPP et des antibiobiques.
Il faut des "casseurs de biofilms" et on dispose pour cela de la serrapepstase et du NTZ. L'extrait de Stevia non purifié (à partir de la plante entière) serait plus ou moins efficace.
Je suis quand même surpris par certaines réactions de Herx lorsque certains lymés passent un nombre de gouttes apparemment ridicule autour de 3! J'ai abandonné l'extrait purifié au profit d'une teinture et je balance par pipettes dans mes tisanes.
Il faudrait plutôt demander ce que l'on ne peut pas voir dans le sang. Ce sont bien sûr les virus qui ne sont observables qu'à l'aide de la version la plus évoluée de la microscopie électronique électronique, celle qui n'exige plus de métallisation préalable.
Les observations du formateur mènent au constat que la presque totalité de la population est probablement infestée par des borrelias. Et ce que j'avais envisagé c'est d'obtenir une confirmation de ce phénomène mais j'ai fini par renoncer car pour pouvoir faire des observations valides il faudrait pouvoir recourir à des réactifs très onéreux d'après ce que j'ai pu voir après mon stage.
J'envisageais également de pratiquer des observations du type test d'Hétan-Lagarde mais divers contacts m'ont convaincu que cette technique ne serait pas fiable. Je risquais d'autre part d'être livré à moi-même et bloqué faute de pouvoir établir des échanges avec d'autres observateurs.
Il aurait fallu acquérir un cours en espagnol, très cher, et le traduire pour essayer de faire le tour de la question. J'ai donc fini par abandonner le projet.
Le groupe organisateur du stage s'est disloqué
J'ai repris contact récemment avec le groupe dans lequel avait été organisé le stage : le formateur ayant été menacé au téléphone par de "hautes instances anti Lyme chronique", il a plié son labo. Le petit groupe qui avait investi dans un matériel s'est disloqué et le principal manipulateur m'a dit avoir perdu la main pour la fabrication du colorant.
Ayant localisé un gisement de cardère et préparé une teinture, j'ai envoyé ce dont je disposais à ce groupe. Un des utilisateurs m'a dit en avoir éprouvé du bien mais sans me donner beaucoup de détails. Depuis lors ce gisement de cardère sauvage a disparu, envahi par un roncier.
Maladie de Lyme : état des lieux ? Questions ?
Dans la métropole sudiste, le laboraotire Barla s'est spécialisé dans les immunoprofils orientés Lyme avec 3 options : le WB mikrogen all diag bien connu (54 E), un pack des 8 co-infections (107 E) et le Eli Spot (170 E). A Larchet se trouve un infectiologue qui serait en prise avec la thèse de la chronicité sauf que d'après un avis, il ne va pas au delà de 3 mois de Doxycycline...
Je constate que la fièvre qui a régné voici 2 ans s'est éteinte, je n'entends plus parler de rien. J'aimerais avec des infos sur les sujets suivants :
- Liste des médecins traitant des lymés.
- Avis sur les tests proposés par Barla.
- témoignages de "lymés" sur les traitements expérimentés
- Etc etc...
Un des problèmes réside dans le fait que les "lymés" étant épuisés il est très difficile de communiquer. Enfin, je lance un appel à toutes fins utiles car j'ai un cas de lymé possible que j'aimerais pouvoir aider en le dirigeant à bon escient. Merci d'avance !
Le moins que l'on puisse dire est qu'en France, on n'est pas du tout aidé. Le régime inquisitorial qui règne, comparé à l'ouverture des pays germaniques vis-à-vis des méthodes naturelles est franchement catastrophique. Je reviendrait sans doute sur cette question, notamment à propos du gaz de Brown...
12:02 Publié dans Maladie de Lyme, Borreliose et co infections | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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