18/04/2014
Encore quelques remarques diverses à propos de l'homéopathie
A gauche l'image la plus trompeuse de l'homéopathie qui se puisse imaginer. Une image certainement boironesque....
J'ai entrepris un "état des lieux" sur l'homéopathie en France du fait de la directive européenne en cours d'application, malheureusement je n'arrive pas à la finaliser pour 36 raisons.
- Il est difficile de joindre les personnes susceptibles d'apporter des réponses.
- Il faut pouvoir poser les "bonnes questions", ce qui n'est pas évident à priori.
- Visiblement le personnel des labos ne se soucie pas de savoir si l'ANSM n'est pas en train d'outrepasser la loi cadre que constitue la directive dans le but de tuer l'homéopathie conformément à une tradition d'hostilité bien française, hostilité qui concerne également les compléments alimentaires.
- Les médecins homéopathes qui sont souvent totalement ignorants en matière juridique ne font pas la différence entre les exigences s'imposant aux laboratoires de production d'avec les règles s'imposant aux préparatoires d'où le sentiment que le gouvernement leur aurait fait un cadeau en libérant les souches à partir de la 12 CH...
- Il est quasiment impossible de trouver la liste des 1163 remèdes homéopathiques remboursés et le personnel de tel syndicat homéopathie est incapable de la fournir et confond cette liste avec celles des souches homéopathiques pouvant entrer dans les préparations magistrales.
- Les gens de l'ANSM qui sont grassement payés et sont en charge des questions touchant l'homéopathie sont injoignables.
- Reste les très nombreux problèmes en rapport avec la pratique correcte de l'homéopathie.
Voyons ces points en détail...
Point 1 : il s'agit des laboratoires et des préparatoires. Soit le téléphone ne répond pas soit les responsables négligent de rappeler. Je pense au préparatoire des Archers (Epernay) et à la pharmacie Saint Joseph (Le Mans) qui est un autre préparatoire et qui auraient pu m'aider à préciser certaines hypothèses.
Point 2 : Poser les "bonnes questions" n'est pas chose évidente pour de multiples raisons. Il est difficile de faire la synthèse entre le contenu proprement homéopathique de la directive et ce qui est imposé en France aux labos de production d'autant plus que les justiciables français courbent l'échine devant l'administration sans se préoccuper de savoir si la France n'irait pas au delà des normes.
J'ajoute que quand on pose les "bonnes questions" on n'a pas forcément de réponse. Un exemple : Boiron a prétendu avoir écarté le chauffage des souches d'origine biologique suite à une étude de l'Institut Pasteur de Lille qui aurait prouvé l'absence de contamination possible à partir de la 4 CH ou 8 DH de sorte que les dilutions réputées excitatrices de l'organothérapie à forme (d'apparence) homéopathique sont interdites en France.
J'ai questionné l'Institut on m'a répondu gentiment et dirigé vers le service le plus apte à avoir traité la question en m'invitant à contacter par email le biologiste responsable. Ce dernier m'a répondu non moins gentiment qu'il n'a aucun souvenir de cette étude mais que des labos ayant été revendus, çà peut lui avoir échappé. Il me resterait à retourner vers Boiron et à demander les références de l'étude et des preuves. On devait me rappeler, j'attends toujours et je suis lassé. Mais je ne lâcherai pas le morceau. Cela prendra le temps que çà prendra mais je suis tenace !
J'ai balayé les textes de la pharmacopée et autres sur Légifrance, aucune trace de la prétendue obligation de cuire certaines souches et je rappelle qu'un copain est tombé chez Schmidt Nagel au moment où ils refaisaient leurs souches du fait de cette obligation. Là encore mystère et boules de gommes, j'ai noté quelque part que l'on m'a confirmé la cuisson mais que la directrice devait me rappeler. Là encore j'attendrai sans doute encore longtemps. Mais mon renseignement est fiable.
Donc jusqu'à nouvel ordre les souches de nosodes de Schmidt Nagel c'est de "pot au feu" ! Mais ce qui est extraordinaire c'est que des praticiens homéopathes qui passent pour des "cadors" en savent moins que des particuliers. Qu'on se le dise !
Notez que les souches de Schmidt se trouvent également chez remedia en Autriche, pharmacie à mon avis beaucoup plus fiable en cette matière ! Je partage avec le patron de cette firme un hobby commun ce détail pouvant nous rapprocher, je vais le contacter ainsi que ses collègues européens pour tenter d'avoir leurs prévisions au sujet du marché tel qu'il va émerger en 2016.
Mais il n'empêche qu'après le souk que j'ai foutu dans le forum de Broussalian et quoique j'ai soulevé des problèmes réels et qui nécessitent des éclaircissements, personne absolument personne n'a ni contredit mes propos ni tenté de clarifier quoique ce soit ! Quand j'y pense je me dis que j'ai encore pris trop de gants.
Bref, je tiens ce forum comme n'étant constitué de fans et de groupies pratiquant la lustration de leur faux "maître" qui pontifie tel un "gourou" au milieu d'une cours d'écervelés. Tout ce dont j'ai horreur. Quant au maître il se vante d'avoir soigné des choléras dans le Tiers monde et pose çà comme un miracle au bénéfice de l'homéopathie. Miracle historique certes puisque la survie de l'homéopathie en France doit presque tout aux succès des homéopathes lors des fameuses épidémies du XIXème siècle qui ont valu à Nice la construction d'une église dite "du voeu"... On raconte en effet que l'épidémie se serait arrêtée aux portes de la ville.
Enfin je suis désolé de porter encore un coup à des fanfaronnades mais n'importe quel homéopathe débutant et moi le premier je peux soigner le choléra facilement, il suffit de connaître moins d'une demi douzaines d'unitaires, alors il faut trouver autre chose quant à vouloir épater la galerie !
Point 3 : Il y a quelque chose de mystérieux dans cette hostilité française à l'égard de l'homéopathie et des vitamines et il s'agit d'un phénomène qui sort du cadre de la médecine et fait qu'en France règne une atmosphère très spéciale à bien des égards. On sait que l'Ordre des Médecins a été fondé par le détestable régime de Vichy et axé en partie sur l'antisémitisme et la volonté de purger le marché français de la concurrence d'étudiants étrangers susceptibles de s'installer dans l'hexagone. Voir de Bruno Halioua Blouses blanches, étoiles jaunes...
Partout la médecine est une "chasse gardée" mais en France plus qu'ailleurs. Dans certaines contrées germaniques l'homéopathie peut être pratiquée par des non médecins. Cela ne peut pas être un problème s'ils sont bien formés et ont conscience des limites intrinsèques et extrinsèques de leur discipline. Il faut quand même savoir que la majorité des patients en viennent à l'homéopathie en désespoir de cause, ce sont donc des malades chroniques envers qui on peut prendre son temps. Sauf que si après une heure ou une heure et demi d'entretien, on n'entrevoit pas de stratégie claire, multiplier les consultations risque de tourner rapidement à l'abus voir à l'escroquerie. Au prix pratiqué par certains, oser écrire qu'il faut s'autoriser plusieurs séances pour boucler une anamnèse tend à me hérisser le poil. Il faudrait au contraire oser admettre qu'il est bien des cas où les signes parlants sont défectifs.
Pour en revenir à l'atmosphère hexagonale, il est quand même extraordinaire d'avoir à constater que des thérapies qui sont acceptées en Amérique et dans les pays germaniques déclenchent automatiquement en France des poursuites soit au niveau de la sécurité Sociale et/ou de l'Ordre. Je pense en particulier à un traitement du cancer par potentialisation à l'insuline. Une approche parfaitement compatible avec celle du Dr Schwartz mais elle a sans doute l'inconvénient d'être trop économique et de ne pas faire travailler l'industrie de la chimiothérapie. Un cas de poursuite a été porté à ma connaissance qui s'est déroulé ainsi : une jeune femme fait une récidive de cancer du sein. Un médecin avisé la traite par cette technique qu'il a apprise aux USA. Tout se passe bien ! Mais la patient doit faire régulièrement plusieurs centaines de kilomètres. Sa mère étant infirmière elle fait en sorte qu'elle soit initiée. Mais la mère doit faire quelques dizaines de kilomètre chaque semaine et après deux interventions elle passe le flambeau à une copine. La copine estime ne pas gagner sa vie en facturant une simple perfusion. Elle demande à la SS comment côter ses actes. Et voilà que le processus de répression démarre. On ne se préoccupe pas de savoir si le protocole est efficace mais de savoir comment et combien "taxer" le prétendu délit ! Ce sera 20 000 € d'amende et un an de prison avec sursis.
J'ai eu le choix entre deux vocations le droit ou la médecine. Je me félicite de n'avoir suivie ni l'une ni l'autre, je crois que si j'avais été médecin, dans de semblables circonstances j'aurais pris un mitraillette et je me serais arrangé pour flinguer un maximum de responsables tant cette situation est révoltante. Ne vous faites aucune illusion : si vous êtes atteint d'une pathologie lourde et si vous entrez en conflit avec l'établissement vous serez flingué d'une façon ou d'une autre. Si vous refusez une chimio, on vous dira que vous viendrez la réclamer à genoux quand il sera trop tard où l'on vous menacera de vous refuser le suivi, j'ai vu un cas de ce genre entre Limoges et Poitiers. Cela c'est évidemment très mal terminé...
Voici un autre exemple : j'ai un copain qui se soupçonne d'être atteint d'un cancer intestinal. Les marqueurs sont en hausse ! Le bilan du CEIA est suspect et les modalités de ses selles sont un indice. Dans ce cas de figure, on vous propose une coloscopie mais cela signifie de prendre trois risques. Les ustensiles ne sont correctement désinfectés que tous les x clients. Si vous avez le bras long vous pouvez vous arranger en caressant le gastro-entérologue dans le sens du poil, pour passer après une désinfection correcte. Ce n'est pas tout, il y a le risque de l'anesthésie qui n'est pas le pire. Enfin si l'on trouve quelque chose de suspect, on taille pour faire une biopsie et si c'est cancéreux, c'est l'assurance de propager des métastases. Même chose pour les interventions prostatiques.
Vous ne pouvez pas contraindre l'intervenant à se contenter d'une visite et d'une simple état des lieux. Vous n'êtes pas libre de votre corps et à ce propos j'ai été ravi d'apprendre que la proportion de la population favorable aux vaccinations serait passée de 40 à 15 %. Excellente nouvelle mais que l'on s'efforce de corriger dans le même souffle en tentant de prouver que les personnes hostiles à la vaccination se recruteraient parmi certaine franges religieuse de la population type "Témoins de Jehovah" et clientèle intégriste. Là encore ion se fout du monde car je ne sache point que 85% de la population auraient des soucis spirituels d'un caractère aussi "sectaire".
Les médecins sont parait-il tenus d'appliquer des protocoles. Je me demande en vertu de quelle règle puisque la liberté de prescription reste théoriquement acquise. Mais on fait le calcul que si on trouve des cellules cancéreuses la plupart des patients accepteront la "trinité" en vigueur : chimio, les rayons et exérèse. Seulement en ce qui me concerne la "chimio" et les rayons pas question, je refuserai si le cas devait se présenter. Une chimio légère (et archaïque) peut être fortement potentialisée avec en particulier la chélidoine mais ici c'est la chimio à dose massives. On est donc à certains égards mieux soignés à l'Est Ukraine et Russie en particulier où la nécessité de faire des économies a obligé à conserver et développer des méthodes plus naturelles.
On a trouvé un truc pour contraindre les médecins à appliquer les protocoles favorables aux finances de "Big Pharma" ce sont les "décisions collégiales". Il faut tout de même savoir qu'il y a derrière cette innovation les fameuses "conférences de consensus'" dont le contenu est piloté à distance par qui vous savez...
Le cancer ? Il existe des moyens de se soigner mais en France on ne peut les mettre en oeuvre que lorsque le cas a été saccagé par la médecine académique, c'est à dire lorsque celle-ci après s'être acharnée dans les plus mauvaises direction renonce et lâche le morceau, soit quand il est beaucoup trop tard. En présence de cette médecine vampirique à tous égards, je ne peux recommander qu'une chose : la prévention ! Et je crois que la prévention est avant tout psychique.
Certes la pollution ambiante fait le lit des cancers mais si je me réfère à la pathogénésie de Carcinosinum, c'est celle de l'homme incarcéré. Cancer en latin c'est carcer la prison. On peut être "incarcéré" de multiples manières, la loi tyrannique du "politiquement correct" constitue sans doute le danger le plus redoutable lorsqu'elle est intériorisée. On retrouve du reste cette même idée en astrologie où le signe du crabe ou plutôt de l'écrevisse représente un animal cuirassé qui au coeur de l'été protège sa faiblesse intérieure par une carapace chitineuse. Le cancer risque d'être enfermé dans sa subjectivité en étant tourné excessivement vers le passé et les racines. Heureusement il y a douze signes et 10 planètes ce qui procure des échappatoires.
Je voyais l'autre jour dans un reportage sur la 3 (voir Adieux, veaux, vaches, cochons, couvées...) des fermiers qui après avoir abandonné les programmes à base de soja pour l'engraissement des animaux d'abattage se demandaient si l'industrie de leurs anciens fournisseurs n'avait pas pour motif de les gruger.
Comment peut-on nourrir le moindre doute à ce sujet alors que tout et dans tous les domaines nous démontre que le monde actuellement est dominé par le profit aveugle et l'escroquerie à grande échelle?
La réaction normale surtout quand on vient de la terre, c'est de prendre un fusil et de défendre son territoire. Mais on n'a que trop tendance à taxer de névrose et pire encore toute personne susceptible de réagir. Je ne vois guère autour de moi que des gens qui se comportent comme s'ils avaient un flic invisible collé à leurs trousses pour épier le moindre geste et la moindre parole.
C'est évident plus visible dans le Grand Sud que dans le Nord car on y est sujet à ce que j'appelle la "maladie du forum" et donc au souci des apparences. Cela donne lieu du reste à des observations très particulières notamment à propos d'anciens ploucs qui veulent péter plus haut que leur cul. Je me souviens en particulier d'un campagnard d'une vallée reculée qui possédait encore les bâtiments d'une scierie lesquels furent victimes d'un incendie criminel. Il avait été lié avec une marocaine qu'il avait fini par congédier... Il a donc touché un gros paquet de fric et finalement cet incendie lui a permis de réaliser grassement son patrimoine. Et bien il a rénové sa maison par une accumulation coûteuse de boiseries, de stucs, de trucs et de machins coûteux mais de très mauvais goût. Moi qui suis tout de même un grand intellectuel je passe auprès de ces gens là pour excessivement spartiate, c'est tout juste si je ne suis pas considéré comme indigent tant ces nouveaux riches sont devenus accros au confort moderne.
Pour en revenir au cancer, j'en viens à penser qu'en matière de prévention, la chose la plus importance c'est de faire en sorte de ne jamais perdre la face et donc d'éviter de se retrouver "coïncé" d'une manière ou d'une autre. Je me rappelle d'un électricien engagé par une amie et que je connaissais seulement de vue. Quand elle m'a dit qu'il s'était fabriqué un cancer en trois mois, j'ai aussitôt demandé s'il ne s'était pas trouvé dans une situation d'échec imparable. C'était effectivement le cas : il a été condamné injustement dans un procès par un ancien employé, un immigré, grâce à de faux témoignages. Il a en quelque sorte décidé de se suicider. Il aurait sans doute mieux valu qu'il se venge, fasse quelques années de taule au lieu de laisser sur le carreau des orphelins... L'issue eut été plus morale.
J'ai vu récemment qu'il y a un ou des remèdes homéopathiques pour débloquer ce genre de "cata" mais encore faut-il pouvoir y penser au bon moment et éventuellement l'administrer à l'insu de la personne concernée. J'aurais du penser à Staphysagria et à quelques autres possibilités mais ce n'est que récemment que je me suis remis à l'homéopathie.
Point 4 : Voyez les notes précédentes.
Point 5 : Aussi extraordinaire que cela puisse paraître cette liste est citée partout mais je vous met au défi de la dégoter quelque part sur Internet. Le syndicat auquel j'ai téléphoné ne l'a pas, ce qui est un comble ! Je l'ai trouvée par le biais de la date de l'arrêté concerné en cherchant sur Legifrance. Et encore cela n'a pas été de la tarte.
Après deux heures de recherche, sans compter l'irritation tant le poids d'une administration pratiquant l'opacité à tous les niveaux est quelque chose d’assommant, je l'ai retrouvée dans une vieille nomenclature de Lehning. Mais quant à savoir ce qui est disponible dans tel ou tel laboratoire, je ne suis guère plus avancé. Disons que si vous optez pour un remède de cette liste, vous avez une chance de l'obtenir jusque fin 2015 mais ce n'est pas sûr car chez Lehning certaines souches ont disparu de cette liste mais impossible d'en savoir plus. Le chargé de communication a refusé de prendre la décision de la communiquer et je suis censé attendre la décision du Directeur en personne. Evidemment, je prévois de devoir rappeler, en vain bien sûr.
Pourquoi un tel secret ? Il ne se justifie aucunement. Une liste de souches disponibles ne peut pas être considéré comme une pub médicamenteuse car une nomenclature ne comporte aucune allégation médicinale. La réponse a quelque chose à voir avec le "mystère" particulier à la France qui fait que tout ce qui a trait à la médecine est frappé d'une sorte de "tabou" quand c'est un particulier qui questionne. Vous aurez beau dire qu'il est de leur intérêt de tenir publique leur nomenclature ne serait ce que pour faciliter la vie des pharmaciens et des médecins, autant pisser dans un violon. Il y a partout en France un mépris à peine dissimulé pour le patient qui est quand même le client qui en bout de course fait vivre ses laboratoires. C'est bien français car Weleda, société de culture germanique, m'a communiqué à deux reprises sa propre nomenclature.
Côté Boiron c'est un autre cirque, je pensais qu'il fallait s'en remettre à la nomenclature publiée le 4 avril dont lien dans une note précédente. En fait il s'agit d'une liste de souches assurées de survivre après 2015 mais après avoir avoir questionné sur 4 souches qui m'intéressent présentement, je constate que 3 sur 4 faisant encore partie de la liste des 1163 elles sont disponibles, la dernière qui est externe l'est toujours mais elle disparaîtra à coup sûr en 2015.
Dans un cas comme dans l'autre, avec les labos français il est impossible de savoir ce qui est disponible au jour le jour. Pour Boiron, il existe sur le site réservé aux "pros" non pas une liste mais une fonction de recherche. seulement beaucoup de pharmaciens n'ont pas l'air de savoir qui téléphonent au préparatoire le plus proche.
Si vous pratiquez l'auto-médication, au lieu de perdre du temps à interroger votre pharmacien vous questionnez directement le labo concerné. Il faudrait qu'ils soient assaillis de coups de fil pour que peut-être ils se décident à actualiser publiquement leur nomenclature en arrêtant de faire chier à ce point.
Maintenant, je vous conseille tout simplement de boycotter Boiron car ils n'ont rien fait pour maintenir la richesse de leur ancienne nomenclature et pour d'autres raisons encore. En effet, beaucoup de médecins constatent l'inactivité de certains unitaires boironesques. On a invoqué diverses raisons, le chauffage de certaines souches qui semble bien avoir été écarté. Selon un expert s'occupant de la version moderne du Feng Shui, l'usine de Boiron aurait été bâtie sur un terrain pollué chimiquement et il aurait déconseillé en vain cette implantation. ce qui est sûr c'est qu'il est probable que l'on n'a pris aucune précaution pour éviter la pollution électromagnétique. C'est un souci nouveau qui n'a encore touché qu'une minorité de phénomènes dans mon genre.
J'aimerais bien faire quelques mesure autour des "branlettes" électriquesqui servent à dynamiser les solutionq, je n'ai aucune indication que ces appareils électriques soient convenablement blindés... J'ai encore des tubes de verres doublés de tubes métalliques provenant de remèdes datant d'avant la dernière guerre. L'adoption du plastique est une catastrophe car les remèdes homéopathiques ne sont pas protégés et par les temps qui courent ils faut les enfermer dans des boîtes métalliques sachant que les compteurs Linky vont ajouter de façon catastrophique à la pollution actuelle des EM.
Il s'agit du reste d'un sujet sur lequel je dois revenir.
Information de dernière minute sur la pratique de certains préparatoires
J'ai une autre explication possible quand à l'inefficacité de certains remèdes lyonnais. Un ami, toujours le même fouineur vient d'apprendre par un de ses copains qui est lié à une jeune femme dont la tante à fait toute sa carrière chez Dolisos à Montrichard qu'en fin de semaine, pour gagner du temps, on négligeait d'imprégner les granules en se bornant à coller des étiquettes. Quand on daignait imprégner, pour décoller plus vite les granules (les sécher) on les passait au micro-onde ! Et il parait que cette pratique était générale au moins dans les préparatoires de la firme citée.
Je suis absolument sûr de ma source, la tante en question est aujourd'hui à la retraite. Elle ne risque plus rien. Montrichard est passé dans l'escarcelle de Boiron. Quand on sait par des sources internes que le grand directeur de la firme ne croit guère à l'homéopathie, on ne peut qu'avoir du mal à croire que les pratiques évoquées auraient disparu lors du rachat qui a placé Boiron en position monopolistique. Boiron c'est 95% de la fourniture des pharmacies françaises toutes causes confondues. Ils n'encourent strictement aucun risque des granules ne marche pas. On peut aisément imputer les échecs à une erreur de prescription car il ne faut pas se leurrer la pratique de l'homéopathie est une pratique extrêmement difficile.
Pour ce qui concerne l'aspect sociologique du problème, j'ai travaillé dans divers milieux médicaux et j'ai vu comment les choses se passent et comment les responsables en arrivent à fermer les yeux pour éviter des conflits. Quand je compare les conditions de travail que j'ai connues dans un organisme d'assurance sociale agricole ou je fus rédacteur juridique au j'menfoutisme qui règne actuellement surtout dans le Sud, il m'est arrivé de me pincer pour me convaincre que je n'étais pas en train de rêver. En un mot comme en cent comme l'idéal est d'être payé en en foutant le moins possible, dans ce genre de situation tout le monde est complice. Personne n'a intérêt à compliquer les choses. On ne licencie pas pour incompétence ou pour absence de professionnalisme mais surtout pour des basses raisons d'incompatibilité personnelles d'humeur.
Ce qui m'a été dit compte une telle part de vraisemblance, surtout dans le Grand Sud, où les gens regardent leur montre sans arrêt au moins une demi heure avant de se tirer, que je suis obligé d'en tirer la conclusion qu'en France particulièrement, la confiance ne peut plus régner dans certains domaines sensibles en particulier.
Donc je donne comme consigne de faire travailler Lenhing. Il est possible que votre pharmacien n'ait pas de relation avec Rocal qui distribue les unitaires de Lehning. Dans ce cas, si votre pharmacien n'est pas en compte et s'avère incapable de vous les fournir sous 48 heures, vous appelez le 01 45 83 88 22 pour obtenir les coordonnées de la pharmacie la plus proche. Même chose pour la disponibilité des souches. S'il n'y a pas de pharmacie proche vous vous adressez à la pharmacie Saint Joseph au Mans. Le pharmacien prend ses souches chez Lehning et monte ses dilutions lui-même. Je sais par des praticiens qui les ont testées, notamment sur des animaux d'élevage, qu'elles sont absolument fiables.
Point 6 : Sans grands commentaires. C'est là un aspect classique d'une certaine mentalité de caste très particulière à l'administration française. j'ai du appeler une quinzaine de fois sans succès l'ANSM. N'oublions pas que l'oeuvre de centralisation française remonte à Philippe le Bel. La révolution de 1789 n'a fait que changer la caste au pouvoir, ce sont les robins et (les bourgeois) qui ont pris les leviers de commande. L'indépendance de la justice et des hauts fonctionnaires qui survivent à tous les changements de régime n'est point sans me rappeler la fronde des parlement qui ont préludé à la prise de la Bastille lorsque le dernier roi de France a tenté de taxer la haute aristocratie pour équilibrer les finances du royaume.
Il existe donc bien un "mal français" multiforme et une "pathologie sociale" très particulière qui réclame d'urgence l'expertise de "psychiatres" spécialisés.
Point 7 : les problèmes liés à la pratique homéopathique
J'ai pratiquement achevé la lecture des 10 volumes du traité d'homéopathie Hahnemanienne du Dr Jean Claude Grégoire. Plusieurs volumes, soit la majeure partie de ce travail minutieux est consacré au choix du remède et à la répertorisation, soit largement plus de la moitié de plus de 1500 pages très serrées.
Premièrement c'est largement plus intéressant que la seule étude de l'Organon car ce document fondateur est confronté à la pratique des grands homéopathes qui ont suivi Hahnemann savoir Kent, Bonninghausen, Jahr, Hering, Boger, Schmidt et quelques modernes contemporains.
Ce qui ressort une fois de plus c'est que les symptômes pathognomoniques (ceux dont on se sert pour définir les maladies du point de vue des allopathes) sont quasiment dénués d'intérêt car ce sont des symptômes communs. Or dans les cas opérants on s'aperçoit que ce sont quelques symptômes vraiment caractéristiques par leur singularité qui permettent, dans le meilleur des cas, cela peut arriver 3 ou 4 fois dans la carrière d'un médecin de résoudre miraculeusement tous les problèmes pendants d'un patient avec un seul remède. Bref l'existence d'un simillimum vitae qui semble être surtout l'idéal de "kentistes" est une éventualité des plus rares.
A un particulier qui désirerait approfondir sa connaissance de l'homéopathie, je conseillerai la lecture du premier et du 5 ème volume pour commencer tant il est évident qu'il faut être passionné pour se farcir les 10 volumes. Ce volume V montre tout ce qui s'oppose à une anamnèse correcte tant du côté du praticien (pas d'interrogatoire "policier") que des patients. Ceux-ci, quand ils en viennent a consulter un homéopathe sont farcis d'idées fausses à base d'un diagnostic plus ou moins erroné à propos de leurs problèmes. Je le vois bien lorsqu'on me pose des questions au sujet des compléments alimentaires. Beaucoup de patients ne savent pas faire la différence entre des douleurs articulaires, musculaires ou tendineuses. La diffusion du savoir est à ce prix et il faut faire avec la "pollution" qu'engendre une certaine vulgarisation.
Sans aller jusqu'à réduire l'homéopathie à la "médecine des plantes", les patients n'ont visiblement pas la moindre idée de ce dont il s'agit quand par exemple on me demande ce qui est supérieur de l'homéopathie et de la phytothérapie. Tout ce que je peux répondre c'est qu'il s'agit de deux perspectives différentes à ne pas mélanger et que si l'on a la chance de trouver des symptômes parlants, on peut dans certains cas obtenir une amélioration quasi instantanée avec la seule homéopathie.
Donc la première règle c'est de fuir les faux homéopathes qui prescrivent 36 médicaments à répéter journellement parfois à raison de 3 par jour. J'ai dans mes archives une ordonnance de deux pages avec une douzaine au moins de grands remèdes prescrits en échelle dégressive de la 30 à la 9 CH, plus des formules complexes, un truc de fou ! Le tout à répéter journellement et presque indéfiniment... La patiente qui est hypersensible n'a pas essayé et c'est sage... C'est donc au plus un remède à la fois, deux éventuellement en alternance mais pas plus...
Certes lorsqu'on réussit son coup, l'homéopathie tient du miracle. J'ai du citer l'exemple de la douleur de Plantago qui s'est évanouie le temps de prendre 3 granules et de traverser un passage clouté en sortant de la pharmacie.... C'est tout petit exemple...
Mais il faut constater que dans beaucoup de cas les symptômes susceptibles d'être valorisés font défaut. On ne les trouve pas et je note que les questionnaires systématiques basés sur les répertoires sont conçus de telle manière qu'il ne peuvent ramener que des réponses sans grande valeur. Soit le patient crie et même hurle son remède et on est fixé dans les dix minutes, soit on risque de errer pendant une heure et plus pour m'arriver à pas grand chose. Les patients ont souvent une idée préconçue de leur pathologie : un exemple j'ai du parler un moment avec une lectrice pour la convaincre qu'il ne faut pas confondre spasmophilie et hystérie. Je crois que sur ce point on peut me faire confiance : je suis tellement allergique à ce qui relève de l'hystérie que ce soit au sens charcotien du terme ou seulement au sens courant que je ne risque guère de passer à côté que cela vienne d'une femme ou d'un homme.
Valorisation, hiérarchisation, recherche répertoriale
Le Dr Grégoire a longuement passé en revue la notion de "valorisation" par une enquête historique dans la littérature. C'est beaucoup de mots pour n'avoir pas dit clairement qu'en fait "valoriser" un symptôme cela revient à décider si oui ou non il doit être retenu. La valorisation c'est je prends ou je laisse. La hiérarchisation c'est tel candidat est plus important que tel autre donc il passe plus ou moins en tête de liste.
Si on prend un symptôme correspondant à une petite rubrique de peu de remèdes, çà risque de "coïncer" très rapidement. Il faut faire l'inverse placer en tête un signe qui ratisse large en comportant de nombreux remèdes et parfois combiner plusieurs rubriques. Au final il reste à comparer 2 ou 3 remèdes en tenant compte du nombre de point obtenu et du nombre des signes couverts étant précisé que la fréquence du signe chez les expérimentateurs implique en général une cotation de 1 à 3 quand aux différents remèdes possible pour tel ou tel signe.
Ceci n'est possible qu'avec l'informatique. Deux logiciels sont en lice, PCKent2 et Radar qui permet d'utiliser et de mélanger plusieurs répertoires.
Un exemple d'échec
Je suis très "Nux Vomica" on l'aura deviné. C'est un remède dangereux... Un ami qui l'a pris a failli défenestrer sa grand mère qu'il adorait... Noter qu'il existe une relation entre la colère et les éternuements de Nux le matin au réveil. Quand on est allergique, les muqueuses sont en pétard contre le pollen qui les agresse. Mais quand on est allergique à la société comme elle va, le "pif" proteste au saut du lit contre la vie de con qu'on est obligé de mener pour croûter...
J'ai donc cherché un remède plus original. Cela fait des années que j'avais remarqué que j'ai le ventre froid autour du nombre. Ayant éprouvé un petit souci de tuyauterie je m'en suis rappelé. C'est une constatation objective que j'ai mesurée avec un thermomètre électronique en faisant des comparaisons sous le vêtement. Cela présente un avantage par temps de canicule car je ne la sens pas. Les gens sont effondrés et moi je me sens très bien et je trouve la température normale grâce à une sorte de climatiseur intégré. mais le froid humide me réussit moins bien. Bien en été évidemment j'évite de me fatiguer, je rase les murs en passant à l'ombre ou je vis à l'espagnole en lisant beaucoup et en ne sortant que le soir, c'est du reste toujours l'été que je fais des grandes découvertes.
Mais enfin voilà un symptôme sans doute rare et surtout objectif. Alors je cherche d'abord sur le site du docteur Séror et je trouve un dans un texte traitant de kinésiologie abdomen froid = Menyanthes. Je ramasse tout ce que je peux trouver soit une extraction du Kent sur le remède qui semble confirmer l'existence d'une froideur objective. Un médecin possédant le PCkent 2 me sort 3 remèdes Ambrea grisea arrivant en tête. Je prends la matière médicale et je trouve non pas abdomen froid mais sensation de froid dans l'abdomen. A dégager. Rien à voir car c'est une froidure superficielle et paradoxale découverte par hasard en passant la main à l'occasion de certains exercices de Gi Gong.
Par chance je tombe sur la pathogénésie de Menyanthes par Hahnemann et ses élèves, qui ne parle que de sensation... Même chose chez Clarke et Allen. Donc très probablement la notion abdomen froid au niveau du nombril et de sa couronne n'existe dans aucun répertoire.
Les limites des répertoires
Grégoire a relevé d'assez nombreux manques chez Kent. Ici d'après l'extraction la mention est trompeuse qui tient de l'erreur ou du moins de l'imprécision. Le problème provient d'une tendance à "atomiser" les symptômes pour faciliter la rechercher grâce à l'ordre alphabétique, en fait accoler abdomen et froideur sans parler de sensation c'est une fausse piste et il m'aura fallu deux heures pour rassembler les éléments de matière médicale, en prendre connaissance, et effectuer la recherche qui s'avère négative. Très probablement personne n'a jamais noté de froideur objective en un endroit que l'on compare à une "chaudière".
Cette "atomisation" systématique des signes est une calamité. L'homéopathie nécessite pour être productive un langage imagé. Le Dr Grégoire souligne que si une patiente déclare à son médecin que le beaujolais nouveau est arrivé pour parler de ses règles, ça n'a pas le même sens que si la même patiente était venue a déclarer que l'armée rouge vient de débarquer. Dans le premier cas, l'arrivée du vin nouveau correspond sans doute à une amélioration pendant les règles tandis que c'est le contraire avec l'armée rouge, rien ne va plus !
Un nouveau répertoire est apparu récemment qui a corrigé et complété le Kent ? Est-il plus opérationnel ? Je demande à voir.
Les limites des matières médicales
Si vous prenez la pathogénésie de Menyanthes chez Hahnemann, je vous défie d'en tirer quelque chose de synthétique. Chez Vannier et Poirier, le résumé est très court, c'est surtout les mains et les pieds qui sont glacés et c'est pas une impression ni une sensation mais ça ne fait pas mon affaire.
Le Dr Grégoire distingue en gros deux sortes de matières médicales, les provings originaux et les matières médicales résumées. Celle que j'utilise comme base pour aller vite est bien notée, effectivement je vois depuis que j'ai accès à certains textes grâce au Dr Séror qu'elle est assez fidèle.
Alors que penser de Grandgeorges quand il présente Mercurius sous les traits d'un enfant qui aime et raffole beurre et aussi de l'argent du beurre, genre chef de bande d'adolescents à la limite de la délinquance après avoir titré : Mercurius , l'arnaque !
Je ne sais si le gout immodéré pour le beurre se trouve dans un proving mais le reste est d'ordre mythologique, à savoir que Mercure est devenu le dieu des marchands et des voleurs. Les deux catégories se confondent, le commerce n'étant que du vol autorisé car n'oubliez pas que c'est toujours le produit d'une spéculation. Le commerce ne produit rien et il est bien dommage qu'un immonde salopard devenu académicien soit à l'origine et de la loi Pempidou/Rothschild de 1973 d'une part, et du "regroupement familial" d'autre part ainsi que de la suppression du contrôle des prix qui sont les principales causes de l'ensemble des maux actuels.
Soit dit en passant en Inde Ganeh possèdent les mêmes attributions qu'Hermès/mercure des gréco romains. C'est aussi le dieu des thérapeutes au travers du caducée, des gens qui sont de plus en plus prédisposés à devenir des arnaqueurs. On toujours ici à des vérités universelles assez intangibles. La sémantique bien comprise dépasse toutes les querelles d'écoles et de chapelles.
Il parait que Grandgeorges a transformé un enfant Mercurius touche à tout et arnaqueur en un doux agneau et j'aimerais que Broussalian nous dise ce qu'il en pense mais il est évident moins risqué de prendre un particulier pour un con qui aurait tout à apprendre en se donnant en spectacle en train de croire l'étriller plutôt que d'appliquer certains critères didactiques à des collègues.
Ce que j'en pense ? Je n'ai aucune raison de croire que ce que raconte Grandgeorges résulterait de mensonges. De la même manière, certaines homéopathes ont pu réussir des cures à partir de matières médicales portant sur des éléments minéraux extrapolées sans expérimentation, c'est-à-dire à la Sholten. L'important ce sont les résultats. On ne peut pas tout résoudre par l'homéopathie car les patients arrivent très rarement "vierges" chez l'homéopathe, y compris chez les pédiatres.
Pour ce qui concerne la mythologie ou la cabale appliquée à l'homéopathie, il faut seulement savoir quand on sort de la démarche hahnemanienne mais le fait est que les mots ont un sens. J'ai cité le cas de la proximité sémantique entre cancer et carcer en latin. On peut établir entre carcer et le nombre 12, nombre d'épreuve et de sacrifice une relation. Il ne s'agit là en fait de moyens mnémotechniques qui peuvent favoriser des associations d'idées profitables. Ces raccourcis peuvent être dangereux, c'est le cas aussi du "décodage biologique" quand il tourne à un certain esprit de système de devient pure ratiocination.
Vouloir limiter l'homéopathie à la nécessité d'expérimenter par des provings toutes substances pouvant servir de souche, c'est bien joli mais encore faudrait-il pouvoir trouver des volontaires et les soumettre à certaines conditions et je doute qu'elles soient toujours remplies de nos jours comme de ne consommer aucune substance susceptible d'avoir des effets médicinaux ou modificateurs de la conscience... Le problème est que si les nouvelles pathologies donnent lieu à des réussites que l'on s'empresse de publier on ne peut jamais évaluer le taux de réussite d'un thérapeute. En une époque où il est devenue aisé de publier des livres, il est relativement aisé grâce à Internet et aux colloques de sortir de l'ombre si l'on est un bon communiquant. Autrefois, quand il n'existait guère que le bouche à oreille il était plus malaisé pour un médecin d'étendre sa clientèle.
Enfin vouloir enfermer l'homéopathie dans des limites expérimentales trop strictes c'est du positivisme façon "zézétique" mais il va de soit que le langage symbolique à ses limites, seulement s'il n'existait pas des "portraits" vivants des remèdes homéopathiques les plus courants, qui sont bien des "extrapolations" par rapport aux matières médicales de première génération, que resterait-il de la découverte d'Hahnemann ? Il y a bien longtemps que l'homéopathie aussi disparu à raison de l'aridité des provings historiques et des matières médicales qui se sont bornées à ordonner et à synthétiser des énumérations sèches et sans âme.
Donc soyons clair : quand Grandgeorges évoque Mercurius dans les termes visés plus haut, Hahnemann doit se retourner dans sa tombe. Mais si je viens à constater une relation entre des angines à répétition et le type psychologique croqué plus haut, cela me va me parler et je me contrefiche de ce que penser tel ou tel auteur.
De la même manière si je trouve chez une patiente insomniaque que l'insomnie est apparue lors de sa grossesse qu'elle même a été placée dans la famille à sa naissance car la mère a eu un gros souci de santé je vais de suite relire la matière médicale d'Actaea Racemosa. Et à partir du moment où je retourne à la source, je suis nickel, on ne peut rien me reprocher.
L'homéopathe peut-il échapper à l'informatique ?
Le PCKent coûte plus de 1500 € et Radar coûterait moins de 500 €, ce n'est rien dans le budget d'un médecin, pour le Kent c'était 30 € environ par mois au chapitre des investissements.
A noter que Radar propose au moins en allemand et en anglais une démo de 30 jours, mais une démo française ferait défaut. J'espère pouvoir tester Radar et son encyclopédie et si on consent à me faire un prix étudiant je serais disposé à payer bien que je n'en ferai pas grand chose. J'attends que le représentant veuille bien me contacter. L'accueil côté belge est excellent, même chose du côté des éditions Narayana tandis qu'en France on sent bien que les particuliers, on s'en tape.
Malgré sa richesse le nouveau répertoire doit présenter encore des incommodités qui découlent de l'intitulé des rubriques. Mettons les choses au clair ! Quand quelqu'un bave la nuit et mouille son oreiller, si on ne trouve comme dans le Renard on ne trouve que salivation (pytialisme) et salivation pendant la grossesse sans la moindre modalité nocturne autant pisser dans un violon.
En revanche, un programme comme Radar comportant un ajout encyclopédique, s'il est bien conçu permet de faire des recherches textuelles et sans doute de compenser autant que faire se peut la sécheresse des répertoires. Quand sous le nez la liste des symptômes mentaux du question commençant par anxiété, capricieux, colérique, aversion pour la compagnie etc... Cela ne me parle guère. La plupart de ces symptômes sont communs. Je suis très réticent envers la vogue très kentienne de ce type de signe. En revanche les portraits qui comportent un ensemble de traits psychiques ça fait tilt. Un stroumpf gourmand, on ne le rate pas ! Le gamin scorpionique qui devient un bourreau pour son petit frère au point de mettre sa vie en danger sans la moindre émotion on le repère à des kilomètres. Le découpage en rondelles des signes dans les répertoire du style mental ou telle partie du corps, sensation de ceci ou de cela c'est vraiment assez harassant
Le Dr Grégoire émet la thèse selon laquelle il faut prendre en considération des symptômes de l'enfance et des symptômes actuel dans la hiérarchisation me surprend. Ils peuvent être sur le plan psychique totalement contradictoire : un enfant jadis empathique peut être devenu un adulte solitaire et à propos de compagnie quand on parle d'aversion et qu'on se laisse prendre à cette formulation excessive on risque de passer à côté du remède. Le fait de préférer la solitude sans être pathologique peut être un trait marquant. Cela ne rend pas asocial, on peut avoir besoin de voir des gens et ne pas pouvoir supporter de vivre avec quelqu'un ne serait-ce qu'à cause de l'impossibilité de se concentrer.
Le même Dr Grégoire a beaucoup parlé des symptômes concomitants en expliquant assez laborieusement qu'ils existe des concomitances communes et sans valeur alors qu'il aurait suffi de trouver un exemple caractéristique de concomitance paradoxale pour fixer les idées.
Comme excellent "concomitant" on peut signaler les deux signes caractéristiques de Ecballium qui correspond à une diarrhée profuse et explosive cohabitant avec un désir de verdure pouvant conduire à une impulsion à grimper aux arbres. Le phénomène ne se rencontre pas tout les jours mais une fois qu'on a vu la chose écrite une seule fois, elle reste marquée à vie dans la mémoire. L'homéopathie c'est beaucoup de singularités de cet ordre et c'est ce qui en fait le charme. Il faut deux choses pour réussir un goût pour la toxicologie et un autre pour certaines formes particulière de la psycho sociologie. Malheureusement, l'emprise de la psychologie et de toutes sortes de lieux communs plus ou moins caricaturaux, le fait qu'on appelle à la rescousse toutes sortes de guignols dans des "cellules de crises" au moindre pays de travers a fait que la psychologie est tombé à un tel niveau de décadence que je suis de plus en plus porté à m'en défier comme de la peste.
Un éditeur digne d'éloges
Enfin si par toutes ces explications j'étais parvenu à convaincre quelques uns de mes lecteurs que l'homéopathie est une chose à la fois très opérante et très subtile (lorsque les conditions sont favorables) dont le grand public n'a guère idée je n'aurais point totalement perdu mon temps et je signale à toutes fins utiles que pour les gens qui veulent s'instruire les éditions Naranayana, une firme allemande mérite bien des éloges pour deux raisons. d'une part, on répond au téléphone en français et on y fait l'effort de traduire en français bien des ouvrages précieux ou simplement de les diffuser. J'espère pouvoir faire quelques compte-rendus de certains de ces ouvrages si l'on accepte de me fournir des services de presse.
12:41 Publié dans Homéopathie, phytothérapie, "fleurs de Bach" | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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