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24/04/2013

Le diagnostic de l'intoxication mercurielle

Hermes.jpgLorsque je parcours la liste des symptômes censés dépeindre une intoxication mercurielle provenant des amalgames chez Cambayrac et all, je me dis qu'à peu près tout le monde peut se reconnaître. Même chose pour la liste des symptômes de la maladie de Lyme et comme ils se recouvrent.

Soyons clairs : c'est complètement et archi nul !

Ca fait quelques jours que ça me travaille et je me suis dit que je devrais regarder la matière médicale de Mercurius en homéopathie. Cette nuit, je me suis réveillé à 3 heures du matin et j'ai empoigné 2 ou 3 matières médicales. Et j'ai trouvé !

Est-ce un problème d'encombrement des méridiens foie-vésicule ou le ... Saint Esprit ? Une seule chose est sûre, il a cessé depuis longtemps de souffler dans les couloirs du Vatican, si tant est qu'il ait jamais soufflé dans cet endroit pourri...

Oui, pour faire un bon diagnostic, il faut être homéopathe. Mais je m'empresse de dire que cela ne suffit pas. Et je m'explique : je suis musicien, je pratique la musique dite "ancienne". Les amateurs savent que s'il existe des partitions, tout n'y est pas écrit. Il y a les fameuses "notes inégales" et pour ceux qui pratiquent un clavier des "doigtés anciens" qui varient suivant les pays et les époques. Si on ne maîtrise pas ces deux choses là, on ne peut pas s'en sortir. Les doigtés en usage à l'époque procurent automatiquement les articulations désirables. On bénéficie d'une certaine liberté à cet égard mais il faut au moins connaître les articulations et il faut même qu'elles soient devenues comme une seconde nature.

Enfin ce n'est pas tout, plus on remonte dans le temps plus on se heurte à des difficultés de lecture. On peut être rompu au style français et ne rien comprendre à la musique espagnole et son système de proportion qui débouche sur des combinaisons de rythme très compliqués et nécessité une très grand virtuosité. Un pianiste peut jouer du Franz Listz et ânonner dans une invention à 2 voie de Bach. Je me rappelle d'une époque où j'avais accès à un clavecin très décoré dans un Musée et je jouais tandis que des visiteurs déambulaient. régulièrement, il y avait toujours un pianiste pour prendre langue. Alors je le faisais s'assoeoir devant l'instrument, je mettais la première invention de Bach sur le pupitre et lui proposait d'essayer. Immanquablement, il se fichait dedans dès les première mesure et ne voyait pas un ornement écrit en toutes lettres qui marque une fin de phrase. Il n'est pas question de le jouer "mesuré". Bref, il collectionnait les fautes. Goguenard, je les comptais : ce sont toujours les mêmes. Et évidemment je corrigeais avec les explications. Je vous dis pas la tête du pianiste sioumis à ce supplice, lorsqu'il découvrait l'étendue de l'ignorance de ses maîtres. Quand il s'agissait de jeunes, il réalisait que quelque chose leur a échappé et j'imagine que ça les a travaillé et a changer leur regard. Ceux qui s'avérait incapables de se remettre en question se sauvaient la queue entre les jambes.

Pour en revenir à la matière médicale homéopathique, c'est comme la lecture de certaines partitions. On ne voit que des notes, on les lit mais on n'y comprend rien puis un beau jour on ne sait pas pourquoi, ça s'éclaire et on devient capable de déchiffrer des musiques très archaïques. Je ne pourrais pas dire comment ça se fait, tout ce que je sais c'est que cela ne se commande pas ! Là encore il faut recourir à l'intuition pour expliquer le phénomène. Je ris quand on parle de l'intuition féminine, c'est qu'à l'époque où je fréquentais des astrologues, j'ai connu des voyantes qui ne cessaient de me prédire le mariage. Qu'est-ce que j'ai pu rigoler !

Pour en revenir à Mercurius, il faudrait que je consacre au moins 15 pages voire le double à une exégèse de la pathogénésie de ce remède en confrontant plusieurs matières médicales. Peut-être que si quelques uns se décident à mettre une obole dans le petit cochon ça me motivera mais soyons sérieux, c'est certes gratifiant de jouer les M. je sais tout et de paraître prendre les autres pour des cons mais si ça ne les fait pas avancer, ca reste un jeu cruel assez gratuit. Ce jeu là ça peut correspondre du reste à un aspect du type sensible...

Bon je vais quand même faire quelques remarques. Je prends la matière médicale de Jouanny (Edition Boiron) et je tombe sur ceci :

Dans le stade moins évolué (du type sthénique) c'est un nerveux qui ne tient pas en place. C'est l'enfant "touche à tout" c'est celui qui parle très vite et aussi enclin au bégaiement.

L'enfant qui touche à tout lors de la visite chez le Docteur c'est très "luésique" mais si vous êtes fûté, vous pensez tout de suite à cette hyperactivité que l'on impute justement au mercure des vaccins, voir des amalgames de la mère dégorgeant en direction du foetus qui sert de "poubelle"... Des enfants comme cela j'en ai vu un l'autre jour dans la file d'une caisse de super marché. La main m'a démangé, j'ai changé de file. C'est crispant et totalement insupportable. Evidemment, la mère n'arrête pas de parlementer, de négocier et la grand mère est tentée par la méthode forte mais personne ne pensera jamais au DMPS...

Le même bouquins parle du type asthénique morose, timide, anxieux qui se croit coupable de faits qu'il n'a pas commis et entre les deux extrêmes il à ya souvent l'individu au psychisme ralenti, qui a des faiblesses de mémoire, oubliant le nom des personnes, ce qu'ils ont lu... et ils sont peu doués pour les mathématiques.

Vous reconnaissez immédiatement, l'histoire du petit Gilles dans le livre de Cambayrac, enfant enjoué qui soudain devient taciturne et se mure. Au pire c'est l'autisme qui croit de façon exponentielle.

Reste les mathématiques... La il faut recourir à la mythologie mercurienne. Mercure en mode positif préside à la littérature, c'est l'écrivain, le littéraire plus ou moins polémique, plus ou moins brillant, à la plume acérée. Son esprit c'est du vif argent Il peut être brillant mais les chiffres çà le fait royalement chier. Il n'aime pas les statistiques et n'a de cesse de démontrer que c'est pure manipulation. 

Jouanny parle d'un type sthénique comme chef de bande, gangster, pervers et méchant, autoritaire qui n'admet pas de réplique et se manifeste par un esprit de contradiction. J'ajouterai un détail que peu d'homéopathes connaissent. Certains patients qui ont eu dans leur ascendance des lointains parents syphillitiques et donc traité par le mercure peuvent éprouver un goût particulier pour les ... armes blanches. C'est assez mystérieux, je n'ai pas encore trouvé l'explication symbolique.

Si vous prenez la matière médicale du Dr Grangeorges, vous retrouvez le même type de notation mais exprimées d'une manière beaucoup plus fine. Il parle du délit d'initié comme étant une arnaque type Mercurius. Il me vient à l'esprit qu'il y a sans doute une relation entre l'invention des amalgames en 1816 et le développement d'une civilisation bourgeoise essentiellement marchande comme conséquence de la rupture qu'a constitué la révolution française. Mercure c'est aussi l'hermétisme en tant qu'ésotérisme. C'est aussi très en vogue actuelle et il y a même des librairies spéciales pour cela. Alors les délits d'initiés c'est aussi l'entubage que pratiquent les "gourous" et ils sont nombreux parmi les prétendus thérapeutes. Signe particulier : beaucoup d'entr'eux prospèrent avec les dividentes procurés par la chorella sans parler de ces analyses de cheveux qui ne mènent à rien si ne n'est qu'à ruiner les gogos.

Résumons le propos et disons qu'au psychique Mercurius est un manipulateur, ce peut être pour le meilleur et pour le pire ! C'est la raison pour laquelle je soupçonne une part d'hystérie dans le tableau dramatique que l'on dresse de certaines intoxications. Mais il y a bien quelque chose de réel, la fatigue intense, les douleurs de brisure.

Bref, je pourrais vous en raconter comme cela jusqu'à demain. Jouanny parle également de ces mercurius  qui sont poussés à nuire ou même à attenter à ceux qu'ils aiment. Et vous reconnaîtrez au passage les signes d'agressivité et de colère que Cambayrac a fait figurer dans son listing. Cependant, je m'empresse de vous dire que les uns et les autres on péché en restant à la surface des choses. Le côté "accumulation sténographique" à la manière de Cambayrac est pire que tout !

Faire de Mercurius un gangster ou un méchant narcissique et pervers de surcroit est tout aussi faux. Sa méchanceté n'est qu'apparente, s'il blesse ceux qu'il est censé aimer, ce n'est pas pour jouir de leur peine enfin pas toujours. N'oubliez pas une chose le vrai Mercurius est un initié. On peut l'être de différentes manières, une manière très matérielle qui incite à exploiter les autres et une autre qui l'est moins et qui implique peut-être d'écarter toute possibilité d'attachement pour se réaliser.  Et aussi et parfois de se faire détester pour n'être pas tributaire d'autrui... Bref, je ne peux pas trop m'étendre là-dessus...

Enfin, Grandgeorges dit que les traits de Mercurius sont très répandus et ils sont forcément sujets à une infinité de degrés au plan psychique.

Au plan pathognomonique, Jouanny en revanche est très bien. Grangeorges garde l'essentiel. Langue épaisse, salivation profuse, haleine fétide, goût métallique sont des signes importants. Haleine fétide ! Notons que dans le cas d'un Mercurius cynique, il peut puer de la gueule au sens figuré... 

Il y a aussi des couleurs et en l'occurence le jaune-verdâtre des excrétions. Quand à la pratique, le discernement ne peut s'exercer qu'en présence de son objet, on ne fait pas de la médecine en cochant des signes dans une liste. Ca n'est qu'un travail préparatoire, ensuite il faut mettre en confiance la personne, la faire parler en la distrayant de ses éventuelles idées fixes qui peuvent être fausses comme d'avoir besoin d'un supplément nutritionnel en pré ménopause et j'en passe. L'ennui est que toute ce commerce des compléments alimentaires induisent les gens sur des fausses pistes.

Il faut encore préciser que l'on peut présenter des signes psychiques et quelques signes somatiques sans que ce soit imputable à une intoxication récente. L'emploi abusif du Mercure en médecine ne date pas de 1816. C'est bien la matière médicale homéopathique qui fournit une description "vivante" d'une forme d'intoxication "diffuse" mais discerner une imprégnation qui remonte loin d'une intoxication actuelle réclame un certain discernement.

Je terminerai par une remarque portant sur l'opinion de Cambeyrac à propos de l'homéopathie. L'homéopathie et en particulier l'administration de Mercurius vivus ou solubilis en haute dilution aggraverait terriblement les patients et ça conduirait à une impasse. On peut dire cela de tous les remèdes. Je hurle quand je vois certaines ordonnances avec la répétition matin midi et soir de plusieurs remèdes pendant des jours et des mois. Si les remèdes vendus en France étaient ce qu'il devraient être, ca ne manquerait pas de provoquer des catastrophes. Mais bon si Dogna raconte des conneries à propos du chauffage de certains produits, tout ne va pas pour le mieux...

Il a été prouvé que l'homéopathie peut faire sortir certains toxiques, il me semble, c'est à vérifier que l'on a fait des expériences avec l'arsenic en dosant les excrétions urinaires. En d'autres termes cela veut dire que convenablement géré un Mercurius utilisé en parrallèle avec un chélateur leur l'aider dans son travail.

La rage me fait bouillir quand je pense à ces médecins qui pour la plupart sont des incapables plus ou moins arrogants mais d'un autre côté je n'ai pas envie de me mêler de leur montrer comment on devrait pratiquer et cela pour deux raisons. Le minimum c'est de pouvoir ordonner soi-même les bons examens au bon moment et surtout je n'ai pas envie de me mêler de la vie privée des gens. Il faut user de tellement de salive pour combattre leurs idées fausses, les ramener à l'essentiel avant de pouvoir entreprendre un traitement. Et puis j'entends toujours les même histoires, c'est pas très varié. Enfin et surtout je redoute par dessus tout le risque du transfert plus ou moins affectif mais il est vrai également que puisquelle procède d'une certaine reconnaissance, il faut bien dire que l'inverse n'est pas moins déplaisant. Combien questionnent et disparaissent en ne disant même pas merci. Ou s'il le dise on ne sait même pas si on a pu les éclairer un tant soit peu.

Enfin il y a encore quelques personnes normales quio apprécient l'aide que l'on a pu leur procurer. Mais j'ai aussi l'impression que c'est tellement facile de mieux faire que la plupart des médecins que si je ne prenais pas certaines précautions, jze risquerai de devenir une "idole" et ce n'est évidemment pas mon but, c'est même ce que je redoute par dessus tout !

Je m'excuse d'être un peu hermétique mais c'est le sujet qui veut cela. Comprenne qui pourra !

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Voici les sources qui ont inspiré Jouanny mais j'insiste bien sur le fait qu'il s'agit d'une vision très extérieure et même tributaire du moralisme anglo saxon. Grandgeorges est allé un peu plus loin mais il n'a pas tout compris. Je parle évidemment des traits psychiques qui nécessitent une connaissance érudite des mythologies et du symbolisme en général et peut-être une inspiration particulière dont jusqu'à présent je n'ai trouvé trace nulle part... Sauf peut-être chez une religieuse dont j'ai entendu parler à Fréjus mais dont je n'ai pas retenu  le nom. Encore un coup de Mercurius ! Peut-être qu'en prenant du du DMPS ça va me revenir mais je ne trouve pas de nom dans les bibliographies qui me rappele cette personne et je ne sais pas si elle a publié et de toute façon son oeuvre est demeurée très confidentielle...

http://homeoint.org/books3/hbhpubli/mercur.htm

La pathologie mercurielle est très ancienne et elle date de bien avant l'apparition des amalgames mais à partir de là ca c'est singulièrement aggravé.

Chlorella, chélation ou adsorption ? Réactions !

Chélation.gifJ'ai reçu plusieurs emails me reprochant plus ou moins de mettre toutes les chlorellas dans le même sac. Il existerait une chlorella asiatique cultivée en vase clos et très appréciée des Japonais qui offrirait toutes les garanties. J'ai parlé d'une chlorella européenne qui pose problème. Je ne peux connaître toutes les offres et si un producteur ou un distributeur a des informations à communiquer ou des objections à faire, ce n'est pas à moi de les solliciter et il doit bien être entendu que je ne me contenterai pas de simples affirmations.

Le problème n'est pas tant de savoir s'il existe une chlorella indemne de toute contamination mais de cerner les limites à l'action de la chlorella.

J'ai opposé la notion de chélation à la notion d'adsorption. Chimiquement ce n'est pas la même chose. L'adsorption ça fonctionne comme un buvard qui ramasse l'encre en excès. Si le buvard tombe dans un récipient contenant de l'eau, il va dégorgé. Si donc les intestins fonctionnent mal, la chlorella risque de relargue.

La chélation c'est différent. Il y a complexion chimique entre le chélateur et le métal indésirable qui est pris en tenaille et conduit sans ménagement vers la sortie.

Bien que le terme ne convienne pas du tout, on pourrait dire que la chlorella "chélate" ce qu'elle trouve sur son passage, tube digestif essentiellement. Mais c'est pas une vrai chélation. La vrai chélation se fait avec le DMPS et ler DMSA dans l'ordre indiqué. je viens de recevoir quelques éclaircissements d'un dentiste qui reproche à Cambayrac d'être excessive et qui dit ceci :

Il faut commencer par eliminer les ML facilement accessible (intestins, lymphe)  avec le protocole Klinghart (chlorella ail puis coriandre)+ charbon (voir nanozeolite). Ensuite, au bout de quelques mois on peut aller chercher les ML plus incrustés avec le DMPS, grace au protocole MIDORA/Cutler (...)

Je n'exclus pas que la chlorella puisse aller plus loin que le tube digestif et fasse dégorger la lymphe. Mais vous noterez que ce praticien a recours à un coktail et ne parle pas de bouffer 128 comprimés de Chlorella par jour ! Dans ces conditions si pollution de la chlorella résiduelle il y a, vu les faibles quantités absorbées, il n'y a sans doute pas lieu d'en faire tout un plat.
 
A propos de cette question de pollution, je vous renvoie à une note précédante ou je dis que je me pisse de rire dessus quand la Cambayrac effraie le monde à propos d'arsenic et de l'argent des Granions et de certains filtres au charbon. Moi çà me fait franchement rigoler mais en même temps je grince des dents car elle nous prouve son incompétence à maîtriser totalement le sujet. Et le résultat c'est ce que j'ai décrit dans le post précédant à propos de cette mauvaise chute et de ses suites !
 
Je ne suis donc pas hostile à un traitement préparatoire à l'emploi des vrais chélateurs, je serais tenté de dire : ne serait ce que pour se donner le temps d'y voir plus clair et de ne pas traumatiser le patient... Mais il faut dénoncer énergiquement les incitations à des escalades ruineuses telles celles que préconise la Lenher. Il est donc absolument nécessaire de tordre le coup à un commerce qui pousse à une consommation effarante de chlorella !
 
Enfin il est bien vrai qu'il y a des choses contradictoires dans la fameuse conférence de Klinghardt. Il sera question dans le prochain post de la manière de conduire le diagnostic de l'intoxication mercurielle et de bien d'uatres choses mais je ne pourrai pas m'étendre...

Métaux lourds : pas de panique ! Attention aux fausses routes !

osteopathie.jpgJe viens d'avoir la preuve que l'agitation essentiellement "littéraire" (livres, forums) autour des métaux lourds et du mercure crée une situation de panique exploitée par des thérapeutes très intéressés et/ou incompétents, ces deux "qualités" n'étant nullement incompatible. Bien au contraire !

Voici un exemple :

Je reçois un email d'une femme qui me dit ceci :

J'ai des questions par rapport aux métaux lourds : en fait, je me suis fait retirer mes amalgames il y a quelques mois.

Pourquoi ? Pour 2 raisons : la première, ça me faisait un effet "pile" dans la bouche assez désagréable avec, en plus, un sale goût métallique.

Deuxièmement, j'ai des douleurs depuis plus de 4 ans que je tente d'expliquer et que personne n'arrive à soulager. Donc, je me suis demandée s'il n'y avait pas un rapport avec les ML et j'ai décidé d'agir.

J'ai fait le test Mélisa en Belgique qui a révélé une légère sensibilité au mercure, puis l'analyse des porphyrines urinaires au Labo Philippe Auguste qui lui a montré une intoxication certaine, 1/3 de mercure, 2/3 xénobiotiques si je ne dis pas de bêtises.

Le dentiste qui me suit est spécialisé dans ce domaine et il m'a conseillée de prendre de la chlorelle et de la zéolite pendants 2 mois, plus du sélénium.

J'en arrive à me demander si je fais les choses correctement et si je n'aurai pas mieux fait de choisir les traitement du style DMPS et compagnie.

D'après ce que vous connaissez, que pensez-vous de tout ça ?

Je lui réponds en substance ceci :

  1. Le test Melissa ne prouve pas une intoxication, il sert à dépister les allergies aux métaux.
  2. L'intoxication se prouve par le test de provocation au DMPS (dosage dans une urine après 8 jours d'abstinence d'aliments pouvant contenir des ML + dosage d'une urine après administration de DMPS.
  3. Cette dame a bien fait de faire retirer ses amalgames (effet pile, goût métallique donc galvanisme aggravant le relargage). Il ne semble pas en être résulté une aggravation, mais si on le dentisme a obturé immédiatement, le dent reste imprégnée de mercure, il aurait fallu une série de pansement à l'Eugenol pour faire dégorger le toxique.
  4. Mais enfin comme je ne sais rien des douleurs, des modalités et des circonstances de l'apparition, je ne peux pas affirmer qu'on est en présence d'une intoxication mercurielle. Donc pas de panique!

Et c'est alors que je reçois le mail contenant les faits suivants :

En 2008, mon mari avait l'opportunité d'évoluer dans son job et nous nous sommes installés à XXX. Juste avant, en vacances j'ai fait une grosse chute dans des escaliers et j'ai dévalé 4 ou 5 marches avec mon fils dans les bras, tout sur coccyx sacrum, l'horreur. Comme le contexte était un peu spécial, j'ai ravalé ma douleur et je n'ai pas fait d'examen particulier. Puis la douleur s'est estompée.

Arrivée en XXX, j'ai voulu reprendre un peu le sport et j'ai fait du pilates : très bien jusqu'au moment où j'ai eu de fortes douleurs dans le bassin et le bas du dos. Depuis, je cherche, je suis passée entre les mains d'ostéopathes, de kiné Mézières, posturologues, podologues, rhumatologues avec IRM, scintigraphie osseuse, rien, rien, rien...

J'ai même fait avec un médecin des injections d'anesthésiants dans les fesses et bas du dos pour voir si c'était les points trigger. Pas d'amélioration sur le long terme.

Mais sédation temporaire quand même, c'est important...

Si je dois décrire ce que je ressens, je peux dire que j'ai une douleur de type inflammatoire qui part des sacro illiaques et qui descend  assez bas, tout le bas du dos est douloureux, les muscles aussi les je sens mes terminaisons nerveuses courir dans mes jambes, entre la sciatalgie et la cruralgie.

Les douleurs sont soulagées en position debout, agravée assise (surtout sur les longs trajets en voiture) mais le pire c'est quand je suis couchée, si qqchose me réveille alors c'est en chien de fusil que c'est le plus douloureux et je ne sais plus comment me mettre : ça lance et ça brûle.

Récemment, je me suis fait un lumbago à gauche donc je suis allée voir une ostéo que beaucoup de monde me recommandait, elle s'est rendue compte que mon coccyx était complètement dévié donc elle l'a remis en place. Je dois la revoir cette semaine : pour elle, il y a beaucoup de choses à corriger du fait de l'ancienneté des déséquilibres. Je me dis que c'est peut être une partie de la solution.

Je vais donc continuer dans cette voie et aussi explorer du côté des intestins, je vais voir mon médecin demain soir pour ça, j'en saurai donc un peu plus cette semaine.

Je pense effectivement que c'est au moins "une partie de la solution". Ma lectrice a crié une évidence, elle dévale un escalier sur le dos, elle n'a rien fait, pas vu un ostéo et peu de temps après douleur dépendant de la position

Pas l'ombre, du moins pour l'instant, d'une responsabilité d'un mercure embusqué dans les tissus. Je donnerai dans un autre post quelques indications sur la manière de faire le diagnostic. Il faut espérer que cette fois la patiente est tombée sur la bonne ostéopathe. Après on verra...

Je trouve extraordinaire que le dentiste qui l'a soigné ne semble pas l'avoir questionné ou s'il l'a fait il a pensé à ses intérêts. Il aurait du dire : Ok je vous enlève vos amalgames, j'ai une bonne raison de le faire, mais vous avez fait une très mauvaise chute, occupez vous de faire remettre votre bassin et votre dos en état ! Ensuite on avisera...