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Un nouveau terrorisme : les ”hooli-vegans”, il faudrait, sans tarder, les pendre haut et courts !
Mise à jour : ces derniers jours les voies de faits commises par les véganistes se multiplient. Il est inutile d'en faire le relevé détaillé. Ces gens là veulent se faire passer pour vertueux car ils ne bouffent en ne bouffant que de l'herbe. Le problème est que le défaut de protéines les rends débiles.
Leur antispécisme est une nouvelle religion assez franchement détestable. Je regrette mais l'homme, si tant est qu'il ne soit qu'un "animal", est supérieur à tous les autres car il est doué de la parole. Cela ne lui donne pas le droit de maltraiter les animaux certes comme on le fait dans certains abattoirs mais ce n'est pas une raison pour se sous alimenter. Il y derrière le "véganisme" une sorte de nouveau puritanisme.
Il y a des gens prétendument religieux qui se privent de "cul" parce qu'ils n'osent pas certaines libertés alors ils n'ont de cesse, afin de pouvoir partager leur frustration, d'imposer leur "régime" à l'ensemble de la collectivité en voulant lui imposer un mode de vie bourgeois étriqué. Avec les "veganistes" c'est exactement le même type de nivellement par le bas qui se pratique.
Il existe actuellement deux sectes également détestables, savoir un certains type de féministes qui parce qu'elles détestent les hommes veulent les présenter comme des criminels et des prédateurs potentiels et de l'autre, celle de ces "empaffés" qui veulent absolument convaincre le monde que manger de la viande serait la marque d'un tempérament de prédateur ou inciterait de façon universelle à toutes sortes de prédations.
Le problème est que qui veut faire trop l'ange finit toujours par faire la bête de sorte qu'après avoir recouru à la violence contre les biens les détraqués dont il s'agit finiront par en venir à des agressions contre les personnes.
Notons que les "végans" tendent à faire l'unanimité contre eux :
Malheureusement, une société qui pratique trop la liberté d'opinion s'expose à être dépassée par une telle engeance. A partir du moment où par des voies de faits, on essaie de répandre la terreur en empêchant les bouchers de faire leur métier, on ne fait que démontrer que l'on poursuit une cause "pourrie" et déjà à moitié perdue.
Il faut dire que la Justice s'avère particulièrement hypocrite car pour empêcher que les souffrances imposées aux animaux dans les abattoirs ne soient connues, on invoque le prétexte d'un viol de propriété pendant qu'on tolère des ingérences criminelles comme le fait d'oser accabler la Syrie de missiles de la part d'une coalition dont la France faire partie. C'est ce que l'on appelle une morale à géométrie variable.
Vivre sans tuer n'est pas possible !
Les hindous et particulièrement les brahmanes qui sont à l'origine de la vogue du végétarisme et du végétalisme par "Société théosophique" interposée, professent que la vie se nourrit de la vie. Enfin pourquoi devrait-on éviter de tuer un animal alors qu'on tue également des végétaux ?
Alors que les "véganistes" aillent s’amasser devant ou dans les prétoires pour protester comme les juges qui s'abstiennent de relaxer les prévenus quand la morale l'exigerait au lieu de nous casser les burnes avec leur moraline et leur régime de handicapés mentaux !
Je risque une fois de plus, d'ajouter à la malveillance dont je suis l'objet en m’attaquant, à un nouveau tabous mais il est exclu de céder devant ce nouveau terrorisme armé. Le seul combat valide est celui de la modération : même les paysans fortunés ne bouffaient pas de la viande rouge à tous les repas, tous les jours de l'année.
Je mange de la viande, principalement de la volaille et du poisson et je refuse de me voir imposer une conduite et jugé sur ce que je consomme. Réduire la consommation de viande est une chose. Les ordures qui se singularisent par des bris de vitrines, des tags et autres agression méritent d'être attrapés et lynchés publiquement. Les protéines animales ne sont pas de trop ! Quand on est obligé de réduire drastiquement tout ce contient du sucre ou qui se transforme en glucose, ce qui implique un usage pour le moins modéré des céréales, du riz et des féculents il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent.
Après les excès qui se généralisent que va t-on encore inventer ? Pourquoi les musulmans ne décideraient-ils pas un jour de balancer des défoliants sur les vignobles en louant des hélicoptères. Au train où vont les escalades basées sur certains tabous alimentaires, il faut évidemment s'attendre au pire ! La souffrance animale dans les abattoirs n'est qu'un vulgaire prétexte. Il se profile derrière toutes les hantises contemporaines un drôle de "nouvel ordre moral" et il s'avère des plus sinistres. Cela fait partie du "choc en retour" de la fameuse révolution bourgeoise de mai 68. On va finir par créer une ambiance d'aliénation infiniment pire qu'avant ce grand chambardement car le problème est que les moyens de contrôle se sont amplifiés avec des caméras partout, des particuliers incités à la délation, plus les possibilités d'inquisition sans limites de l'informatique.
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Mon attention a été attirée par ce "fait divers" très alarmant !
https://www.lci.fr/faits-divers/vitres-cassees-et-tags-a-...
Ma soeur m'a raconté avoir été affrontée au militantisme agressif des "végans" en faisant ses courses dans un magasin bio. Cette secte est en train de verser dans la criminalité !
Il n'y a rien d'étonnant à cela, le véganisme est devenue une "religion" particulièrement intolérante et ce n'est que l'aboutissement d'un processus plusieurs fois millénaire. Les restrictions alimentaires et le végétarisme en particulier constituent un moyen puissant de contrainte morale et un facteur d'originalité culturelle dans le cadre d'un certain communautarisme. Je pense en particulier à la phobie du porc chez les musulmans. Tout cela est complètement irrationnelquoique la viande de porc industrielle ne soit pas ce que l'on fait de mieux mais ceci est une autre histoire.
On sait que les "végans" prétendent lutter contre la souffrance animale, des abus existent, certes, c'est un fait mais personne ne me convaincra que l'on peut éviter la consommation modérée de protéines animales.
Bref, voilà une catégorie de citoyens qu'ils faudrait pouvoir piquer à la naissance et à qui il faut, lorsqu'ils emmerdent avec leurs discours, répondre le plus brutalement possible de s'occuper de leur fesses et le cas échéant, s'ils insistaient, leur donner l'ordre de se taire et de garder leurs leçons de morale pour leur usage personnel.
A propos d'un certain "Pr Massimo Nespolo"
On m'a signalé récemment les agissements de cet universitaire, pas du tout médecin car il est spécialisé dans les cristaux. Il n'est certes pas défendu d'avoir un hobby particulier en dehors de sa profession mais il paraît qu'il raconte pas mal de conneries et se montre extrêmement actif.
Je saurais gré aux lecteurs qui voudront bien suivre ce personnage à la trace et relever ses erreurs, mensonges et approximations, car il paraît qu'il les collectionne. On aimerait également savoir d'où lui vient l'idée de cette "croisade" !
Le personnage, avec son accent chantant italien, est à priori plus sympatique que les "hooli-vegans" lillois mais comme chacun sait les apparences sont souvent trompeuses !
30/06/2018 | Lien permanent
Le mythe végétarien : un livre à lire impérativement
Ce livre m'a été signalé par Michel Dumestre, un naturopathe qui vient de faire paraître une traduction du livre du Dr Levy sur la vitamine C dont je rendrai compte dès réception de cet ouvrage.
Ce livre est paru en 2010 et a été traduit en français en 2013. Il m'avait complètement échappé car il a fait manifestement l'objet d'une conspiration du silence. Un site comme lanutrition.fr (animé par la bande à Souccar) a systématiquement fait l'impasse. La question est pourquoi ?
Cependant rien d'étonnant à cela ! Depuis quelque temps la secte des "Vegans" nous casse les oreilles avec sa moraline pro-animale et elle m'a semblé, ces derniers mois, prendre beaucoup de poil de la bête bien qu'elle n'en consomme pas! Je n'écoute guère la radio mais j'ai le souvenir d'avoir été récemment harcelé par de la pub pour ce régime de débiles profonds.
Un site Vegan a qualifie ce livre d'incroyablement stupide mais bien évidemment sans fournir le moindre argument. Il est du reste très curieux d'observer les réactions de violences dont sont coutumiers les végétariens et surtout les végétaliens quand on les conteste. Il n'hésite pas à accuser les carnivores d'être des monstres et on a envie de les claquer car leur "doctrine" n'est que pure sentimentalisme mal informé et ces gens qui prétendent œuvrer pour la vie, non seulement pas compris que la vie se nourrit de la vie mais seraient bien près de tuer leurs contradicteurs s'ils ne risquaient pas de se faire enfermer !
Un auteur sous haute protection
Or, on apprend que l'auteur qui est américaine, doit s'entourer de gardes du corps chaque fois qu'elle donne une conférence !
Ainsi la rage impuissante des Végans bêlants se traduit par un véritable désir de meurtre.
J'espère pouvoir disposer d'un exemplaire de cet ouvrage, on devrait m'envoyer un SP ces jours-ci. J'aurais l'occasion de mettre l'accent sur les influences "néo-spiritualistes" qui sont à l'origine de la vogue du végétarisme. La société théosophique d'une certaine Blavastsky a joué un rôle déterminant. Le premier groupe d'influence, la Végétarian Society, émane de chrétiens évangélistes, c'est-à-dire d'un milieu de souche protestante. or la Société théosophique est d'essence anglo-saxonne bien que la fondatrice soit d'origine russe et ce mouvement a manifestement rempli une mission politique assez obscure dans le cadre de la colonisation anglaise du continent indien.
Voir : http://www.vegetarismus.com/heft/f2010-3/histoire.htm
Ce résumé est fort intéressant car il montre que les influences qui sont à la base du végétarisme sont purement religieuses et il commence ainsi :
A l’origine, les humains ne se nourrissaient pas de viande. Les textes bibliques de la Genèse (1. Moïse 1;29), mais aussi les mythes et les histoires de nombreuses civilisations témoignent d’un mode de vie végétarien chez les premiers habitants de la terre. A défaut d’apporter des preuves irréfutables, tous ces récits indiquent néanmoins que la plupart des humains ne consommaient pas de viande. De tout temps, seule une petite frange aisée de la société avait la possibilité de s’approvisionner régulièrement en viande.
Ces affirmations sont contestables car en fait elles sont basées sur le mythe édénique voulant que Adam et Eve aient été frugivore. Mais fort curieusement, c'est à cause du fait qu'ils auraient croqué la pomme (restée en travers du gosier d'Adam) qu'ils ont été jetés du fameux paradis. Paradis relatif où croissait un serpent...
Pour ce qui concerne les arguments développés par l'auteur, je vous renvoie pour l'instant à ce résumé, assez mal fichu et trop répétitif qui provient sans doute d'une traduction informatique d'un original en anglais à peine retouché. Mais c'est très lisible et cela vous fournira une bonne approche.
https://blogs.mediapart.fr/abdel-b/blog/180616/le-mythe-v...
Néanmoins, vous pourrez constater qu'il existe une connivence entre l'adoption des grains (céréales) au néolithique et le capitalisme au sens large et par voie de conséquence un mode de domination qui tend à esclavagiser la majeure partie des citoyens de la planète au service d'une petite oligarchie financière. Vous allez comprendre pourquoi grâce à la petite revue de mythologie que je vous propose à présent.
Végétarisme et abêtissement religieux
Comme je viens de l'indiquer, ce sont des "superstitions" d'origine religieuse qui sont à l'origine de la propagande végétarienne. Or les religions constituées engendrent systématiquement un système hiérarchique conduisant à des inégalités. Les inégalités certes existent, il y a des gens beaux, des moches, des gens intelligents et des légions de cons et de connes bêtes et méchantes.
C'est l'Inde qui a formé le système hiérarchique le plus élaboré avec le système dit des castes. Système qui s'est imposé chez nous en Europe avec la féodalité et ses légions de serfs employés à la production agricole (culture élevage) pour le plus grand profit de quelques "dominants". Dans un certain milieu traditionaliste auquel je m'apprête à faire allusion, ce système constitue la référence et a donné lieu à l'apparition d'une fausse élite intellectuelle, que dans une "autre vie", j'ai tendu à démasquer notamment à cause des relations privilégiées qu'elle entretient avec cette religion génératrice de conflits qu'est l'Islam. Il est vrai, soit dit en passant, que les fameuses croisades ont constitué une ingérence mais hormis quelques réactionnaires catholiques personne n'aspire à convertir qui que ce soit. Nous voulons simplement conserver notre culture et entendons refuser de nous laisser imposer la charia et Cie de sorte que pour ceux qui ne sont pas contents du voyage, les frontières sont grande ouvertes au reflux.
Pour bien connaître la mentalité fondamentale des Indiens de l'Est et échapper aux clichés en vogue, il faut lire le livre de Guy Deleury, L'Inde continent rebelle...
Il est à noter que dans ce domaine, si le bouddhisme a révoqué le système des castes (au grand dam d'un auteur qui sera évoqué plus loin), le bouddhisme est responsable d'une accentuation souvent délirante en faveur du végétarisme. Cela s'explique, le bouddhisme est apparu au Vème siècle et s'avère typiquement d'un changement de perspective à caractère "sentimental". Le Bouddha, dans une vie antérieure est censé avoir sauvé quantités de gentilles bêbêtes d'où la faveur de sa religion auprès des écologistes et je trouve la majorité des néo-bouddhistes occidentaux absolument insupportables et c'est bien parmi eux que l'on trouve ces têtes à claques que sont certains "végans" donneurs de leçons.
Voici une lecture mythologique qui devrait normalement contribuer à les déstabiliser. Mais il ne faut pas se faire d'illusion, des idéologies résultent de véritables envoûtements.
Mythologie et diététique
Il existe deux sources mythologiques contradictoires qui sont résumées dans la Genèse d’une part et dans la théorie évolutionniste.
Côté biblique, c’est l’histoire de Caïn (agriculteur sédentaire) et Abel (pasteur nomade). Le sacrifice d’Abel (à base de moutons, viande + graisse) est accepté, et celui de Caïn (sacrifice « Vegan » de fruits) est boudé. Première constatation : « Dieu » n’est pas végétalien, il est franchement carnivore. Ben oui, ça va la couper à quelques uns mais quand on veut faire dans le religiosité, il faut commencer par lire ce qui est écrit ! Et puisque nous sommes censés avoir été créés à l'image de ce Dieu, il n'y a pas à tortiller, le livre évoqué évoque deux reste deux modes de digestion opposées. Les vaches ont une série de "fermentoirs" et s'engraissent en mangeant les bactéries capable de déconstruire la cellulose. Et contrairement à ce qu'on raconte nous sommes bien configurés pour nous nourrir de protéines et les protéines les plus assimilables se trouvent dans la chair animale et pas dans des végétaux qu'il faut absolument cuire à cause de composants indésirables car négatifs à l'état cru...
On notera en passant que l’on ne peut pas, du point de vue de la santé des écho systèmes, prétendre à la supériorité du sédentaire sur le pasteur : ce n’est pas le chameau qui est la figure animale dominante dans la Bible, chez les pasteurs, c’est bien le mouton qui donnera, avec le christianisme, la figure de l’agneau pascal du rachat. D'où la déviation exécrable du "victimisme" en vogue et de la manie de "repentance" qui en découle dont certains envahisseurs profitent avec la dernière des arrogances. Je ne suis porté à la violence que lorsqu'on me fait trop chier car né sous le signe de la diplomatie, je préfère la négociation à la guerre. Cependant j'enrage quand je vois les dégâts en matière de psychopathologie sociale qu'a causé dans notre monde la figure du mouton. Bref, je ne trouve pas que cet animal panurgien soit très inspirant. Il devient urgentissime de changer de paradigme !
Eh oui ! Le mouton est un loup pour la végétation et le piétinement des troupeaux est un facteur d’érosion. Le développement rapide de l'élevage de moutons n'a pas seulement bouleversé la démographie et l'activité économique du sud de la Patagonie et de la Terre de Feu, il a également eu un impact sur l'écosystème de la steppe. Des recherches suggèrent que les excréments des moutons ont pu provoquer l'eutrophisation des lagons, tels que Potrok Aike, et que les moutons ont causé une érosion considérable par endroit. Il ne font pas que manger l’herbe, ils la tonde et mettent la terre à nu. Bref, les moutons en troupeaux sont une calamité de sorte qu'en choisissant cette figure de prédilection, l'avant dernier monothéisme m'inspire bien des réticences.
Les tentatives d’explication à la préférence de « Dieu » envers la chair animale, à savoir que Yahvé aurait maudit les fruits de la terre en maudissant le sol suite à la chute de l’Eden (?) on s’en fiche de notre point de vue. Du reste, cette thèse n’est pas cohérente car selon une autre hypothèse, la terre (et ses fruits) aurait été maudites après que Caïn y ait versé le sang d’Abel. Mais enfin toute la terre n'a pas été polluée pour autant et toute mort entraîne la réintégration du sang et l'économie naturelle.
J’ajoute que s’il est cohérent, de la part de Lierre Keth, de relier l’agriculture à la capitalisation en général (stockage des grains à l’origine), l’élevage intensif fait également partie de l’agriculture que ce soit en mode sédentaire ou en mode nomade. Or l’élevage intensif n’est pas une pratique récente et l’élevage dit industriel n’est qu’un prolongement fixé du nomadisme pastoral.
De plus, les nomades n’ont que trop tendance à être des prédateurs et a razzier les sédentaires, cultivateurs ou citadins, tel est bien le milieu de Bédouins assez exécrables d’où est sorti cette religion particulièrement problématique qu’est l’Islam, une religion apparue dans un milieu de pillards dont la principale activité a consisté à amasser du butin car aux yeux de ces gens qui prétendaient à dominer le monde du haut de leurs chameaux, la terre était trop basse pour eux ! Ne pas oublier la sourate 8 intitulée Le butin…
D’après Wikipedia le mythe évoqué peut être la trace relictuelle de conflits anciens entre les cultures de type Chasseur-cueilleur ou d'éleveurs nomades, et les cultures nouvelles se développant chez les peuples qui se sédentarisent grâce à l'agriculture et à un élevage non nomade.
Lorsque ce sont des érudits académiques qui rédigent les encyclopédies, ce n’est brillant qu’assez rarement mais quand ce sont, pour une large part, des crétins bénévoles qui font dans l’encyclopédisme coopératif, ce n’est pas mieux et ça peut être pire encore… Enfin, partout, il faut en prendre et en laisser !
Tout ce qui a trait à la sédentarisation apparaît, au regard du mythe édénique comme fort postérieur à l'instant T de la Chute. Adam et Eve sont chassés du paradis terrestre où il y avait malheureusement un serpent comme interlocuteur privilégié de la femme. Ce n’est qu’après avoir croqué la pomme et s’être fait jeter que le premier couple a engendré. Là, il y a assurément un mystère car l'expression revêt désormais un caractère sexuel mais laissons cela. Peut-être qu'avant, comme dans le mythe bouddhiste, on engendrait par le regard, allez savoir !
Certes, l’errance propre au nomadisme est plus proche que le sédentarisme de l’état que l’on peut imaginer après la fameuse chute. Mais l'errance sans la culture...
En réalité, c’est le chasseur-cueilleur qui illustre le mieux la figure de l’humanité déchue si l’on tient a demeurer dans une perspective « créationniste » selon laquelle l’homme ne descendrait pas du singe. La vision évolutionniste part en fait d’un singe qui aurait appris à chasser et à faire cuire sa viande. Aux gens qui tiennent absolument a descendre d’un primate, je leur ordonne de fermer leur gueule et de dégager et de remonter dans leur arbre en foutant la paix hommes véritables.
Bref, l'évolutionnisme ne contredit pas le mythe bien que l'un et l'autre soient également sujets à caution.
Le chasseur cueilleur ne cultive rien du tout et en souvenir du paradis, il consomme des baies en saison et prélève sur la faune locale son tribut de protéines et de graisses pour subsister. Le régime originel est donc bien un régime carné qui pouvait même être assez cétogène en hiver. Agriculture vivrière et pastoralisme itinérant sont donc non pas deux états primordiaux mais des évolutions tardives toutes deux très nocives envers les écho systèmes. Et dans le régime paléo on trouve une tension naturelle avec alternance glucose/lipides, la période glucose étant courte en région tempérée. Je signale, à toutes fins utiles, que dans l'arrière pays montagneux de la Côte d'usure, les tomate ne donnent, hors serre, que vers le 14 juillet, la Touraine est plus clémente à cet égard.
Un auteur dont je tairai le nom, ne serait-ce qu’à cause de la caution indue qu’il a fournie à l’Islam au travers de son rattachement au soufisme, lequel constitue manifestement une sorte de « corps étranger » et du reste traité comme tel par les oulémas, ce personnage s’est longuement étendu sur le symbolisme de Caïn et Abel. Ce qu’il dit est intéressant mais son propos commence par une ineptie ainsi que je viens de le démontrer par un raisonnement parfaitement logique. Je cite :
En effet, dans le symbolisme biblique, Caïn est représenté avant tout comme agriculteur, Abel comme pasteur, et ils sont ainsi les types des deux sortes de peuples qui ont existé dès les origines de la présente humanité, ou du moins dès qu’il s’y est produit une première différenciation : les sédentaires, adonnés à la culture de la terre ; les nomades, à l’élevage des troupeaux. Ce sont là, il faut y insister, les occupations essentielles et primordiales de ces deux types humains ; le reste n’est qu’accidentel, dérivé ou surajouté, et parler de peuples chasseurs ou pêcheurs, par exemple, comme le font communément les ethnologues modernes (…).
On notera que la différenciation implique un avant ladite différenciation, alors pourquoi avoir omis de nous en causer. C'est que les idéologues, toutes espèces confondues, ont la sale manie de ne retenir que ce qui les arrange. Si le personnage en question avait du parler des ères de la science profane, il eu sans doute risqué de se trouver embarrassé. Contre l'évolutionisme, il s'est contenté de dire que le plus ne peut procéder du moins, ce qui est assez logique. Mais ça reste un peu court...
Le monde n’a pas commencé avec le « néolithique » !
Cet auteur, après avoir été vilipendé par les milieux universitaires et qui a fini par en conquérir les marges, a situé, sans y prendre garde, l’origine de l’humanité à la période dite "néolithique" dont voici la définition :
Le Néolithique est une période de la Préhistoire marquée par de profondes mutations techniques, économiques et sociales, liées à l'adoption par les groupes humains d'un modèle de subsistance fondé sur l'agriculture et l'élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation.
Cela faisait déjà plusieurs années que je me promettais d’essayer de fustiger l’erreur de ce chef de file d’un certain traditionalisme, de sorte que la découverte de The Vegetarian Myth paru en 2010 puis traduit en 2013 a relancé mon intérêt pour cette question qui était restée pendante. Cela dit, je n'exclus pas la possibilité d'une contradiction mais il faudra argumenter sérieusement.
En fait la sédentarisation est bien le terme du processus. Sauf que si celui-ci est synonyme de "pétrification", ce qui subsiste de nomadisme relève bien d'une pure subversion cosmopolite.