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La vogue montante des eaux ”hydrogénées” (Kangen et Cie)

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Ci-dessus le type même du faux argumentaire classique en faveur des Eaux type Kangen. le pire est que derrière cette foutaise, il y aurait quelque chose d'intéressant, à savoir un une hydrogénation qui mérite d'être creusée...

Richard Haas et les eaux alcalines ionisées (rappel)

J'ai signalé en temps utiles, les travaux de Richard Haas sur les "eaux alcalines ionisées" (type Kangen et Cie) et les questions d'équilibre acido-basique. Il va me falloir relire la centaine de pages consacrées au sujet et les rapprocher de ce qui est paru ensuite. Je voudrais pour l'instant me borner à attirer l'attention sur des divergences manifestes entre les dires du Pr Marc Henry de Strasbourg et un collègue belge grand spécialiste des question de pouvoir redox.

Un visiteur m'a reproché à tort de ne pas m'être intéressé à la question des eaux Kangen ce qui est inexact mais il est vrai que je me suis borné à faire état des remarques de Richard Haas sans donner d'avis personnel. En effet, la question était restée pendante, Haas n'excluait pas la possibilité d'une utilisation médicinale tout en estimant qu'elle devait faire l'objet de recherches voir d'une surveillance.

Du nouveau en provenance de Belgique

J'ai donc renvoyé mon lecteur vers un article que j'ai trouvé et que je n'ai lu qu'après coup :

http://www.eautarcie.org/03d2.html

Cet article très technique est assez corsé et réclame beaucoup d'attention. Il laisse a entendre que les eaux hydrogénées type Kangen ou "Lourdes" produites par un appareil d'électrolyse coréen et concurrent pourraient présenter un intérêt médicinal  considérable du fait de leur richesse en hydrogène et de leur RH2 très bas.

Ayant lu et assimilé en partie cet article, je me suis rendu compte ensuite que les "eaux hydrogénées" sont actuellement l'objet d'une grande vogue et que quantité d'appareils sont proposés.

Vitamine C et pouvoir redox

Une affirmation de Joseph Orszâgh m'a frappé, je cite :

Linus Pauling et Albert Szent-Györgyi (deux prix Nobel) ont aussi découvert les vertus anticancéreuses de la vitamine C dont ils recommandaient la consommation en quantités élevées. Faute de connaître la notion du rH2 et la bioélectronique, ils attribuaient cet effet à la molécule de la vitamine C, alors que l'effet en question est uniquement lié aux propriétés réductrices (rH2 bas).

Et encore ceci :

Dans le traitement de la grippe (maladie virale), tout le monde admet l'efficacité de la vitamine C. Or, l'acide ascorbique est un puissant réducteur. L'effet favorable de la vitamine C dans le traitement des maladies virales, mais aussi dans la prévention du cancer, provient tout simplement de son caractère réducteur, abaissant le rH2. La prise de vitamine C à dissolution lente avec l'eau hydrogénée en décuple l'efficacité dans le traitement des cancers.

C'est alors que le problème du choix d'un mode de production d'eau hydrogénée se pose ainsi que le choix d'un appareil.

Tout d'abord, si j'avais constaté par quelques essais que l'ajout de vitamine C dans une eau de type Mont Roucous donnait un RH2 bas, en dépit d'un défaut de correction dans la formule, je ne pense pas que les effets de la vitamine C s'arrêtent là. Ce serait oublié le cas de la réaction de Fenton avec production de peroxyde d'hydrogène dans les cellules cancéreuses lors de l'administration par voie intraveineuse d'une grande quantité de vitamine C. D'autre part, il faudrait comparer l'effet redox de l'acide ascorbique avec celui d'un ascorbate du fait de la différence de pH. Or la considération du pH entre pour un facteur 2 dans la formule de Nerst.

Le promoteur du site Eautarcie (très très intéressant à tous égards) parle de l'eau Kaqun qui est plutôt oxygénée en reconnaissant les effets positifs des bains. La le mystère est complet : on parle d'un tubes contenant différents métaux confié par des américains à un savant d'origine hongroise et aussi d'électrolyse censée mélanger l'eau anodique et cathodique comme dans l'appareil "Lourdes" mais selon des modalités particulières.

Divergences sur la nature de l'hydrogène dissous

C'est ainsi que m'est venu l'idée de chercher du côté d'un certain Marc Henry très imbu des mystères de l'eau pour voir où il en était.

C'est ainsi que je suis tombé sur un rapport d'expertise due à l'initiative de ce Pr français en faveur d'un appareil particulier coûtant un peu plus de 500 Euros.

Le problème est que j'ai noté des contradictions et des insuffisances dans ce rapport :

Il ne connait que le dihydrogène H2, or son collègue belge a élargi la perspective : 

Pour l'atome d'hydrogène formé à la cathode, il y a – théoriquement – deux possibilités :

•L'union avec un autre atome d'hydrogène pour former une molécule de di-hydrogène H2 suivant la réaction H·+ H·→ H2. Ce qui n'est pas dissous, quitte l'eau sous forme de gaz. Dans ce cas, le rH2 mesuré devrait être le reflet de la solubilité de ce gaz dans l'eau. Ce n'est pas cela que l'on constate expérimentalement.

•Soit l'hydrogène naissant H· est stabilisé dans l'eau et reste en solution, sans dégagement de gaz. Dans ce cas, le rH2 de l'eau descend en-dessous de la valeur calculée au départ de la olubilité de l'hydrogène dans l'eau.

En réalité, les deux phénomènes coexistent : on observe un dégagement d'hydrogène H2 et aussi la formation de la forme stabilisée de l'hydrogène naissant.

Criminalisation, côté français, des nanoparticules de platine, absentes selon Joseph Orszâgh 

Je note une autre divergence beaucoup plus grave :

Marc Henry incrimine les électrodes en platine des appareils Kangen et all comme fauteur de nanoparticules dangereuses, je cite :

Contrairement aux nanoparticules de platine qui détruisent tous les radicaux libres quels qu’ils soient, le dihydrogène H2, ne s’attaque qu’au radical le plus oxydant et le plus dangereux: HO•. Cela fait du dihydrogène l’un des meilleurs anti-oxydant intracellulaire.

Plus loin on lit ceci :

Le problème est que le dihydrogène est très souvent obtenu via une électrolyse de l’eau, et que cette méthode de production conduit, par corrosion du revêtement en platine des électrodes, à la formation de nanoparticules de platine qui « activent » le dihydrogène en le transformant en une espèce beaucoup plus réactive, le radical H•.

Cette espèce, ne se contente donc plus de détruire les espèces très nuisibles que sont HO•, 1O2 ou O3, mais s’attaque à toutes les espèces radicalaires de la cellule et en particulier à l’ion superoxyde O2•- et au monoxyde d’azote NO• qui sont des molécules régulatrices signalantes impliquées dans de nombreuses cascades de transduction se produisant lors de l’apoptose, ou lors de la prolifération ou de la différentiation cellulaire. C’est la raison pour laquelle, suite à l’étude bibliographique mandatée en 2012, l’académie nationale de médecine a émis en 2014 la recommandation suivante [3]:

« Il est recommandé à l’Agence Nationale de la Sécurité des Médicaments et des Produits de Santé de considérer les eaux de synthèse produites par appareils générateurs d’eau enrichie en dihydrogène par électrolyse, les eaux neutres ou alcalines enrichies en dihydrogène par action électrochimique du magnésium sur l’eau, comme des médicaments et les eaux oxydantes, produite par électrolyse comme des produits de santé à usage externe. Elle recommande aussi de considérer les appareils générateurs de dihydrogène comme des dispositifs médicaux assujettis au marquage CE médical. » 

Notons au passage que le 1 avril 2014 Marc Henry et Jacques Cambron ont communiqué à l'Académie de Médecine une note sur les risques d'une libre consommation d'eau réductrice alcaline produite par électrolyse.

Les risques d'une libre consommation d'eau réductrice alcaline ...

www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2016/.../tap-pages-de-867-à-880.pdf

1 avr. 2014 - Depuis 1965 la consommation d'eaux alcalines réductrices produites par des appareils d'électrolyse domestique (ERBE) a été agréée au ...

L'histoire du magnésium renvoie à des sticks dont j'ai un exemplaire dans mon frigo mais sans posséder plus de détails sur ce procédé d'hydrogénation simple déjà évoqué par Henry.

Or indépendamment de la thèse selon laquelle la présence de nanoparticule de platine serait excessivement antioxydante, son collègue belge exclut la production de ce type de particules. 

Les électrodes étant en métaux inertes (platine et titane), on ne doit pas craindre une dissolution de métaux lourds par oxydation à l'anode. À la cathode, milieu réducteur, une dissolution de l'électrode est chimiquement impossible. À la cathode : une eau à caractère thérapeutique Grâce à un potentiel négatif à la cathode, ce sont des réactions de réduction qui ont lieu.

L'électrode métallique fournit des électrons. On sait que fourniture d'électrons = réduction; tandis que capture d'électrons = oxydation. Pour que le courant électrique (flux d'électrons) puisse passer de la cathode vers l'anode, l'eau qui se trouve dans la cellule d'électrolyse doit pouvoir conduire l'électricité. Dans l'eau, ce sont les ions portant des charges électriques positives (cations) qui migrent vers la cathode, tandis que des charges électriques négatives (anions) se déplacent vers l'anode.

Il y a donc contradiction, semble t-il à propos, du risque de nanoparticules de platine. La question de savoir si ces particules activeraient les hydrures en les rendant trop corrosive est encore une autre question.

Le Pr Marc Henry cherche à se faire reconnaître comme expert auprès de l'ANSM

Au final, si le Pr Marc Henry a voulu, en tant qu'expert plus ou moins auto proclamé prendre l'initiative de sélectionner un appareil du marché, force est de constater que son "expertise" pose un sérieux problème car il manque à mon avis l'essentiel : à savoir la mesure du RH2 de l'eau obtenue par ce procédé (IDROGEN) vendu par un certain Dumortier.

Enfin vu la perméabilité excessive du personnage à l'égard de cette intervenante problématique que fut une certaine Corinne Gouget, on peut se poser la question de savoir dans quelle mesure ses avis sont vraiment "scientifiques" :

Voir https://eaudossier.wordpress.com/ au sujet d'un ebook écrit avec un certain Marc Forget. Le style de communication de cet ouvrage, on en conviendra, pose de sérieux problèmes.

Notons en passant que les différents sites du Pr sont lourdingues car ils demandent un temps de chargement excessif et quant à trouver des informations vraiment scientifique dans ce fatras, il faut s'armer d'une patience angélique pour un profit sans doute des plus réduits.

Dans un certain article ancien, j'écrivais ceci : Quant à la collaboration de Marc Henry dans le cadre de ce documentaire, il avait autrefois un site dont je ne retrouve aucune trace. Ce site consacré à l'eau était surtout remarquable par le fait que son auteur mélangeait la science avec une polarisation photographique excessive envers le "féminin". 

Il pourrait sembler que la "polarisation" en question se soit diversifiée : trêve de plaisanterie plus ou moins douteuse, j'ai bien relevé des contradictions sur le plan purement scientifique et je suis plus prédisposé à faire confiance au collègue belge de ce personnage qui semble éprouver surtout le besoin de se faire remarquer en usant de procédés d'un style fort peu académique.

Bref, s'il existe une voie de salut thérapeutique du côté des eaux hydrogénées, ce que je ne demande qu'à croire, le problème c'est bien de faire le tri entre les différents appareils et de toutes évidence la fameuse expertise de Marc Henry ne saurait m'engager. Affaire à suivre !

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03/08/2017 | Lien permanent

Eau Kangen et équilibre acido-basique par Richard Haas

purifiez-votre-eau-de-table.jpgSes travaux publiés sous forme de pdfs avaient disparu de son site, suite, parait-il, à des menaces.

Je vois qu'ils ont refait leur apparition avec ou sans le consentement de l'auteur, Voir :

 
 
J'ai trouvé çà également sur l'eau en général du même auteur :

 

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21/05/2014 | Lien permanent

Retour sur l'eau Kangen (eau ionisée alcaline)

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Mise à jour :

Les études de Richard Haas sont disponibles ici :

Surprenantes eaux ionissées

Fiction_demystification_et_verite_sur_lEAB

Nouveau : On m'a communiqué un document provenant de http://www.eautarcie.org/03d2.html rédigé par le plus grand spécialiste de la bioélectronique.

Sa conclusion est que l'Eau Kangen est une au médicinale pouvant avoir des effets positifs sous réserve d'un contrôle sur l'organisme du patient par la méthode bioélectronique. Contrôle impossible en pratique puisqu'il n'existe en France que deux labos à pouvoir les proposer et c'est assez coûteux. Moralité on n'est pas beaucoup plus avancé. Quant à Haas si mes souvenirs sont eacts il pointait la diversité et les anomalies des pré-traitement avant ionisation qui constituent en soi un problème vu que l'eau doit êrtre rendu très conductrice pour pouvoir être traitée par ionisation...

Je précise que le document relayé nécessite de sérieuses connaissances scientifiques et même votre sevriteur doit s'accrocher au branches tellement c'est pointu !

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On m'a signalé un article paru en avril 2011 (n° 770) dans Science et Avenir qui serait le seul article scientifique à s'être attaqué à l'escroquerie que constitue les eaux alcalines ionisées.

Je me suis procuré le n° sur Priminister pour 90 centimes malheureusement il ne comporte rien de plus que cet écho disponible sur le Net.

http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/decryptage/20111129...

Deux choses sont niées, la capacité de l'eau à former des "clusters" et celle d'une eau alcaline à modifier l'équilibre acido-basique du corps humain.

Commençons par le second point : si cela était vrai, alors toute la bioelectronique de Vincent serait à jeter. Il est vrai que la science officielle n'en fait aucun cas mais ce n'est pas une vérité d'évangile. Certes absorber occasionnellement une eau très alcaline ne peut pas faire de gros dégâts mais il n'en va pas de même d'un usage à longue échéance.

Quant aux "clusters" si je me réfère à Yan Olivaux, il serait exact que les histoires d'eau "trimère" procèderait d'une erreur d'observation mais le problème posé par la mémoire de l'eau ne saurait être avécué d'un revers de manche en s'appuyant sur la caution d'un seul physicien du CNRS. Ni la <I>Congrégation pour la doctrine de la foi</I> ni telle ou tel groupe de savants plus ou moins appointés par le "Système" ne saurait constituer des articles auxquels on devrait une allégeance inconditionnelle.

Le problème est ailleurs

Oui le vrai problème est dans le prétraitement que doivent subir les eaux Kangen et Cie pour pouvoir être ionisables. En termes plus clairs cela signifie qu'elles doivent être rendues conductrices par l'adjonction de minéraux. Or la tendance est à préconiser une eau aussi faiblement minéralisée que possible et Richard Haas est le seul auteur à s'être penché sur la question et à avoir dénoncé ce que j'appelle les vrais problèmes.

Bref, pour toutes sortes de raisons, on peut dire que ces eaux alcalines ionisées c'est du n'importe quoi et qui varie d'une marque à l'autre et qui dans tous les cas de figure pose de sérieux problèmes.

La seule chose vraie est qu'il n'existe que des affirmations marketing et aucune expérimentation digne de fois comme cela m'a été confirmée par un spécialiste belge.

L'étude de Richard Haas

Malheureusement les deux études que cet auteur a consacré à l'eau ionisée et à la question de l'équilibre acido-basique sont introuvables car l'auteur aurait subi des pressions et des menaces de procès, de sorte qu'il a tout retiré.

Je redis une fois de plus que si menaces il y a eu, un procès n'était pas susceptible d'aboutir et il aurait été perdu d'avance. Certes on vient de le voir, il ne manque pas de gens capables d'enquiquiner le monde avec ce genre de menace et qui comptent sur les investissements qu'il faut consentir pour simplement défendre des droits absolument incontestables, à commencer par une liberté d'opinion pleine et entière. J'ai au moins deux contrats de protection juridique et si une firme quelconque voulait m'attaquer, elle aurait tout à perdre par le tintouin que je ne manquerais pas de déclencher. Dans le cas de l'un ou l'uatre des marchands d'appreils à ioniser l'eau, il ne fait aucun doute qu'il y auriat des revues de consommateurs pour appuyer mon propos.

Je ne peux pas publier les thèses de Richard Haas sans son autorisation mais dans la mesure où ils l'ont été je suis en droit de les communiquer pour l'usage privé du copiste à toute personne qui en ferait la demande. Cette exception qui n'existe pas dans le droit du copyright dont les avantage son limité au fair use (notre droit de citation) est une chance. Espérons qu'un parlement fêlon ne va pas finir par nous la sucrer... N'étant pas égoïste, je ne pose pas d'autre condition que celle de donner ses noms, adresses et téléphone car la faculté de communication de gré à gré m'impose de décliner toute demande de provenance anonyme. 

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13/08/2012 | Lien permanent

A propos de l'anonymat sur Internet : faute morale ou droit inaliénable ?

Occupy_HOPE_poster_final_rnd2_V2.jpgOn me reprochera sans doute encore de publier un mail sans autorisation. Ce à quoi je réponds qu'il serait un peu trop facile de balancer à autrui des insinuations avec pour la victime, la seule possibilité  de mettre son mouchoir par dessus et de se taire ! Agir ainsi c'est postuler le droit d'empoisonner littéralement les gens en toute impunité !

C'est seulement dans son second mail, que Richard Haas a déconné qui écrivait ceci :

Pourquoi vous cachez-vous sous un pseudo ?? N’avez-vous pas le courage de vos opinions et de vos écrits ?? Ne pensez-vous pas que pour être fiable il faut également donner vos qualifications pour le nombre de sujets que vous abordez ?? Je trouve cela peu élégant, voir incohérent avec vos publications. Personnellement je signe toujours de mon nom et donne toujours mes qualifications. Tout le monde a le droit de me connaitre.
 
Et bien pour ma part, je ne tiens pas à être connu en tant que particulier car il m'en a coûté très cher de m'attaquer à une certaine secte sous mon identité civile réelle. Tout a commencé avant que l'Internet n'existe et soit accessible au grand public et il va sans dire que si c'était à refaire j'aurais pris la précaution de soigneusement "blindée" mes interventions critiques dans des domaines assez variés, et je pourrais en dénombrer au moins autres qui sont sans liens apparents. Ce qui pose un problème particulier.
 
A partir que moment où l'on constate qu'un titre de spécialité universitaire ne saurait être un argument d'autorité lorsqu'on marche à contre sens des théories officielles réputées pertinentes, pouvoir manifester un esprit critique dans des domaines aussi variés que ceux auxquels je pense relève d'une sorte de scandale. Or il est bien clair que le "spécialisme" constitue la meilleure voie d'aveuglement et que bien des difficultés peuvent être contournées par le recours au bon sens...

A quoi bon signer de son nom si c'est pour se coucher littéralement devant la première menace de procès ?

A quoi bon signer de son nom, si c'est pour, littéralement, se coucher devant la première menace de procès de Kangen à propos d'un article ne visant que le cas général des eaux alcalines et ionisée, marché sur lequel Kangen n'est qu'un leader ?

Je cite : Je suis une ancien professionnel de la santé, spécialiste dans les solutés injectables, ayant fermé son site internet en son temps suite à des menaces judiciaires à cause d’une publication documentée que j’avais publié sur l’eau ionisée alcaline réductrice, genre Kangen. J’ai aussi été exclu d’assister à Strasbourg aux conférences Kangen parce que j’avais dit la vérité et que cette société n’a plus souhaité ma présence car si je prenais la parole ils ne vendaient plus leurs appareils à 2.000 € pièce. J’ai eu le tort d’avoir repris dans mon texte l’un des très nombreux mails ou Kangen vantait les effets thérapeutiques de son eau et malgré que je n’avais pas cité ni la marque ni la personne qui me bombardait de mails. Mais le personnage avait reconnu sa prose. 

Bref, Kangen n'avait aucune chance de gagner un procès en diffamation ou en dénigrement. Le résultat c'est que les travaux de mon collègue ne sont pas accessibles ou le sont très difficilement car parmi les liens que j'ai relevés, il en est qui sont devenus caduques.

Sur un jugement diffamatoire à base de lâcheté

Le jugement moral que porte mon collègue n'est pas seulement inepte, il est potentiellement diffamatoire puisqu'il suppose de la lâcheté. Quant à ce point précis je laisse mes lecteurs juger qui de nous deux est le plus "péteux", M. Haas qui chie dans son froc et saborde son site à la première menace de procès où votre serviteur qui refuse de plier devant les menaces d'intimidation des uns et des autres ?

Sur le fond : les titres (argument d'autorité) étant sans portée réelle, l'anonymat est la seule pratique "égalitaire" dans un débat !

Premièrement, les compétences techniques de M. Haas en tant que "spécialiste des solutés" (sic) qu'il a étendu à la qualification de "professionnel de santé" un peu trop largement à mon sens ne sont pas susceptible de lui mériter le titre d'expert car de toutes façons, que l'on soit médecin, biologiste et j'en passe, à partir du moment où on en vient à aborder certaines questions disputées plus ou moins en désaccord avec les opinions de la science académique, on risque tout simplement de se faire carrément lyncher ou du moins d'être traîné dans la boue de façons plus ou moins franche.

Or ce qui justifie le caractère licite de l'anonymat c'est qu'en empêchant d'éventuels contradicteurs de s'attaquer à la personne et en les contraignant à ne discuter que des idées ou des raisonnements basés sur des arguments purement techniques, on exclut toute possibilité d'attaques biaisées.

On vient de voir que quelques soient les qualifications techniques d'un intervenant, à partir du moment où, par exemple, en matière d'effets nocifs des ondes électromagnétiques, on rond avec le consensus prétendument "scientifique" dès lors qu'il est dominant, on n'a strictement aucune chance de gagner une bataille. D'un la vanité des titres universitaires.

En réalité, le fait de soustraire sa personne au contrôle du lecteur en le contraignant à s'affronter aux thèses exposées et à les juger sur la base des seuls arguments fournis est en fait le seul moyen vraiment EGALITAIRE de pouvoir participer à un vrai débat ! 

Un moralisme excecrable ! De la violence inquisitoire

Il ne faut pas se leurrer : si en France les débats sont d'une si piètre qualité c'est qu'en dépit de la révolution de mai 68, le mandarinat le plus corrompu est demeuré une spécialité assez française. Il faut ajouter à cela que le jacobinisme révolutionnaire et la pratique d'une certain "terreur", notamment anti-chrétienne ont laissé des marques et même des stigmates plus prégnant en France que partout ailleurs. Je suis juriste, et j'ai fait l'effort à ce titre de comparer la teneur "morale" du droit anglo-saxon et du droit français en particulier ou plus exactement d'un droit issu de certains abus du droit romain.

J'ai publié jadis, sous mon véritable blaze un article comparant à ce titre le droit pénal moderne à la française et ce que j'ai appelé le "droit traditionnel". Ce doit est fondé sur une procédure exclusivement accusatoire tandis que la procédure inquisitoire est née au XIIIème siècle et c'est une invention démoniaque du catholicisme. Cela a commencé par un droit d'enquête conféré aux évêques d'abord inspiré des licences du droit romains visant, non pas les citoyens, mais en particuliers les esclaves. C'est dire en quelle estiment le Vatican tenait les fidèles chrétiens, savoir des sous-hommes tout juste bon pour baiser la mule du pape et de ses sbires sans aucune possibilité de contester la prétendue orthodoxie en vigueur ! Nous sommes évidement fort loin du véritable esprit évangélique !

Le projet de faire passer les possibilités liés actuellement à la proclamation temporaire d'un "état d'urgence" supposé dans la loi commune en soustrayant à la justice pénale et civile certaines atteintes gratuites et peu productives aux libertés habituelles, ce délire caractérisé témoigne bien d'une persistance de cet esprit inquisitoire né au XIIIème siècle qui fit, en France particulièrement, des ravages considérables.

Une mentalité de cafards

Malheureusement, cet esprit démoniaque de contrôle absolu des opinions et des faits et gestes des citoyens, ne persiste que parce que ce virus s'incarne dans une majorité de citoyens y compris chez beaucoup de jeunes qui sont des "cafards" en puissance. Il existe actuellement deux sorte de crimes constituant une sorte de mal absolu. Sont extrêmement dévastateurs les soupçons d'extrémisme droitier (fascisme ou supposé tel) et les soupçons de "pédophilie" étant précisé que l'emploi du terme tend à couvrir la minorité jusqu'à au moins 18 ans révolus, alors que la majorité sexuelle est fixée autour de 15 ans en général. Je rappelle qu'en matière de "pédophilie" supposée des gens totalement dépourvus de toute culture religieuse et probablement athées ou agnostique ont tendance à partager spontanément les rumeurs périodiques à base d'abus à caractère plus ou moins satanique, c'est dire à quel point l'irrationnel a envahi le domaine de l'éthique en général.

Revenons au cas de Richard Haas

On sent bien que le souci de faire connaître son texte sur le "MMS" n'était probablement pas l'objectif réel de l'intervenant. Il semble qu'il s'agissait surtout de me titiller en posant la question, au demeurant parfaitement inutile, de l'usage d'un pseudo. Inutile car c'est expliqué sur le blog. Mais à partir du moment où l'intervention ne comportait aucune suspicion de lâcheté, je n'avais pas à commencé la suscription du premier mail.

J'ajouterai pour terminer qu'il ne faut certes pas confondre la fermeté doctrinal en matière d'exposé de droit et la "vindicativité" qui ne résultait que d'une crainte parfaitement subjection de la part de quelqu'un dont la conscience n'était pas entièrement tranquille. Je le répète à quoi bon parler d'un texte que les lecteurs ne peuvent consulter, ce qui est bien dommage.  Que Richard Haas assume ses contradictions et tout ira bien...

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19/06/2017 | Lien permanent

Précisions sur les eaux hydrogénées par Sylvie Réant, ingénieur conseil (rH2, Ydrogen etc...)

Mon dernier post m'a valu un courrier assez abondant et il a plus ou moins "ému" quelques acteurs intéressés à l'affaire.

Je voudrais d'abord corriger un éventuel malentendu. Il n'a jamais été question de "démolir" l'appareil vendu par M. Dumortier mais d'attendre d'en savoir davantage sur son fonctionnement qui n'est pas clairement expliqué par l'expertise de Marc Henry puisqu'une personne plus experte que je ne peux l'être admet qu'elle a du lire trois fois ce document pour s'y retrouver. En d'autre termes, je considère cet appareil comme étant probablement la meilleure ou l'une des meilleures options actuelles. A ce propos un appareil lui ressemble beaucoup, au moins extérieurement, c'est celui proposé par Jade Recherche à peu près au même prix. Je vais donc reproduire ici des extraits du courrier reçu afin de clarifier au maximum la situation.

Une email de Sylvie Henry Réant

Vous trouverez plus loin l'url du site de sa société qui propose des bâtons de magnésium fiable pour l'hydrogénation de l'eau en mode artisanal. Une notice (évolutive) est fournie. Il faut un temps suffisant pour charger l'eau en H2 (15-20 mn) mais trop ferait moins bien. C'est un produit qui peut durer des années donc économique mais moins pratique que l'appareil Ydrogen. On trouve des "sticks" contenant du magnésium mais on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Ces bâtons sont fiables et l'eau produite a été analysée qui se chargent outre le H2 d'ions magnésium mais ça ce n'ets pas gênant au contraire.

Lors de la lecture de votre  opinion sur l'eau hydrogénée sur

http://silicium.blogspirit.com/archive/2017/08/03/la-vogu..., j'ai été  surprise de votre virulence...

Il s'agit d'un malentendu

Car si je suis d'accord avec vous sur le fait que l'expertise du Pr Marc Henry sur l'appareil Idrogen est loin d'être facile à comprendre (moi même spécialiste du sujet m'y suis prise à plusieurs fois), sur le fond, l'appareil me semble très correct.

Nous sommes d'accord sur le fait qu'à plus fortes raisons, pour des béotiens , au nom des quels je parlais, cette expertise n'est guère éloquente. Nous sommes également d'accord sur le fait que donner les rH2 après mesure adéquates, les comparaisons deviennent lisibles. En effet plus on descend en dessous de 28 plus on a des chances de modifier le terrain d'une manière favorable. A ceci prêt qu'il faut sans donner user du plus piour obtenir le moins donc utiliser pour des cures une eau avec un rH2 aussi bas que possible.

C'est pourquoi, ci dessous, j'explique ce qui est  "évident" pour ceux qui connaissent bien le sujet dans les articles que vous avez lu (Marc Henry et Orszâgh), et qui mérite d'être explicité pour être mieux compris.

L’intérêt de l'appareil Idrogen est que l'hydrogène  est libéré par dessous l'eau de boisson et monte dans cette eau, tandis que les ion OH- sont réorientés en direction de l'anode. Ceci qui résout les problèmes d'alcalinité de l'eau produite par les autres modèles  sur le marché (Kangen et clones) . Par ailleurs  J Orszâgh a raison, le titane et le platine sont stables, et ne sont pas oxydés (pas d'ion Ti n+ ou ptn+).

J'avais bien compris qu'on favorisait la production de H2 sans modifier le pH de l'eau utilisée. Soit dit en passant Richard Haas a attiré mon attention sur le fait qu'il faut éviter le coinçage d'une bulle d'air au bas de la bouteille.

A propos des particules de platine

Toutefois des mesures (voir l'article de Water de Henry et Chambron sur les eaux alcalines) montrent la présence de nanoparticules de platine métal dans ces eaux. Vraisemblablement, lors du passage du courant, le platine se décolle du titane sous forme de nanoparticules, ces nanoparticules ne sont pas des ions, mais des réducteurs puissants !...  La mousse de platine, un catalyseur bien connu en chimie du pétrole pour effectuer des réductions.

J'ai mentionné dans mon article précédant le lien vers la communication à l'Académie de médecine de Henry et Chambon mais je l'ai lu après avoir publié le post et effectivement une explication au sujet d'une possible fragmentation du placage de platine sur le titane est expliquée. Je note du reste que cet article se réfère à des sources précises.

Enfin, le recours à des appareils type Kangen est Cie est devenu obsolète car l'objectif c'est d'enrichir l'eau en H2 et Ydrogen permet de faire ça dans des eaux légèrement acide et conforme aux recommandation de la BEV donc ce problème des effets indésirable du platine est écarté avec en prime une économie des plus appréciables.

Importance et lisibilité du rH2

Vous soulevez le problème de mesure de rH2, donnée qui aurait été pertinente.  Vous avez raison ! A noter que  les mesures sont difficiles à faire, je parle d’expérience.  J'ai fait un fois une mesure sur de l'eau produite avec l'appareil Idrogen. Les résultats, autant que je me souvienne, étaient très corrects, de l'ordre de rH2 = 20 ph de l'ordre de 7,  sur une eau produite quelque temps  auparavant. Ces mesures avaient été faites  "pour information" lors d'un cours pH Red-Ox, rH2 et bio-électronique de Vincent où je montrais aussi comment faire des mesures. Un élève avait apporté de cette eau et, par curiosité, souhaitait la mesure du rH2.

Effectivement ce serait intéressant de faire une série de mesure de rH2 sur l’eau produite par Idrogen, avec différentes eaux de départ, différents temps de traitement  et sur la durée pour connaitre le temps de conservation.  Voilà une bonne question à poser à M Dumortier, plutôt que de tout démolir en bloc. 

Bien sûr, pour acheter cet appareil, il faut être convaincu des bienfaits de l'hydrogène, et surtout d'en avoir besoin... Mais c'est un autre débat. A peu près le même débat  que de prendre des compléments alimentaires antioxydants.

Pour ma part je suis convaincu de l'intérêt d'un enrichissement en H2. C'est du reste une vieille histoire qui remonte au Active H de Flanagan mais c'était resté très mystérieux tout cela. Et les choses sont en train de s'éclairer.

Parenthèse sur la carafe Turapur

Maintenant, si vous voulez une autre expertise sur un système censé produire une eau réductrice, j'ai mesuré  l'eau produite par la carafe Turapur vendu par Aprona :

Essai sur cartouche neuve, passage de 200ml à 80mg/l env de sel NaCl d'eau environ par passage :  (eau osmosée +sel)

Eau témoin : pH =6.9  rH2 =29.5

Eau Turapur : pH =9.5, rH2 =23  (mesure moyenne faite sur 5 passages successifs de l'eau )

Essai le lendemain sur la même cartouche, donnée pour durer 2 mois.

Eau utilisée, eau du robinet à env 110mg/l   (eau du robinet)

Eau témoin : pH =7.9  rH2 =31.9

Eau Turapur meilleure mesure (3ème passage) pH=9.2; rH2 =31.3.

Conclusion : la cartouche neuve est efficace  (un peu) du point de vue rH2 mais l'eau obtenu est trop basique.. quand aux résultats ultérieurs,le lendemain,  les caractéristiques de l'eau obtenue ne sont pas du tout recommandées pour notre métabolisme. La carafe Turapur est à éviter.  Je me demande si les créateurs du produit ont fait des mesures....

Bref, c'est sans aucun intérêt puisqu'on dépasse 28 ! Cela me fait penser que dans les nombreux stick du marché contenant du magnésium, il doit y avoir des alcalinisant. La vogue des eaux alcaline fondée sur une lecture simpliste et totalement erronée de l'équilibre acido-basique corporel a tout faussé. C'est ou la solution artisanale du bâton de magnésium propre ou un appareil genre Ydrogen.

Le rH2 obtenu avec les bâtons de magnésium

J'ai aussi mesuré des eaux  produites par un bâton "dynamiseur" au magnésium et les résultats   en rH2 varient de 15 à 26  (pH 7 à 8) selon les conditions opératoires.

Là on est dans des valeurs nettement plus intéressantes ! Je suis sans doute affligé de tendance un peu excessives mais si je peux tester des eaux avec un rH2 encore plus bas j'expérimenterai.

Vous dites avoir un bâton de Magnésium au frigo; Pourquoi au frigo ?

Oh tout simplement parce que j'avais pensé que le froid favorise la conservation des gaz dissous. Je pensait aussi qu'au delà du nécessaire le temps de barbotage était indifférent. J'ai un stick Balance Water dont je n'ai pas fait grand chose et je me suis dit qu'au frais dans sa bouteille il serait mieux qu'à température ambiante. Cette histoire de magnésium restait une petit énigme et en ne jetant pas cette relique, j'avais un pense bête pour me la rappeler.

Et enfin si vous voulez des compléments d'informations, je vous recommande https://prmarchenry.blogspot.fr/. 

Avec mon ordinateur ce blog fonctionne très bien, les texte sont d'un haut niveau mais très clairs, et très bien référencés. De la bonne science accessible au niveau master. Sur l'autre site de Marc Henry vous pourrez assister à certaines de ses conférences. https://natureauquant.blogspot.fr/p/nos-soutiens.html.

J'observe au moins 20 secondes d'inertie avant de pouvoir faire disparaître le maudit bandeau à propos des cookies et de pouvoir faire bouger la page.

Conclusions

La aussi cela vole haut, mais si vous vous laisser porter sans juger vous comprenez ce dont il est question.

J'espère que ces informations vous permettrons de progresser sur votre chemin de  la connaissance,

Si vous souhaitez partager ces informations sur votre site, je suis OK, mais le mail doit figurer en entier. Mettre des parties hors contexte conduirait à me faire dire ce que je n'ai pas dit. Sachant qu'un écrit est forcément un raccourci, et que tout n'est pas dit. Je reste à votre écoute.

Bien sincèrement,

Sylvie Réant, ingénieur conseil
 
www.aton-atl.com

===============

Comme vous pouvez le constater je n'ai rien omis et je porte volontiers les éclaircissements fournis à la connaissance de mes fidèles lecteurs.

 
Concernant la personnalité de Marc Henry en tant que scientifique, je reviendrai sur cette question dans un post à part, il ne faut pas tout mélanger. Les universitaires tels Orszâgh et André Fougerousse parlent un langage qui m'est compréhensible (excepté le détail de certaines équations), cependant que la personne dont on parle me demeure un mystère assez baroque de par ses accointances avec un personnage fort curieux, un poète sans grand relief, j'ai nommé un certain Rodolphe Forget.
 
Je n'avais pas remarqué son prénom, or quelqu'un vient de m'en parler. Inattentif et l'esprit assez mal tourné j'ai cru qu'il s'agissait d'un "surnom" malicieux et cela m'a fait penser au personnage littéraire d'un célèbre amant de la non moins célèbre Madame Bovary.
 
Enfin j'ai beau chercher sur les 2 sites de Marc Henry, 3 avec celui de Forget, je n'y trouve rien d'excitant du point de vue scientifique mais peut-être ai-je mal cherché car je reconnais que je ne suis guère patient.

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05/08/2017 | Lien permanent

Une étude du phénomène MMS par Richard Haas

1798904584.jpgJ'ai reçu ce jour un émail de cet auteur ainsi conçu :

Bonjour M. Metzger, (pseudo ??) 

Je vous sait très vindicatif aimant tailler en pièces les uns et les autres. Pourtant, à mes risques et périls, je me permet de vous transmettre mon avis sur la proposition de rendre 11 vaccins infantiles censés devenir obligatoires et un document d’analyse que j’ai effectué sur le MMS.
 
Je ne suis pas "vindicatif" du moins gratuitement comme on le présuppose car j'ai pris la peine de fournir des liens vers les études de cet auteur bien qu'il ait retiré de son site son étude (remarquable) sur le problème des eaux alcalines ionisées, totalement contraires aux règles équilibres tirées de la BEV (bio électronique de Vincent). Ce me semble être la preuve d'une réelle estime et je ne confonds pas les travaux de l'intéressé avec des difficultés d'ordre caractériel dont je ne garde plus à vrai dire qu'un souvenir assez vague.
 
 
Ce retrait a été motivé par des menaces de procès relevant comme à l'accoutumée de véritables tentatives d'intimidation dont son coutumiers certains marchands. J'aurai à revenir sur ce point à propos de la condamnation morale par ce même Richard Haas de la pratique de l'anonymat.
 

" MMS" : un vrai faux ami ?

Malheureusement, n'ayant pas le droit de diffuser ce texte sans le consentement de son auteur, et ne pouvant livrer au public son email qu'il est impossible de trouver sur la toile en raison de la pluralité d'homonyme.

J'ai parcouru très rapidement ce texte conçu en trois parties. La première reprend les affirmation et témoignages en provenance de Jim Humble, la seconde envisage une critique et la science officielle que selon la médecine académique. Quand il s'agit de se référer à la BEV, à Antoine Béchamp, à Gaston Naessens et Günter Enderlein (p 19) comment peut-on parler de "science officielle". Je parlerais plutôt carrément de point de vue de la médecine étendue, raisonnable et alternative !

Mieux vaut sauter aux conclusions : l'auteur se demande si quelque chose n'a pas échappé à la science académique officilleen raison des résultats obtenu par Humble et coll, l'institut Bradford, le Dr Hesselink, le Dr Theresa Forcades etc (p. 33)... Tout en notant de nombreuses incohérences majeures dans les discours pro MMS, l'auteur souligne que les chlorites sont des oxydants puissants (p. 35).

D'où la question suivant, je cite p. 35 :

Une question délicate et très importante ne répond en rien à notre interrogation. Malgré toutes les données positives qui se prononcent en faveur de l’utilisation du « MMS » par voie orale, y a-t-il oui ou non déplacement du terrain de la santé vers l’oxydation par une utilisation du dioxyde de chlore sur le long terme pouvant ainsi générer d’autres maladies ??

Enfin p. 36

Dans certains cas et situations exceptionnelles, il est indéniable que le « MMS » peut être utile et rendre des services incontestés, mais de préférence sous surveillance médicale.

Rappel de mes propres conclusions

J'ai mis l'accent sur l'expérience d'un ami qui a pratiqué le "MMS" pendant de nombreux moins et s'est retrouvé épuisé. Il avait imaginé d'après les symptômes être victime d'une valvulite, ce redoutable effet secondaire du Mediator. C'est en me souvenant qu'il m'avait parlé de "MMS" que l'ayant questionné il m'a répondu que oui il continuait d'ne prendre. Lui ayant conseillé de cesser immédiatement, je lui ai prédit avec succès que dans quelques semaines il n'y paraîtrait plus. Il a effectivement retrouvé son énergie d'avant.

Conclusion

Le mérite et l'intérêt du texte commenté, c'est d'avoir passé au peigne fin la documentation et les témoignages existants et de les avoir confronté à un raisonnement basé sur les acquis de la BEV en particulier. Richard Haas en arrive au fond à la même conclusion que votre serviteur, à savoir que les usages positifs du MMS ne peuvent être que ponctuels et que dans l'état actuel des choses à moins d'être soit même un thérapeute en mesure d'observer finement le cas de patients, on ne peut pas délivrer de conseils précis et l'on se doit de maintenir une ferme mise en garde contre l'usage inconsidéré de ce genre de produit par des particuliers. Il est à noter que les témoignages de succès que l'on trouve sur les sites vendant du "MMS" sont absolument inexploitables. Ne peuvent être considérés comme probants que la publication de dossiers convenablement documentés avec résultats d'analyse et autres constatations objectives.

Il est certes dommage que ce texte ne soit pas largement accessible mais d'un autre côté il est à craindre qu'il n'y ait rien de nouveau sous le soleil.

En ce que concerne le projet des 11 vaccinations

Dans un second émail Richard Haas me précisait que :

Les lois d'obligations vaccinales en France sont en contradiction avec la loi sur la liberté de choix thérapeutique. L'article L.1111-4 du code de la santé publique (LOI n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé - dite loi "Kouchner". De plus l'arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme rendu en 2002, qui précise « qu’en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales » (Arrêt SALVETTI c/Italie – CEDH Décision du 9 juillet 2002 ; n° 42197/98)

Nous le savons tous, il n'empêche qu'une obligation vaccinale minimale existe toujours et que cette liberté thérapeutique, lorsqu'elle relève du "viol" caractérisé et du risque d'empoisonnement s'avère inopérante.

Nous ne sommes donc pas en désaccord sauf que je me fais l'effet d'être moins naïf que mon collègue.

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19/06/2017 | Lien permanent

L'eau ionisée alcaline et réductrice, une escroquerie et une saloperie...

purifiez.gifJ'ai consacré un post au problème de l'eau ce qui m'a valu un email de Richard Haas auteur d'un livre concernant cette question.

Un email dont le contenu s'est avéré plutôt curieux. Quand on prend contact avec quelqu'un pour exiger qu'il déclame nom, adresse, titres et travaux c'est déja assez curieux. Que je sache, l'anonymat est un droit quand on traite des sujets un peu tabous et l'on doit être jugé sur ce que l'on dit sans être obligé de raconter sa vie !

Ensuite quand après avoir répondu autant que faire se peut, on vous écrit encore pour dire que l'on ne veut pas de polémique et que l'on n'a pas envie de passer 6 ou 7 heures devant un ordinateur, ça fait encore plus bizarre !

Ca s'est du reste terminé par une leçon de morale et je pense qu'il est bon de citer un extrait de notre correspondance. Voir à la fin du post...

Mais enfin si j'ai eu à faire avec un citoyen un peu particulier quant à sa conception des relations publiques, M. Haas est loin d'être un idiot. Il a sur le sujet évoqué dans le titre (savoir l'EIAR) des vues qui tiennent la route et qui ont solutionné, à mes yeux, un problème qui était resté pendant.

Je vous conseille vivement demander gentiment à ce Monsieur qu'il vous communique ses texte sur l'EIAR et sur l'EAB (équilibre acido basique) car s'ils étaient dans le commerce je vous suggérerais volontiers d'y consacrer quelques Euros. Pour tous contacts voir :

http://fibromyasan.pagesperso-orange.fr/html/myalgin.htm

J'ai reçu la permission de le communiquer à des proches mais je ne peux disposer d'un texte qui ne m'appartient pas et je conseille vivement à son auteur de les mettre à disposition sur son site s'il ne veut pas s'astreindre à un travail ingrat de pur secrétariat dans l'hypothèse où il ne supporterait pas les effluves empoisonnés de nos "compagnons électroniques".

C'est aussi  quelqu'un qui a un traitement de la fybromyalgie à proposer. Traitement qui m'a tout l'air d'être intéressant mais que je n'ai pu expérimenter parce que je ne suis pas concerné.

Je suis du reste enclin à penser qu'il existe un lien entre cette maladie, la phobie des ordis et l'état d'esprit de mon correspondant. Pure supposition que j'évoque par pure plaisanterie pour seulement dire que si le lien existe, il ne faudrait peut-être pas attendre des miracles du traitement en cause. Mais bon j'ai un bon fond mais je suis volontiers piquant...

Sur l'EIAR en général

Vous trouverez dans les 20 premières pages du texte évoqué (112 pages) de quoi vous convaincre qu'aux propositions des vendeurs de ces appareils vendus à des prix exhorbitants (jusqu'à 3300 Euros), il n'est qu'une réponse à faire : NIET POUBELLE !

En effet vous trouverez une somme d'arguments surabondants pour vous convaincre que le fait de consommer une telle eau n'est pas sans risque. J'avais bien remarqué qu'elle se situe dans le cadran 4 de la BEV (Bioélectronique de Vincent). Pour faire simple cela correspond à la zone de la peste et du choléra !

Mais ce n'est pas tout rien que le métal dont sont faits les électrodes risque de poser problème car le passage d'un courant de 24 volts arrache nécessairement des ions métalliques indésirables. Ne parlons pas du problème de l'entartrage et du fait que les eaux en question sont nécessairement assez fortement minéralisées et alcalines, ce qui, pour toutes sortes de raisons ne peut pas résoudre un problème d'équilibre acido-basique !

Sur un éventuel usage médical

Le problème c'est que si cette eau peut avoir une utilité ponctuelle dans certains cas précis, personne n'est foutu de dire lesquels et on peut être sûr qu'un médecin au monde n'est qualifié dans ce domaine car il faudrait d'abord être au top en matière d'EAB ! Et c'est encore une autre histoire !

Enfin derniere chose, s'il existe des appareils vendus à des prix raisonnables, il est clair qu'aucun particulier n'est vraiment en mesure de fair ele bon choix. Premièrement il faudrait être capable de comprendre ce que raconte l'auteur dans la partie la plus scientifique de son enquête, or quand il est question de Rh2 et de Redox et de la manière de le mesurer ça devient très pointu. En plus il faut un appareil qui est hors de prix sans même parler de sa manipulation correcte.

Ce que je me demande c'est pourquoi l'auteur s'est efforcé malgré tout d'avoquer le cas de revendeurs dont le comportement serait plus honnête que celui des supports de certaines firmes connues pour leur agressivité et disons le, leur pratique de harcèlement...

Je ne vois qu'une explication à cela : il a rencontré dans ce milieu des naturopathes qui proposent un choix raisonné d'appareils à des prix relativement abordables. Il cite à ce propos le cas d'un dispositif comportant un osmoseur, ce qui est au fond une aberration puisqu'àprès avoir débarassé l'eau de ses polluants il faut la reminéraliser avec le risque de la polluer à nouveau, notamment à l'aide de calcaire de coraux plus ou moins pourris.

L'auteur, reconnaissant que ces gens l'ont pris au sérieux (alors qu'il s'est fait interdire l'accès à certaines conférences) a tenu à leur être agreable. La teneur des échanges que j'ai eu tend à me persuader que ce Monsieur a besoin d'affection. Raison pour laquelle il envoie de l'amour (sic) aux correspondants qu'il juge "agressifs"... ce à quoi j'ai répondu que j'ai horreur des sucreries...

Mais enfin, si cet auteur a des "problèmes de communication" (nous en avons tous à divers degrès car c'est à la mode...) cela n'enlève rien à la valeur de ses recherches et de ses conclusions qui sont assez claires.

Echanges mouvementés

Je ne puis resiste rà la tentation de fournir un petit échantillon de nos tractations parce qu'au fond je trouve ces échanges assez drôles. mes réponses sont en bleu

 

Bonjour,
 
Voir en bas les remarques sur votre papier. Ca vous donnera peut-être l'envie de tout lire. Il y a aussi mon numéro de téléphone...
Ouf ! Je suis soulagé vous voyant apaisé car vos expressions (critique assez corrosif, vous risquez de vous faire aligner sur mon blog, psychopathe....) dans votre denier mail m'ont mis très mal à l'aise. Je me suis dit voilà un monsieur qui a certainement subi pas mal d'agressions dans sa vie pour être lui-même aussi agressif, intolérant, voir menaçant.
 
Je ne suis ni agressif, ni intolérant... Je suis au contraire d'un calme olympien mais vous n'avez pas l'air de réaliser que la façon dont vous vous êtes comporté pose problème ! Avant même qu'on ait commencé à débattre vous me soupçonnez de vouloir polémiquer. A supposer que vous ayez eu des raisons de penser que je suis porté à la polémique, pourquoi m'avoir contacté si la chose vous déplait, ce qui est votre droit. Oui je me demande toujours à quoi rime cette prise de contact et ce que vous vouliez me signifier ! Encore que la suite m'a éclairé...
(...)
 
Je vous sent très blessé, des blessures de l'âme ?? (ou tout autre nom comme conscience, amour propre etc.., que vous voudriez bien mettre derrière cette expression)
 
Mon cher Monsieur, si j'avais des "blessures de l'âme" comme vous dites si bien, je ne vous prendrais pas pour "confesseur" et encore moins comme "directeur de conscience" et moins encore comme "maître spirituel".
 
(...) Personnellement si je veux être sincère je me regarde dans une glace et ques-ce que me renvoi le miroir ?? Ce que je reproche à l'autre est mon propre problème !!
 
Je connais la chanson. Apparemment ca ne vous empêche pas de juger les autres tout en le niant. Cette maladie, extrêment répandue de nos jours s'appelle "néo spiritualisme" une affection très moderne. C'est très "new age". Malhreuseurement c'est du pipeau ! Il se trouve (est-ce un hasard ?) que je suis un spécialiste éminent dans ce domaine mais vous ne pouvez pas le savoir car vous ignorez mon nom. Et oui j'ai publié une revue et je travaille actuellement sur une "secte" très emblématique. Pour tout vous dire, je connais cette "musique" très en vogue...
 
Pendant que vous faites la guerre vous n'avez pas le temps de faire la paix. A près de 75 ans je n'ai plus besoin de récolter des lauriers. Je laisse cela aux jeunes loups. (Bien entendu je peux me tromper dans mes analyses et vous laisse libre de vos choix)
 
Je suis un "vieux loup", un peu moins que vous mais vieux quand même je ne suis pas tout neuf !
Vous vous êtes complètement planté mon cher !
Mais merci de m'avoir rajeuni ça fait toujours plaisir
Les apparences sont trompeuses sur Internet. Qui gomme les "signes subtils"...
(...) J'essaye d'être plus tolérant et bon car je constate que ce n'est pas en forçant les choses que l'on arrive mieux à ses fins. Mais je ne souhaite pas vous convaincre à mes points de vues mais vous invite à réfléchir à cette autre approche.
 
Oserai-je vous dire que vous prêchez un converti. Ca ne prouve rien mais il se trouve que je suis bouddhiste. Raison pour laquelle je connais la chanson...  Je vous rappelle que c'est vous qui m'avez agressé en renversant les rôles mais vous ne vous en êtes même pas rendu compte et je crains que ce soit incurable !
 
Comme déjà dit j'ai un âge ou l'on est fatigué avec des problèmes de santé. De ce fait je ne veux plus continuer à vouloir passer ma vie devant l'ordi. L'EIAR a été mon dernier travail.
 
Moi non plus et je vous rappelle que je ne vous ai pas sonné, vous m'avez abordé en me disant je vous cause mais je ne veux pas de polémique ! Encore une fois c'est étrange, très étrange mais quelque part cela m'amuse mais comment pourriez vous le savoir. Vous ne voyez pas mon sourire et n'entendez pas le son de ma voix...
 
J'ai été curieux de savoir ce que vous aviez fait comme recherches dans l'eau ou en BEV, domaines que vous abordez sur votre site. Avant d'arrêter notre entretient je souhaite éclaircir quelques points qui  semblent vous irriter. N'ayez pas toujours l'impression que l'on vous agresse et que tout le monde est contre vous.
 
En d'autres termes vous m'accusez d'être paranoïaque voire d'être atteint d'un délire de la persécution. Malheureusement je ne peux rien faire pour vous prouver le contraire. Et j'ajoute que je n'ai pas à me justifier. La situation que vous avez créé est assez vicieuse mais enfin ce n'est pas la première fois que cela arrive et j'ai une certaine expérience dans la gestion de ce genre de problème.
 
Il vous arrive aussi d'avoir affaire à des gens qui essayent de vous ménager même si votre mode de fonctionnement est autre et que cet autre je le respecte. 
 
je n'en ai pas rencontré beaucoup. En fait plus les gens vous ménagent (à ce qu'ils disent) plus ils sont maladroits.
Je ne vais certainement pas tomber dans un système de polémique quel qu'il soit, même s'il vous est difficile de me comprendre. Il existe des personnes qui ont un parlé direct mais qui peut rester correct.
 
Donc mon parlé blogistique ne serait pas correct...
 
J'en fait partie, respecte les autres avis même si je ne les partage pas et cela sans animosité. Oui je met des gants car l'expérience me prouve que tout autre système est pour moi violent qui agresse l'autre et le braque contre moi. J'essaye donc de ne pas juger l'autre et sait combien c'est difficile.
 
Je n'ai fait que me rebeller contre une entrée en matière plutôt contradictoire.
(...)
Donc vous voyez que quelque part nous avons des points en commun. Je vous envoi plein d'amour et vous souhaite une belle continuation avec plein de réussite dans vos différents domaines qui sont vos préoccupations personnelles.
 
Merci je n'en ferai rien, j'ai passé l'âge de ce genre de gamineries et puis je ne suis pas pédé ! Et surtout j'ai horreur des "sucreries"...
 
Bien cordialement.
 
Richard
 
Notez que l'on a fort peu parlé de choses techniques. Mon interlocuteur a fini par m'envoyer son article sur l'EAB et il n'a pas daigné me téléphoner. Visiblement il craignait sans doute de devoir remiser ses préjugés. Je suscite des réactions très contradictoires ou on me hait ou on m'adore. Mais je préfère n'être pas trop "adoré", ça crée des obligations sentimentales qui peuvent fausser les jugements sur les sujets sérieux. J'évite aussi d'être trop "affectueux" car c'est nécessaire pour respecter la liberté des autres. Enfin personne n'est tenu de prendre pour argent comptant ce que je raconte. Mais apparemment même quand on ne veut pas prendre c'est difficile de laisser... 

Voir : http://silicium.blogspirit.com/archive/2014/05/21/eau-kangen-et-equilibre-acido-basique-par-richard-haas-3005851.html

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08/02/2011 | Lien permanent

L'équilibre acido-basique (résolution d'une énigme)

acides_01.jpg

Je précise (au cas où on ne l'aurait pas compris) qu'il faut toujours avoir à l'esprit que ce que je dis est à attendre cum grano salis. Je sais le chlorure de sodium serait cancérigène mais on peut pas s'en passer !

Richard Haas, dont il est question dans le précédant post, a consacré à la question une étude d'une quarantaine de pages dont je ne peux que faire l'éloge et c'est une chose plutôt rare.

Je vous invite à vous la procurer sans tarder en utilisant l'url donnée dans ce post.

L'étude s'appelle L'équilibre acido-basique, sujet délicat, épineux et fort complexe et c'est le moins que l'on puisse dire.

Un petit oubli à propos de l'échange évoqué dans l'envoi précédant: je suis étonné que mon correspondant ne mait point accusé d'être frustré... En général on me fait le coup à chaque fois que je conteste. Un oubli sans doute et comme d'autres risquent de vouloir le combler, je dois dire que je ne suis pas vraiment frustré. La seule chose qui me navre c'est de n'avoir pas les moyens de manger tout bio et de tester sur ma pomme autant de complément alimentaires que je le voudrais mais comme des gens très bien et très évolués spirituellement, sont dans le même cas, je cherche à employer mon savoir faire au développement de solutions économiques et quand j'en trouve, je les publie. Voir les posts antérieurs...

De Kousmine au Dr Besson

Je connaissais depuis longtemps la technique consistant à mesurer le pH des urines et à la corriger par la consommation de citrates alcalins. Je la connaissais par le livre de Christopher Vasey, livre que j'ai trouvé, sans jeu de mots, assez vaseux !

Avec le Dr Besson on franchit un pas assez décisif car il a pris la peine de décrire tous les systèmes tampons mais j'étais persuadé qu'on demeurait dans l'illusion et que la technique évoquée était fautive et même sans garantie quant à la désacidification du mésenchyme.

J'ai essayé à deux reprises les citrates alcalins sans autre résultat que de me perturber la digestion et il en m'a fallu absorber pas mal de grosses gelules pour voir le pH changer avec pour seul résultat d'ajouter à la poignée de compléments que j'absorbe sans même parler du plombage du porte monnaie et du temps passé à faire les gélules. Des bricoles qui ne sont pas tellement gratuites, c'est 50 Euros les mille en 000 avec le port chez le mieux disant! Ras le bol !

Risques digestifs

Concernant le risque disgestif, Besson a évacué la question en 3 lignes en haut de la page 23. Je cite :

Ainsi un mélange de sels alcalins stimule et renforce l'activité de la digestion intestinale alors qu'un apport d'acide l'affaiblit.

C'est faux archi faux et Haas le prouve ! 

J'ajouterais que quant à proposer de bouffer des citrates, on aurait pu profiter de l'occasion pour favoriser le potassium au détriment du sodium. Et bien non c'est loupé, archiloupé ! Toutes, absolument toutes les formules égalisent sodium et potassium. Ca veut dire qu'il faut encore corriger par un apport de bicarbonate de potassium. Ca fait encore 2 ou 3 grosses gélules en plus à faire et à avaler.

Là c'est vraiment une "sainte colère" qui me prend, on ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez et par dessus le marché ce n'est pas perdu pour tout le monde puisqu'il faut encore banquer. Heureusement que le potassium ne revient qu'à 4,03 Euros le kilo mais il y a en plus 9,50 de port !

Vraiment l'incompétence et la crétinerie, quand ce n'est pas la malonnêteté des gens qui se mêlent de thérapeutiques est quelque chose de vraiment infernal.

Risque infectieux

Il faut arriver à la toute dernière page pour découvrir que :

En pratique, seule la présence d'une infection urinaire, d'un trouble de l'élimination du calcium ou la présence de cristaux et de calculs doit faire prendre des précautioons d'usage dans ce rééquilibrage acido-basique.

Moralité, il faut payer 11 Euros et passer plusieurs heures pour découvrir qu'en fait les contre-indications évoquées sont finalement très large car comment être sûr qu'on élimine bien le calcium en excès et puis pourquoi bouffer tant de pierre plus ou moins liquide alors que Adam et Eve étaient fruitariens ?

J'ai justement parmi mes amis une dame d'âge canonique sujette à des infections vésicales à répétition à qui j'ai envoyé de l'argent colloïdal pour lui éviter les antibiotiques. Ca a marché mais elle ne va pas prendre ce collaïde toute sa vie ! 

Je lui ai donc demandé de tester le pH de ses urines, elle ne prendre pas de citrates mais il lui reste des bandelettes très précises. Résultat pH proche de 7 ! 

Je pense qu'elle va se jeter sur la brochure évoquée car son problème est manifestement d'origine intestinale : elle redoute une appendicite. Voilà une cliente qui devrait essayer le moût de pain liquide de toute urgence (produits Kanne). Les coïncidences sont parfois très éloquentes. On parlait ces jours-ci avec Jacques Valentin de ces produits Kanne et voilà qu'un mémoire remarquable à cet égard nous tombe du Ciel. Un peu bizarrement comme tout ce qui est "extra-terrestre" et plus ou moins providentiel mais ça m'étonnerait qu'il ne s'agisse pas d'un "signe". Enfin il ne coûte pas grand chose de l'essayer et là c'est absolument sans danger...

Les travaux de Sander : une vaste blague !

Je reprends le bouquin de Besson et que vois-je à la page 71 ? Et bien cet auteur est tributaire des travaux de Sander qui aurait stipulé que le pH urinaire doit être compris entre 7 et 7,5. Malhreusement, pour cet éminent toubib, M. Haas a taillé en pièces. Le pH urinaire peut varier de 4,8 à 7,5, il n'est donc pas question de le bloquer autour de 7. Voir autour de la page 17 chez Haas.

La bioélectronique de Vincent

Besson y a consacré 2 pages mais il n'en tire pas beaucoup de conséquences et de toutes façons elle est pratiquement inutilisable. Non seulement je ne connais que deux laboratoires (Paris et Marseille) à la pratiquer mais je ne m'y fierai pas car un de mes amis m'a persuadé que les nouveaux directeurs de ces labos ne sont pas des gens très recommandables car il s'intéressent d'abord à leur tiroir caisse. On n'est donc pas sûr pour Paris qu'il aient conservé une technicienne qui était très compétente et qui répondait gentiment au téléphone.

Non seulement il faudrait faire des navettes mais encore faudrait-il avoir quelqu'un pour interpréter correctement les résultats, ce qui pose encore un autre genre de problèmes. A savoir que certaines techniques réputées marginales attirent les escrocs tel un certain Docteur Cuaz à Nice prétend avoir été un pionnier dans le maniement des bilans du C.E.I.A. En vérité, bien loin d'utiliser correcteement cette soruce de renseignements, il bourre ses clients de compléments alimentaires sur lesquels il touche des commissions. Je pense en particulier à une société appelée La Royale qui peut bien reverser 25 % à ses prescripteurs dans la mesure où ses plantes sont environ trois fois plus chères que celles de chez Dieti-Natura. Soit dit en passant que le Dr Cuaz évite de faire comme M. Governatori en contestant car je produirai son numéro de prescripteur et son "ordonnance" avec les commentaires et les propositions que j'ai reçues de la société qui graisse la patte des toubibs en produisant son courrier qui mérite un commentaire car ce qui est proposé aux médecins est tout-à-fait illégal puisqu'on leur propose, par exemple, de leur acheter du matériel avec leurs 25% ! 

Je me demande du reste si je ne vais pas déposer une plainte auprès du Conseil de l'Ordre !

Conclusions

Pour les lecteurs capables de comprendre les mécanismes biologiques fort complexe en matière de régulation acido-basique, le texte évoqué met fin à un certain nombre d'énigmes.

Bien évidemment, quand il s'agit d'ne tirer des applications, il ne suffit pas de consommer des aliments lacto-fermenté, c'est quand même un peu plus compliqué.

En voici un exemple qui concerne le diabète sur fond de léger syndrome métabolique. Toujours dans mon entourage j'ai fait la constatation suivante : la prise de Metformine (qui aurait des effets rejuvénants) et/ou le gymnema sylvestris qui ne coûte presque rien si on le fait venir des Indes peut faire monter la glycémie à jeun de façon très bizarre. J'ai conseillé à un proche de faire l'expérience et de contrôler son sucre 4 fois par jour avec ce résultat paradoxal. En revanche une diététique appropriée très protéinée avec cessation des lipides et glucides cachés après le repas de midi, a tendance à faire rentrer le "susucre" dans les clous. Et j'ai trouvé une plante, pas très connue, qui semble jouer sur la glycémie du matin.

Mais tout cela pour dire que quand on commence à s'occuper de diététique, ca devient vite casse tête. Une solution pour avoir des protéines au petit déjeuner ert lors des collations sans trop de lipides ni de sucre c'est de consommer du fromage blanc à 0%. Mais apparemment on ne trouve pas de brebis bio dégraissé, donc on est condamné au lait de vache que l'on nous présente comme une vâcherie. ce qui fait ricaner les ayurvédistes car leurs vaches elles sont sacrées ! Seulement les mythes cosmologiques sont peut-être sympas mais ça n'a rien à voir avec la biologie ! Et de toutes façons les Chinois vous disent que le fromage ça donne des mucosités ce qui m'a été confirmé l'autre jour à France Inter par une chanteuse baroque très connue quoique j'ai oublié son blaze.

Qui croire ? Sur ce je vous souhaite bien du plaisir ! Enfin quand je serai à la retraite je vais peut-être ouvrir un cabinet de consultation par Webcam avec paiement par Paypal. Mais MSN ça merde !

Pour l'instant je ne peux mieux faire que d'insister pour qu'on lise les pdfs de Richard Haas. 

http://silicium.blogspirit.com/archive/2014/05/21/eau-kan...

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08/02/2011 | Lien permanent

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