20/11/2018
Extracteurs, cures de jus frais et jus fermentés, "chèvre" et "Crazy Goat", remarques diverses
J'ai déjà évoque la vogue des jus frais obtenus grâce à des extracteurs vendus souvent très chers.
A propos de la vogue des extracteurs
Je résume mon opinion à ce sujet : je ne vois pas l'utilité d'investir plusieurs centaines d'Euros dans un extracteur pour des fruits tels que fraises, groseilles, framboises et autres en rejetant la pulpe car ces fruits se mâchent aisément.
Concernant certaines légumes verts, il est possible que ces cures présentent un intérêt, notamment en cas de diabète. Sauf que la consultation du livre du Dr Cousens, Guérir le diabète en 21 jours me laisse perplexe car il évoque des cures faisant appel à 6 litre de jus par jour !
Sinon, chez des auteurs et intervenants plus classiques, les quantités recommandées varient de 4 litres à 1/2 litre par jour. Mais personne, absolument personne ne nous indique le rendement en jus des divers fruits et légumes utilisés. Cherchez l'erreur !!!!
Je ne parle pas des problèmes d'approvisionnement, de conservation et de prix de revient pour un résultat, dans le diabète, qui reste à évaluer.
Dans le cas du diabète de type 2, appelé diabète gras, il est clair que le problème consiste d'abord à maigrir et à empêcher la prise de poids car l'accumulation de graisse entraîne une résistance à l'insuline, voire une stéatose. Le problème est assez compliqué car les régimes amaigrissants ne marchent jamais de façon durable. Si donc les cures de jus ont un effet sensible, le risque est qu'il soit très temporaire.
Le Dr Cousens est en prise avec le mythe d'un régime essénien, donc végétarien, voire végétalien et se profile derrière sa campagne l'ombre maléfique du véganisme et de ses excès contemporains en matière de prétendu défense des animaux et de ses arrières plans prétendus "spirituels". D'autre part, j'ai noté que dans son livre on ne trouve pas d'indications précises sur la manière de conduire une cure mais qu'en revanche, il s'agit d'une publicité à peine déguisée pour des stages, sans doute excessivement coûteux avec pas ou peu de possibilité sur place.
A propos du régime des diabétiques
La seule chose dont je sois sûr c'est que pour maigrir, il ne faut pas manger après 17/18 heures et si possible n'absorber qu'un potage de légumes vers sans source d'hydrate de carbone (patates, haricots et Cie). Je sais d'autre part, pour l'avoir constaté chez un proche que le régime cétogène peut provoquer une hausse de la glycémie car on oublie que le foie est équipé d'une fonction dite "glycogène", ce que personne n'a jamais signalé. En revanche, j'ai pu constater que le jeûne intégral sur une semaine de pratique n'a pas eu cet inconvénient ! On sait d'autre part, que les opérations dites bariatriques (tel l'anneau sur l'estomac) ont considérablement amélioré des patients diabétiques.
Il s'ensuit que le moyen terme entre ces diverses extrêmes n'est pas évident à définir sauf qu'à un régime équilibré (avec dosage des fructosamines avant et après 3 à 4 semaines de mise en place d'un régime ou d'un traitement, plus surveillance de la glycémie, à jeun et après des repas) on peut ajouter la Metformine (Stagid), l'extrait de cannelle, la berbérine et diverses combinaisons de remèdes naturels. Il est à noter que j'ai vu sortir Lampsana Communis dans un cas de résistance à l'insuline et stéatose diffuse dans un bilan du CEIA comme indiqué par le Wikiphyto pour cette plante assez peu connue. Il est à noter également que selon une recherche niçoise, le GABA serait efficace pour régénérer les cellules du pancréas.
Donc méfiance à l'égard de tous les régimes extrêmes portant, plus ou moins en arrière plans, des visées prétendument spirituelles. Il faut rappeler que la privation alimentaire et sensoriellessont à la base de toutes sortes d'entreprises de contrôle mental et cela se voit clairement au travers des phénomènes sectaires les plus haïssables. Un dignaire nazi disait que lorsqu'il entendait le mot "culture", il dégainait son révolver et bien en ce qui me concerne, j'ai tendance à brandir celui que je n'ai point lorsqu'on me bassine avec des histoires de "spiritualité". Les guerres dites "de religion" ont été les plus meurtrières et elles ont souvent servi à couvrir des intérêts parmi les plus grossièrement matériels, alors basta de ces endoctrinements !
Extracteurs ou pressoirs
Les extracteurs ne présentent d'intérêt que pour des végétaux tels que curcuma ou gingembre qui sont très durs et très fibreux ou des légumes verts tels que haricots mange tout, brocolis etc...
Je suis allé récemment voir ce que Darty propose, j'ai vu un myriade de modèle dont un qui fonctionne au environ de 40 tours minutes pour un prix relativement modique de 150 E environ. Là je me pose 2 questions : est-il nécessaire d'investir un prix astronomiques, ensuite ce qui m'inquiète également, c'est la question du nettoyage et on ne l'a toujours décrit comme laborieux, ce qui constitue sans doute un frein égal voir supérieur au coût de l'investissement.
Extracteurs : je suis donc intéressé par des avis documentés par un usage régulier!
Pour le curcuma et le gingembre, j'avais signalé un pressoir à main permettant de de compléter un blender. Cet instrument nécessite l'ajout d'eau et on peut y dissoudre de la vitamine C pour compenser le risque d'oxydation. Le problème est que l'usage de ce type de pressoir est laborieux. Comme il est possible de congeler le liquide obtenu on peut, en une seule opération, préparer plusieurs litres de réserve.
Mais dans ce cas il faut trouver un pression à vis de dimension suffisante.
Un de mes correspondants réguliers et moi-même avons cherché vainement jusqu'à ce que je réalise que j'allais trouver l'outil ad hoc chez Brouwland qui propose tout ce qui est utile au domaine de la brasserie et la vinification.
Cliquer sur l'image pour aller sur le site.
Prévoyez une étamine pour envelopper l'objet du pressage ou des sacs prévus à cet effet car sinon la pulpe va jaillir par dessus le bloc de pressage comme j'en ai fait l'expérience avec la papaye.
Malgré la solidité du dispositif et la force du pressage, inutile de rêver, le pressage de rondelles de curcuma ou de gingembre (et de légumes verts type choux et Cie) ne va rien donner quand bien même vous prolongeriez ma manette d'un levier. J'ai essayé en vain !
Prévoyez également un mètre au moins de tuyaux plastique pour le déversement du jus dans une bouteille à loger dans un support très lourd car le tuyau est raide, en se baladant il risque de renverser ladite bouteille. J'ai usé pour cela d'un tube en inox très pesant qui sert à loger la bouteille d'oxygène allant avec le dynamiseur allemand par vortex Leva quell. Un tube en PVC avec fond attaché à une patte de la table peut convenir.
La fermentation des jus
Je dispose d'un exemplaire de l'ouvrage épuisé de Claude Aubert, cet ouvrage capital ne se trouve pas à moins de 40 € d'occasion (Priceminister) et je n'ai pas pu trouvé de version pdf.
Kombucha égal Kvas de thé
Cet ouvrage est incontournable mais il n'est pas complet et ne parle pas du Kombucha, du moins dans l'index. Sauf que ce produit devenus assez populaire est évoqué très brièvement dans un chapitre sur le thé fermenté page 101. Malheureusement l'auteur, s'il donne les différents noms de ce thé fermenté à l'aide d'un ferment spécial, il ne donne aucune indication sur la nature de ce ferment et sa composition. Et il renvoie page 103 à la fermentation des feuilles de thé noir qui n'a rien à voir avec ce qui nous importe (teechwamm, tea fungus, kombucha, wunderpilz, hongo, cajnij, teekvass) qui serait un seul et même procédé répandu en Asie et en Europe : Russie, Bulgarie, Pologne et Allemagne.
Vous m'objecterez que ce n'est pas la documentation qui manque sur Internet sur ce type de fermentation. Oui mais, elle assigne à ce procédé une origine orientale qui est sans doute totalement fausse. J'ai lu autrefois, dans les années 90, que ce thé fermenté avait connu une vogue européenne soit au lendemain de la dernière guerre. Vogue oubliée, de mémoire et sauf erreur, il me souvient qu'elle venait de Russie par la Pologne.
Sur cette vogue oubliée voir en particulier :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/1541-433...
Bien évidemment, tout ce qui concerne les bienfaits supposés de ce breuvage est sujet à caution sans même parler des aléas éventuels d'une fabrication défectueuse. Il existe aussi un risque de consommer trop de sucre en cas de diabète. Je ne l'envisage présentement que comme "levain" pour la fermentation de jus peu sucrés comme celui de la grenade.
Ce dont je me souviens c'est qu'un médecin qui avait préconisé le Guronsan (contenant de la glucuronamide) pour les patient atteints de Sida m'avait fait remarquer que l'acide glucuronique du Komboucha ne serait guère assimilable. A noter que l'on trouve un parent de ces deux molécules, la glucuronolactone, dans une célèbre boisson énergétique, le Red Bull... L'article auquel je fais allusion se trouvait sur http://www.positifs.org/ mais il ne subsiste plus que des mentions de la glucuronamide comme soutien du système immunitaire capable d'éviter son effondrement. Les observations relatives à l'essai du Guronsan dans cette optique ont disparu.
Une découverte : la "chèvre" boisson typiquement savoyarde !
Cette boisson m'a été signalée par un lecteur qui s'est intéressé à la fabrication de cette boisson régionale dont j'ignorais tout.
Il a attiré mon attention sur le site d'un particulier qui propose des bidons de 1 litre capables de supporter une pression de 20 bars et d'emploi facile pour fabriquer la fameuse "chèvre" et diverses boissons fermentées sous haute pression.
Voir : https://www.crazygoat.fr/fr/
La "chèvre" est uns boisson locale fermentée et légèrement alcoolisée fabriquée à partir de jus de pomme qui se consomme sous forme de mousse sous pression au moment de Noël.
Voici un lien indiquant la recette traditionnelle :
http://www.citedevian.fr/la-chevre-une-boisson-digestive-...
"Chèvre folle" ou "bouc un peu dérangé" ?
Le "bouc" en question s'appelle Serge Gandy.
L'intéressé prétend proposer la meilleure chèvre du commerce et garantit des "orgasmes gustatifs" à celui qui en consommera. Il vend ses bouteilles sous deux formes : pleine de "chèvre" diversement aromatisées (52 €) et vide (39 €) pour en fabriquer soi-même et il fournit à ce propos des sachets d'une composition de levures + sucre dont la composition est bien sûr inconnue et qui aurait nécessité 180 essais.
J'ai testé la "chèvre" maison, en fait d'orgasme, pas que quoi grimper au rideau. N'ayant pas expérimenté la "chèvre" locale de fabrication traditionnelle, je ne saurais dire si la copie vulgarisée vaut l'original et en fait ce n'est pas mon souci.
Si un lecteur m'a signalé cette possibilité de fabriquer de la Crazy Goat c'est parce qu'on peut le faire sans avoir recours aux sachets proposés par Serge Gandy, il suffit par exemple le mêler aux 75 centilitres de jus une proportion de Kombucha pour disposer d'un ferment gratuit et ça marche. A 30° et en une semaine on obtient bien une mousse analogue en consistance à celle que produit le ferment en poudre proposé et formulé sans doute à base de ces levures rapides qu'on trouve pour l'utilisation dans le domaine du brassage de la bière ou en oenologie. Ne me demandez pas leur composition, c'est un domaine dont j'ignore tout !
Un curieux mélange de victimisation et de marketing efficace
Je vous renvoie à la page suivante qui n'a pas cessé d'évoluer mais a été récemment "épurée"...
https://www.crazygoat.fr/fr/avenir-applications-sante/
Je m'explique : j'ai conservé 2 version de cette page, une copie numérique datée du 9/10/18 à 16h01 et une imprimée du 31/08/18.
Voici le début de la version la plus ancienne :
Elle vante le propos comme possible anti-cancer. La version intermédiaire est un peu plus sensationnelle qui parle de "Cancer Killer"...
Le problème n'est pas tant que les deux versions disparues vantent clairement la chèvre made in Gandy comme remède possible du cancer mais que dans les versions antérieures, l'auteur raconte sa vie (il est né en 1965 et a donc 53 ans d'une façon particulièrement désordonnée qui tend à suggérer l'existence possible d'une sorte de délire de la persécution. Il y était question d'une carrière dans le domaine de la mécanique et d'une action syndicale dans la tentative de sauvegarde d'une boîte, soldée par un licenciement abusif qui lui a valu les pires ennuis avec son lot ce conséquences familiales dont un cancer chez sa femme et une rupture sentimentale, plus des soupçons de "pédophilie" en rapport avec la mention d'orgasmes gustatifs, je cite :
Alors que je me débattais en deuxième cour de
cassation, j’ai vu arriver une pucelle effarouchée, de
23 ans bien sur sans mâle ni enfants qui venait
vérifier si d’aventure, je n’avais pas produit
d’attouchements sexuels sur les enfants que mon
épouse avait précédemment gardés ( nourrice agrée,
1 seul enfant en garde, pour permettre à ma dernière
fille et à sa copine du même age, de mieux à 2, se
développer.
Je n’avais pas compris que mon pitch Marketing
parlant de « distributeur d’orgasme gustatif » l’aurai
choqué à ce point.
Plus des allusions à des investissement financiers considérables, relatifs à un dépôt de brevet pour sa bouteille et différentes tentatives de commercialisation en direction de l'Asie toutes avortées.
Cette "communication" m'a incité a questionné mon informateur sur l'état de santé mentale de l'inventeur. En fait, j'ai fini par considérer qu'il s'agissait là d'une pure maladresse. Je ne doute pas que ce qu'il a raconté au sujet de ses déboires professionnels et familiaux soit exacts, quand à ses investissements supposés en matière de commercialisation, je demande à voir : comment un homme censé avoir été ruiné par le caractère chevaleresque de son action syndicale pourrait-il avoir engagé les sommes fabuleuses qu'il a mentionnées ?
Mon informateur est allé voir l'inventeur, il le connait. Je me suis donc posé des questions sur sa capacité à produire et à assumer un suivi des produits proposés, en particulier des levures et j'ai été rassuré. Manifestement, il n'y a pas péril en la demeure et mis à part les dérapages trop confidentiels évoqués ci-dessus, l'intéressé est moins malheureux qu'il n'y parait et son affaire marche. Il prétend travailler dans un atelier de bricoleur, certes génial mais je doute qu'il en soit ainsi.
Réflexions et expériences en cours
Je me suis intéressé au procédé de fabrication de la Crazy Goat parce que je n'ai pas oublié l'intérêt des fermentations pour rendre certains produits végétaux assimilables, je pense en particulier au jus de grenade et à la papaye fermentée d'origine japonaise qui se vend la peau des fesses.
A l'heure actuelle, la page indiquée a été débarrassée des erreurs de communication qui la défigurait et je pense y être indirectement pour quelque chose. C'est mon informateur qui a du attirer l'attention de l'inventeur sur le côté contre productif qu'elle présentait.
Il reste des informations sur l'intérêt des fermentations mais rien de décisifs sur des vertus anti cancer de quoique ce soit. c'est intéressant à dépouiller mais il n'y a là que des idées à creuser et aucune preuve de quoique ce soit.
L'idée intéressante est celle qui consiste à recourir à du Kombucha, soit à une fraction de thé fermenté pour apprêter du jus de grenade ou autre, voire une tisane quelconque (Gandy évoque un intérêt concernant la camomille). Deux questions alors se posent ?
- Que penser de la bouteille proposée ?
- Quelles seraient les vertus et avantages respectifs de la levure Gandy versus Kombucha ?
Une bouteille résistante mais en aluminium, pas top du tout ?
L'inventeur va jusqu'à émettre l'hypothèse que la pression supportée par sa bouteille, neutraliserait en quelque sorte les résidus de pesticides. je cite la version ancienne :
La Crazy cerise sur le gâteau sera que la fermentation semble détruire aussi la quasi totalité des mycotoxines, résidus de pesticides et neutralise très probablement aussi, les métaux lourds.
http://aem.asm.org/content/82/20/6204.full.pdf+html?sid=4...239dfce37bc1
Le résume de l'étude permet de constater qu'aucun facteur de pression n'est en cause et qu'il n'est question que des propriétés possible d'une souche de lactobacillus dont on ignore si elle fait partie de la compositions de ferments proposés. On est là en pleine extrapolation, rien de tout cela n'est sérieux. L'effet des probiotiques sur des "métaux toxiques" est l'objet d'une étude citée dans la bibliographie. L'inventeur a sans doute voulu conjurer les objections que l'on ne manquera pas de faire au sujet de l'utilisation d'un récipient en aluminium.
Bref, j'en arrive à la conclusion qu'au prix où est vendu la bouteille et ses accessoires, il serait légitime d'exiger de l'inox !!!! Cela dit, la hantise de l'aluminium est probablement assez surfaite. Je crois avoir déjà évoqué ce problème...
Ne peut-on pas se contenter de bouteilles de verre en ménageant un place pour la pression du gaz carbonique. L'inventeur base sa publicité sur la capacité de résistance de sa bouteille métallique évaluée à 22 bars. J'ai fermenté du jus de grenade et du jus de curcuma (étendu d'un peu d'eau) dans les deux modes. Mes bouteilles de verre n'ont pas explosé à une température allant jusqu'à 35 °. IL est en effet difficile d'obtenir une température bien avec les thermostats genre électromécanique. Notez que le thermostat électronique acheté en grande surface et fixé dans la porte de mon étude constitué par un meuble en bois dont une partie a été réservé à cet effet a foiré très rapidement.
D'après mes essais, la combinaison de levure de l'inventeur pour le jus de curcuma aurait moins bien fonctionné que le Kombucha. Avec ce dernier j'ai obtenu un liquide translucide tandis que le ferment type Crazy m'a donné un résultat qui du point de vue de l'apparence (mousse orange) et sur le plan gustatif laisse supposer un manque de transformation. Dans ce dernier cas, le produit s'est avéré quasiment imbuvable tandis qu'avec le mélange avec une part de Kombucha, mis à part le côté aigrelet, c'est consommable.
En revanche la fermentation du jus de papaye par le Kombucha dans une bouteille s'est avérée imbuvable et même indigeste, ce qui est un comble ! En effet on propose sur Internet des recettes de fermentation anaérobie, sans ajouts de quoique ce soit, de papaye en petits morceaux à ajouter à des plats qui seraient mangeables.
Conclusion partielles et provisoires...
Provisoires, en théorie du moins, en fait sans doute définitives car je doute que la question puisse progresser mis à part des progrès empiriques relativement aux expériences pouvant être tentées en faisant varier les conditions de fermentation de jus divers... Il n'y a pas de possibilités pour des amateurs de procéder à des analyses bactériologiques précises...
Il ne m'est pas possible d'avancer quoique ce soit en faveur du recours aux bouteilles type Crazy Goat. L'aspect mousse ne présente aucun intérêt pour ce qui nous concerne. Elles sont très coûteuses, pas du tout "bio" et l'avantage par rapport à la fermentation en bouteille de verre ne me semble pas décisif. Ce que je note c'est qu'il convient de conserver le mode anaérobie car il produit moins d'acide acétique. On parle à propos de seconde fermentation à propos du Kombucha, une première non anaérobie donc avec contact avec l'air mais par le biais d'une étamine pour éviter les insectes et une seconde en milieu anaérobie. Cela revient à faire du thè fermenté par la méthode habituelle et en utiliser une partie pour ensemencer le jus en laissant un espace dans la bouteille.
On obtient très rapidement à +/- 30 degré (en 3 jours) une boisson acidulée moins agréable que le jus natif mais buvable. Je suppose qu'on peut l'améliorer en mettant de la Stévia sous la forme d'extrait si on y tient vraiment.
Maintenant, en ce qui concerne les propriétés thérapeutiques ni mon informateur ni moi-même l'avons d'observations à faire valoir. Je pense tout simplement que la consommation de ce type de boisson aurait des vertus probiotiques supérieures à des jus non fermentés.
Je suggère aux lecteurs qui veulent travailler méthodiquement de se procurer chez Brouwland un densimètre à 3 échelles (densité, alcool, sucre) pour vérifier le taux de sucre avant et après fermentation. Le densimètre auquel je pense est très précis. J'ai dilué 30 g de sucre en morceau dans un litre d'eau et il a marqué la bonne graduation. Je n'ai pas encore mesuré le taux supposé de sucre dans le jus natif et si on rajoute un peu de sucre pour booster la fermentation, il me semble conseillé d'estimer sa consommation mais je ne sais pas si les mesures basées sur les densités avant et après sucrage éventuel et fermentation sont fiables. Peut-être que l'ami physicien et chimiste qui va lire ce post pourra m'en dire davantage.
Je suis contrarié par mon échec à propos de la papaye et il s'agirait de trouver le brevet qui est à la base de la fameuse papaye fermentée tant vantée par un certain Pr Montagnier. Le domaine des aliments fermenté est un vaste continent que l'on peut commencer à explorer en se procurant le livre de Claude Aubert mais nous sommes bien loin d'avoir fait le tour de cette très passionnante "alchimie" et il ne faut pas compter sur des scientifiques pour creuser cette matière car il n'y a pas de fric à gagner en cherchant à optimiser la production d'une super aliment ou d'un super remède.
J'ai donné toutes les indications et les pistes que je connais et il se peut, mais j'en doute, que des lecteurs puissent attirer mon attention sur des informations qui m'auraient échappé. C'est peu probable car cela fait entre 25 et 30 ans que je garde un oeil sur ces questions mais sait-on jamais... Le livre de Claude Aubert date de 1985, j'ai du l'acquérir au début des années 90. C'est entre les années 92/96 que j'ai bénéficié d'un accès universitaire à haut débit à Internet et que je me suis intéressé aux champignons de longue vie et aux fermentations mais de façon évidement assez discontinue. A ce que j'ai pu constater, il n'y a rien de nouveau sous le soleil et je suis même étonné d'avoir retrouvé trace d'un témoignage sur la vogue européenne du Kombucha dans les années 50.
17:31 Publié dans Détoxication, Diabète, Fermentation, produits fermentés, micro organismes, Jus divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
15/06/2013
Alimentation médicatrice, mieux que Kousmine et Seignalet : les "topos de Taty"
Sur la maladie de Lyme voir impérativement la dernière note la concernant :
http://silicium.blogspirit.com/archive/2012/09/19/la-mala...
La citoyenne dont il va être question se présente comme chercheuse en cuisine, Inventeur de la non-cuisine, Courtière en régimes-santé. On pourrait préciser qu'elle est hostile aux régimes d'enterrement car elle aime manger...
Mon attention a été attirée sur les publications de cette naturopathe belge qui a publié plusieurs petits livres et une revue. D'un côté surtout des recettes de cuisine et de l'autre des monographies autour de différentes pathologies qui se recoupent quand aux causes multifactorielles et aux moyens de les traiter. Les naturopathes qui suivent cette piste basée sur des travaux de chercheurs et de thérapeutes anglo-saxons qualifient ses livres et ses séminaires de "bordéliques".
Je ne suis pas en mesure de morter un jugement car il y a beaucoup à lire mais le fait est que quand on débarque sur son site on est vite un peu noyé par l'abondance du propos (FAQ), la référence à des concepts censés être connus et aussi par le nombre de publications qu'il faut sans doute prendre dans l'ordre adéquat après avoir réuni entre 6 et 10 titres différents ce qui représente un investissement non négligeable.
A ce propos, j'ai noté que l'auteur se plaint que les Editions Amyris qui proposent encore 3 de ses titres ne lui auraient pas payé ses droits d'auteurs. Aussi la dame a t-elle fondé sa propre maison d'édition et on peut constater qu'en matière de publicité elle sait se vendre, bien qu'elle soit pratiquement inconnue dans l'hexagone.
Projet de recension : appels aux dons pour l'achat des monographies
La matière étant extrêmmement touffue quoique prometteuse, si l'on daigne faire appel à la reconnaissance du petit cochon rose (qui chôme en ce moment et aimerait agiter sa petite queue plus souvent) je propose d'investir et de constituer des résumés de la matière principale car bien évidemment dans ce genre de livre les exemples de succès et les illustrations tiennent la plus large place. Or ce sont les principes et les données méthododiques qui nous intéresse et qu'il faudrait résumer. Et je note à ce propos qu'en fait de synthèse, on ne trouve rien...
Les naturopathes qui diffusent à l'intention de leur propres patients des données venant de Taty Lauwers m'ont paru incapables de résumer les données fournies. J'ai sous les yeux deux exemples, celui concernant la manière de faire le bouillon de poulet et une méthode de prise de tension qui permet de cerner la nature et la gravité d'un état de fatigue. Pour le "bouillon" ça va encore, mais pour la prise de tension, on aurait pu résumer le propos par 2 ou 3 schémas graphiques qui eussent éviter un "baratin" qui embrouille. Je suis un "visuel" et j'aime avoir des images pour fixer ma mémoire.
J'ai demandé des services de presse mais je n'ai pas eu de réponse. Ainsi dans la mesure où il ne me coûte rien de partager le fruit de mes lectures et que d'autre part l'effort consistant à rédiger une synthèse est favorable à l'exercice de la mémoire, je trouverais assez normal que les lecteurs qui souhaiteraient en savoir davantage avancent chacun tout ou partie du prix d'un des livres (22,00 € + port) sinon c'est entre 600 et 1000 pages qu'il leur faudra acquérir et assimiler. Ce qui ne me semble pas si évident.
Les limites du régime de Seignalet
Le régime de Seignalet qui est en gros est un mixage du régime crudivore de Burger et de Kousmine a contre lui deux inconvénients majeurs : le cru n'est pas bon pour tout le monde et en particulier pour ceux qui souffre d'une inflammation intestinale (rectocolite, maladie de Crohn) et la pratique de l'éviction des céréales et des laitages n'est envisageable que temporairement le temps de calmer le jeu. J'ajoute que le fait que le Dr Seignalet soit décédé d'un cancer du pancréas laisse à penser que l'excès de crudités ne lui aurait pas réussi.
J'ai expérimenté ce régime avec un certain succès : digestion hyper rapide au point d'avoir fin une heure après un repas et impossibilité de se jeter sur une viennoiserie ou une pâtisserie. Si certains paramètres ont été améliorés je me suis retrouvé avec des crampes d'estomac que j'ai eu bien de la peine à maîtriser.
Des présupposés moins systématiques
J'ai du imprimer et lire 300 pages tirées du site de l'auteur. On peut constater en parcourant ce qui est accessible que l'auteur après avoir été influencée par un certain systématisme au demeurant très français chez Seignalet qui est un pur cartésien est sortie progressivement de ce carcan. D'abord elle connait la diététique ayurvédique, la diététique chinoise (différents types de Yin et de Yang), s'est intéressée au régime des groupes sanguins et a trouvé son salut chez des chercheurs et des thérapeutes anglo saxons totalement ignorés sous nos latitudes. Elle dénonce à juste titre des anomalies comme le rejet des cérales au profit du soja (Seignalet) fort sujet à caution, enfin la dysbiose intestinale est au centre de ses préoccupations. Or je suis convaincu que tout le mal ou presque commence par là et que c'est un des plus puissants dénominateurs communs des nouvelles pathologies.
Les ouvrages principaux
Je vais en présenter quelques uns en précisant que si l'on veut s'en faire une idée il convient de se borner à imprimer la plaquette de présentation en pdf qui donne la table des matières et le sommaire. pour juger de l'intérêt d'un livre la table des matières (qui manque souvent) est primordiale. Or les tables tendent a démontrer une certaine tendance à l'exhaustivité. Et cerise sur le gateau, l'auteur donne dans chaque monographie un index. Cherchez donc les livres pourvus d'un index : ils ont la queue courte preuve de beaucoup d'incompétence voir d'un foutage de gueule assez généralisé. Oui je le dis car cela fait 30 ans que j'observe l'évolution de l'édition française dans divers domaines et c'est la CATASTROPHE: on fait des tas de livres creux avec beaucoup d'air dedans et aucune matière palpable. Et la sacro sainte liberté d'opinion nous coûte cher en terme de déforestation !
L'auteur est dotée de beaucoup d'humour, on va le voir !
Qui a peut du grand méchant lait ?
Le paysage a tendance à se partager entre lelobby "prolait" et les "antilaits" dont Thierry Souccar est l'actuel chez de file vivant. Et dans ce dernier cas c'est au prix de raisonnements simpliste : le lait est pour les veaux ou les bébés dont pour les adultes c'est caca.
La vérité est bien différente, à savoir que la majeure partie des problèmes vient de la dénaturation du lait du fait des vaches qui ne broutent plus guère et par les traitements ignobles infligé au produit de l'animal sacré des indiens. S'il est exact qu'il y a des gens qui devront se passer ou se méfier des laitages à vie, à condition d'écarter les produits merdiques d el'industrie laitière (avec ou sans bifidus, cette engeance qui fait grossir et rend agressif mais c'est bon pour cloner des technico-commerciaux offensifs et détestables...), il s'avère possible dans certains cas d'utiliser du lait et du beurre cru (que l'auteur rient en haute estime) ou des laits fermentés mais sans excès.
Du gaz dans les neurones (la dysbiose intestinale)
Ce livre est à mon avis essentiel. Le précédant a surtout pour intérêt de faire l'inventaire des dénaturations des produits laitiers. Quand à déterminer qui peut consommer des laitages c'ets une autre affaire et une affaire de "profil", or je ne vois rien dans les table consultées qui aborde cette question. Raison pour laquelle il me faudra sans doute tout lire pour débusquer des indications pratiques.
Le problème de la dysbiose est essentiel. Le livre n'épuise certainement pas le sujet car ainsi que je l'ai dit il faudrait remettre en honneur les fameux nosodes de Bach mais quel homéopathe les maîtrise encore ? J'ai la doc technique mais je ne m'aventurerai pas à les utiliser.
Le problème de la dysbiose c'est qu'elle peut être entretenue d'abord par les glucides et je rappelle que pour aider à la levée de la pâte à pain on met en plus du sel un peu de sucre dans la cuve de la machine. J'étais arrivé à la conclusion que les bureaucrates et les retraités bouffent trop de sucre lents. Or l'auteur a déniché un régime de "glucides spécifiques" qui m'intéresse.
Le Dr Donatini met en garde contre les prébiotiques (fibres) et propose des mycéliums de champignons certainement très faiblement dosés et broyés assez sommairement avec les écorces ce qui réclame des traitements longs avant d'être efficaces. A ce propos j'ai eu confirmation que l'ARS a fait une descente dans sa boutiques et qu'une audience a eu lieu, on devrait savoir le résultat du jugement assez rapidement. C'était bien ce que je pensais : une histoire d'allégations incompatible avec la vente de produits sous le statut des compléments alimentaires. Or un aliment n'est pas censé guérir de sorte que sauf exception les médecins ne se préoccupent de diététique que pour préconiser des régimes éculés, inopérants et finalement nocifs.
Le régime "nouvelle flore" inspiré du régimes des "glucides spécifiques" va plus au coeur du problème puisqu'il consiste d'abord à affamer les bactéries intestinales indésirables en ne donnant que des glucides simples (monosacharrides) dont la digestion est aisée et complète de sorte que les "bestioles" n'ayant rien à bouffer, elles sont contraintes de réduire leur population. Des probiotiques (yaourt maison) (ou K-Philus) font le reste. ceci est un résumé simpliste. La difficulté réside dans la nécessité d'un "profilage métabolique" au sujet duquel on ne trouve pas grand chose sur le site et dans les livres. L'auteur renvoit les demandes sur les "coachs" qu'elle a formés...
Pour qui sonne le gras ?
A propos de gras voilà une monographie qui sans aborder le problème de la chasse au cholestérol à coup de statines et à doses massives tend à réhabiliter pour certains patients le gras et même les graisses animales. Avec la découverte de lipides dont on ne nous parle jamais comme la graisse de malme non hydrogénée qui aurait la particularité de resserer les intestins poreux.
C'est aussi et plus ou moins indirectement un petit livre qui m'a bien l'air de remettre en cause la vogue trop exclusive des Omega 3.
S'y retrouver dans les différentes classes de lipides n'est pas une mince affaire. Je viens seulement de trouver un tabeau comparatif que j'ai pu passer à l'OCR et transcrire sous Excel afin d'opérer des classement par type de lipides.
C'est sans doute le livre de la série qui sera le plus difficile à avaler pour la plupart d'entre nous puisque les graisses animales (saturées) sont plus ou moins réhabilitées. On envisage ici la possibilité d'un accord avec la médecine ayurvédique ou le beurre sous sa forme clarifiée constitue un pilier de la cuisine indienne. Mais ça dépend des doshas !
Il existe plusieurs tests sur Internet pour déterminer le sien. Celui-ci qui est manuel est le plus détaillé. Malgré mon côté apparement très colérique, je suis assez formement Kapha ce qui peut surprendre ceux qui ne connaissent que mon blog. Mais le monde n'étant qu'apparence mes interlocuteurs sont souvent assez surpris au téléphone de ne pas avoir à faire avec un excité... La pratique des tests est des profilage est toujours très délicate car il n'existe pas de type pur et il est souvent difficile de choisir entre 3 options.
En cas de doute ce test permet de cocher 2 colonnes sur trois...
Pour la MTC je ne connais que les 2 volumes signés Eysallet, Guillaume et Mac-Chieu et aucun questionnaire.
Canaris de la modernité
Deux autres monographies s'intitulent Gloutons de Gluten et Cinglés de sucres. Je n'en dirai rien, les titres sont assez transparents. A mon humble avis si ces titres sont très porteurs en terme de vente, ils fractionnent la matière étudiée d'une manière qui n'en facilite pas la synthèse et cela aboutit forcément à des répétitions et à une dispersion des éléments utiles.
Pourquoi parler de "canaris" ? Les canaris servaient autrefois à détecter dans les mines la menace du grisou. Quand un des oiseaux mourrait ou tournait de l'oeil les mineurs se barraient vite fait en emportant la précieuse cage. Les "canaris de la modernité" et bien ça rassemble toutes les sujets, des enfants principalement, qui sont devenus hypersensibles à toutes sortes de polluants d'où la multitude des nouvelles pathologies (hyperactivité, autisme, inflammations intestinales etc...).
J'arrête là mon évocation. Vous êtes assez grands pour aller voir vous même le site et découvrir le reste et lire tout ce qui est mis à votre disposition. Mais je doute que vous puissiez en tirer autre chose qu'un vague espoir n'étant pas certain que vous avez peut de chance en lisant ces monographies de pouvoir en tirer des indications pratiques pour votre gouverne.
Je renouvelle donc ma proposition de les lire pour vous et de proposer une synthèse. C'est en haut et à gauche pour les participations....
Candidose et candidose...
L'auteur semble distinguer deux type de candidoses, la candidose classique (vaginale notamment comme effet secondaire notamment de l'abus d'antibiotiques) et une candidose systémique sur laquelle je n'ai pas trouvé d'éclaircissement. Mystère pourt l'instant.
Un espoir pour dans les fibromylagies, les maladies auto-immunes (SEP, polyarthrite), Crohn etc...
On retrouve l'idée que ces maladies ont le même fond commun de dysbiose et qu'il n'y a pas tellement lieu de se poser la question de savoir si la fibromyalgie, la SEP, Charcot seraient des déguisements de la maladie de Lyme car le traitement alimentaire aboutit à des solutions plus ou moins communes.
J'étais très occupé ces derniers temps à essayer d'orienter trois ou quatre correspondantes manifestement atteintes de Lyme et un cas de Crohn m'est tombé dessus parmi des gens qui me sont relativement proches.
Je dois dire que la découverte des monographies de Taty me laisse quelque espoir raisonnable de pouvoir avancer des solutions naturopathiques alors que récemment encore je doutais des possibilités en cette matière. Certes je persiste à penser qu'il faudrait être médecin et naturopathe pour commencer à être complet et avoir les mains relativement libres mais les choses étant ce qu'elles sont, faut pas rêver !
Conclusion provisoire
Les monographies évoquées sont de nature à bousculer complètement les idées que l'on peut avoir sur la diététique. Elles bousculent non pas seulement les recommandations académiques officielles (recommandations que je qualifierai de "profanes" car la médecine dite "officielle" se contrefout royalement de la diététique et tend à vouloir imposer à tous les même "régime antigras" avec 5 fruits et légumes (pestiférés) rien que pour booster le commerce du maraîchage empoisonné) mais également tous les systèmes de régime existants qui il faut le dire tendent à une sorte de "standardisation" alimentaire car du côté alternatif un schéma plus ou moins apparenté au "seignalétisme" tend à dominer le tableau. Rien qu'avec ce que l'on trouve sur le site de Taty, il y a bien de quoi se trouver complètement déstabilisé. Et ce que je me demande (et je ne le saurai qu'après avoir lu les monographies) c'est dans quelle mesure l'auteur fournit les notions suffisantes permettant d'effectuer le "profilage" déterminant quant au choix de la stratégie à adopter.
La lecture de la FAQ lorsqu'est évoqué le cas d'enfants "canaris" hyper réactifs fait peur quand à la complexité du problème quant aux rechutes possibles tenant à des causes qui sont loins de sauter aux yeux.
Les vertus du bouillon de poulet
On a attiré mon attention dnas le même temps sur les vertus du bouillon de poulet qui avec un régime d'exclusion pour commencer consistue un piste à suivre. Le régime de purification appelé Khichadi de la diététique indienne c'est au fond du Seignalet en mode exotique et ça évite de se casser la tête. Seulement je note en passant que puisqu'il est basé sur le riz + une légumineuse il ne semble pas compatible avec le régime dit des "glucides spécifiques".
Quand au bouillon de poulet il constitue une solution dans divers problèmes inflammatoires. Je tiens de Jacques Valentin un lien vers l'explication scientifique.
Le bouillon de caracasse de poulet contient de l'UC-II (undenatured type II collagen) qui est disponible sur le marché des suppléments. Celui-ci diminue fortement la réponse inflammatoires au niveau des cartilages.
Lire par ex :
http://www.lef.org/magazine/mag2012/feb2012_Protect-Joint...
Le complément correpsondant :
http://www.iherb.com/Source-Naturals-UC-II-40-mg-120-Caps...
Une stratégie contre l'arthrose en général
L'article évoqué évoque d'autres compléments (Boswellia, Bore, Glucosamine etc...) qui doivent être associés dans le cas des inflamations dont le siège est articulaire.
Inflammation intestinales (Crohn, entérocolite, colites)
Le bouillon de poulet pose un certain nombre de problème. J'ai acheté un poulet bio à Auchan de préférence à une volaille label rouge. La viande est sans goût et aucune couche de graisse ne s'est déposée à la surface du bouillon en dépit de 4 heures et demie d'infusion. Une fois de plus les choses simples deviennent compliquées en pratique... Le cas échéant, si on me le demande je feria une fiche sur la question.
Commencer par exclure les céréales et les laitages (voir régime ayurvédique cité plus haut, c'est un plat de riz blanc long et de haricot Mungo jaunes avec des épices).
Ensuite Jacques Valentin précise : beaucoup d'omega 3 alimentaires : poisson + Colza, peu de viande rouge et de porc, plutôt viandes blanches.
De la vitamine D (études encourageantes) auquel j'ajoute impérativement par des apports journaliers, les apports en dents de scie des doses mensuelles ne donnent pas les mêmes bénéfices.
On peut aussi essayer des immunomodulateurs comme Epicor ou Tinofend le nouveau produit de Life extension.
http://www.iherb.com/Healthy-Origins-EpiCor-500-mg-150-Capsules/8352
http://www.iherb.com/Life-Extension-Immune-Modulator-with-Tinofend-60-Veggie-Caps/48807
Ils favorisent une réponse immunitaire dans des limites saines.
Commencer par Epicor pendant 3 mois qui a un profil d'efficacité très bien documenté en commençant par 2 par jour puis 1 après 1 mois.
Mais commencer par régime + vitamine D.
Pour la vitamine C prendre une forme tamponnée (pas d'acide ascorbique pur).
Un complexe de vitamines B peut aider également.
On préconise la poudre d'absinthe qui agirait sur la THNF alpha (500 à 750 mg/jour) mais attention ça ne peut pas constituer un traitement au long court car l'absinthe contient de la thuyone.
J'aurais sans doute l'occasion de revenir sur ces pathologies et de définir des propositions plus élaborées mais il y a du pain sur la planche...
19:50 Publié dans Ayurveda, Fermentation, produits fermentés, micro organismes, Hygiène intestinale, Intestins, dysbiose, Intolérances alimentaires, Jeûne, Les produits "bio", Lipides, Maladie de Lyme, Borreliose et co infections, Médecine électromagnétique, Métaux lourds, amalgames dentaires, Naturopathie, Pollution électromagnétique, Régimes alimentaires, Régimes, Kousmine, Seignalet, Taty, cétonique, Remèdes traditionnels | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
18/11/2010
Ces petites bêtes qui nous veulent du bien, les EM...
Le n° 71 de Nexus vient de publier un article sur les EM (Efficients Microorganism) consistant en un mélange symbiotique de bactéries, levues etc... qui en tant qu'organismes complémentaires présentent un intérêt considérable pour la jardinage et l'agriculture biologique, l'élevage et la santé animale et humaine.
Je ne saurais garantir que le lecteur ressortira de cette lecture, illuminé et pourvu d'idées claires sur la question. La remarque vaut également pour le site de EM France (http://www.em-france.fr/) dont la documentation, excessivement répétitive, à tendance à embrouiller et à lasser. Bernard Grevet qui vend des produits EM en France l'a du reste admis qui est en train de travailler à un nouveau site qui sera sans doute mieux structuré et plus pratique au niveau de la boutique.
Les EM sont déclinés sous plusieurs formes :
- EM-1 solution mère
- EM-a solution activée
- EM-Bokashi démarreur
- EM-X céramique
- EM-X Gold ou Manju (boissons)
Pour ne citer que le principal. Pour s'y retrouver dans les très nombreux articles proposés. Il faut partir d'usages pratiques.
Usage agrobiologique
Les EM sont réputés consituté une solution bien supérieur au BRF (Bois ramél fragmenté) pour restaurer un sol devenu stérile.
D'abord il vous faut introduire dans la terre des supports d'EM, charbon de bois pulvérisé et ou zéolithe. Le charbon est préférable, la zeolithe dans certains terrains risquand de nuire au drainage. Vous pouvez concasser du charbon de bois pour barbecue et le mélanger à la terre mais à condition de vous munir d'un masque. Il parait que c'est très salissants...
Vous pouvez également ajouter de l'EM-X céramique, il s'agit d'une poudre argileuse informée EM.
Ensuite les EM proprement dit sont apportés par une solution de EM-a à diluer à 1%. On peut mélanger EM-X et EM-a dans l'arrosoir. Compte tenu de la dilution l'EM-a n'est pas ruineux. Avec tous les produits EM liquide, il faut seulement veiller à éviter la corruption à l'air... Et la doc est précise sur ce point.
Usage médical
La solution la plus simple pour rééduquer un organisme en particulier au niveau intestinal consiste à se procurer
- un spray d'EM (EM1, X Gold- ou mieux Manju)
- du charbon de bois en poudre
- 14 monodoses d'EM
Commencer par un spray d'EM 3 fois par jour (information) pendant une semaine.
Poursuivre en mouillant un peu de charbon avec une monodose d'EM le soir au coucher.
Sur la base d'un régime diététique correct, ce protocol devrait avoir des effets positifs au niveau de la flore intestinale. Et à ce propos je me demande si le fait d'ingérer un mélange de lactobacilles et de bifidus vendus en sachets à prix d'or et vraiment une bonne chose. Ne pas oublier que les bifidus de Danone sont accusés par un scientifique marseillais d'être à l'origine d'une épidémie de surpoids. Il parait en effet que ce genre de petites bêtes administrées à des poulet les rend obèses et agressifs ! Mais curieusement personne ne semble se poser de quesiton à propos du genre de probiotique que j'évoque !
Seau de cuisine Bokashi
Il permet de faire fermenter des déchets de cuisine que l'on enterre ensuite dans des trous mélangés à du charbon de bois pour régénérer la terre et par exemple plater des arbres.
EM-France vend 2 modèles de seau permettant le soutirage du produit de macération (EM-a) pouvant être utilisé pour l'arrosage des plantes. L'un d'eux est un seau en plastique ordinaire, l'autre de 20 Euros plus cher est composé d'un plastique informé EM.
N'importe quel contenant fermant hermétiquement et permettrant le drainage et la récupération du liquide de macération peut convenir.
L'article important c'est le démarreur, une poudre dont il faut sapoudrer toute nouvelle couche de déchets.
De la méthode
Bref, une fois compris les principes de quelques applications simples vous parviendrez à vous y retrouver plus facilement dans la multitudes d'applications qui sont évoquées dans l'article et sur le site EM-France.
Il faut procéder par ordre et méthodiquement, vous pouvez par exemple commencer par tester les EM sur vos plantes et faire des comparaisons, puis passer à une seau Bokashi, puis à une application thérapeutique...
13:08 Publié dans Fermentation, produits fermentés, micro organismes, Produits divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |