04/02/2020
David Bruno pseudo "expert" en électromagnétisme : un livre ni fait, ni à faire ! Et pas que ....
Je viens de tomber, en matière de protection contre les CPLs du Linky, sur une série assez conséquente de questions nouvelles et surtout d'une phénomène d'évolution à "géométrie variable" (et en catimini) chez un expert relativement à un test (foireux) du Polier Prostop65 qui, en outre, ne serait qu'un Emikon HF1065 rebaptisé...
J'ai bien des choses à dire sur l'auteur qui est un expert auto-proclamé des plus douteux et un personnage assez malhonnête à mon avis, à moins qu'il n'ait l'esprit complètement confus... Ce qui est l'hypothèse la plus probable.
Je suis habitué à constater l'incompétence et la malhonnêteté dans les domaines dont je m'occupe et ce post est le début d'une série qui risque de causer des remous. Malheureusement, si ce blog est assez couru (10 000 visites par mois en moyenne), je n'ai aucune certitude de pouvoir toucher tous les acheteurs potentiels de filtres et autre matériels de protection. De plus, il est clair que l'immense majorité de ceux qui daigneront faire l'effort de suivre mon analyse, risque de n'avoir pas le minimum de bases techniques pour y comprendre quelque chose.
Je ne suis donc tenu qu'à une obligation de moyens, alors essayons de clarifier tout cela.
Le livre pour commencer
J'ai trouvé d'occase ce livre que vous voyez plus haut dans son édition de janvier 2018. Ce serait la "3ème édition enrichie". Ce que je ne m'explique pas c'est qu'il ne m'ait pas, dès que je l'ia ouvert, sauté aux yeux un certain nombre d'anomalies flagrantes. Je l'ai retrouvé planqué dans un casier où je range des bouquins dont je ne me sers pas certains étant en instance d'être revendus.
En reprenant ce livret, il m'a sauté aux yeux que c'est un véritable foutoir. Un livre pédagogique se doit de suivre un plan logique ordonné sur une succession de rubriques telles que gammes d'ondes, appareils et techniques de mesures, normes existantes, types de pollutions, moyens de protections etc...
Le livre commence par un index qu'en général on met à la fin. Le livre commence donc par une incitation a en apprécier le contenu d'abord par ce que l'on appelle le petit bout de la lorgnette de sorte que cette inversion ne peut pas être innocente. Les index figure toujours à la fin d'un ouvrage car lorsqu'on s'est assimilé le tout, ce n'est qu'une facilité offerte pour retrouver plus aisément un point de détail.
Vient ensuite le plan avec une table des matières. Finalement, ce plan est correct. Mais pourquoi avoir utilisé 36 000 couleurs quand la seule chose qui importe c'est la succession logique des rubriques abordées.
Alors pourquoi ressent-on un malaise à feuilleter ce livre ?
C'est qu'en fait il est rempli d'illustrations plus ou moins superflues qui captent toute l'attention au détriment de la hiérarchisation correcte des informations données. Des tableaux (notamment d'atténuation) se répètent inutilement. Je note un excès de bla_bla_bla et les éléments de réponse à une rubrique telle que les CPLs se trouve dispersés en plusieurs endroits. En résumé, le côté censé être attrayant des images (très colorées) rend l'ensemble passablement "indigeste".
Un exemple tiré du dossier 2 "protection anti-ondes"
Je ne suis pas en train de couper les cheveux en quatre rien pour me montrer systématiquement désagréable. Les "peintures anti-ondes" sont éclatées en 2 rubriques celles dédiés "basse fréquences", celles dédiées "hautes fréquences" avec à 7 pages d'intervalle, une répétition des mêmes indications de mise en oeuvre, mise à la terre, décoration. Encore une fois, ce n'est pas innocent puisque ça prouve l'absence de talent pédagogique et d'esprit de synthèse. Alors je me demande comment, dans ces conditions, on peut oser vouloir vendre des "formations" surtout "professionnelles"...
Typographie des titres merdique
Ma mémoire est essentiellement visuelle et même photographique. Tout être normalement constitué a besoin qu'on lui donne à voir une gestion d'espace correctement hiérarchisée. Un titre d'une division importante se doit d'occuper les 2 colonnes de textes existantes ! Sinon le lecteur se retrouve dans l'impossibilité de distinguer l'essentiel de l'accessoire et d'en trouve littéralement "noyé". Or sur un sujet aussi technique, il y a nécessité que toutes les notions enseignées soient clairement ordonnées. A présent que le premier venu sachant se servir d'un clavier alphanumérique peut "pondre" un bouquin en un tournemain sans se soucier d'avoir acquis le minimum de rudiments en typographie, il en résulte des tonnes d'écrits qui sont ni fait ni à faire.
Par parenthèse, je m'empresse de souligner, qu'en temps que musicologue reconnu, les logiciels de gravure musicale sont devenus si communs que plus de 80% de l'édition musicale contemporaine souffre, chez les plus grands éditeurs, d'un amateurisme tel que dans beaucoup de cas les partitions produites sont à peu près carrément illisibles. Quand il s'agit de restitutions d'une musique ancienne usant de systèmes de "proportions" où il faut saisir les rapport arithmétiques entre du binaire et du ternaire figurés en valeur longues selon notre échelle moderne, dans bien des cas c'est carrément la "cata" ! Fort heureusement, la baisse de qualité se trouve compensée par une certaine gratuité et quelques graveurs s'efforcent de remonter la pente ! Mais quelle fatigue que toute cette médiocre production mis à part quelques rares exceptions.
Absence d'esprit de synthèse d'où incompétence généralisée
Ce livre est un fouillis de sorte que celui qui l'a conçu ne saurait prétendre mener à bien des diagnostics sur site et des formations. Et nous allons voir que c'est plus grave que cela !
Le test du Prostop65 de Polier : subtilisé et désavoué sans tambour ni trompette !
J'ai dénoncé la méthode de test employé en date du 27 octobre 2018, soit depuis plus de 15 mois.
Je réalise qu'en fait je suis bien la cause de l'escamotage de ce test ! Aussi, plutôt que d'avouer son erreur, l'auteur l'a caché sans explication.
Or tant Polier qu'un autre vendeur de matériel de protection continuent de le proposer sur leur site dans que son auteur ait protesté. En fait il est coïncé ! Son silence est d'autant plus coupable qu'il a pris soit d'invoquer l'article L. 122-4 du code de propriété intellectuelle pour s'opposer à toute reproduction totale ou partielle de sa prétendue expertise sans son accord. Et s'il a été effacé de son propre site tout en apparaissant ailleurs, ce peut être que parce que l'emprunt n'a pas été consenti.
Etant devenu, par la force des chose, un spécialiste de cette propriété intellectuelle du fait que j'ai eu à me défendre professionnellement jadis en tant que photographe illustrateur, je tiens à souligner qu'il est impossible d'interdire une reproduction partielle : on appelle cela le droit de citation. Il s'applique au texte et le cas échéant à des photos ou des parties de clichés. Le droit d'auteur porte sur la protection du droit moral (déformation du sens d'un écrit par exemple) et sur des droits patrimoniaux. S'il s'agit de la reproduction d'un cliché, il faut prouver qu'il s'agit d'une contrefaçon et qu'il en découlerait un manque à gagner pour son auteur. Il suffit donc quant on doit faire une démontration en citant un texte et en donnant une image à l'appui, d'indiquer la source. Par exemple le droit sur un cliché banal représentant un filtre appartient à l'industriel qui est censé l'avoir conçu, et dans le cas d'un Absoplug son inventeur ne peut pas s'opposer à ce qu'on l'ait ouvert et qu'on en photographie le contenu. Le rappel de propriété que je viens de relever s'avère d'une bêtise excessivement prétentieuse puisqu'au moins deux copie du test visé circule dans le dos d el'auteur. Je note du reste que les personnes qui ont tenté de dialoguer avec ce David Bruno ont eu à déplorer le fait qu'il n'accepte aucune critique et se braquerait dès qu'on émet à son sujet la moindre réserve au sujet de ses dires. Et bien avec votre serviteur, il va être servi ! Qu'on se le dise !
Le test du Polier Prostop65 par David Bruno était foireux
Se pose la question de savoir pourquoi on continue de s'en servir alors que son auteur a implicitement reconnu que ma critique était fondée !
Je reproche à ce test de ne pouvoir refléter les conditions d'emploi normal. Il faut donc s'en remettre au protocole Emitech sauf que dans le cas du filtre Polier, il manque une courbe et c'est la plus importante. j'y reviendrai. J'ajoute pour être exhaustif que l'on temps depuis quelque temps à mettre en cause la pertinence de ce type de contrôle. j'y reviendrai : chaque chose en sont temps.
Concernant la critique du test, voir : http://silicium.blogspirit.com/archive/2018/10/17/linky-e...
Un nouveau test de David Bruno tout aussi foireux !
Voir : https://www.ondes-expertise.com/linky/filtres-anti-linky-...
De l'art d'en foutre plein la vue des (..) béotiens qui n'y verront que du feu !
La seule page de test est annoncée par cette très jolie frise qui me fait penser à des "extra terrestres" plus qu'autre chose. Notons en passant que le site est tout aussi mal foutu que le bouquin. C'est plein de belles images certes. De celle des appareils de mesure utilisés par l'auteur mais si vous cliquez sur l'une d'elle pour essayer de savoir ce que permet l'appareil, il ne se passe rien ! Si vous voulez savoir à quoi sert exactement l'appareil, il vous faut aller sur le site du fabriquant, or leur acquéreur aurait pu faire l'effort d'en résumer et les caractéristiques et l'intérêt. Sur ce point c'est cours moi après que je t'attrape !
Recension de la nouvelle "expertise" (sic)
Cette expertise m'a été signalée par un correspond tout récemment.
Une présentation à l'écran merdique !
Le premier problème rencontré est que cette "expertise" est ILLISIBLE. LISIBLE, Elle l'est à l'écran sauf qu'on ne voit qu'une fraction de l'ensemble de sorte que lorsqu'on quitte cette vue partielle on est perdu !
Et quelle soit le procédé d'impression employé, non seulement le triple colonage de certains passages disparait mais il est impossible de pouvoir embrasser l'ensemble de l'article comme on peut le faire en travaillant, avec un surligneur, sur une liasse de feuillets et en comparant rapidement les différentes sections de la prétendue démonstration. Il aurait fallu pour cela recourir à un traitement de texte et produire un fichier imprimable en pdf.
L'auteur se met au même niveau que Emitech : quel culot !
L'auteur à un moment donné déclare ceci :
Les tests Emitech ainsi que mes tests ont permis il y a plusieurs années de valider la performance de certains filtres dans des conditions de laboratoire...
David Bruno ne manque pas d'air ! Ce n'est pas la modestie qui l'étouffe. Rappelons que son test a consisté à injecter des fréquences artificile sur un 9,6 V sans qu'il puisse être tenu compte de certaines questions d'impédance avec 2 cas de figures caractéristiques chez Emitech. On verra dans les prochains article en quoi réside la différence. Rappelons que les performances d'un filtre varient en fonction de la charge qu'on lui fait subir et qui se mesure en ampères (ou en watts pour un voltage donné).
Son protocole rudimentaire non seulement n'est pas comparable au protocole Emitech (dont je reparlerai) mais il se trouve que le protocole Emitech est à présent contesté. Notamment par Polier. Ceci étant encore une autre histoire sur laquelle je ne me prononcerai pas.
(...) cependant personne n'avait jamais mesuré réellement les rayonnements CPL Linky dans l'habitat (seule vérité valable).
Reste à déterminer si les mesures de notre "expert" sont valides.
Des mesures faites à 20 cm !
C'est pour commencer environ 3 pages de baratin confus dans lequel les valeurs en V/m sont notées et il faut parcourir plus d'une dizaine d'alinéas pour apprendre que les mesures auraient été faites à 20 cm des sources.
Question : est-ce que dans la réalité volumétrique que constitue une pièce à vivre on sa se coller à 20 cm d'un cable ? Cela peut arriver certes quand l'installation est mal foutue. Bref il eut été plus raisonnable de pratiquer plusieurs mesures à 20, 50, 100 et 150 cm et de donner un tableau.
On arrive ainsi à cette représentation :
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Discussion :
Les deux valeurs de 9 V/m et 1,8 V/m correspondent respectivement à un tir groupé de pulse et à une absence de pulse.
1) D'abord, il faut s'y reprendre en plusieurs fois pour comprendre que ce tableau concerne des valeurs de nuit pendant 40 minutes après minuit où les pulses du linky sont plus rapprochées mais sûrement pas au point d'être continues.
2) La valeur la plus forte est attribuée aux CLPs du Linky censées être mesurées dans la plage de fréquences indiquées. Le 50 Hz est censé n'avoir pas influé.
3) La valeur la plus basse est censée correspondre à l'absence de pulses, alors comment se fait-il qu'elle n'est pas nulle ou quasiment nulle puisque l'influence du 50 Hz est censé ne pas entrer en ligne de compte.
Il manque divers point de comparaison :
1) Pas de valeur de jour (période calme).
2) Aucune valeur pour le rayonnement électrique et magnétique du 50 Hz.
3) Et surtout aucune valeur de comparaison sans filtre !
Pire encore on ne sait même pas quel modèle de filtre a été utilisé !
Moralité : l'auteur à pédalé dans la choucroutre !
J'ai soumis mon texte à un scientifique de bon niveau qui aurait pu être professeur de physique chimie et d'électronique qui m'a conformé que ma critique se tient.
Sur une remarque propos de l'Emi Meter
Je note que l'auteur a pris soin d'envoyer un petit coup de griffe à l'adresse de l'EMI Meter en disant qu'il ne détecte pas tous les signaux CPL Linky. Il s'agissait, on l'aura compris, de mettre en vedette les très coûteux "jouets" dont il se sert.
Il aurait été souhaitable de nous dire quels signaux sont en quelque sorte gommés.
En fait cette déclaration ne veut strictement rien dire !
Ce petit appareil n'a pas pour vocation de fournir un relever exact mais de donner un image globale et relative de ce qui se passe.
Soit une image relative entre un "bruit de fond" du courant sale ordinaire produit par divers appareils usuels et les pulses du Linki qui tranchent nettement et de façon très sonore sur le bruit de fond.
En d'autres termes, si cet appareils parvient à manifester une absorption des deux modalités de "courant sale" au point que l'on en arrive à une stabilisation de l'ordre de 20/25 mV de résultante sans pics brutaux on est en droit de penser que le but sera atteint ?
A propos du "neutre"
D'autre part je ne vois pas pourquoi le neutre ne rayonnerait pas autant que la phase puisque c'est un fil de retour. J'ajoute que puisque ce "neutre" est relié à la terre, c'est sans doute ce qui explique l’exiguïté du "réseau Hartmann" (et autres sous réseaux) dans les pays industrialisés comparé à la largeur de ses mailles dans un pays comme le Thibet à l'époque où l'electrification y était encore rudimentaire... Il est clair qu'en négligeant de matérialiser par un fil le retour à la centrale, on a engendré des courants vagabonds plus ou moins perturbateurs... Si on y a joute la multiplication des sources de pollutions électromagnétique, on ne sortira de ce "bordel" que le jour où un afflux de rayons gamma en provenance du Soleil provoquera la destruction d'une majorité de composant électronique au point d'engendrer un blackout plus ou moins généralisé...
Les filtres dédiés Linky ne valent rien alors si voulez la solution, elle existe mais...
Ce n'est pas écrit mais je lis ceci entre les lignes : Vous avez un problème, Ok ! Alors venez me voir et payez vous soit un diagnostic in situ soit une formation (individuelle ou professionnelle) et je vous dirai tout !
Foutage de gueule
Résumons :
Acte 1 : David Bruno produit un test sur la base de conditions de laboratoire bidon, qu'il désavoue silencieusement en l'éclipsant donc le test était nul.
Acte 2 : Il s'efforce de démontrer que de toutes façons les filtres dédiés Linky ne remplissent pas leur office en n'agissant que sur la phase, dans le meilleur des cas, de sorte que l'on se demande bien quelle solutions l'intéressé peut bien tenir en réserve.
En réalité il est tout-à-fait possible de créer un filtre parfaitement opérationnel sauf qu'il risque de peser au moins 4 kilos voir plus. Mais est-ce nécessaire pour atténuer suffisament les pulses du courant sale façon Linky ?
Conclusion
Je crois que vous pouvez la tirer vous-mêmes. Et si je me suis trompé il faut m'expliquer pourquoi.
Enfin comprenne qui pourra !
09:48 Publié dans Absoplug alpha - absoplug 220 Linky filtre linky, Compteurs verts Linky, Pollution électromagnétique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
Les commentaires sont fermés.