Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/12/2018

Ezetimibe (Ezetrol, Ineligy) et CoQ10 compatibilité

Inegy.jpg

Une question pertinente

J'ai reçu la question suivante :

Monsieur,

J'espère ne pas vous importuner par ma question je n'ai trouvé aucune information nulle part à ce sujet. Je cherche à savoir si la prise d'Ezetimibe dont le but est de limiter l'entrée des graisses dans le sang limite ou même empêche la passage du CoQ10, d’abord d'une manière générale, puis selon que l'on considère la forme ubiquinone ou la forme ubiquinol ? Merci par avance pour votre réponse. Cordialement

Je ne suis importuné que lorsque l'on pose des questions dont la réponse se trouve déjà dans le blog. Celle-ci méritait que l'on se penche dessus. Notons que la question porte sur l'assimilation d'un supplément oral de CoQ10.

La réponse de jacques Valentin (http://gestionsante.free.fr)

J'ai estimé qu'elle était du ressort de Jacques Valentin qui a répondu ceci :

Bonjour,

Les statines inhibent à la fois la biosynthèse du cholestérol et du coQ10 dans le foie.

Une étude a montré que Ezetimibe si pris seul n'inhibait pas la biosynthèse du coQ10 :
https://www.researchgate.net/publication/6914706_Effect_o...

Toutefois cette étude concerne la biosynthèse hépatique de coQ10 (le coQ10 que fabrique le foie indépendamment d'une complémentation), mais pas l'effet éventuel d’Ezetimibe sur l'assimilation par l'intestin d'une complémentation nutritionnelle en coQ10. Je ne peux donc pas vous renseigner sur ce point.

Cela dépend des types de molécules dont Ezetimibe inhibe l'absorption au niveau intestinal. Doctissimo ci-dessous donne quelques indications, mais c’est loin d’être complet et je pense que le fabricant a dû garder confidentielles de nombreuses données.

Normalement, selon les recommandations, Ezetimibe est coprescrit avec une statine et dans ce cas on aura un effet inhibiteur du coQ10 fabriqué par le foie, surement du fait de la seule statine.

Vous avez ici une monographie assez complète sur Ezetimibe :
http://www.doctissimo.fr/medicament-EZETROL.htm

Elena Pasca de Pharmacritique a rendu compte depuis déjà plus de 10 ans d'avis très sévères des revues médicales indépendantes sur ce produit qui n'a bénéficié d'aucune étude sérieuse d'efficacité et qui ne devrait selon sa synthèse n’être prescrit qu'à un tout petit nombre de patients affectés d'une hypercholestérolémie familiale résistante aux traitements habituels (sous réserve d'études encore à mener démontrant un intérêt en terme d’accidents cardiovasculaires et de mortalité au-delà du seul effet de baisse du cholestérol) :
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/01/...
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/01/...
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/tag/effets+secon...
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/07/...

Lire aussi Michel de Lorgeril qui est très dubitatif sur l’intérêt des traitements anti-cholestérol dans les hypercholestérolémies familiales. Il pense que les problèmes cardiovasculaires de ces patients proviennent le plus souvent des troubles de la coagulation associés à l’hypercholestérolémie :
https://michel.delorgeril.info/cholesterol/les-mysterieus...

bien cordialement

Jacques Valentin

Ce que l'on sait du mécanisme d'action de l'Ezitimbe

J'ai conservé ce qui est important et l'ai mis en gras:

EZETROL appartient à une nouvelle classe d'agents hypolipidémiants qui inhibent de façon sélective l'absorption intestinale du cholestérol et des phytostérols apparentés. EZETROL est utilisé par voie orale. Son mécanisme d'action diffère de celui des autres classes d'agents hypocholestérolémiants (statines, résines échangeuses d'ions, dérivés de l'acide fibrique et stanols végétaux).

La cible moléculaire de l'ézétimibe est le transporteur de stérols, Niemann-Pick C1-Like 1 (NPC1L1), qui est responsable de l'absorption intestinale du cholestérol et des phytostérols.

Des études cliniques contrôlées ont montré que, chez des patients ayant une hypercholestérolémie, EZETROL seul ou en association avec une statine, diminue significativement le cholestérol total (C-total), le LDL-cholestérol (lié aux lipoprotéines de basse densité), les apolipoprotéines B (Apo B), les triglycérides (TG) et augmente le HDL-cholestérol (lié aux lipoprotéines de haute densité).

Commentaire

L'ubiquinol est une benzoquinone réduite (forme phénolique), liposoluble présente dans pratiquement toutes les cellules des mammifères.

Une ubiquinone est une molécule appartenant à une famille de composés qui se distinguent par leur nombre n d'unités terpéniques — n typiquement compris entre 6 et 10 — présents chez tous les êtres vivants et jouant le rôle de transporteurs d'électrons dans la chaîne respiratoire.

La liposolubilité de l'ubiquinol jette un doute... mais on ne peut rien conclure.

Sur la CoQ10 voir : https://www.lettre-docteur-rueff.fr/connaissez-bien-coq10/

En cas de suspicion d'une carence, la CoQ10 peut être dosée mais au frais du patien (environ 60€)

Le problème est ailleurs

Le problème réside dans la suspicion qui règne à propos de la molécule de l'Ezetrol (génériqué depuis quelques mois...) : d'une part il n'est pas prouvé que combiné ou non à une statine elle participe à une réduction de la mortalité, c'est même le contraire et il se trouve que l'association, comme dans l'Inelegy est suspectée de faire le lit de cancer.

Un ami âgé, sous Inegy, vient de faire un violent infarctus, sa femme a compris de suite ce qui se passait, cela se passait en ville heureusement, l'ambulance est arrivée dare dare, il est resté longtemps dans le coma et en est sorti pour ainsi dire miraculeusement et récupère peu à peu avec des hauts et des bas. Je l'avais prévenu que ce médicament est suspecté de cancer. La cause est une rupture de plaque. Ce genre d'aléas est imprévisible et il n'est pas prouvé que le médicament peut être incriminé.

Le problème est faut-il jeter tous les anticholesterols ?

C'est l'avis de de Lorgeril qui a consacré 4 ou 5 ouvrages à la question. Je ne connais pas le contenu de L'horrible vérité sur les médicaments anticholestérol mais toutes espère d'ésotérisme façon chercheur du CNRS aimant se faire mousser mis à part, je peux dire que le diagnostic du risque se discerne au travers du dosage de l'Apo B comparé à l'Apo A, et la lipoprotéine coagulante qui constitue le risque c'est en fait la lp(a) dont le dosage coûte 18 E à charge du patient.

Donc ainsi que je l'ai dit 100 fois, l'exploration basique c'est Cho Total, triglycérides, Apo A1 (=HDL) Apo B (=LDL) et lp(a). Et pas HDL et LDL (ce dernier étant calculé donc extrapolé,ce qui donne un chiffre qui ne peut pas être fiable !)

Faire descendre la lp(a)

De Lorgeril s'en tient au régime méditerranéen avec ses deux pilier le pinard (rouge) et l'huile d'olive. Le vin, sans doute une manière de faire travailler la parentèle... Je plaisante certes mais quoiqu'il en soit le fait de camper sur cette diététique lui permet de vendre deux livres dont l'intérêt médical est limité.

Il est proposé la B3 (niacine) et le jus de curcuma pour faire baisser la lp(a). Lorgeril de contente de dire que son taux fluctue en fonction de l'alimentation mais si l'excès a une origine génétique, on ne peut pas s'en tenir à l'alimentation.

Le pinard et l'huile d'olive ne sont plus ce qu'ils étaient

Car le pinard n'est plus ce qu'il était, depuis que les méthodes de collage se sont généralisées et ça remonte loin. Les collages tutilisés pour faciliter le transport sont responsable de l'apparition ou du moins l'amplification de l'alcoolisme, spécialement dans le Languedoc par suite d'une élimination de vitamines du groupe B. Je ne parle pas des problèmes de pesticides survenus par la suite et de l'emploi de sulfites initiés de l'autre côté de la Mare Nostrum pour éviter, avec la chaleur, des déviation fermentaires... Ainsi le vin bio n'est pas un produit optimum car il tolère des sulfites en particulier car il est interdit de préciser qu'un vin est "sans sulfite".

Le vin et l'alcool doivent être limités en cas de tendance diabétique (résistance à l'insuline) chose assez fréquente à partir d'un certain âge. Dans ce cas, il existe une alternative : la poudre de marc de raisin, impérativement bio : elle comporte en plus des antioxydants provenant de la peau, de l'OPC en provenance des grains. Notez que l'alliance de la forme liquide et de la forme solide sont compatibles

L'huile d'olive actuelle : c'est la cata !

L'huile d'olive doit être de première pression à froid mais sous l'influence d'une tolérance européenne on parle d'une huile obtenu pas des moyens mécaniques. Disons pour simplifier que la formule est floue à dessein pour justifier l'emploi de centrifugeuses au lieu des presse de type génois ou de la grosse meule tournant dans un bac de pierre dure. On ne peut plus parler d'huile extra vierge quand elle sort d'une centrifugeuse qui provoque nécessairement de l'oxydation, en plus de l'eau intervient dans le processus. Concernant les procédés d'extraction voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Extraction_de_l%27huile_d%2...

J'ai vécu en plein milieu d'une zone de production oléicole. Même pour moi c'est un casse tête pour trouver une huile d'olive de bonne qualité. Les moulins traditionnels sont peu à peu transformés en musée car on les accuse de polluer par leurs rejets dans les cours d'eau. Bien évidemment, il est plus facile pour les oleiculteurs d'obtenir un rendez-vous auprès d'un "moulin" employant une système de centrifugation car le nettoyage est plus aisé tandis que les moulins traditionnels sont devenus assez rares et sont pris d'assaut. Je viens de réaliser que je connais personnellement un distillateur qui est aussi un moulinier, il faudra que je trouve le moyen de le questionner.

Quoiqu'il en soit pour qu'une huile ait la qualité optimum et puisse être considérée comme un alicament, il faut qu'elle répondre à plusieurs critères :

  1. Que les olives n'aient point être traitées.
  2. Qu'elles aient été pressées à maturité.
  3. Qu'elle ait été obtenue par pressage traditionnel (à la meule) ou pressage de couffins.
  4. Qu'elle ait été conservée dans du verre teinté ou des bidons de fer.
  5. Qu'elle ne provienne pas d'un mélange et que l'origine locale et précise soit connue.
  6. Qu'elle soit consommée dans l'année et au plus tard un an et demi après la récolte des olives.

Personnellement, je n'accorde qu'une confiance limitée dans le "bio", quand à dégoter un producteur au dessus de tout soupçon, ça n'est pas évident. Il faut être sur place, si possible à proximité mais à la campagne, la roublardise n'est pas chose rare. Si c'est un étranger, ou une sorte d'immigré nordique, qui questionne, on ne lui dira jamais du mal d'un indigène. Il faut avoir résidé plusieurs années, s'être fait des amis parmi les ancêtres et c'est à cette seule conditions que l'on peu obtenir des avis fiables, sous réserve que l'informateur se soit bien intéressé au sujet.

Cette année, les célèbres olives caillettes sont tombées toutes vertes des oliviers à cause d'un excès de pluie et de vent. Une forte proportion ne m'a pas semblé très mature. J'ai questionné récemment un producteur ayant participé à une émission sur RCF, c'est un français qui exploite une oliveraie portugaise. Je lui ai demandé ses tarifs et comment il peut parler d'olives matures quand je vois beaucoup de vert sur certaines photos, il semble que cela lui a occasionné une crise de mutisme.

Je reste cependant persuadé qu'en cas de risque cardiovasculaire, on ne peut pas se reposer entièrement sur le régime puisque la qualité des aliments s'est bien dégradée.

L'apport des bilans CEIA en matière cardiovasculaire

J'envisage de consacrer à cette technique un article approfondi mais je bute sur des questions qui demeurent sans réponse. Ce système a recours à une bonne cinquantaine de tests de floculation dont certains datent des années 50.

Les risques cardiovasculaires sont incarnés par les paramètres rouges, en particulier Burstein et Kunkel Phénol. L'appellation de chaque paramètre peut combiner un radical chimique avec le blaze de l'inventeur, ex : Takata. Le dégagement en hyper (virage à droite dans la courbe en V) sont à suivre car dans le cas d'une prédisposition à des troubles cardiovasculaire, il ont tendance à naviguer du centre vers la droite. Toutefois pour qu'il existe un risque avéré il faut que s'y ajoute des paramètres verts qui indiquent des tendances inflammatoires. Ces paramètres verts, en particulier, l'Acétate de cuivre se retrouve en cancérométrie.

Je bute actuellement sur une question lancinante : l'ordinateur ne prend pas forcément tout les paramètres critiques (en hyper ou hypo) en haut du graphique en V. le choix des paramètres pris en considération pour la consultation de la base de donnée indiquant les remèdes censés les plus adaptés m'échappe. Je ne pense pas qu'un opérateur humain décide de la sélection avant extraction de la base. Bref, je ne peux pas escompter de réponse du labo car je n'ai pas le statut de prescripteur. J'ai cependant la chance de n'être pas trop loin d'un laboratoire prescripteur qui n'exige pas que  je désigne un toubib pour la réception de la totalité des pièces comprenant l'orientation thérapeutique.

On peut agir sur les paramètres en folie par ce que l'on appelle des "antifractions", il s'agit d'une dynamisation homéopathique en 7CH (réputée freinatrice) du ou des réactif en hyper. J'ai pu constater à diverses reprises que ça fonctionne. Il m'arrive de conseiller à des proches le recours à ce type de bilan non sans les prévenir qu'une interprétation approfondie n'est pas chose évidente. C'était en 2010, j'avais constaté que sans hacker quoique ce soit, au moins une partie de la base de donnée était accessible et donc téléchargeable. J'ai donc pompé cette documentation dans un fichier texte, par ordre alpha. Et comme pour le premier bilan je n'ai pas pu avoir de suite les données d'orientation thérapeutique de sorte que j'ai cherché dans la base les remèdes les plus actifs sur les paramètres élus comme problématiques et je les ai vu descendre de façon assez spectaculaire au bilan suivant.

Par la suite, j'ai pu constater une action nette et évident sur les paramètres en excès, à partir de l'emploi des remèdes désignés par la consultation informatisée de la base de données expérimentale obtenu à partir de lapins sur lequels les remèdes auraient été testés. J'ai même vu à deux reprises sortir des remèdes pertinents dont la matière médicale correspondait avec la clinique. Le plus évident étant Fucus Vesiculosus sortant dans un cas de surpoids.

En revanche, j'ai testé le procédé des BNS qui est censé délivrer une orientation homéopathique sans trouver de relation vraiment pertinente avec les données cliniques. Mais il est vrai que si j'ai beaucoup étudié l'homéopathie uniciste autrefois, je m'en suis fatigué pour diverses raisons, l'une d'elle étant un crise de confiance dans la production actuelle des remèdes. Boiron, n'en parlons pas mais côté autrichien j'ai aussi des doutes : d'après mon enquête on fait tout au plus une dizaine de secousses entre 2 degrés de dynamisation alors que Hahnemann en a préconisé 100 à 150. Son principal "dynamiseur" était un cheval muni d'une sacoche de cuir... En l'absence de cheval, il tapait sur une bible relié en cuir. Je l'ai remplacée non pas par un Coran ou un Canon bouddhique mais tout bêtement par un vieil annuaire papier ou n'importe quel catalogue assez épais (Conrad, Bruneau, j'en passe...)

Les commentaires sont fermés.