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13/07/2016

Lettre ouverte au Dr Donatini

taureau-fc3a2chc3a92.jpgDocteur,

J'ai posé certaines questions publiquement ainsi qu'à l'une de vos émules. On me prend pour un con et on néglige de me répondre. Alors dans ces conditions, je vous mets en demeure par la présente d'apporter une réponse claire à mes questions. Ce questionnement me parait logique. Si vous ne le faites pas mes lecteurs en conclueront ce qu'ils doivent en conclure et le résultats c'est que vous risquez le discrédit. Vos affaires semblent florissantes si j'en juge par le chiffre d'affaire de Forêt Nature, néanmoins le vent pourrait tourner. Qui ne dit mot consent !

Je vous ai suggéré de publier un livre. Bien qu'ayant entamé ma soixante dizième année, je n'ai plus envie de me faire chier pour autrui et qu'il me suffit de témoigner de ma colère devant la corruption, l'incompétence et l'arrogance d'une bonne partie des professions médicales, si vous me demandez de relire le manuscrit pour formuler des objections et des questions, je le ferai mais je préférerais que vous fassiez le nécessaire pour expliciter la totalité de vos pratiques ailleurs que dans des conférences dont j'ai démontré l'insuffisance.

Merci d'avance

JDM

Enfin et très franchement je doute d'obtenir des réponses cohérentes car j'ai relevé de sérieuses contradictions.

J'ai déjà évoqué ce problème dans un post récent et dans la mise à jour de mon article sur le Dr Donatini et ses thèses et ses pratiques...

Voir : http://silicium.blogspirit.com/archive/2016/06/07/quelles...

Dans ce post j'ai évoqué les remarques d'un naturopathe me concernant et j'y ai répondu. Je lui ai adressé un mail que voici auquel je n'ai pas eu de réponse. Il n'est pas nécessaire de citer son nom, on peut le déduire, en faisant des recoupements mais le but n'est pas d'épingler tel thérapeute en particulier mais de stigmatiser un genre de malhonnêteté intellectuelle fort répandu. A savoir que quand on vient à poser des questions dérangeantes ceux qui devraient répondre s'esbignent.

La franchement la moutarde me monte au nez !

Voici le contenu de l'émail :

Bonjour,

J'encours le risque de ne pas avoir de réponse mais bon si c'est le cas j'en déduirai que mes questions sont dérangeantes et que tu n'as pas la réponse. Cela dit ton article est très bien, beaucoup l'ont copié mais pourquoi ne pas l'avoir encore développé; les nouveaux chapitres promis manquent toujours à l'appel qui permettraient peut être d'éclaircir certains points.

J'ai mis à jour le post sur Donatini. j'en arrive à me poser la question de savoir quel rôle exact jouent les mycéliums dans les préparations en tant que véhicule des HE. Voir mon texte à ce sujet. J'ai peut-être mal compris mais j'ai fait une analyse logique de ce que déclare Donatini et si comme indiqué le produit doit traverser l'estomac sans dommage, il ne devrait pas y avoir de remontées. Il semble faire allusion au fait que les mycéliums protégeraient les H.E. des lipases, autrement dit, ces mycéliums auraient une fonction apparentée à une "gastro résistance" pour mener les huiles en question dans le grêle là où elles doivent opérer. Or les fortes remontées prouvent que les HE sont libérées dans la poche stomacale. Alors dans ces conditions pourquoi ne pas simplifier les choses en les diluant dans une huile et autres procédés classiques. Bref la forme idéale serait d'éteindre les HE par un support à base de Lévilite et de recourir à des gélules gastro résistantes. Mais on a comprend que c'est plus avantageux de vendre une poudre grossière et de faire passer cette médication pour une sorte de nouvelle épices. Sauf que c'est de se foutre du monde !

Néanmoins, je ne vois pas de nécessité de remettre en cause les méthodes de diagnostics et les mélanges proposés quitte à changer le mode d'administration. Voilà donc une première question. Reste les vertus immunostimulantes des mycéliums qui doivent être justifiées. Je note en passant que Donatini déclare qu'il ne faut pas désinfecter le microbiote mais vu l'importance des "remontées", l'imprégnation des mycéliums n'a rien d'homéopathique et je vois là une contradiction dans le discours.

 


Deuxième question. Comment se déroule la visite chez le praticien. Il fait la détection d'un des 3 gaz litigieux et prescrit le mélange d'HE correspondant ou c'est un peu plus complexe. Il y a la lampe de Wood dont seule une vidéo parle mais bon faudrait tout transcrire pour être sur de bien suivre. Il serait souhaitable que l'on explique aux patients ce qui les attend. Dans le cas du Dr Donatini, ils en est qui traversent la France et doivent réserver un hôtel, cela fait des frais considérables et si il faut répéter l'opération bonjour les dégâts ! J'ajoute que Donatini a formé des non-médecins comme toi même. Or si Donatini a le matériel pour pratiquer une écographie qui me semble devoir faire partie d'un diagnostic bien conduit, ne serait-ce que pour contrôler la bonne vidange de l'estomac, je ne pense pas que tu sois équipé. Bref, il y a un sérieux problème et le risque d'être balader entre 36 praticiens ou services.

Là encore les choses seraient plus claires si la communication à ce propos était correctement documentée.

Troisième question. Est-ce que le fait de rejeter des gaz odoranst type oeufs pourris implique que c'est l'hydrogène sulfuré qui dominerait dans les remontées. Auquel cas, je ne vois pas l'utilité de s'emmerder avec un test de Gaz Détect. Il s'agit là d'un cas assez répandu qui pourrait orienter la thérapeutique sans avoir à se balader et à payer éventuellement des dépassements d'honoraires. J'ai cru comprendre que le Dr Donatini est sage à cet égard mais qu'en est-il de ses émules ?

Je m'intéresse à la question pour différentes raisons. d'abord j'ai plusieurs lecteurs et lectrices qui paraissent pouvoir bénéficier du protocole Donatini. Par exemple plusieurs femmes me rapportent des phénomènes de ballonnements prétendument en rapport avec la modification du traitement subtitutif pour la thyroïde, généralement Levo qui franchement ne marche pas. Les forums sont pleins de ce genre de plainte mais je ne vois pas que cela ait un rapport direct avec la thyroïde. Ces femmes sont carrément abandonnées par leur médecin qui se base sur la fourchette officielle de la TSH (qui monte à 4;,5 voir 6 ce qui est une aberration !) de sorte je suis tenté de tenir ces plaintes pour des signes de dysbiose sans que la thyroïde soit impliquée directement. Alors bien que cette question de mycélium reste problématique à divers égards, j'ai eu quelques retours sur des résultats positifs, dans ces conditions je pense que le mieux est d'envoyer ces gens faire le test chez le plus proche "Donatinicien". Encore faut-il que le protocole de diagnostic soit clairement balisé, ne serait-ce que pour inciter des généralistes à s'intéresser à la question !

JDM

Note à propos de l'action des HE sur le terrain et de l'usage immodéré de l'argent colloïdal

J'ai souligné que de mon point de vue l'administration d'HE par mycélium ne se distingue pas des procédés d'aministration habituels et que l'importance des remontée ressemble à une "désinfection". Or il me revient à l'esprit des propos du Dr Donatini à propos des virus et bactéries, il dit bien dans une de ses conférences les plus documentées : il faut tuer tout ça !

Or je ne suis pas sans me souvenir que dans les années 70 une équipe centrée autour de Duraffourd avec mis en avant une technique particulière d'interprétation des aromatogrammes. Sachant que l'origan (très caustique) tue tout à l'instar de l'argent colloïdal, l'équipe en question conseillait de donner le préférence aux H.E. atypique qui quoique connue pour leur pouvoir bactéricide modéré se signalaient par des zones importantes d'inhibitions dans les cultures. Ils en ont déduit que ces huiles essentielles agissaient par l'intermédiaire du terrain. La différence réside alors dans le fait que leur action est comparable à celle des oligo éléments et qu'il n'y a pas lieu de se préoccuper d'une action plus ou moins massive dite de contact.

Or avec ou sans mycéliums nous sommes devant une action locale de contact et donc, quoiqu'en dise le Dr Donatini de désinfection.

Tout le monde campe sur l'action de contact et ne parait pas avoir entendu parler de ce que j'évoque. Y compris Althea Provence à qui un correspondant à communiqué mes remarques.

J'en viens maintenant à sa croisade contre l'argent colloïdal. Croisade excessive et fort peu scientifique dans son propos ! Là encore il faut distinguer l'action de l'argent à faible dose par voie perlingale comme oligo-élément et la désinfection qui devrait être réservée aux voies externes.

Maintenant il y a un sérieux problème quand Donatini affirme que les patients qui ont abusé de l'AC par voie interne aurait littéralement "grillé" boir "brûlé" la muqueuse du grêle laquelle ne serait plus en état d'assimiler correctement les nutriments. Je suis d'accord sur le fait que le fait d'absorber des gros volume d'AC (le boire par demi verre par exemple) à toutes les chances de flinguer les bonnes comme les mauvaises bactéries et donc de créer un déséquilibre mais de là à "brûler" les muqueuses, je demande à voir des microscopies électroniques. Où sont-elles les preuves d'une affirmation aussi inquiétante.

Concernant le risque d'argyrie avec l'AC ionique, on commence à être rassuré, il faudriat en boire des litres et encore ! Néanmoins, en cas de présence d'un hélicobacter l'argent colloïdal à la petite cuillère me parait avoir l'avantage d'éviter les trithérapies très lourdes avec 1 antiacide et 2 antibios. Un test respiratoire bien conduit avant et après cure devrait permettre d'éviter certaines pratiques invasives.

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