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23/10/2015

Cannabis médical : Bedrocan BV, un gros scandale selon certains...

cannabis.jpgMise à jour : on me signale qu'une recherche de Bedrocan BV sur Google fait arriver ce blog en 4ème position devant les articles dont je rends compte. Je cite le mail reçu :

Je dis chapeau: sillicum.blogspirit.com est en 4 ème position pour une recherche Google sur Bedrocan BV aujourd'hui!!!

C'est très étrange en effet ! J'ignore à quels facteurs sont du ce surclassement inexplicable. Je n'ai utilisé aucune technique spéciale de référencement, je ne me préoccupe pas de ce genre de chose. Et la suite de ce que j'ai évoqué risque d'être pire encore :

Je suis debout depuis 3h du matin et j'ai énormément avancé sur mon prochain article qui va couvrir les faits et méfaits/cannabis de GW Pharmaceuticals en Angleterre (distribué par Bayer, Novartis, Ipsen, Neopharm, Otsuka) et leurs liens avec HortaPharm en Hollande créé par un indic avéré du gouvernement US La collusion que je vais mettre en valeur, c'est pire, archi pire, que pour Bedrocan BV

C'est inquiétant cette pub en faveur du présent blog et cela risque d'attirer l'attention de gens pas forcément bien intentionnés. Aussi, je tiens à préciser certains points...

Je ne m'intéresse pas au cannabis. J'ai pris une fois du LSD il y a pas loin d'un demi siècle. Je n'ai pas eu envie de recommencer d'autant plus que le chose ayant fait effet a retardement, je me suis retrouvé seul à négocier la chose...

Il m'est arrivé de fumer pour me mettre au diapason d'un entourage que je n'ai que médiocrement apprécié dans les années 70. Ce dernier, parce que j'étais honorablement connu, m'avait fait envoyer 2 tambours africains remplis d'herbe. Non prévenu et pris au dépourvu, la première fois j'ai transmis la chose. La seconde j'ai déclaré n'avoir rien reçu et j'ai refourgué au prix de gros la camelote à un  parisien, histoire de décourager toute nouvelle tentative de se servir de ma pomme comme boîte à lettres. A la même époque, disposant de renseignements précis, sur les faits et gestes d'un fils de militaire, je l'ai fait arrêter dans une certaine gare ce petit caïd revenant d'Amsterdam. Maintenant que des adultes fument ou prennent certaines substances en vue d'une meilleure connaissance d'eux-mêmes cela les regarde. Mes expériences à ce sujet n'ont pas été spécialement encourageantes.

J'ai bouffé à deux reprises du H. et ça s'est fort mal passé. Cela m'a incité à réfléchir, en effet j'ai constaté que les séances récréatives étaient surtout le fait de jeunes très superficiels vivant à la surface d'eux-mêmes. Le genre de créature que je déteste car peu fiables et qui risquent d'attirer des histoires, voir ci-dessus. Il semblerait donc que pour des gens soucieux d'une certaines introspection, les expériences psychédéliques ne débouchent pas forcément sur des rencontres agréables. J'ai vécu une "régression" qui semble m'avoir ramené au berceau avec l'impression de souffrir d'un mal indéfinissable et incompréhensible pour mon entourage.

D'autre part, moi qui ait en sainte horreur, tous les "gourous" et qui aimerait les écharper vif, je me vois mal faire confiance à un guide lors d'expériences plus ou moins chamaniques. Et ma religion, le bouddhisme, ne m'incite guère à faire l'expérience des "intoxicants". Tout cela est pour dire qu'en fait de cannabinnoïdes, je préfère cultiver du Tulsi et quelques autres plantes nettement moins problématiques. Et pour ce qui concerne le cannabis je n'ai pas un cm2 pour en faire la culture indoor, d'autant plus que cela nécessite un investissement minimal. 

Quant à se mettre à la page au sujet des usages médicinaux et ce à titre de pure information, les ouvrages intéressants sont en anglais ce qui constitue un obstacle et j'ai d'autres livres à traduire avant de m'intéresser à ce sujet particulier. En matière homéopathique, le chanvre le plus intéressant était celui dont on fait de la ficelle ou du papier (variété sativa). Hélas la vogue du cannabis indica a privé les médecins d'un médicament génial pour les chaudes pisses. Je ne suis certes plus en âge et en situation d'en attraper mais je constate qu'à l'époque où il était bon d'avoir sous la main un tube de granules, il a fallu qu'un laboratoire suisse rebaptise la plante pour pouvoir fournir. Qu'en raison de l'hystérie ambiante, les homéopathes aient été privé d'un remède aussi précieux est révoltant.

Cela dit, il y aurait un moyen de mettre un terme au trafic juteux de certaines banlieues en autorisant, sous certaines conditions restrictives de petites cultures domestiques tout en réprimant très sévèrement toute "ivresse cannabique" publique.

Cela dit, mon peut d'intérêt pour les substances "psychédéliques" ne saurait m'interdire de commenter certaines pages. Je suis, cela va sans dire archi contre la législations actuelles sur les semences et je reviendrai sur les articles de mon collègue.

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Dominique Guillet qui préside aux destinées de Kokopelli m'a communiqué le lien suivant :

http://xochipelli.fr/2015/10/bedrocan-bv-en-hollande/#mor...

Je le remercie au passage d'avoir fait de la pub pour ce blog ainsi que pour le site de Jacques Valentin.

L'article est très long. Je sais qu'il existe divers mouvements en faveur de la libération du cannabis et de son usage en tant que plante médicinale mais il s'agit d'un domaine auquel je ne me suis pas intéressé et j'ignore où en sont les choses en ce qui concerne les médicaments en développement.

Cet article souffre de sa grande longueur et mériterait d'être précédé d'un résumé clair car le propos est assez filandreux et je ne suis pas sur d'avoir tout bien saisi.

Sauf erreur, Bedrocan BV qui s'était spécialisé dans la culture du persil sous serre (sic) se serait lancé, à la demande du gouvernement hollandais, dans la culture de cannabis médical de qualité pharmaceutique quoique les normes à cet égard seraient restées des plus évanescentes. Je cite :

La société Bedrocan BV, en Hollande, produit du cannabis dit “médicinal” sous contrat du Ministère de la Santé du pays – depuis 2003. Ce cannabis est disponible dans les pharmacies Hollandaises (sur prescription) et Bedrocan BV précise que c’est le Ministère de la Santé qui commercialise ce cannabis vers d’autres pays d’Europe (tels que l’Italie, l’Allemagne, la Finlande et la Tchéquie), vers le Canada et vers des chercheurs “autorisés” de par le monde.

Or Bedrocan tolère sur sa page "Face de Bouc" la pub d'un site internet qui indique comment il diffuse au nez et à la barbe des chiens douaniers et de leurs maîtres diverses variétés de cannabis. Pour un usage, on va dire, ludique... Enfin, toujours si j'ai bien compris Bedrocan aurait commencé son négoce illégalement et ses produits et tous les cannabis de productions industriels seraient truffés de pesticides et autres saloperies.

Bref derrière Bedrocan, il y aurait une myriade de sociétés mère ou de filiales qui en fait, on le devine, ne peuvent pas vivre du "cannabis médical" tant les débouchés sont actuellement assez maigres.Ce qui laisse supposer que pour subsister cette myriade de société est forcément impliqué dans un commerce assez louche. Commerce dont on se passerait bien et que des petits producteurs "bio" pourraient avantageusement remplacer.

Bref, un gros dossier à garder sous le coude !

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