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25/11/2014

La thyroïde et ses dysfonctionnements

Barnes.jpgJ'ai reçu d'un correspondant un gros paquet d'articles tirés de revues alternatives dont Energie Santé que je viens de m'efforcer de trier. Qu'il en soit ici remercié pour le cas où j'aurais du mal à retrouver son email car la fonction recherche de Foxmail déconne et des mails j'en reçoit pas mal. A propos de la revue citée, une lectrice m'a promis de la scanner entièrement et je n'en ai pas de nouvelles. Mais c'est un peu de ma faute car elle m'avait demandé de lui faire une liste de priorités et la chose m'est sortie de la tête, là encore je vais avoir du mal à retrouver son mail.

Dans le N° 70 de juin 2006 est paru un article intéressant qui répond à quelques unes des questions que je me posais mais sans évidement que tout soit élucidé.

Deux faits sont confirmés par l'article, les dysfonctionnements de la thyroïde et en particulier l'hypothyroïdie sont très répandus et les effets, très nombreux demeurent souvent inaperçus dans le cas d'une hypo. D'autre part les dosages hormonaux sont délicats à interpréter. Je scannerai l'article et il sera disponible sur le Cloud qui est accessible par abonnement et donc sous condition. L'envisage de la compléter et je me bornerai pour l'instant à un bref résumé.

Le dosage se fait sur 3 facteurs, la TSH comme hormone stimulatrice des hormones proprement thyroïdiennes soit T3 et T4. Mais le fait que ces dernières atteignent des chiffres normaux ne veut finalement pas dire grand chose car cela ne prouve pas qu'elles remplissent correctement leur rôle au plan cellulaire. Et si la TSH tend à monter, bien que le taux de T3 et T4 soit dans les clous cela implique une difficulté de stimulation, cela veut dire qu'il y a un problème. L'article évoque un "point fixe" de T4 mais ne donne aucune précision à ce sujet.

J'ai trouvé sur le forum suivant une référence à ce point fixe dans un texte comportant des passages proches de l'article dont je dispose :

http://www.forum-thyroide.net/index.html?http://www.forum...

Mais l'explication demeure absente. Voici une page nettement plus explicite mais qui reste à analyser et à traduire et pas seulement autour de ce "point fixe" de la T4 qui semble permettre de juger de la situation par la seule TSH :

http://home.scarlet.be/~tsd51298/thyro_labo.htm

Cette page donne sur des dosages plus élaborés de seconde intention (anticorps par exemple) des indications cliniques et l'on doit d'abord se baser sur la clinique avant de se lancer dans des dosages. La liste des symptômes se recoupe avec celle dont je dispose qui est un peu plus étendue et mentionne un signe que j'avais retenu depuis longtemps : la raréfaction des sourcils et j'ajoute surtout à la pointe. s'il existe d'autres signes comme la fatigue, la frilosité, la somnolence et des signes de métabolisme ralenti, il faut se poser des questions !

Le test de température basale du Dr Barnes

La température se prend au réveil dans le lit et sans bouger, sous le bras pendant 8 minutes et durant une huitaine de jours. Et effectivement j'ai vérifié qu'il existe une différence d'environ 0,5° avec la prise dans le rectum. Je suppose que le lieu de la prise a une importance et dans ce cas ma propre température serait légèrement basse. La fiabilité de ce test serait de 85%. 

On trouve sur Internet plusieurs allusions à cette méthode, complétée par celle de Wilson, plus controversée qui se prend dans la bouche.

La normalité se situerait à partir et au dessus de 36,4 et même 36,6° selon les sources. On descend par palier de gravité d'environ - 0,5° à légèrement bas, bas et très bas. 

Les causes de dysfonctionnement peuvent être nombreuses, stress, métaux lourds, carence en oligo-métaux, tabagisme, conflits, insuffisance rénale, excès d'iode, contraceptifs oraux, glucocorticoïdes, Cordarone et ses génériques, interféron etc...

Concernant la thérapeutique on préconise en hypo notamment des suppléments de L-Tyrosine, des adaptogènes (cas de stress), et une formule d'aromathérapie (ex : Rosmarinus, Juniperus, Origanum, Commiphora myrrha) mais il n'existe pas de formule passe partout. Le grémil a été utilisé en cas d'hyperthyroïdie, il s'agirait d'un véritable "casse pierre" mais en cas de lithiase et de suspicion d'hypothyroïdie, il convient d'éviter cette plante.

Retenir que le diagnostic est difficile que l'hypothyroïdie est assez répandue, que divers facteurs peuvent intervenir comme causes et être imbriqués, que les généralistes s'en tiennent à la TSH et ne semble même pas conscients qu'avec la dosage des T3 et T4 (qu'il faut souvent réclamer) on risque d'être trompé par des résultats apparemment normaux, que les mêmes ne pensent pas déterminer s'il existerait un ralentissement du métabolisme basal en commençant par le test de température. Il faut dire également que ces signes de ralentissement peuvent dépendre de la météorologie.

Bref tout dysfonctionnement marqué de ce métabolisme en hypo ou en hyper devrait inciter à déterminer le statut thyroïdien du patient concerné. Et j'ai vu plusieurs personnes patauger parce que leur médecins n'avaient pas l'air de maîtriser le sujet. Maintenant il faut bien dire que le fait de s'en référer à un endocrinologue n'est nullement une garantie, il s'agit d'une discipline qui demande des dosages répétés à différentes heures plus une grande finesse d'interprétation. Mais il existe tellement de troubles plus ou moins larvés qui peuvent avoir pour origine principal un dysfonctionnement thyroïdien même relativement léger qu'il m'a paru nécessaire de sensibiliser mes lecteurs à ce sujet qui est loin d'être simple.   

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