28/04/2022
(7) Deux "mystères" (en partie) résolus : système "arborivital" et correspondance 7 nosodes/7 dominantes psys
Ce post est appelé à être un peu mieux chapitré mais il est 0:35 et j'en ai assez fait pour aujourd'hui.
Toutes mes excuses pour ma prolixité mais mis à part d'éventuelles fautes de frappe, je crois qu'il n'y a rien à retrancher.
De la nécessité de continuer l'enquête en mode "roman feuilleton"...
Cela vous intéressera sans doute d'avoir le regard d'un "pro" sur l'évolution du monde de l'édition.
Cela fait un demi siècle que je publie des articles et que j'ai pondu quelques livres sur des sujets assez variés et que je suis en relation avec des écrivains dans mon style, des éditeurs de revues confidentielles et j'ai eu un excellent ami libraire qui me permettait d'emporter des livres, de les lire, de les ramener. Ayant créé moi-même une revue, j'ai pu recevoir, à ce titre quantité de "services de presse", y compris d'un éditeur hyper spécialisé comme Dalloz. Mais c'était entre les années 70 et le milieu des années 90. J'avais pu constater que l'on publiait des tonnes de "merde".
La prolixité des auteurs qui se recopie et pondent leur petit caca sur les "fleurs de Bach" est HALLUCINANTE ! Il en sort de partout tant en anglais qu'en français mais au final, quand on fait le tri, et quand on sait jauger un livre rien qu'en survolant ça table. Il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent...
L'édition d'hier et celle d'aujourd'hui
Vouloir écrire un livre sur le sujet hyper "florissant" que constitues les "élixirs" de fleurs c'est 6 mois à un an de travail, (et de vie quasiment monastique avec de la vaisselle qui s'empile dans l'évier, de la poussière qui s'empile, des repas expéditifs sans parler des inconvénients d'un chat boulimique) sans l'assurance de pouvoir être édité car dans le cas présent se pose la question de comment faire un livre vendable sans risquer de gravement traumatiser les amateurs d'essence florales et autres élixirs.
Le genre de bouquin véridique que j'envisage pouvait trouver autrefois des grands éditeurs ayant pignon sur rue mais il se trouve que je suis bien placé pour savoir à quel point le milieu de l'édition s'est trouvé sinistré. D'abord, ce sont les diffuseurs qui raflent l'essentiel des bénéfices alors qu'autrefois ce sont des libraires spécialisés qui publiaient le genre de livre spécialisé tel ceux de O.A. Julian (Librairie Le François à l'origine). Dans le cas présent, le seul obstacle serait que n'appartenant à aucune communauté "académique" et n'étant pas médecin par exemple, on se trouve automatiquement mis sur la touche avec pour nécessité de recourir à l'auto-édition.
Certes l'auto-édition ne constitue pas un problème insurmontable vu l'existence de logiciels de traitement de texte et de mise en page que je maîtrise depuis des décennies. L'impression à 100 exemplaire d'un livre de 550 pages à partir d'un pdf, c'était un peu plus d'un milliers d'Euros il y a deux ans. Une bricole.
Il existe d'autre part des boutiques qui se chargent de l'édition et de la diffusion sur le Net, je pense à Lulu mais il y en a d'autres. Mais ça ne présente aucun intérêt : on ne vend rien et on touche des queues de cerises.
Vous noterez, par exemple, qu'en matière homéopathique Narayana s'est spécialisé dans la réédition d'ouvrages anciens qui étaient épuisés, et que les titres nouveaux concernent essentiellement des matières médicales très novatrices et souvent des nouveaux remèdes.
Tout cela pour dire qu'à mes yeux, environ 80 % de l'édition actuelle mériterait un autodafé des plus flamboyants car le phénomène que constitue ce gaspillage de papier plus le brouillage engendrés par les réseaux sociaux, on peut le constater, ne font absolument rien avancer. Autrefois la censure s'exerçait par des "privilèges" ou un imprimatur dans le cas de la littérature religieuse. A présent, les livres intéressants risquent tout simplement d'être noyé dans le flot de "merde" que je viens d'évoquer ou alors la presse mainstream pratique ce que l'on appelle un complot du silence !
J'ai donc résolu de partager au jour le jour les résultats de mes recherches. C'est plus vivant mais pour l'heure je n'ai eu que deux retours, un venant de Suisse, l'autre d'un correspondant régulier qui me communique ses trouvailles.
C'est bien Robert T. Cooper qui aurait baptisé son système de médecine "arborivital"
Je vous communique sans en changer un iota la découverte d'un certain Philippe :
Il semblerait que c'est bien Robert Thomas COOPER qui donne ce nom de Arborivital Medicine. On le trouve nomment dans sa publication de 1900 "Cancer & cancer symptoms…" : https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=mdp.39015007119467...
Sur la page que vous avez citée : http://www.homeoint.org/cazalet/cooper/cancer.htm il est dit qu'il (Coopper) a publié un certains nombre de papiers dans " The Hahnemannian monthly".
Et c'est vrai, on en retrouve un ici en 1893 : https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.32044103061057...
On retrouve une critique de cette Arborivital Medicine dans The Homoeopathic world de 1895 : https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=mdp.39015076981367...
Que l'arborivital medicine ne serait qu'une filiation du Culppeper's herbal. Je vois en tout cas, que vous ne sauvegardez toujours pas vos écrits à la volée ! Va falloir apprendre à le faire.
Moralité : on ne sait toujours pas à qui rime ce nom et il n'ets pas pensable de se taper la lecture des sources qui viennent d'être exhumée mais enfin le personnage de Cooper tend à se préciser. ce n'est déjà pas si mal d'autant plus que la questions des "sources" du bon Dr Bach n'est pas actuellement le problème le plus saillant. Je ne sais pas, en vérité, s'il serait vraiment utile de se pencher sur la question et de "débrouiller" l'apport, très confus à mon goût, de Peter Morrell sur l'histoire de la pratique homéopathique en Angleterre. A mon humble avis il n'a pas les capacités et le minimum de connaissance du sujet pour ordonner correctement ce qu'il a pu dégoter.
De la même manière homeoint.org entasse une quantité de documents très intéressants mais c'est à celui qui fouille dans ce bric à brac de se débrouiller pour faire son petit mesclun. Cette expression locale désignant la manière de faire une "salade" consistant en un mélange de différentes espèces de plantes à croissance rapide pouvant être associée et rendue comestible par adjonction d'une vinaigrette au goût du consommateur. La formule impliquant le risque non point d'une synthèse mais d'un syncrétisme.
L'homéopathie anglaise de la période considérée étant, on va le voir avec le retour aux 7 nosodes de Bach un pratique très éclectique. C'est bien James Tyler Kent (né à Woodhull dans l'État de New York en 1849 - mort à Stevensville dans le Montana en 1916) un médecin homéopathe américain qui a tendu à remettre les pendules à l'heure hahnemannienne.
Ce sont du reste des homéopathes américains qui ont redressé la barre, je pense à
Deux observations en passant sur l'éclectisme et sur le retour aux sources des homéopathes américains
Sur l'éclectisme thérapeutique
L'éclectisme est légitime à partir du moment où l'on sait discerner voir deviner ce qui va marcher dans tel ou tel cas. Cela suppose une connaissance profonde de chaque méthode, et de ne pas se focaliser sur l'homéopathie uniciste quand le problème est soluble par l'ostéopathie, par exemple.
De même, on ne conçoit aucune pratique médicale sans connaître l'arrière plan constitué par l'ensemble de la médecine dite "académique" (anatomie, infectiologie, allopathie etc...) quand bien même on déciderait d'en prendre et d'en laisser pour ce qui la concerne. Donc l'éclectisme s'impose dans tous les cas de figure.
Sur le retour aux sources américain
Je ne puis m'empêcher de faire un rapprochement entre le retour aux sources homéopathique et un "retour aux sources" plus récent, s'agissant de l'astrologie et de ses sources gréco-romaines.
J'ai assisté, de loin, au phénomène évoqué et il ne semble avoir pénétré en France que par un seul individu.
Dont je tairai le nom car s'il a fait un long voyage pour me rencontrer alors que nous appartenions à deux groupes assez concurrents, j'en sais assez pour affirmer qu'il ne s'agissait point de me débaucher pour le compte de son mentor de l'époque.
Ce que j'ai constaté c'est que plus tard il a fait son petit mesclun de l'apport du mouvement évoqué perso et je lui reproche d'avoir voulu trop jouer au "maître spirituel".
J'ai été du reste amené à me poser la question du pourquoi du rapprochement opéré. Nous en nous étions jamais croisé, et au dernier moment il a débarqué avec une jeune femme à qui j'ai du céder mon lit tandis qu'il nous a fallu camper de façons très spartiate dans la salle de séjour en dormant, chacun de notre coté, à même le sol avec d'un côté un matelas pneumatique et de l'autre plusieurs épaisseurs de couverture. Le côté "spartiate" de la rencontre s'est bornée au côté inconfortable de la chose mais en cuisinant adroitement ce visiteur, j'ai bien compris qu'il entretenait une certaine affinité avec un aspect particulier (didactique) de la culture grecque...
L'astrologue dont il s'agit à du reste tendu à se présenter comme une sorte de maître spirituel en lieu avec un courant maçonnique des plus suspects puisqu'il entretien un rapport avec (...) la magie sexuelle. Il est très clair, à mes yeux du moins, que quand on entretient une mauvaise relation à nos pulsions on est tenté, dans le cas d'une hétérosexualité, de tendre à les "légaliser" notamment sous prétexte d'un tantrisme sexuel assez conventionnel. Enfin le fait de manifester officiellement un intérêt particulier envers un courant de "magie sexuelle" qui tend à faire penser à la possibilité d'un "tantrisme" nettement moins "bourgeois", cela tend à confirmer qu'il y avait derrière cela une problématique mal assumée.
Je profite de cette évocation pour dire que si je me suis informé sur les divers courants suspects auxquels je fais allusion, j'ai toujours professé qu'il n'était nul besoin de recourir à des pratiques plus ou moins teintées d'ésotérisme pour assumer ses pulsions. IL faut prendre ce genre de choses de manière très pragmatique et éviter de se faire des nœuds dans la tête...
Fermons la parenthèse...
Quelques mots sur Nicholas Culpeper
Cette référence au grand herboriste anglais du XVIIème siècle a l'avantage de m'offrir une illustration pour cette note. Ce qui est regrettable c'est qu'à ma connaissance l'ouvrage de cet herboriste et astrologue) n'aurait jamais été traduit en français.
A noter que la page de Wikipedia en français n'est pas très loquace et je sais seulement que ce personnage a existé.
Le Wikipedia anglais s'avère nettement plus bavard et donc nettement mieux informé :
https://en.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Culpeper
Donc, une fois n'est pas coutume, j'ai l'occasion de parfaire ma culture herboristique.
L'histoire des 7 nosodes (auto vaccins) et des 7 types d'émotions censés correspondre selon le bon Dr Bach
Edgar Cayce pouvait s'approprier le contenu d'un livre en le mettant une nuit sous son oreiller.
Je n'ai pas cette faculté et je m'en félicite car assimiler un ensemble d'informations passivement ne permet pas de déterminer si elles sont vraies ou fausses.
Ma méthode est différente, l'allure d'un livre, la consultation de la table des matières ou du sommaire m'indique pratiquement de suite si j'ai une chance de trouver la ou une réponse à une ou des questions qui me hantent. Le cas échéant je survole certains articles mais quand ça concerne un sujet que je connais et maîtrise, je devine quand je vais me faire chier à tout lire en pure perte.
Tout ce qui a trait à l'oeuvre du bon Dr Bac est hyper foisonnant d'où la nécessité de garder le recul en permanence mais venons en aux faits :
Il y a bien eu de la part de Bach une mise en correspondances de 7 nosodes avec 7 tendances psys. Le problème est que Julian a mal fait la part des nosodes de Bach et n'a rien dit et sans doute rien su de sa pratique. Sauf erreur mais cela parait évident : Bach n'a pas effectué de "proving" et en fait il ne s'agit pas de "nosodes" à proprement parler mais bien d'auto-vaccins.
Pour faire simple, Bach avait identifié 7 bactéries susceptibles de foutre la merde dans la santé d'un patient. Bach faisait régulièrement des prélèvements dans les selles de ses patients, et cherchait à identifier la bactérie dominante par une technique de culture qu'il décrit dans l'un des écrits originaux" qui ont été rassemblée et traduits en français. Et d'après ce que j'ai pu comprendre il a fait des rapprochements entre telle dominante bactérienne intestinale et certains types de traits de caractère saillants chez certains de ses patients.
Et de ses pseudos "nosodes", qui sont en fait des "isopathies" donc des "auto nosodes", il est passé à la recherche de fleurs censés améliorer les traits de caractère associés selon lui à l'une des 7 pathologies intestinales qu'il rencontrait.
Pour que les choses soient claire, il faut savoir qu'un "nosode" consiste en une dilution et une dynamisation d'un principe infectieux qui n'est pas propre à un patient particulier. Psorinum est fabriqué à partir de raclures d'une peau galeuse provenant de donateurs anonymes.
Ensuite, Nora Week explique dans quelles circonstances Bach, lors d'un banquet où il s'ennuyait comme un rat mort lui vint l'idée de la typologie en 7 points que vous connaissez. Il avait déjà trouvé 12 guérisseurs et il décida d'abandonner les merdes de ses clients au seul sort qu'elle mérite, servir de fumier et de trouver une solution plus élégante et moins malodorante donc plus pure. d'où mon idée de puritanisme. La recherche de "pureté" colle assez bien avec sa conception de "bondieuseries" en vogues à l'époque. Et à un moment donné il décida de compléter la liste de ses remèdes par les moyens que vous savez.
Il a donc imaginé un "système clos" de 38 remèdes en se basant sur des types psychologiques qu'il avait repérés et classifié de manière assez pragmatique. Un "système" que l'on peut maîtriser relativement facilement tandis que ses successeurs et concurrents ont tout explosé au point que leur listes ressemblent finalement à un amas de cellules cancéreuses qui ne cessent de s'étendre de de proliférer.
Bien sur les arrières pensées mercantiles me semblent assez visibles du moins pour les listes les plus récentes. Et là on tombe franchement dans l'exploitation éhontée de la crédulité publique et j'ai expliqué pourquoi. Alors quand on voit que le pissenlit se voit gratifié de vertus complètement étrangère l'une à l'autre selon sa provenance géographique, on est obligé de constater que la sensibilité qui est à l'origine de ce genre d'indication, c'est forcément du pipeau...
Maintenant, et s'il le fallait, j'y reviendrai avec des exemples édifiants.
En résumé :
Il faut qu'un ensemble de remèdes soit limité en quantité. Qu'il couvre un maximum de cas psychologique et qu'il s'abstienne à répondre à des besoins étrangers au domaine de la psyché aux sens strict en prétendant, par exemple, agir à un niveau spirituel car là on change radicalement de "registre", en empiétant sur le domaine des "sacrements", voir d'une initiation de nature vraiment spirituel.
La chose est concevable à partir de la tripartition schématique déjà évoquée mais je ne sais pas en quoi consiste un "être réalisé", je n'en ai jamais rencontré un seul. Par contre, j'ai croisé quantité d'illusionnés qui se prennent pour le sel de la terre, voire des "gourous" et se permettent des jugements excessivement tendancieux qu'ils essaient d'imposer de façon insinuante.
Evidemment, si vous leur faites comprendre qu'ils ne méritent qu'une chose, c'est éventuellement de se faire casser la gueule s'il devaient insister, la seule chose que l'on puisse faire c'est d'abord de pouvoir les voir arriver de loin ,avec leurs gros sabots et donc les éviter et le cas échéant de leur ordonner de ne s'occuper en priorité de leurs fesses. Sinon elles encourraient le risque d'être plus ou moins gravement endommagées an cas ou l'intéressé voudrait soutenir une confrontation.
Signe particulier : cette engeance s'est inspiré de cette chose particulièrement diabolique qu'est la psychologie freudienne qui tend à interpréter toute résistance comme ne résultant que d'un malaise du au réveil d'une certaine culpabilité. Sauf que quelqu'un à qui vous n'avez rien demandé n'a pas à vouloir vous faire sa leçon.
De sorte qu'en lisant les indications que j'ai relevées à partir des listes rassemblées dans le post précédent, vous ne pouvez que littéralement sauter en l'air ! Sauf que le discernement des esprits reste un charisme, si on l'a reçu on peut le développer mais il est à craindre que si on n'en avait pas la moindre notion, ça risque d'être "mort" comme disent les jeunes. Le propre du discernement des esprits c'est qu'il n'a rien à voir avec les notions ordinaires de "bien" et de "mal" surtout quand la norme vient d'un état gouverné par un président complètement gâteux qu'il faudrait enfermer d'urgence dans une maison de retraite médicalisée...
01:03 Publié dans Elixirs divers, essences florales de Bach and Co | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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