30/11/2013
Lait cru, soja et Cie...
Révisé le 28/02/2017
Je recommande tout particulièrement la lecture du livre de Marguerite Lecat intitulé Quand les laboureurs courtisaient la terre car il ne concerne pas que le lait cru qui était encore utilisé nature sans pasteurisation. En plus on en trouve de nombreux exemplaires d'occasion. J'ai payé le mien 1,50 € mais en revanche le port était un peu ruineux.
Une ancienne exploitation fermière traditionnelle
Certes, on y découvre que son père, digne représentant d'une longue lignée de "laboureurs" remontant bien des siècles en arrière, livrait du lait cru à destination des enfants des familles nombreuses de la région d'Etaples mais on y découvre ce qu'était encore une exploitation agricole convenablement gérée où rien ne se perdait et ou toute opération était le résultat d'une expérience et d'une véritable science. Les labourages par exemple bien différents selon la nature de la terre, argileuse ou crayeuse. Moi qui ait passé toute mon enfance à la campagne dans les années 50, je constate que tous cela avait déjà été perdu, du moins je n'en ai pas entendu parler.
Le père de l'inventeur du K-philus et son frère discutaient en latin à table ! On découvre toute une sociologie dont on n'a plus la moindre idée avec des collèges qui formaient une véritable élite. Mais il est vrai que Marguerite Lecat venait d'une région assez privilégiée sous ce rapport. Ainsi ceux qui dans la fatrie ne pouvaient devenir exploitant agricole, devenaient ou prêtres, ou juristes (assez souvent notaires) ou encore médecin et le tout formait un réseau.
Les laboureurs une élite ruinée
On comprend comment la agriculture française a été ruinée par l'invention de la rentabilité du crédit et surtout des "Assurances sociales". Je savais que les "laboureurs" faisaient partie d'une sorte d'élite car ils avaient droit à porter une blason mais je n'avais aucune idée de ce que nous décrit l'auteur de l'organisation matérielle et sociale d'une ferme bien tenue où ne se perdait que la fumée sortant des cheminées.
Revenir au beurre cru et bio
Concernant le beurre cru et bio ainsi que le lait idoine en version kéfirisée, je m'y suis mis après avoir surmonter une sorte de dégoût et de cette foutue appréhension des graisses saturées. J'ai trop le souvenir détestable du lait chaud de 4 heures qu'on nous faisait ingurgiter en pension pour écouler des stocks...
J'en arrive à la conclusion que beaucoup de personnes souffrant de fatigue chronique, devraient se remettre d'abord au beurre cru et bio et rejeter sans autre forme de progrès toutes ces pseudo beurre ou margarines même bio et revenir à un minimum de graisses saturées animales traditionnelles en réduisant les polyinsaturées. Taty donne comme ratio 50/40 et 10% de graines diverses (noisettes, cajou etc...). Je déconseille l'huile de lin. Même à 4° elle rancit assez vite par contre un peu de graine de lin moulues mais surtout pas cuite dans le pin comme le recommande De Lorgeril, c'est une hérésie!
J'ai consommé régulièrement de l'huile de lin, aucun résultat et sur la peau ça devrait se voir.
Concernant le soja
Concernant la vogue du soja, je suis contre mais je dois dire que Taty a tort de minimiser la consommation des asiatiques. On n'a que peu de données précises mais il est faux de vouloir réduire cette consommation à un usage condimentaire. Elle a refusé de prendre en considération la contradiction pour de mauvaises raisons : quand j'ai terminé avec un dossier je classe et j'oublie...
La fermentation ne détruit pas les isoflavones (oestrogènes) qui sont sur la sellette. Sont-elles dangereuses ? Les études sont contradictoires et non seulement c'est toujours ainsi mais c'est voulu ! En grattant, je me rends compte que ce sont probablement les acides gras trans + le déséquilibre en acides gras saturés naturels + la dénaturation des laitages qui sont la principale cause des maladies.
Quant au soja, je préconise de s'en tenir à la vraie sauce de soja, celle qui est fermentée et pas obtenue avec des acides comme ces sauces bas de gammes qu'on trouve dans les magasins chinois, le natto et le tempeh.
Les laits végétaux sont surtout des sources excessives de glucides et le lait et les yaourts de soja je ne trouve pas çà goûteux. Idem pour les steack : le tofu n'a pas de goût l'aromatiser est un casse tête et les steack parfumés diversement, au goût fumé ou pas du commerce "bio" coûtent la peau du cul.
Voici là donc bien des raisons pour refuser d'entrer dans la polémique autour des études toujours mal foutues et conclure que la seule chose intelligente à faire c'est de revenir à l'alimentation traditionnelle et locale telle qu'elle existait au début du dernier siècle. Tout ce qui est "exotique" devant demeurer dans la rubrique des "amuse gueule" pour "bobo friqués". Ces gens là ont le droit d'exister mais c'est pas l'élite à mes yeux !
Voir également la série d'articles de
http://www.satoriz.fr/produits-bio/Bernard-Gaborit---Le-g...
14:30 Publié dans Cholestérol, maladies cardio-vasculaires, statines, Laitages, Les produits "bio", Lipides, Soja | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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