27/04/2013
Métaux lourds : Cambayrac version 2011
Une lectrice m'a prêté cette dernière version. Un premier coup d'oeil ne décèle pas de modification majeure dans la plupart des chapitres sauf que le long chapitre 14 des éditions antérieures posant la question du pourquoi de la vogue des "produits miracles" dont la chlorella a carrement disparu. Plus question de Lehner et de ses 128 comprimés par jour, plus rien sur les spécialités diverses de la naturopathie.
Le chapitre sur la chlorella a terriblement maigri
Ce qui concerne la chlorella a été comprimé dans une toute petite division après celui concernant la carbothérapie. J'ai oui dire que l'auteur a été en conflit avec son premier éditeur et on n'en connaît pas les raisons. Le second lui aurait imposé un nettoyage et un polissage dont les résultats se sont fait sentir particulièrement sur le contenu du chapitre 14.
Quand aux apports nouveaux pour l'instant, ils ne m'ont pas sauté aux yeux. Comme il traine une édition pdf piratée de la version 2009, l'intérêt documentaire commande de la préférer à la version actuelle trop expurgée.
Les menaces proviendriaent des vendeurs de "produits miracles"
Tout ceci laisse à penser que les menaces dont on parle ne sont pas venus des milieux médicaux ou d'industriels mais des marchands de compléments alimentaires et de chlorella en particulier. Or il n'avaient aucune chance de gagner en Justice,, strictement aucune. Mais les éditeurs n'aiment pas les procès et la technique consistant à les terroriser par une menace judiciaire est malheureusement très efficace. Enfin quoiqu'il en soit ce que l'on peut déduire en lisant entre les lignes ne va sûrement pas favoriser leur trafic aux yeux de ceux qui me lisent. Malhreusement, si ce blog voit tous les jours des nouveaux abonnés arriver il n'a pas l'audience de certaines revues et de certaines newletter qui, sous prétexte d'informer les patients sont surtout et avant tout des organes publicitaires pour servir d'enseignes avancées pour des boutiques qui sont derrière.
Michel Dogna principal pourvoyeur du blog
Mais enfin, je me contente de mon rôle modeste de lanceur d'alerte discret et je remarque une fois de plus qu'on arrive ici en cherchant des informations sur Michel Dogna avant de trouver tout autre chose. Mon éditeur me dit avec malice que c'est ma "bête noire", si "bête noire" il y a c'est une toute petite "bête noire" et certains écrits de ses début ont présenté un intérêt mais ça a dérapé ensuite.
J'ai reçu plusieurs courriers ou il est question de la chlorella, ce que j'ai dit, visiblement ne pas pas bien. C'est normal ceux qui sont branchés naturopathie sont contraints de s'aggriper à elle car ils n'ont pas accès au DMPS et au DMSA que seuls des médecins peuvent prescrire. Je suis désolé mais je me soucie d'efficacité et je refuse les biais visant à préserver le job des naturapathes.
Naturalisme et "naturopathie"
Si j'étais plus jeune et si j'avais le dessein de me lancer dans la thérapeutique, je ne me dirais pas naturopathe. Le termes est IDIOT, étymologiquement il signifierait que la nature rend malade. Alors on à biaisé en lui cherchant une étymologie ... anglaise. La naturopathie serait le chemin de la nature... Path = chemin en Albion...
Evaluation des publicationde Klinghart en cours
Maintenant, je ne veux rien laisser au hasard. J'ai entrepris de visiter tous les textes en français de Klinghardt, vu d'assez loin c'est assez impressionnant. Il se pourrait que Cambayrac ait caricaturé sa pratique d'une technique apparentée à la kinésiologie. Notez que c'est possible sans que pour autant elle ait entièrement tort mais j'ai relu ses propos initiaux sur la chlorella. On aurait pu imaginer une synthèse moins polémique mais pour l'instant je ne vois rien à redire sur le fond. Il y a toute de même des parties assez faibles. Pour faire bonne mesure Cambayrac suspecte la Chorella de provoquer une déminéralisation en disnat qu'elle ne voit pas pourquoi cette algue respecterait le calcium. Le problème c'est qu'un usage prolongé du DMPS provoque également des déplétions diverses qu'il faut connaître et éventuellement compenser. On est donc loin d'avoir un tableau précis et complet de ce que l'on peut et doit savoir avant de se lancer.
Enfin je note que Cambayrac avait rapporté le témoignage de gens qui avaient pris longuement de la chlorella et éprouvé des effets secondaires mais elle ne précise pas. Tous ces relâchements dans la rigueur et la précision qui est due aux lecteurs c'est vraiment fatiguant ! Mais je suis très très exigeants dans ce domaine. Et le serait de plus en plus.
Moralité
J'entends ceci : je fais du fric avec mes bouquins (enfin pas beaucoup), je pose en sauveteuse des intoxiqués mais... Démerdez vous ! C'est chacun pour soi et le Diable pour tous.
19:16 Publié dans Métaux lourds, amalgames dentaires | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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