Les médicaments sur listes I et II sont des médicaments soumis à prescription médicale et qui ne peuvent ainsi être obtenus que sur présentation d’une ordonnance rédigée par un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage-femme.
Les médicaments sur liste I (cadre rouge sur la boîte) ne peuvent être délivrés que pour la durée de traitement mentionnée sur l’ordonnance.
Les médicaments sur liste II (cadre vert sur la boîte) peuvent être délivrés plusieurs fois à partir de la même ordonnance pendant 12 mois, sauf indication contraire du prescripteur.
Une autre liste existe également et regroupe les médicaments stupéfiants.
Il n'est pas possible que le statut du Plaquenil se soit "détendu" vu l'opposition visée plus haut. Le médicament n'est pas passée de la liste I à la II moins restrictive. Ma thèse déja annoncée et celle de Nice-Matin se rejoignent. Avant le 13 janvier l'hydroxychloroquine était délivée sans ordonnance ! On a dont aligné l'hydroxychloroquine sur celui de la chloroquine qui fut mise en liste II dès 1999. La raison invoquée, d'après ce que j'ai compris, c'est un risque pour les femmes enceintes.
Le fin mot de l'histoire
On ne sait pourquoi le Plaquenil était en vente libre ! Tout d'un coup Raoult attire l'attention sur ce médicament qu'il présente comme salvateur et je me souviens qu'il à déclaré qu'il ne fallait pas se jeter dessus car il allait être en rupture. En fait c'est je crois en décembre que l'ANSM s'est réunie pour examiner la situation. Est du fait d'une évolution normale de la réflexion, vu qu'il aurait été parfaitement justifié de placer ce médoc en liste II depuis toujours ou bien a t-on prévu, avant que Raoult n'en parle que ce médicament allait être présenté comme providentiel pour sauver les coronavirosés ?
J'opte pour une évolution de la réflexion sans lien avec le coronavirus car en décembre 2019 personne, absolument personne n'avait anticipé le pataquès auquel nous sommes confrontés.
Mais mon médecin m'a déclaré ce matin que le plaquenil a toujours été délivré sur ordonnance. Comme il le prescrit selon les données de l'AMM, il n'a pas du faire attention. Le pharmacien vient de me confirmer que la restriction est tout récente.
Voilà donc un mystère entièrement résolu.
Le tintouin sur les effets secondaires est une pure "comédie" !
En effet, je viens de démontrer clairement qu'on ne s'en est jamais soucié puisque le passage en liste II date seulement de 2 mois ! Certes le Pr Raoult présente des côtés assez exhibitionnistes qui peuvent fâcher certains mais il est parfaitement clair que cette insistance sur les effets secondaires est bien une comédie assez scandaleuse car on n'a pas fait tant d'histoires pour certains médicaments qui ont du être retirés avant de susciter des procès fleuve.
Ce qui est gerbant dans cette comédie, c'est que tout cela ne relève pas de la "science" mais de frottements assez obscènes entre plusieurs égos de prétendus "sachants"...
Il va de soi que les particuliers qui ont une connaissance et une expérience des remèdes naturels ont tout intérêt à éviter le plaquenil car je n'en ai jamais entendu beaucoup de bien. Et je continue à penser que les huiles essentielles demeurent l'arme la plus adaptée au problème auquel on est confronté. Mon médecin doit en être conscient car il m'a demandé ce que je recommande et je lui ai communiqué sur sa demande les fiches que j'ai incluses dans le Dossier Coronavirus".
Des critiques du protocole du Pr Raoult plus pertinentes que la "comédie" à propos des effets secondaire de l'hydroxychloroquine
Communication de Philippe :
Je vous transmet une partie d’un article critiquant la thérapie par la chloroquine que j'ai relevée.
Principales critiques. La chloroquine n’agit pas au niveau des poumons où sévit le virus.
La charge virale a été testée dans la gorge et non les poumons où le virus se développe après être passé par la gorge.
Ce qui voudrait dire que les patients ne sont plus ou presque contagieux, mais toujours infectés ?
Pour trancher, il faudrait peut être faire une radio des poumons, avant et après le traitement. Ce que j’aimerais savoir c’est, quel est l’état de santé actuel de ceux qui ont subit le traitement. C’est peut être le plus important.
"L’affirmation selon laquelle le médicament anti-paludisme (hydro-) chloroquine aide dans les cas d’infection par le SRAS-CoV-2 provient de deux études chinoises qui ne sont basées que sur des tests in vitro sur le virus et les cellules humaines. Les doses étaient relativement élevées et la chloroquine est connue pour avoir de mauvais effets secondaires. Il n’y a pas non plus de moyen éprouvé pour introduire de la chloroquine dans le bas des poumons où réside le virus là où ce serait réellement nécessaire.
Il y a aussi un petit essai français avec de la chloroquine, basé sur de vrais patients mais qui n’est malheureusement pas valide. Il s’agissait d’une étude non randomisée avec seulement 42 patients dont 6 ont abandonné le traitement.
Les recherches ont compté le nombre de virus avant et après le médicament pour voir s’il fonctionne. Mais ils n’ont pris que des échantillons dans la gorge pour rechercher des virus. Pendant la cause d’une infection par le SRAS-CoV-2, le virus commence à se multiplier dans la gorge, mais il migre ensuite vers le bas du poumon. C’est seulement là que le virus commence à se développer en très grand nombre et à causer de graves dommages. Pendant ce temps, le nombre de virus dans la région de la gorge diminue. Les chercheurs français ne le savaient pas.
Les détails ci-dessus proviennent du podcast quotidien no. 17 par le professeur Dr Christian Drosten, chef du département de virologie de la Charité de Berlin. Les transcriptions en allemand sont disponibles ici. Drosten a participé à plusieurs études de cas cliniques avec des cas de Covid-19 au cours desquelles chaque développement a été mesuré et détaillé. Il sait comment se déroule la maladie.
Il y a plus à critiquer dans cette étude française. Gaetan Burgio, généticien à l’Australian National University, résume sa propre critique :
En bref, tout ce battage médiatique sur l'essai clinique est basé sur un essai clinique ouvert, non randomisé et restreint sur le traitement HCQ contre # COVID19 avec charge virale comme résultat qui n'a pas été correctement mesuré dans 2/3 de la cohorte de contrôle !! !
Donc, pour répondre à la question: Quelles sont les preuves justifiant l'utilisation de HCQ ou CQ comme traitement prophylactique ou curatif contre # COVID19. La réponse simple ou courte est AUCUNE. Pour le vérifier, nous avons besoin d'un essai clinique randomisé approprié et ample.
Bien que je comprenne que nous sommes dans une pandémie # COVID19, il n'y a aucune raison, ou quoi que ce soit, pour abandonner une médecine basée sur des preuves, et ne pas faire de la science rigoureuse ou un essai clinique randomisé !"
L'auteur de ces lignes m'a communiqué le supplément suivant :
L’article original dont je me suis inspiré est celui ci : https://lesakerfrancophone.fr/coronavirus-3
Il y a des liens dans le texte, que je n’ai pas suivi, qui doivent détailler les sources, mais pas en français.
En complément j’ai entendu dans l’émission C’est à vous, que j’écoutais par inadvertance, que la chloroquine empêcherait la réponse immunitaire liée à l’interféron. Il n’était donc pas conseillé de la prendre trop tôt. Mais qu’une fois que l’interféron avait fait son oeuvre il était peut être trop tard. Ils se demandaient donc quand il pouvaitêtre judicieux de prendre de la chloroquine. Ils parlaient aussi des cas de malades qui n’avaient plus de charge virale et pourtant sont morts par la suite.
Ce qui confirme la non efficience des tests actuels avec prélèvement nasal pour confirmer l’état sanitaire du patient. On peut être négatif et atteint. C’est peut être pour cela que j’ai entendu que l’institut Pasteur préparait un test sanguin. Ce sera sans doute plus pertinent.
D’après certaines sources, en Chine les gens continuent à mourrir, mais cela n’est plus comptabilisé comme lié au coronavirus, mais lié à des pneumonies. On laisse rentrer les gens qu’on avait confiné dans les dispensaires, et ils meurent chez eux. Bonne soirée.
Protocole de Raoult, des doses de cheval ?
Mickael m'a communique ce texte d'un certain Mathias sans la source. Ce n'est pas un amateur mais je n'en sais pas plus. Visiblement il commande des médicaments en Inde. Il existe une filière qui marche à condition de faire des petites commandes. Notons qu'il parle de phosphate de chloroquine à 500 mg/j. or il est question d'expérimenter l'hydroxychloroquine à raison de 600 mg/j. Cette communication a seulement pour but de vous convaincre qu'il ne faut pas se précipiter tête baissée sur une forme quelconque de chloroquine !
Hello à tous,
Information que je viens de recevoir d’un ami. Attention, je ne préconise aucune automédication, je vous transmets juste l’information.
Belle journée à tous !
Matthias
POSOLOGIES RECALCULÉES POUR PHOSPHATE DE CHLOROQUINE: (pour adulte de 50-80kgs)
Je me suis aperçu que la posologie de Raoult (500mg/j pdt 10j) est une posologie de cheval, et ceci probablement car:
1/ il l'a testé sur des cas graves en SRAS plus de 48h après le début des symptômes donc il fallait taper fort,
2/ connaissant le bonhomme, je pense qu'il voulait des résultats spectaculaires, les effets secondaires passant en second plan: quand on veut briller c'est l'effet d'annonce qui compte.
Bref, avec l'aide du Dr Sumeet Kumar, médecin indien, j'ai recalculé la posologie pour de la chloroquine phosphate, qui est le seul médoc encore commandable en ligne (tout le reste est en rupture de stock).
Si vous devez recalculer pour une autre forme de chloroquine, sachez que mes calculs sont basés sur le fait que la chloroquine phosphate contient 155mg de chloroquine base par cp de 250mg, et a une demi-vie de 40 jours.