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24/09/2014

Bibliographie homéopathique

hahnemann.jpgOn m'a demandé à plusieurs reprises de conseiller des livres en homéopathie. Je n'ai pas abordé la question car je pense qu'il existe assez de documentation sur le sujet pour s'orienter. Mais il est vrai que les gens n'ont guère le temps de chercher.

J'ai demandé à un éditeur (Narayana) s'il accepterait de me communiquer des services de presses pour des compte-rendus. Il n'a pas dit non et je compte par la suite développer ce post en direction d'ouvrages spécialisés étant entendu que je demanderai des livres dont je suis sûr de dire du bien.

Les manuels à usage familial et les dictionnaires

Dans ce cas, c'est assez simple il faut avoir recours à un manuel à usage familial. les ouvrages signés du Dr Horvilleur ont la côte à juste titre. En plus on en trouve sur Priceminister de nombreux exemplaires d'occasion donc cela ne vous ruinera pas.

Ce genre d'ouvrage comporte en général une présentation sommaire de la doctrine homéopathique qui vous explique qu'en homéopathie on ne soigne pas une chose appelée "maladie" comme une angine, une bronchite, une gastrite, une néphrite, en cancer et je ne sais quoi encore. L'approche par entité clinique est opérante si le manuel indique plusieurs remèdes avec ses modalités particulières. 

La "maladie" comme passage obligé

Avec un manuel à usage familial on prend finalement le problème un peu à l'envers. On part d'un diagnostic clinique tel qu'un état grippal et le manuel vous donne un certain nombre de modalités et les remèdes possibles et la dilution préconisée. Aconit pour les suites de coup de froid sec, Belladona pour une fièvre, la notion de soif ou pas soif intervient. La liste comprend des remèdes pour des modalités de courbatures ou renvoie a des complexes homéopathiques qui groupent plusieurs remèdes en un seul. N eprendre qu'un remède à la fois si c'est possible.

En général, cela marche assez bien surtout sur les enfants mais c'est quand même de moins en moins vrai car toutes les pollutions alimentaires que nous subissons, les abus d'antibiotiques et tutti quanti ont tendance à compliquer les choses surtout pour les adultes.

Ne pas espérer de miracle chez des gens perclus de neuroleptiques et Cie. 

Exemple de démarche purement homéopathique pour un type d'insomnie

Exemple : c'est celui de l'insomnie du petit garçon qui a reçu pour son anniversaire un vélo. Il n'arrive pas à dormir car il pédale dans sa tête et vit par anticipation les futurs exploits sportifs qu'il veut accomplir le lendemain. Quelques granules de Coffea en 7 ou 9 CH ont des chances de l'aider à trouver le sommeil parce que le café provoque une excitation mentale assez positive.

Si par exemple vous vous réveillez vers 3 heures du matin aux prises avec des projets très excitants et un peu fous et qu'après vous être endormi sur le matin vous vous réveillez un peu claqué en vous disant que vous vous êtes monté le bourrichon, que ça ne marchera pas, là encore Coffea a toutes les chances de vous régulariser en haute dilution bien sûr.

En revanche les mêmes réveils chez une personne "soupe au lait" qui ne supporte pas la contradiction et les obstacles, ça sera plutôt Nux Vomica. A noter que les horaires en homéopathie devraient être considérés selon l'heure locale et non l'heure légale comme en astrologie. Je me suis fait un tableau avec la correspondance des heures d'hiver et d'été pour le méridien où je me trouve... 

Le Dictionnaire de Pommier

Cet ouvrage a connu de multiples éditions. Il était devenu introuvable et se vendait très cher. Je ne le conseille pas, il donne une liste de remèdes mais c'est à vous de les sélectionner en fonction des modalités. Il vous faut donc une Matière médicale alors qu'avec un manuel à la Horvilleur, vous pouvez vous en passer au moins dans un premier temps.

Manuels familiaux illustrés et ciblé pédiatrie, adolescents

Voir les éditions Narayana qui regroupent le meilleur de la production en homéopathie.

La matière médicale

Si vous voulez bien faire les choses et aller un peu plus en profondeur, il vous faut une Matière médicale. c'est à dire un dictionnaire alphabétique des remèdes qui énonce tous les signes en partant du psychisme et de la tête pour aller vers les pieds.

Les signes importants sont distingués par la typographie (caractère gras) et il faut évidemment au moins trois signes caractéristiques et concordants pour élire le remède. C'est évidemment assez compliqué pour les grands polychrestes qui ont plusieurs pages de signes. En revanche, parfois un petit remède peut se prescrire sur la base d'un signe unique (un Guiding symptom) qui lui est vraiment particulier.

Exemple de symptôme original d'un "petit remède"

Voici un exemple : la diarrhée quand elle s'accompagne d'une envie de verdure, c'est à dire une aspiration à se rendre dans la nature, à se rouler dans l'herbe voir à grimper à un arbre c'est Ecballium. une sorte de cucurbitacée... Quand vous avez enregistré ce genre de singularité vous ne pouvez pas louper le cas. Encore faut-il que le patient "crie" son remède d'où la nécessité de beaucoup observer et de relever ce qui est inhabituel !

Quelle matière médicale prendre ?

J'ai commencé avec le Précis de Matière Médicale Homéopathique de Vannier et Poirier parce qu'à l'époque celle de Boericke n'était pas traduite (Ed. Narayana). Si vous prenez goût à l'homéopathie vous aurez besoin d'en avoir plusieurs. Je ne peux pas les citer toutes il y en a trop. Et vous serez favorisé si vous éprouvez un intérêt pour la toxicologie non pour empoisonner les gens à leur insu mais par goût pour la chimie...

Plusieurs sortes de Matières médicales

Je viens d'évoquer des matières médicales "classiques". Elles sont plus ou moins bavardes (telle celle de Lathoud qui est une compilation de plusieurs auteurs) ou assez sèches (Boericke) voir un peu "télégraphiques". Il y a des intermédiaires synthétiques orientées "clinique" (Jouanny).

Une nouvelle race de matière médicale est apparue durant les années 90 que je qualifierai de "symbolique". Ce sont des matières médicales qui tendent de résumer un remède par une image plus ou moins saisissante. Je vous donne quelques exemples tiré de Grandgeorge (Ce que le mal a dit) :

Lycopodium : trop à droite

Nitric Acidum : l'esprit des lois

Pulsatilla : Maman ! (sous entendu au secours !)

Palladium : le pur esprit etc...

La particularité de cette approche consiste à concentrer le regard sur un trait de caractère dominant et le texte ajoute le cas échéant un ou deux signes physiques particuliers.

Dans le cas de Lycopodium si trop à droite se réfère à une latéralité droite dominante des manifestations, la notation peut prendre un sens politique : besoin de pouvoir avec des vues (moralistes) étriquées, ce qui peut correspondre à un vieillard réactionnaire aspirant à un gouvernement bleu marine.

Mais je m'empresse de vous dire qu'il ne saurait être question d'en passer par ce genre de matière médicale sans avoir commencé par des matières "classiques". Les matières médicales que j'appelle "symboliques" procèdent d'un écrémage mais ça ne peut pas convenir à des esprits trop terre à terre. Bien évidemment, je suis favorisé du fait que mon goût me porte vers les sciences à caractère symbolique (mythologie par exemple, symboles traditionnels etc...).

Les répertoires

Les répertoires sont l'inverse d'une matière médicale. Il rassemblent des séries de signes classés selon certaines rubriques et renvoient par croisement au remède le plus fréquemment cité dans les rubriques retenues.

Le premier travail c'est de choisir les signes et les rubriques qui y correspondent. On a commencé par des répertoires papier (Kent) puis on a utilisé des cartes perforées (Boger revu Cuzin, personnage que j'ai bien connu) et enfin la micro informatique est apparue. J'ai pratiqué tous ces systèmes et c'est très laborieux, je ne suis pas un fana des répertoires et seules certaines observations se prêtent à une répertorisation. 

Je pourrais parler assez longuement des techniques et je voudrais surtout parler de l'emploi des cartes perforées car j'ai bénéficié à ce sujet d'une petite initiation de la part du Dr Cuzin, un champenois. Il est depuis longtemps à la retraite et je ne suis pas sur qu'il soit toujours de ce monde. Les rubriques du Boger se résument à un mot ou deux. C'est hyper synthétique, ça peut être une couleur comme jaune, un trait de caractère comme colère etc... Les couleurs se rapporte aux excrétions etc... On superposait 4 ou 5 fiches mécanographiées et les trous qui traversent désignent le ou les remèdes possibles. Ensuite on vérifie dans une matière médicale. Les cartes ne permettent pas de distinguer des divers degrés de pertinence des remèdes.

Un ordinateur évite la manipulation des fiches, leur déclassement inévitable et leur reclassement.

Quitte à agacer les adorateurs du Kent ou du PC Kent2, je dois redire que je n'ai jamais tiré de grands bénéfice d'un répertoire. J'ai revendu (fort cher) la première édition du Kent papier, j'ai conservé celui de Léon Renard (une réduction du Kent à l'essentiel) mais cela ne m'inspire guère. Je viens d'acheter d'occase une édition récente du Kent mais je n'arrive pas à faire le lien entre, le plan synoptique des rubriques et la situation des rubriques correspondantes. Une merde quand je pense que tant d'imbéciles idolâtrent le fils Broussalian et bavent devant ce personnage, les mains et les pieds me démangent et si j'avais le bras assez long je lui décollerai la tête !

Certains homéopathes n'utilisent pas de répertoires et préfèrent "accrocher" deux ou trois signes dominants. Un exemple : un ami me téléphone et me raconte que la nuit il bave et mouille son oreiller ce qui lui glace les joues car l'appartement n'est pas chauffé et c'est l'hiver. Il me demande de répertoriser. Inutile, j'ai de suite pensé à Mercurius et une haute dilution a solutionné le cas avec une seule prise. Il suffisait de penser Mercure = sialorrhée... 

J'ai fait récemment un essai de répertorisation pour une cystite en tenant compte des modalités des brûlures. Echec complet : en revanche le déblocage du Jen Mo en MTC a solutionné la chose à 95%. La pratique engendre une intuition et si on est bien entraîné on sent si ça va marcher ou pas !

Autre exemple d'échec d'une longue répertorisation qui a donné Argentum Nitricum : on avait noté des tremblements mais çà ne semblait pas un trait dominant. En fait c'est Gelsemium qui a donné une amélioration en haute dolution alors qu'on avait quantité de signe convergents vers le premier remède cité.

Limites des outils de l'homéopathe

Il faut plusieurs matières médicales car certaines points de vue sont plus parlants que d'autres. Je suis très porté sur ce qui est "symbolique" car ce langage imagé a quelque chose d'assez "global". Mais quand par exemple il s'agit des signes psychiques des signes comme l'irritation, la colère peuvent être assez banaux surtout de nos jours où les causes de stress se multiplient.

Chaque remède homéopathique important correspond à un "portrait" et c'est un ensemble qu'il faut saisir. Un point de vue trop analytique risque d'égarer en atomisant trop la réalité...

Pour la colère par exemple, ce qui est plus important ce sont les causes et donc les circonstances, on peut être impatient dans certains cas de figure et d'une patience d'ange dans d'autres circonstances de sorte que l'on peut observer des contradictions à la limite incompréhensibles pour un observateur extérieur. Il faut bien dire que l'on ne trouve pas toujours toutes les modalités susceptibles de coïncider avec un cas précis. Une colère rentrée et le fait de bouillir parce qu'on ne peut pas s'en prendre directement au responsable (soit il est cynique et ça ricoche  ou il est loin et injoignable) alors c'est Staphysagria. Mais tel sentiment de révolte coléreuse peut cacher un sensibilité exacerbée à la notion de justice alors dans ce cas, se fixer sur la colère risque d'égarer.

Il faut relire les matières médicales régulièrement (par exemple la nuit quant on a des insomnies) ou comme font les curés à propos de leur bréviaire. Cela demande un gros travail de mémoire.

Inversement, si les matières médicales "classiques" semblent parfois frappées de mutisme, certaines pathogénésies plus ou moins nouvelles comme celle du Scorpion semble aller comme un gant à tel type assez nouveau d'adolescent violent qui n'existait pas il y a quelques décennies, ou du moins pas d'une façon si répandue.

A noter que les matières médicales, en matière de sexualité, se ressentent de la contention du XIXème siècle (obsession de la masturbation par exemple) et je suis tombé par hasard sur un texte de Kent à propos de la "sodomie" d'où il ressort qu'il était encore tributaire des idées du moyen âge tardif, époque la signification de ce mot n'était pas encore fixée puisqu'il incluait la "bestialité". Le passage auquel je pense est du reste très surprenant dans la mesure où il insiste beaucoup sur cette dernière rubrique en évoquant des traitements indignes envers nos compagnons à 4 pattes... Le passage était si inattendu que je l'ai fait traduire par un anglophone très qualifié pour être sur de me lacture...

De la nécessité de parfois "fermer sa gueule" 

Il faut donc pour faire de la bonne homéopathie être animé d'une très intense curiosité intellectuelle et on en arrive parfois à aimer l'homéopathie pour elle-même et sans avoir d'occasion de la faire servir à quelque chose. Il est des cas où il vaut mieux garder ses observations pour soi. Sans même parler des risques liés à l'exercice illégal de la médecine.

Un exemple: vous parlez à une dame, elle est un peu grosse, elle s'éponge la figure, elle est rouge, respire assez bruyamment. Il vous saute au yeux qu'été comme hiver, elle a toujours le cou dégagé et ne peut supporter de col serré. Elle a toujours de "bouffées" bien que sa ménopause soit assez loin. Vous devinez une "Madame Lachesis". Vous tentez le coup car elle se plaint alors vous avancez une question en faisant mine de compatir, alors vous lui posez la question décisive : Dites moi, est ce que par hasard ce ne serait pas le soir que vous auriez envie de parler, d'échanger. Si elle est veuve, elle va vous répondre que oui, elle aimerait beaucoup parler, avoir du monde mais à part les murs, il n'y a personne pour l'écouter. Dans certains cas ne vous hasardez pas à lui prescrire le fameux venin, si elle est un peu Platina elle va vous rétorquer en se rengorgeant qu'elle n'a rien demandé qu'elle a un très bon Docteur. Le "très bon Docteur" évidemment n'a rien fait et ne fera rien pour la soulager...

La tentation du pouvoir

Il est évident que lorsqu'on a une bonne connaissance de l'homéopathie, il est souvent aisé de poser 2 ou 3 questions et de s'entendre répondre : et bien oui mais comment vous pouvez savoir tout cela ? Ceux qui ont le "complexe du gourou" sont évidemment tenté de cultiver le "truc" et de se faire passer pour voyants et ils finissent du reste par le croire. Certains portraits homéopathiques sont tellement "criants" de vérité qu'avec un ou deux signes on devine les autres et on tombe souvent juste. 

Approfondissement de la doctrine homéopathique

Cela m'a beaucoup amusé de me faire dire que puisque je m'intéresse à l'homéopathie depuis environ une quarantaine d'années, cela ferait 39 ans et 11 moins que j'aurais erré en négligeant d'étudier l'Organon. En fait M. Broussalian a des cours à vendre et ce n'est pas tant la question du coût mais cela m'est parfaitement inutile.

J'ai lu et relu jadis les principaux ouvrages du Dr Denis Demarque et je vous cite les principaux :

Homéopathie médecine de l'expérience

Pharmacologie et matière médicale

Comment étudier la matière médicale homéopathique

Sémiologie homéopathique

Techniques homéopathiques

Si vous parvenez a assimiler ce bagage, vous serez assez "ferré" pour discuter d'égal à égal avec un pro sans vous sentir complexé. Avez un peu de mémoire vous pourrez en remontrer à beaucoup. Les jeunes qui se lancent dans le pluralisme parce que les clients le réclament, n'en parlons pas. Vous ne pourriez que les "massacrer" mais ce n'est pas utile.

Enfin si vous tenez à parfaire votre culture historique et votre connaissance des diverses matières médicales pour pourrez trouver de quoi vous occuper pendant des mois si ce n'est des années en parcourant le site du Dr Seror. 

Les limites de l'homéopathie

Saurez vous pour autant mieux vous soigner ou venir en aide à vos proches ? Je ne peux pas vous le garantir, d'abord vous allez avoir du mal à trouver certains remèdes ensuite les gens sont terriblement pollués dès leur plus jeune âge par des vaccinations à outrance le défaut d'allaitement maternel et j'en passe. 

Demarque vous paraîtra assez "sectaire" et un peu "roide", je me rappelle qu'il explique en long en large et en travers que le drainage n'est nullement une technique homéopathique. Il a également dénoncé l'ésotérisme dans l'homéopathie notamment à propos de la référence aux "types astrologiques". Personnellement cela ne me dérange pas du tout. Je suis tout à fait capable d'étudier une question sous divers angles mais sans les mélanger. 

Sa culture de l'ancienne médecine et des humanités classiques est prodigieuse. Je me rappelle qu'il parle d'Aristote et de Thomas d'Aquin. J'ai vu en passant sur "Planète Homeo" qu'on l'a raillé sans le nommer mais avant de se foutre des gens, il faut pouvoir égaler leur érudition. Et si en ce qui me concerne je ne suis nullement marié avec la philosophie grecque et le thomisme, je pense qu'avant de baver sur quelque chose, il faut y avoir eu accès. Le thomisme a ses limites. J'ai passé un moment chez les Dominicains à faire des recherche dans la "Somme théologique" et si ça ne m'a pas transporté, je garde un certain respect à l'égard des sources de notre culture. Evidemment, je comprends maintenant pourquoi Broussalian n'a pas du aimer que je lui foute l'oeuvre de Demarque dans les dents. 

En lisant ce papier je comprend soudain pourquoi Broussalian n'aime pas Demarque, c'est que le père de Denis qui était lui aussi homéopathe a traduit la matière médicale de Kent. La jalousie est un vilain défaut et il y a des remèdes pour cela...

Bref, je peux bien dire que Demarque aura été mon principal "maître" et bien que je n'ai plus ses livres, il m'en est resté l'essentiel. C'est sans doute lui qui a le plus fait pour que l'homéopathie soit enseignée à l'Université.

L'évolution de l'homéopathie contemporaine

Comme je l'ai déjà indiqué cela fait quelques années que je me suis désintéressé un peu de l'homéopathie et pendant ce temps là il s'est passé bien des choses.

J'ai évoqué la question des Dream provings et mes doutes à ce sujet et il y a un tri à faire. je vais essayer de faire le tour des nouveaux auteurs mais ça ne dépendra pas uniquement de moi. Je rappelle qu'il est très difficile d'obtenir des services de presse. Le site du Dr Séror est orienté pionniers de l'homéopathie, il ne semble pas avoir fait d'ouvertures en direction du genre de phénomène que je viens d'évoquer.

"Planète-Homéo" va peut-être me permettre de trouver quelques "infos" portant sur les tendances contemporaines mais à en juger par le côté désordonné et brouillon de tout ce que j'ai vu, il est à craindre que cela ne mène pas bien loin. Mais mon aventure aura au moins piqué ma curiosité et si je trouve assez de temps et surtout d'énergie j'y passerai un moment.

Je vois les choses ainsi : il y a eu les pionniers anglophones, germanophones et francophones et l'homéopathie française de l'âge d'or. Tout cela c'est fini ou presque les représentants sont morts ou à la retraite. Toute cette culture se trouve en grande partie sur le site du Dr Séror.

Il y a eu la vague boironisante en faveur d'un pluralisme à rallonge (Les Tétaux et les Smiceca), c'est présentement la crise. Elle subit actuellement une vague de critiques justifiées même si certains de puristes qui la dénoncent ne sont nullement des grands esprits.

Ailleurs on retrouve une école anglophone, germanophone et indienne dont l'inventaire reste à faire. Il est délicat de caractériser cette tendance sinon qu'on y discerne un net retour à un certain "ésotérisme" qui s'exprime par la recherche de "signatures". Evidemment cela ferait hurler un Demarque. 

Enfin je rappelle l'existence d'un site riche en documentation et incontournable, celui du Dr Seror un élève du Dr Dufhlilo que j'ai rencontré au début des années 80, c'est une véritable mine d'or :

http://homeoint.org/

Mais les nouvelles pathogénésies n'y sont pas prises en considération, il y aurait du reste intérêt à en faire une synthèse. 

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