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27/01/2025

Histoire de "Sacré Coeur" : hommage à Marguerite Marie Alacocque et à Soeur Josefa

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J'ai, dans le post précédant, rappelé le rôle joué par la dévotion du Sieur Fourtillan envers une certaine Soeur Josepha quoique le rôle qu'elle a joué dans son inspiration à propos de la "valentonine" reste assez flou...

Je ne suis pas anti-chrétien, que l'on ne se méprenne point, je vais en principe à la messe tous les dimanches mais il est vrai que c'est surtout pour des raisons que je qualifierai d'assez purement "artistiques"...

Histoire du culte du Sacré Coeur de Jésus

J'ai consulté ChatGPT sur l'histoire de ce culte et je vous donne le lien :

https://chatgpt.com/share/6797a316-61e8-8011-b4d3-65ca22c...

La consultation se termine sur une demande à propos de Fourtillan et des dires de votre serviteur sur son compte. ChatGPT n'a pas retenu mon blog comme source d'infos, en revanche il a dégoté un emprunt à ce blog par Conspiracy Watch et le cite. Je vous laisse découvrir ce qu'il en a extrait à propos de la "bande de dingos" qui lui a servi de soutien. Les noms des plus incandescents sont dans le blog... Quant à ma qualité d'antivax, oui je suis contre tous les vaccins, il aurait mieux valu que la mère de Pasteur en fasse une fausse couche. Son apport sur le plan de l'hygiène est certes acceptable mais je rappelle qu'il s'est agi d'un faussaire.

Les homéopathes qui ont un regard perçant ont noté les dérangements occasionnés par les vaccins classiques et il n'a jamais été démontré sérieusement qu'ils aurait fait régresser les épidémies. Je m'abstiendrai de citer les ouvrages qui l'ont démontré. Que les gens se fasse piquer çà m'est égal, ce que je ne saurais accepter ce sont ces experts de plateaux qui ont braillé qu'il aurait fallu nous soumettre à une prise de corps pour nous infliger ce genre de saloperie. Il faut être clair, dans une société normale, pareilles ordures ne méritent qu'une balle dans la tête. En France, la censure règne mais avec la victoire de Trump un choc en retour est en train de s'amorcer. Fauci a été gracié par Biden pendant l'intronisation de Trump mais ce dernier a refusé de garantir sa sécurité en déclarant qu'il a gagné assez de fric pour se faire protéger en employant une société de protection. Il parait qu'il a peur, il y a de quoi ! Rien ne saurait arrêter une balle infligée par un tireur d'élite...

Mon résumé

ChatGPT a listé dans une précédente consultation (effacée par erreur) Jésus se penchant sur son disciple préféré Jean reposant sa tête sur un sein du Sauveur : le droit d'après les représentations donc pas celui du coeur qui est le gauche... Déja là il y un lézard au plan symbolique...

D'autre part, çà doit être Saint Anselm de Cantorbery mais c'est à vérifier dans le livre de John Boswell (Christianisme tolérance sociale et homosexualité paru chez Fayard) l'image en question à ses moinillons comme modèle pour leurs "amitiés particulières".

Bref, ce que je veux dire c'est que le christianisme étant une religion d'amour, (sauf à l'égard des gens jugés "hérétiques", du moins côté catholique parce que l'Inquisition n'a jamais existé chez les orthodoxes) on peut trouver quantité de faux précédents. Et c'est bien avec Marguerite-Marie Alacocque que ce culte prend une tournure excessivement "sentimentale" et même on ne peut plus niaise et on a le droit non seulement de sourire mais également de rejeter ce genre de dévotion de "bonnes femmes"... La mystique tardive regorge de prétendues communications de Jésus qui sont parfaitement "datées" par l'arrière plan de l'époque et ses dévotions plus ou moins bourgeoises.

Et je ne saurais résister à la tentation de vous servir sur un plateau le résumé du genre de dévotion pratiqué par Marguerite-Marie...

Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690) : Cette religieuse de Paray-le-Monial est la figure centrale du culte du Sacré-Cœur. Elle reçoit plusieurs apparitions de Jésus entre 1673 et 1675, où il lui révèle son désir d’être honoré à travers son Cœur. Ces révélations incluent la demande d’instaurer une fête liturgique dédiée au Sacré-Cœur.

Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), religieuse visitandine et figure centrale de la dévotion au Sacré-Cœur, a laissé des écrits mystiques particulièrement riches et parfois surprenants. Ses Autobiographies et ses récits de visions contiennent des passages très incarnés, où elle décrit sa relation intime avec le Christ, mais aussi son rapport au quotidien de la vie monastique, avec des détails souvent pittoresques et très datés.

1. Contexte général

Marguerite-Marie considérait tout dans sa vie comme une opportunité de plaire à son « Maître », c’est-à-dire Jésus-Christ. Elle interprétait les tâches les plus humbles et les situations les plus répugnantes comme des moyens de se rapprocher de lui et d'imiter son humilité. Cela reflète la spiritualité ascétique de l’époque, marquée par une valorisation des mortifications et des souffrances.


2. Citation sur les soins apportés aux religieuses malades

L’un des passages les plus connus et souvent cités concerne son service auprès des religieuses malades. Dans ce cadre, elle raconte avoir surmonté son dégoût pour soigner certaines d’entre elles, notamment celles souffrant de diarrhées ou d’autres maladies considérées comme répugnantes. Voici une citation tirée de ses écrits (Autobiographie, chapitres IV-VI) :

« Il me fallut surmonter un grand dégoût naturel pour me rendre agréable à mon Maître, qui m'ordonnait de servir les malades avec toute la charité possible. [...] Je devais nettoyer les ordures, porter les pots de chambre, et m'occuper de leurs besoins les plus répugnants. [...] Une sœur étant affligée d'une diarrhée continuelle, il fallut que je l'assistasse jour et nuit. J'en eus un tel écœurement que je ne pouvais m'empêcher de me pincer le nez pour y parvenir. Mais mon Maître me dit : ‘Ne sens-tu pas que c'est moi que tu sers en elle ?’ Alors, je repris courage et continuai avec joie. »


3. Analyse de cette anecdote

  • Le côté pittoresque : Cette scène, décrite avec une honnêteté presque brutale, révèle l’aspect profondément humain et quotidien de la vie monastique, loin de l’idéalisation souvent associée à la vie religieuse.
  • La dimension mystique : Marguerite-Marie voit dans ce geste une manière de se conformer à la volonté divine et d’imiter Jésus dans son abaissement et son amour des humbles.
  • La relation avec Jésus : Ce type d’anecdote est représentatif de sa spiritualité. Jésus n’est pas seulement une figure abstraite pour elle ; il est une présence constante qui guide ses actions, même dans les détails les plus triviaux et désagréables.

4. Une relation sentimentale avec Jésus

Marguerite-Marie exprime à plusieurs reprises dans ses écrits une relation presque nuptiale avec Jésus. Elle se décrit comme son épouse spirituelle et parle avec une intensité émotionnelle marquée. Voici un autre exemple de ses propos :

« Mon Divin Cœur me faisait connaître qu’il voulait être le maître absolu du mien, pour me purifier et me détacher de tout ce qui m’était le plus cher dans le monde, afin que je ne fusse attachée qu’à lui. »

Elle raconte également des scènes où Jésus lui demande des sacrifices personnels pour se rapprocher davantage de lui.

Voyons ce qu'il en est pour Josefa...

Biographie de Josefa Menéndez

  • Naissance et jeunesse : Josefa Menéndez naît le 4 février 1890 à Madrid, dans une famille modeste mais profondément chrétienne. Dès son enfance, elle manifeste une grande piété et un désir de se consacrer à Dieu, mais elle doit d'abord travailler pour subvenir aux besoins de sa famille après la mort de son père.

  • Entrée dans la vie religieuse : En 1920, à l’âge de 29 ans, elle entre dans la Société du Sacré-Cœur à Poitiers, en France. Elle y mène une vie discrète comme sœur coadjutrice, c’est-à-dire en charge des tâches humbles comme la couture ou le ménage, sans aspirations à des fonctions élevées dans la communauté.


2. Expériences mystiques et message du Sacré-Cœur

  • Les révélations du Sacré-Cœur : Entre 1920 et 1923, Josefa affirme avoir reçu de nombreuses visions et communications directes de Jésus-Christ. Ces apparitions se centrent sur le Cœur de Jésus, et le message qu’il lui confie est celui de son amour infini pour l’humanité, en particulier pour les âmes les plus pécheresses.

  • Extrait de ses paroles reçues : Dans ses écrits, Jesus lui dit :

    « Mon Cœur ne peut contenir le feu qui le dévore ; il veut se répandre sur les âmes. Que les âmes viennent à moi et ne craignent pas ! Je leur pardonnerai. Je suis leur Père et leur Sauveur. »

Au total : une spiritualité franchement "hystérique"

Voilà bien en effet le fin mot de l'histoire. Voilà vers quoi a convergé le monachisme féminin être aimé de Jésus et plus si affinité... Tel est le résultat des frustrations engendrées par la continence, et je ne vois rien de "spirituel" dans tout cela. Côté masculin les "saints" se tiennent un peu mieux mais ça reste toujours excessivement "sentimental" et cela ne me convient pas du tout.

Un certain Nikos Vardjhikas, un grec orthodoxe auteur d'un Graal Roman a fait justice du culte évoqué (dans ce livre ou un article...) en le comparant au culte du "saint prépuce". Notez que Jésus étant resté célibataire selon la tradition, on ne voit pas comment cette relique aurait pu recéler une vertu procréative en faveur des femmes plus ou moins stériles... bref le culte en question se fonde sur quelque chose d'excessivement vague...

Pour ce qui me concerne Marguerite-Marie Alacocque peut aller se faire cuire un oeuf, ses bêtises m'ennuient...

Ce n'est pas à Jésus avec qui elle a eu à faire mais avec un "djinns" quelconque, tout çà relève d'un vulgaire "parasitage"... Cela me fait penser aux "orgasmes spirituels" d'une sainte Thérèse d'Avila, c'est l'époque qui a voulu çà...

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Façon de parler tout çà est assez triste je trouve...

On a tendance à diaboliser l'IA mais je trouve que chatGPT professe des vues assez convenues...