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17/02/2016

Tout savoir sur l'argent colloïdal : un nouveau livre qui devrait faire date !

tout-savoir-sur-l-argent-colloidal.jpgUn nouveau livre vient de paraître au éditions Ambre intitulé Tout savoir sur l'argent colloïdal, histoire, techniques de fabrication, produits existants, mode d'emploi et indications précises dont voici la table des matières détaillée :

http://www.editions-ambre.fr/DocumentationPDF/TableDesMat...

Le détail de cette table me dispense d'insister longuement sur le caractère exhaustif de ce livre et en le comparant aux deux autres livres présents sur le marché vous pourrez constater que ces derniers ne peuvent que faire pâle figure auprès du nouveau venu. L'auteur, vous pouvez le constater, un certain Jean Silberman, a tenu à se soustraire à la curiosité publique et ce choix est un clin d'oeil à l'adresse d'un certain Franck Goldmann.

Ce livre trouvera t-il son public ?

Toute la question reste de savoir si cet ouvrage, techniquement très fouillé mais accessible à un large public et surtout peu coûteux (14,90 €) va contribuer à enrichir son auteur ou même seulement a arrondir un peu ses fins de mois. Rien n'est moins sûr ! Le choix d'un patronyme plutôt germanisant (à un "n" près) comporte une autre signification quelque peu ésotérique mais peu importe.

Le hit parade des ouvrages devenus "concurrents"

Amazon, qui draîne environ 45% des ventes de livres permet de situer le niveau des ventes d'un livres. Des merdes infâmes comme Central Park d'un certain Guillaume Musso est au 169ème rand des ventes. Le livre de Jean Perros (L'argent colloïdal un remède en or) est au 5 907 ème rang. Un très bon score pour ce type de livre. Celui de l'ex pharmacien Bonnardel est au 34 400 ème rang. Or un ouvrage capital comme l'une des éditions du répertoire homéopathique de Kent traîne au 239 536 ème rang.

A propos d'un livre assez comparable sur le "silicium organique"

Silberman et moi-même avons le même éditeur. Mon livre intitulé Loïc le Ribault et le G5, l'aventure du silicium organique n'a jamais décollé. C'est pourtant un livre passionnant à lire, ne serait en tant qu'enquête policière fouillée. La personnalité de Loïc le Ribault en tant qu'étant celui qui a popularisé l'usage du silicium dit "organique", constitue en soi le démontage d'une personnalité hautement charlatanesque.

Je rappelle ma position sur ce silicium, Norbert Dufaut, son inventeur, n'a aucunement profité de son labeur et a fini par se suicider après avoir constaté qu'un laboratoire monégasque à tiré beaucoup d'argent de ses brevets tandis qu'il n'a fait que végéter. Le silicium organique sous forme de gel fait merveille en général pour calmer certains types de douleurs articulaires notamment. Là où je réside une dizaine de personnes environ l'on essayé et s'en sont bien porté. Mais comme je me refuse à raconter des histoires et que je précise que si ça soulage momentanément, ça ne guérit rien du tout et comme il faut appliquer le produit au moins trois fois par jour, il vous faut comprendre que c'est encore trop compliqué pour qu'un tel produit devienne populaire. C'est bien insuffisant pour que l'on me fasse une réputation de "sorcier". Il n'y a donc qu'une demi douzaine de personne qui savent que j'ai consacré une pièce à une sorte de petit labo où je fais en particulier les gélules que je consomme.

Rappel sur les vertus réelles du "silicium organique"

Donc le gel marche assez bien, j'estime les résultats positifs à environ 8 applications avec effet positif sur 10. Quand certaines personnes en parlent à leur médecin ou rhumatologue, ils admettent que oui cela soulage et souvent bien plus efficacement que le Flector et autres pommades anti-inflammatoires. Un exemple : samedi dernier je rencontre à l'église du coin une dame connu comme étant une bonne chanteuse dans un groupe folklorique locale. Elle se plaignait de ses genoux que rien ne soulageait. Je lui donne un pot de 100 ml et le lendemain je la vois trotter apparemment sans trop de gêne et elle me glisse au passage que oui ça l'a soulagée.

En revanche, j'ai dit et je répète que je n'ai jamais pu noter moi-même de résultats flagrants chez des personnes ayant consommé le fameux silicium irlandais fabriqué par l'ex amant de Loïc le Ribault, un prétendu préparateur en pharmacie d'origine bordelaise. J'ai quand même disposé d'un poste d'observation où l'on rencontre une clientèle ayant tendance à préférer le recours à des médecines dites alternatives. Je parle d'une certaine librairie ésotérique tenue jadis par un ami de longue date. Et bien quand mon livre est paru, j'ai vu une dame qui jusqu'alors avait eu un comportement normal et même positif à mon égard vouloir m'arracher littéralement les yeux.

Ce retournement, complètement irrationnel, m'a donné à réfléchir et m'a démontré qu'à partir du moment où l'on prend le parti de casser les illusions des gens à l'égard de certaines pseudo panacées, on devient, sauf pour quelques rarissimes individus, l'homme à abattre. Je ne peux pas dire que le silicium buvable que l'on vend soit franchement nocif mais en ce qui me concerne je n'ai pas pu relever de cas où une action franchement positive était à noter. En revanche, j'ai dit car c'est la vérité, qu'en ayant usé pendant plusieurs mois mes ongles sont devenus cassants. Je n'ai pas de preuve qu'il existe une connexion entre ce phénomène et le silicium mais c'est une raison de plus de douter qu'il mérite le prix prohibitif auquel est vendu le litre.

Je rappelle que ce silicium c'est 3 fois rien, soit 1 à 2 ml de métylsiliconate de potassium dans de l'eau distillée ou faiblement minéralisée dont on corrige le pH excessivement basique en le faisant descendre entre 6 et 6,5 environ avec soit de l'acide phosphorique soit de l'acide citrique que pour ma part de trouve préférable. Je rappelle également que le produit de base est un produit industriel se vendant par 25 kg et qui sert à imperméabiliser par injection les maçonneries. Par chance, le procédé de distillation très pointu requérant de hautes cheminées le met en principe à l'abri d'une pollution par les métaux lourds.  Mais ce n'est pas un produit pharmaceutique à proprement parler. Aussi les fabriquant se sont engouffrés dans le créneau des "cosmétiques" pour vendre à prix d'or ces produits qui ne coûtent rien à fabriquer.

Où il ressort que "Le Ribault" portait bien son nom

Le mot plus répandu dans son acception féminine de "ribaude" désigne ce que l'on appelle pudiquement une "femme de mauvaise vie" sans qu'il s'agisse nécessairement due "pute" agissant à titre professionnel. Il laissait augurer la découverte de traits quelque peu fâcheux...

Alors évidemment, dans mon livre je dis tout absolument tout ce que j'ai pu apprendre sur Loïc le Ribault. Outre ce que j'avais déduit par moi-même en analysant ses propres dires, j'ai fini par entrer en contact avec une dame qui fut le principal artisan de la diffusion aux temps héroïques de son silicium. Or il se trouve que Loïc le Ribault ne fut point un individu ordinaire. Exemple: en enquêtant sur son décès je découvre subitement qu'une certaine doctoresse s'est subitement opposée à la femme qui s'était propulsée comme ancienne concubine de Le Ribault au motif qu'elle n'avait rien à faire dans l'histoire attendu que le Ribault était censé avoir été "homo".

Tous les "homos" ne sont pas portés à la ribauderie mais ayant questionné la "première attachée" commerciale du personnage, j'ai appris qu'après avoir loué tel hôtel pour ses ventes il passait de joyeuses nuits avec des jeunes qu'un complice lui procurait. Bof ce n'est pas le problème sauf je déplore que ceux qui manquent de mesure font du tort à leur "confrérie" et je n'ai guère de sympathie pour ce gens là, à plus fortes raisons quand par ailleurs ce ne sont que de vulgaires manipulateurs et dans ce domaine, le Ribault qui, en raison de ses études littéraires d'abord savait manier correctement le français n'a éprouvé aucune difficulté pour corriger celui, très déficient, de ses concurrents. Et il en a beaucoup imposé rien qu'à cet égard, tandis que sur un plan scientifique il est, je le rappelle, parvenu à persuader le monde qu'il faisait travailler des bactéries sur du sable de mer pour fabriquer sont produit miracle. Des imbéciles croient encore à cette fable après tout ce que j'ai écrit et tant de crédulité est chose vraiment accablante...

Bien évidemment, j'ai tiré sur le fil et j'ai trouvé diverses confirmations de l'hypothèse énoncée, laquelle hypothèse explique certains traits mythomaniaques et les bobards qui en été répandus par mon héros. Soit dit en passant, Le Ribault s'est abouché avec un ex Golden Boy (d'origine populaire comme lui-même) qui fut le héros des nuits gays parisiennes et a fini par mourir du Sida après avoir mené la grande vie dans une magnifique villa d'une ile ou d'une côte sous juridiction espagnole. Pardonnez moi le nom de cette espèce de succursale méditerranéenne de l'enfer de Dante m'échappe, sans doute faudrait-il que je prenne une dose de Luesinum pour que la mémoire me revienne mais ça n'a jamais marché...

La mémoire me revient subitement c'est Sitgès ! Un spécialiste français de la médecine traditionnelle chinoise y a établi son quartier général ce qui ne laisse aucun doute sur ses penchants.

A propos des relations de Le Ribault avec la Gendarmerie française

Peu importe, ce n'est pas là le problème, ce que je veux dire c'est que rien, absolument rien ne m'a échappé en ce qui concerne tous les tenants et aboutissants de l'aventure de Loïc le Ribault. Et il va de soi que ce qui fut répréhensible de sa part, ce ne sont pas ses goûts sexuels mais ses démêlés avec la Gendarmerie française. A ce propos la revue la plus emblématique de ce corps militaire a reçu un service de presse et nous n'en avons jamais eu aucune nouvelle.

Or j'estime avoir très objectivement percé à jour le jeu de Le Ribault en tant qu'expert et j'ai parlé de son rôle trouble dans une affaire criminelle mettant en cause un prédateur sexuel ayant eu pour théâtre un certain camp militaire champenois (Mourmelon) et il se trouve que je connais bien le secteur et que j'ai eu l'occasion de faire la connaissance d'un médecin de ce village paumé. Les préférences de Le Ribault ont malheureusement influé sur le contenu de ses expertises dans ladite affaire. Le Ribault prétendait avoir été à l'origine du développement d'un certain secteur de la police scientifique aussi ai-je montré qu'après avoir abusé de sa position dominante à ses débuts, il devait, après s'être mêlé de certaines affaires d'Etat, et notamment d'une certaine affaire toulonnaise, s'attendre à connaître les pires ennuis et notamment à ce qu'étant été plus ou moins acculé à la faillite une partie de ses installations encouraient le risque d'être rachetées à vil prix par la ... Gendarmerie Nationale.

Pourquoi cette dernière s'est elle abstenue du moindre compte-rendu même discret autour de mon livre. Mon analyse a mis les torts du côté de Le Ribault. Signaler ce livre aux esprits curieux sans s'étendre démesurément sur certains arrières plans aurait sans doute intéressé la profession en persuadant ses membres que ce qui est arrivé à Le Ribault il ne l'avait point volé. Mais non rien du tout !

Pour en revenir à des lecteurs plus ordinaires, il y a tout dans ce livre qu'il s'agisse des aspects techniques du problèmes ou des arrières plans que l'on peut, au moins d'un certain point de vue, considérer comme relativement anecdotiques. Mais quoiqu'il en soit j'ai estimé qu'il fallait absolument tout dire. Une analyse aussi fouillée devrait normalement intéresser un aspect large public et bien non c'est comme s'il était demeuré invisible. Il me faudrait sans doute publier quelques extraits sous la forme de "bonne feuilles" pour faire en sorte qu'il trouve son public.

Parenthèse sur divers projets éditoriaux

J'en viens à présent à ce qui était l'objectif de mon propos : j'ai proposé à mon éditeur plusieurs sujets, à savoir par exemple un résumé de tout ce qu'il faut savoir à propos d'hypothyrioïdie et en particulier concernant ce qu'un médecin américain a baptisé "hypothyroïdisme de type II" et qui concerne un phénomène analogue, mutatis mutandi, à ce que l'on appelle résistance à l'insuline ou "prédiabète". J'ai proposé un livre sur les moyens naturels de traiter le diabète de type II.

Il existe un ouvrage américain fort documenté sur le sujet mais qui se vend très cher. J'ai fait acheter par un correspondant français et ami vivant au USA l'un des rares exemplaires vendus d'occasion pour environ 50 $, j'ai proposé différents types de dictionnaires notamment des compléments alimentaires. Il n'existe pas un seule livre synthétique et à jour dans ce domaine. L'information existe mais il faut la rassembler et surtout en résumer l'essentiel d'une façon pédagogique. Un blog ne se prête pas du tout à une telle entreprise. Vous ne pouvez, à moins de vouloir travailler pour le Roi de Prusse, que de vous limiter à des aperçus. Seul un livre sous forme de dictionnaires d'où serait exempt toute espèce de préoccupations mercantile pourrait combler le vide existant.

Mon éditeur, avec lequel j'ai des rapports très cordiaux et il a quand même fait plusieurs centaines de km pour venir me rendre visite, à décliné l'offre. Je ne peux pas lui en vouloir, l'édition est complètement cloisonnée, où vous avez d'un côté des ouvrages hyper scientifiques et limités à un sujet très précis et de l'autre des livres de vulgarisation de plus en plus inconsistants. Cela fait environ 25 ans que je suivais quasiment mois par mois les publications français dans divers sujets (médecine, ésotérisme, histoire etc...). Un libraire aujourd'hui retraité me passait chaque mois une certaine revue professionnelle et je surlignais les titres intéressants et me débrouillait pour qu'au moins certains se trouvent en rayon, ce qui me permettait de les emprunter et de m'instruire sans bourse déliée. En plus je dirigeais une revue très spécialisée qui me donnait droit à des "services de presse". Il y a une douzaine d'années, j'ai renoncé à pointer les nouvelles parutions tant il est devenu clair que la qualité des ouvrages nouveaux suivaient la pente d'une dégringolade fatale.

Des causes réelles de la déchéance de l'édition française

Il est aisé de comprendre ce phénomène. Quelques diffuseurs rassemblent les nouveautés et en assurent la promotion. Ils imposent aux éditeurs des conditions léonines et tous les avantages sont pour eux. Les éditeurs et les librairies bénéficiaient autrefois d'un tarif postal de faveur dit "tarif livres". Ce tarif n'existe plus, si toutefois il existe encore que pour les envois à l'étranger au motif qu'il faut assurer le rayonnement de la culture française. On est en droit de supporter que les diffuseurs ont usé de leur lobbying pour abolir ce fameux tarif. Les libraires ne peuvent plus commander que par les diffuseurs pour réduire la facture des envois. Seul des livres faciles et susceptible de flatter le goût du public peuvent survivre.

Quand j'entends que l'on plaint les libraires de quartier contre l'emprise d'Amazon, je rigole. Ils ne méritent absolument pas que l'on se soucie de leur sort car il ne font strictement aucune effort pour sélectionner et surtout promouvoir els ouvrages qui en valent la peine. Je prends un exemple précis, la librairie qui a racheté la boutique de l'ami que j'ai évoqué vend pas mal de livres sur la lithothérapie, or il existe un nouveau dictionnaire dont le contenu est sans commune mesure avec celui du célèbre dictionnaire de Boschiero. Ce livre qui résume toutes les sources documentaires accessibles occidentales, ayurvédiques et chinoises devrait constituer la référence et éclipser tous les autres mais il fait environ 500 pages et coûte 48 €, alors la majorité des libraires ne risquent pas de le vendre puisqu'il ne font même pas l'effort d'investir la trentaine d'€uros nécessaires pour le mettre en vitrine.

Une situation édotoriale complètement bloquée

Donc le genre de livre que j'envisage s'expose à être refusé par tous les éditeurs et à partir du moment où il se trouve avoir été publié à compte d'auteur, il se trouve inscrit sur la liste noire des diffuseurs et dans le meilleurs des cas l'éditeur va n'en placer qu'une centaine dont une majorité lui reviendra sous forme de retour. On peut à la rigueur se permettre d'éditer à compte d'auteur un ouvrage capital sur un sujet très spécialisé et s'aboucher avec une librairie internationale spécialisée pour le diffuser et éventuellement partager avec elle les frais d'impression mais pour des livres sur des sujets d'un caractère plus "grand public" c'est peine perdue.

Il faut raison garder : une moyenne de 800 visiteurs/jour d'un blog c'est considérable pour un blog assez spécialisé mais ça n'est pas susceptible d'assurer la promotion d'un ouvrage qui aura nécessité plusieurs mois pour sa rédaction. Le publier sous une forme numérique pose un autre genre de problème car pour éviter le piratage il faut passer par le format Kindle et donc par Amazon. D'une part c'est évidement Amazon et non l'auteur qui va tirer du feu la partie la plus substantielle des "marrons". Enfin et surtout, ce type d'article voit sa diffusion limitée aux utilisateurs de "tablettes". Pour ma part il m'est impossible d'envisager de recourir à ce type de support. Lorsque je dégote un ouvrage intéressant sur Internet, je me trouve contraint de l'imprimer. Heureusement que le toner générique reste abordable et que les imprimantes recto verso le sont également. En revanche, le format A4 n'est pas du tout pratique à archiver, il se gondole, il faut l'empiler à plat...

Le nouveau livre sur l'argent colloïdal : un livre test

Pour en revenir au nouveau livre sur l'argent colloïdal, d'ici environ 6 mois on va voir s'il vaut la peine de se casser le cul pour mettre sur le marché un ouvrage qui, je le rappelle encore cumule plusieurs qualités : il concerne un remède quelque peu mythique, il faut à peine plus de 100 pages, il est complet et détaillé et résume tout ce que l'on peut savoir sur le sujet avec non seulement les critères opérant pour un bon usage mais donne les indications pour faire soi-même son générateur tout en dénonçant les bobards ou insuffisances des auteurs existants. Si compte tenu de la vogue de l'argent colloïdal cet ouvrage ne décolle pas et venait à subir le même sort que le livre sur le silicium organique, cela voudrait dire qu'il deviendrait inutile de tenter à nouveau ce genre d'expérience.

Le pessimisme est de rigueur

J'avoue être devenu très pessimiste compte tenu de tout ce que j'observe depuis quelques années quand à l'acculturation généralisée et grandissante. La situation n'a guère de chances d'évoluer positivement mais ne pas parvenir à écouler dans un temps raisonnable un millier d'exemplaires de ce type de bouquins voudrait dire que ma foi les carottes sont définitivement cuites et même complètement carbonisées. Je m'attends évidemment au pire, je n'ai jamais entretenu beaucoup d'illusions sur la nature humaine mais si j'en ai caressé quelques unes je suis à peu près certain qu'elle se seraient complètement dissipées.

Men bati sieu nissarda !

Je voudrais cependant que l'on ne s'imagina point que je suis démoralisé ! La seule chose qui m'importe c'est de pouvoir m'exprimer et, le cas échéant, d'envoyer chier les gens à qui viendraient la fantaisie de vouloir m'importuner ou simplement de prétendre m'intimider ! Ils n'ont guère de chance de réussir car je ne suis pas fou. Je crois certes à l'existence non pas d'un complot mais d'une nuée de complots mais sans être le moins du monde paranoïaque. Vous observerez que je ne professe certes pas une opinion des plus charmantes des truands qui nous gouvernent mais je ne manque jamais de faire ressortir, avant toute chose, que leur puissance est surtout relative à la peur et à la couardise qu'ils inspirent au commun de mortels. Vu l'état d'abêtissement généralisé, ces truands sont assurés de gagner. Les perspectives, qu'il s'agisse du sort de l'Europe et de l'Euro et/ou de l'hypothèse d'une troisième guerre mondiale sont assez terrifiantes mais un célibataire qui s'est habitué de longue date à développer le maximum d'autonomie en privilégiant l'économie en toutes choses à moins à perdre qu'un père ou une mère de famille. D'autre part, je peux escompter que lorsque le temps va se gâter tout ce que j'ai proclamé finira par paraître parfaitement raisonnable. Je n'ai pas souvenir de m'être jamais trompé dans mes pronostics où mes jugements mais il a fallu environ entre 5 et 10 ans pour que mes proches en arrivent à rendre justice à mes verdicts. 

Mon mépris et parfois ma colère s'expriment envers mes égaux et victimes du "Système" et je ne cesse de démontrer que ce sont bien eux qui sont la cause de ce qui nous arrive. Si donc il arrive que des gens de pouvoir se risquent sur ce blog, ils doivent se rassurer en se disant que puisque je n'estime pas avoir la moindre chance de "faire école" et d'entraîner d'autres dans mon sillage et que compte tenu du noyautage opéré par le "Système" je ne risque d'occasionner des pertes qu'à seulement quelques petits "marchands" de seconde zone comme ces trafiquants en compléments alimentaires de pacotille vendus à prix d'or comme c'est la mode en France d'abord et en Europe ensuite, je suis prêt à parier que les tenants de la médecine académique et les prétendus experts appointés par Big Pharma n'ont aucune raison de se faire beaucoup de souci. Enfin j'ajoute que le plupart des médecins généralistes qui se donnent la peine de réfléchir un peu en me lisant, même si je dénonce leur trop grande servilité à l'égard des protocoles standard imposés par l'industrie pharmaceutique n'ont aucune raison de me maudire. Je ne suis pas sûr de pouvoir gagner une estime unanime mais j'ai en revanche la certitude de susciter un minimum de curiosité et même de respect de leur part.

Le proverbe indiqué en sous titre est expression locale typique d'une certaine mentalité chauvine. Cette mentalité je le trouve assez méprisable car je ne vois toujours pas en quoi et par quoi elle serait justifiée. L'ouverture du royaume de Savoie Sardaigne sur la mer a été constitué par une population de pêcheurs et d'agriculteurs rivés à leur cailloux qui en raison du fric gagné sur le dos des touristes anglais fortunés ont été incités à vouloir pisser plus haut que le plafond. Je n'ai rien contre la culture populaire et je déplore la perte d'une certaine culture ouvrière mais il me faut bien dire que la population dont on parle s'est passablement mélangée à celle des "barbaresques" venus ravager ses côtes et ayant fait souche à tel point qu'il est souvent difficile, au point de vue de la mentalité ambiante, de faire la différence entre les anciens "marchands de tapis" qui tentaient de survivre par divers expédients après la fameuse "guerre d'Algérie" et certains commerçants de souche locale ancestrale. Enfin je dois tenir compte d'un trait de caractère et de mentalité anti française assez énervant. Je veux parler de la haine locale de tout ce qui est censé venir de Paris. Moi qui n'a jamais éprouvé le moindre penchant pour une quelconque espèce de parisianisme, j'ai eu à supporter des réflexion toxiques qui m'ont valu, par exemple, d'être traité de "colonisateur" par un indigène que je me suis empressé de "moucher" séance tenante.

J'ai commencé mon existence en tant que fils d'un père devenu tuberculeux à une époque où l'antibiotique miracle qui a vaincu le bacille n'existait pas encore. J'ai donc été le souffre douleur de toute une classe de petits villageois excités par leur parents contre le risque supposé de contagion que j'étais censé représenter. Je passe sur les tours plus ou moins abominables qu'ils m'ont joué. Je m'en suis du reste vengé à chaque fois que j'en ai eu l'occasion et je me rappellerai toujours d'une feinte ayant consisté à attirer l'attention du fils du Maire pour le précipiter, en culottes courtes, dans un buissons d'orties bien piquantes. Comme les jeux en usage dans la génération puérile ne m'ont jamais intéressé, je me suis réfugié dans la fréquentation des livres.

J'ai donc été amené à me méfier de mes semblable et suis arrivé dans une région fort peu hospitalière où l'on ne s'intéresse aux touristes que pour leur piquer le maximum de fric. Si la mentalité générale est assez minable et même haïssable la présence du soleil et de très beaux paysages a compensé. Le contact avec un restant de culture romaine a contribuer à assouplir un esprit plutôt assez excessivement "germanisé". J'y ai trouvé un enrichissement à force de questions. Finalement, j'ai plutôt tendance à me méfier des éventuels flatteurs car les gens nuisibles je les repère de fort loin. Bref, je me suis habitué à l'adversité et je crois que si quelqu'un et surtout un jeune me faisait trop de "mamours", j'aurais le réflexe immédiat de le "refroidir" plutôt assez brutalement. Je me suis habitué à la solitude, je ne peux pas imaginer un seul instant de pouvoir vivre avec un autre être qu'un (...) chat. Il faut que je dise tout de même que l'expérience et la connaissance acquise après une vie assez tumultueuse est telle que je ne peux pas la transmettre et que je ne veux surtout pas être tenté d'être en situation d'être pris pour une sorte de "gourou" car j'ai trop horreur de cette catégorie d'imposteurs.

Par exemple, je ne peux en aucun cas imaginer de donner des consultations. Non seulement ma situation géographique ne s'y prête guère mais je suis trop conscient que plus on avance plus les questions susceptibles de demeurer sans réponse risquent de se multiplier. Je suis tout à fait conscient de pouvoir écarter certaines erreurs de diagnostic et certaines fausses pistes mais dans certains cas cela n'est pas suffisant pour toujours parvenir à remédier. Enfin, j'ai déjà du le dire, je redoute comme la peste, le phénomène du "transfert". Quand il se trouve que l'on est un peu plus futé que la moyenne, on a des chances d'en imposer par rapport à beaucoup de médecins mais comme tout individu a forcément des limites, on risque toujours, après l'émerveillement du début, de décevoir. J'ai relaté certaine expérience récente dont j'avais prévue l'issue.

En résumé, il m'importe seulement de fournir des éléments de réflexion et de laisser autant que possible à chacun la responsabilité d'en tirer ou non partie. Ce n'est que très exceptionnellement qu'il m'arrive de prendre l'initiative de prendre le téléphone et de "débrouiller" un cas. Bref, pour ma propre sécurité et aussi pour éviter de risquer de me monter la tête, je dois cultiver une image plutôt revêche. J'aimerais pouvoir agir de façon bien différente mais quand les relations sont forcément caractérisées par de la distance, les risques sont encore plus grands.

Contre l'incompétence et l'arrogance jamais je ne désarmerai

Il faut dire que le genre d'incompétence que j'observe tant de la part d'associations comme Robin des Toits ou à propos des sites amateurs qui s'occupent de la maladie de Lyme et bien de nature à faire perdre tout espoir quand à la survivance d'un minimum d'esprit critique et de discernement basique. Mais enfin, tant qu'il me sera permis de manier le fouet de l'insulte à l'égard de cette faune de crétins qui s'active sur la Toile, je m'en accommoderai. Le problème est qu'il existe une limite en tout et que les mots les plus outrageants ne sont plus assez violents pour remettre à leur juste place les imposteurs et leur dupes.

Mais enfin, je ne répéterai jamais assez à quel point je me contrefous de l'opinion des gens qui estiment que oser dire un mot plus haut que l'autre serait une faute ou un indice de déséquilibre mental. C'est ce que les truands de toutes sortes qui nous gouvernent voudraient faire croire aux esprits faibles mais en ce qui me concerne tout le monde peut constater que je ne prononce jamais un jugement crucifiant sans l'assortir d'explications et justifications qui, jusqu'à présent, se sont montrées irréfutables. On ne m'a jamais fait d'objections que sur la forme quand au fond j'attends toujours. Et quand à ces marchands qui se sont plaint de mes observations, quand il m'est arrivée de me trouver dans l'obligation de leur en repasser une couche, et bien ils n'ont jamais répliqué.

N'allez pas surtout pas croire que je souffre le martyre !

Pour ma part, je me suis habitué à l'adversité, à la mesquinerie et à la bêtise ambiante. J'ai appris à me renforcer. Finalement, avoir limité au maximum la dépendance à autrui est un plus. Ne pas conserver cette "distance" m'exposerait au risque d'être déçu au moindre relâchement. Et à en juger par le nombre de questions posées auxquelles personne ne trouve de réponse j'ai le sentiment que personne ou du moins peu de gens sont capables de m'aider à progresser. J'apprends certes beaucoup dans les livres mais pas dans les lignes mais seulement entre les lignes ce qui n'est pas du tout la même chose. Dans le meilleurs des cas les livres n'énoncent que des faits, il faut les confronter et savoir les interpréter le cas échéant.

Je suis évidemment navré et parfois révolté par le gâchis ambiant mais lorsque je fais scrupuleusement les comptes, je suis obligé de constater que le pourcentage des gens qui n'ont pas mérité la situation dans laquelle ils se trouvent est finalement assez infime. je vois surtout que si les gens savaient quels arguments utiliser et comment les mettre en oeuvre pour se défendre, nous n'en serions pas là où nous en sommes. Mais évidemment à partir du moment où on baisse les bras ou qu'en se laissant berner par des incapables comme il y en a tant parmi les mouvements associatifs, on en est réduit à taper à côté de la cible, il n'existe plus aucune chance de limiter les dégâts et encore moins de pouvoir remonter la pente.

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