03/03/2013
Bilan de protéomique fonctionnelle du C.E.I.A :
Le texte qui suit a été élaboré par une personne qui le destine à un ouvrage spécialisé trait des maladies cardio-vasculaires, ce qui explique la présence du "nous" d'impersonnalité. J'ai ai modestement participé pour ce qu'il en est de certaines précisions techniques, notamment en ce qui concerne mon idée du "profil coronarien", les maladies cardio-vasculaires étant à l'ordre du jour au travers de la polémique sur le cholestérol et les statines, ce texte a sa place dans ce blog car sa parution dans un livre n'est pas encore assurée.
Les illustrations représentent 2 bilans trouvés sur Internet dans le forum Mélodie. Le second bilan tout en conservant la même allure graphique marque une tendance nette à la normalisation.
Ce bilan est effectué à partir d'une simple prise de sang et porte sur plus d'une cinquantaine de paramètres qui sont des tests de floculations dont certains comme le Kunkel-phénol, le Burstein, l'acétate de cuivre sont assez anciens. Ce type de floculation se retrouvent dans la cancérométrie de Vernes. Il manque une documentation sur l'histoire de ces tests.
Le propre du bilan C.E.I.A. ce n'est pas seulement de les avoir multipliés mais d'avoir, par une méthode statistique mis au point une courbe basée sur des écarts type en hyper ou hypo. Ce qui au total dessine une courbe colorée en V plus ou moins évasé, déséquilibré à droite (hyper) ou à gauche (hypo). On distingue des paramètres verts, rouges, bleus violets et noirs. Les paramètres rouges sont plutôt des paramètres lipidiques. Le Kunkel Phénol et le Burstein en particulier sont des indicateurs de risque cardio-vasculaires lorsqu'ils sont en haut de la courbe en hyper mais pas seulement. Le Dr Reymond voit dans ces deux paramètres "psychiatriques" et une tendance à l'emportement et à la violence que certains de ses disciples ont monté en épingle.
Soir dit en passant il y a un rapprochement à faire entre cette interprétation à la fois superficielle et outrée avec un certain profil du coronarien qui correspond assez bien à Nux Vomical'homme d'affaire pressé. Le sujet prédisposé à des accidents cardio-vasculaires est quelqu'un de très actif, de passionné qui ne supporte guère les retards et les entraves ou encore la malhonnêteté, ce peut-être également un rebelle mais pas nécessairement un détraqué comme le laissent entendre les notes dénuées de profondeur du Dr Eric Reymond.
Nous avons eu l'occasion, en cherchant dans le Wiki du C.E.I.A., après en avoir rassemblé toutes les notices dans un fichier texte de cibler des teintures mères censées agir sur ces paramètres avec pour effet de normalise le Kunkel Phenol et de faire régresser le Burstein et ceci prouve bien que le système expert du C.E.I.A est à même de fournir des propositions thérapeutiques agissantes. Mais il conviendrait de ne pas se leurrer car les statistiques portant sur l'effet de la plupart des plantes ne portent pas sur la totalité des paramètres du profil. D'autre part, si ces profils sont reproductibles et s'il existe bien une relation de cause à effet entre les effets des remèdes choisis parmi ceux que l'ordinateur propose au médecin, il n'est pas toujours possible de ressentir un mieux sur le plan physique car on peut être promis à un infarctus tout en étant asymptomatique.
Le bilan du C.E.I.A dont la pratique remonte à une quarantaine d'années a fait l'objet de persécutions à l'initiative d'une personnalité en lien avec l'Académie des Sciences par le biais de l'Assurance Maladie et le bilan n'est plus remboursé. Le Dr Reymond fait allusion à cette vieille affaire qui a fait l'objet assez récemment d'une mise en garde à l'adresse des médecins qui pratiquent la méthode de manière à les en dissuader en leur laissant à entendre qu'ils risquent des poursuites.
Le système a l'inconvénient d'être très composite et les bilans sont d'une interprétation difficile car il faut tenir compte des relations entre les paramètres et le problème c'est qu'un certain nombre de médecin s'en servent surtout pour impressionner les patients et se distinguer de leurs collègues sans qu'on aient l'assurance qu'ils soient à même de tirer tout le profit que l'on peut tirer de la méthode. Nous avons fait une enquête au travers des retours venant de patients amis qui ont fait appel à ce bilan, et les médecins auxquels ils ont fait appel ne leur en ont pas dit plus que ce que nous avons pu dire en nous servant du Dictionnaire présent dans l'ouvrage du Dr Reymond. Nous aurions souhaité des interprétations plus fines mais elles ne sont pas venues. Un courrier venant du Dr Reymond qui a été requis par un patient de suppléer à l'incompétence de praticiens locaux nous a été communiqué qui ne contient que des indications vagues et rassurantes que l'on ne peut guère interpréter que comme des faux fuyants.
Le livre du Dr Reymond est encombré de circonvolutions littéraires visant à ménager les adversaires de sa méthode bien qu'il y affirme qu'il aurait pu intenter un procès en diffamation et le gagner. Pourquoi ne pas l'avoir intenté ? Ce personnage, d'après divers renseignements venant de médecins qui l'on connu, apparaît comme étant le plus mauvais défenseurs de la méthode évoquée. D'une part il aurait nuit à son développement par un excès de psychorigidité au point d'avoir fait fuir des alliées possibles de sorte qu'elle pourrait bien ne pas lui survivre longtemps. D'autre part, il nous apparaît sous les traits d'un homme assez peureux qui dans ses relations avec les personnes désireuses d'avoir recours à la méthode, se montre cérémonieux et fait taper par sa secrétaire des courriers alambiqués qui répondent finalement à côté des questions posées. Il est du reste très difficile de se faire une idée de la manière dont fonctionne le C.E.I.A., installé à l'origine près de Lyon dans le château des Carbonnières, son siège est maintenant à Bruxelles et cette société est censée ne fournir que des réactifs contrôlés par l'Afassaps.
Il faut ajouter à cela qu'il est difficile de trouver un médecin qui accepte de prescrire ce bilan et de récupérer la proposition thérapeutique du système expert comportant un remède des trois règnes (végétal, minéral et animal). Le patient peut à la rigueur obtenir la courbe mais seul un médecin peut obtenir ladite proposition, ce qui constitue un obstacle sérieux.
D'autre part, les remèdes organothérapiques doivent être administrés en 4DH et ils ne se trouvent qu'en Espagne auprès de la pharmacie laboratoire Roda de Valence. Or, dès qu'une demande vient de France, ces gens là paniquent. Nous avons tout de même pu savoir en envoyant un ami résidant sur place qu'on peut obtenir ces remèdes en Italie. Mais il nous manque encore la nomemclature et surtout les prix.
Tout cela est excessivement regrettable et quand on téléphone au laboratoire on tombe sur un informaticien qui n'en peut mais... Alors quand il s'agit d'avoir des explications franches et nettes avec le "patron" (quoiqu'il se dise retraité en tant que médecin) c'est la croix et la bannière et on n'obtient jamais rien de bien net qui permette de savoir sur quelle patte danser. Nous ne pouvons que regretter tout cela car ce bilan, pourrait aisément permettre de visualiser objectivement les effets d'un traitement. Nous considérons au total que ce n'est pas tant le caractère scientifique ou non de la méthode qui doit être mis en cause mais le défaut de communication de la part de celui qui en demeure le principal gestionnaire et il s'agit là d'un problème que nous ressentons comme étant un peu "caractériel"...
19:51 Publié dans Analyses biologiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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