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27/02/2013

Lithothérapie, affaire Boschiero : le fille "divorce" d'avec son père...

Julia.jpgIl m'est arrivé de faire référence au conflit qui oppose Reynal Boschiero et son ancienne compagne car des éléments de cette "saga" ont été portées à la connaissance du public de sorte qu'il était impossible de les passer sous silence.

Ce qui est étonnant, du moins pour ceux qui ne connaissent pas la "sociologie" si particulière de ces milieux (disons "occultisants" plutôt qu'ésotériste) où se rencontrent de prétendus "initiés" c'est l'aura dont certains acteurs peuvent continuer à bénéficier lorsque des preuves concordances de malhonnêteté s'accumulent. J'ai évité de m'étendre sur le cas. C'est que nous avons le même éditeur et que cette sorte de scandale n'est pas ce qui fait vendre un "Dictionnaire" ou un "Guide pratique" surtout quand ils ont pris de l'âge car le public aspire assez légitinement à des "nouveautés". Et en ce qui concerne celles produites par Reynald Boschiero, le moins qu'on puisse dire et qu'elles laissent à désirer. Voir mon précédant post.

Quelque chose de nouveau vient de se produire : la fille de Reynald Boschiero, Julia, vient d'officialiser sa rupture avec son père et de s'en expliquer de façon nuancée et sans acrimonie. Son père ne l'a jamais aidée mais puisqu'elle vient de sortir son premier livre, il a tenté un rapprochement. Seulement il est un peu tard et l'on comprend que s'étant débrouillée par elle-même, elle ne tient pas que l'image négative de son père nuise à son activité car, pour toutes sortes de raisons, elle ne peut changer de nom et adopter celui de son mari.

Voir http://www.julia-boschiero.com/quelques-mises-au-point-co...

L'annonce de la rupture a été faite avec tact et mesure, je n'ai donc rien à en dire.

Je profite de l'occasion pour signaler que si le père a des côtés brigands sa fille ne lui ressemble pas. j'en veux pour preuve son article très bien ficelé sur la shungite et les arnaques auxquelles elles donnent lieu:

http://www.julia-boschiero.com/shungite/

Evidemment, les circuits de distribution originaux n'ayant pas modifiés leurs prix, c'est pas du "commerce équitable" ! J'avais remarqué des augmentations mais il semble que depuis ma dernière recherche les enchères aient encore monté. Il y a un moyen d'arrêter cette escalade c'est qu'une boutique vendre ce produit avec une marge normale pour que la "bulle" s'écroule. Car le problème c'est que les locaux qui vont au charbon (c'est le cas de le dire...) ne profitent pas de cette plue value... Alors il faut que cela cesse ! Et que pour commencer les gens deviennent moins bêtes. Quelques uns sont là pour cela ! Evidemment nous ne sommes pas en train de nous faire des amis mais bon il suffit d'avoir le dos large. Depuis + de 65 ans que je prends des coups mon cuir est largement tanné et je ne pense pas que l'on va aller jusqu'à embaucher un tueur à gages. Quant à d'éventuels sorciers ou sorcières, je m'en occuperait le cas échéant !

Reynald Boschiero frappé de "faillite personnelle"

La fille vient donc de produire un avis de "faillite personnelle" rendu le 17 décembre 1992 par le TGI de Strasbourg à l'encontre de Boschiero. La "faillite personnelle"  est une spécialité (avec une procédure de recouvrement simplifiée dont le reste de la France s'est dotée par imitation) des 3 départements recouvrés.

Elle n'existe pas dans le reste de la France où l'on ne connaît que le concept de surendettement. Ces départements, il faut le savoir, possèdent un droit particulier qui a été hérité du droit allemand et sa manifestation la plus visible c'est qu'en matière religieuse, un concordat est toujours en vigueur.

Souvenirs souvenirs

Ce droit je le connais bien car j'y ai été confronté à l'occasion d'un litige avec un imprimeur alors que je m'occupais d'éditions. Il m'a fallu en 2 temps 3 mouvements apprendre une partie de ce droit. A ce moment là j'étais étudiant et je préparais une "capacité" afin de structurer mes connaissances en matière de propriété intellectuelle sur une base de droit commun. J'ai même envisagé de devenir avocat avant d'être dégoûté par la tournure que prenait le droit civil (insécurisation des "clauses pénales" en matière contractuelle), autant dire que cela remonte assez loin. J'ai donc fait venir par le prêt inter bibliothèque le seul traité (non officiel) de droit local et je l'ai potassé quant aux règles de procédure. J'ai "endormi" l'avocat adverse qui a négligé de maintenir sa demande dans le court délai imparti. Et je n'ai pas payé, il s'agissait d'une somme ridicule (environ 250 €). J'ai jugé que cette façon de prendre le reste des citoyens français en traître méritait une leçon. En effet, ce droit particulier pose un sérieux problème lorsqu'il prétend s'exercer au delà de ces fameux départements recouvrés... J'ajoute que le travail qui m'avait été livré était défectueux...

Un droit intéressant

Toutefois, et sur le fond, c'est-à-dire dans le contexte de ces départements, ce droit germanique est parfaitement cohérent et il a comporté des avancées et si ce n'est pas le moment en cette période de crise d'étendre la "faillite personnelle" a l'ensemble du territoire,  la chose pourrait rendre des services car ainsi qu'on vient de le voir une "faillite personnelle" se solde par l'interdiction de toute action de commerce de sorte que cette disposition comporte une "moralité" qui éviterait bien des dérapages.

Julia Boschiero laisse entendre que son père a peu être régularisé sa situation mais à mon avis c'est impossible et on comprend pourquoi il s'est exilé, c'est qu'au départ il y a une histoire de Fisc. Ses livres et ses stages lui ont rapporté des sommes confortables mais il a tout claqué au fer et à mesure sans se soucier de payer le moindre impôts ni de satisfaire à la moindre formalité. Je comprends que l'on puisse frauder quand on voit l'usage que l'Etat fait de nos argent mais entre ne pas tout déclarer et cacher des bricoles et ne rien déclarer du tout, il y a un abîme. 

Quand on gagne beaucoup d'argent c'est normal et il est conseillé d'en redistribuer une partie. L'argent est fait pour circuler, il ne circule pas toujours très bien, voire trop vite et pour des futilités mais la circulation est un impératif.

Voilà donc une mise au point qui tend à solder le roman feuilleton auquel nous a convié l'ex-compagne. Sur ce point mon avis est partagé, je n'oublie pas l'adage qui dit que qui se ressemble s'assemble. On a le droit de se tromper, en matière de mariage, les églises orthodoxes peuvent, par trois fois constater qu'il n'y a pas eu mariage. Mais quand en dépit de grosses frictions ça a duré, un soupçon de complicité peut s'insinuer. De toutes façons que l'on soit victime ou pas, il n'est jamais bon d'étaler au grand jours ses conflits privés quand pendant des années on a eu des intérêts communs. L'ex compagne n'a toujours pas récupéré l'appartement squatté par Boschiero... Ce dernier deviendra t-il un clochard ? Cet appartement est loin d'être un palace et je plaiderait volontiers pour que l'ex abandonne ses revendications. Après tout, Boschiero lui a permis d'exister, c'est elle qui avec son fils s'est appropriée légalement ou pas son ancienne entreprise. Mais les femmes lorsqu'elles prétendent avoir été abusées (ce qui leur arrive plus souvent qu'à leur tour si j'en crois ma propre expérience récente) sont impitoyables.

Cette partie de l'histoire ne nous concerne pas et ne nous intéresse aucunement et nous ne souhaitons pas savoir la suite qui ne nous regarde pas.

L'histoire de la lithothérapie continue

Il est évident que l'histoire de la lithothérapie ne va pas se conclure par les aventures rocambolesques de M. Reynald Boschiero. J'ai ouï dire car j'ai des oreilles qui traînent un peu partout qu'au moins deux, si ce n'est trois ouvrages dont l'un d'un genre nouveau seraient prêts à paraître avant l'été. Je n'ai pas de détails. La suite au prochain numéro...

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