J'ai reçu une demi douzaine d'emails au sujet des aphtes. Cette calamité du genre "petite cause grands effets" semble concerner par mal de gens. On m'a conseillé l'essence de laurier noble et les bains de bouche ou les onctions à base de Regulat. On pourrait aussi envisager l'Extranase. Mais voici une idée intéressante dont je ne sais trop que penser, je cite :
Une remarque intéressante
Bonsoir M. Metzger,
Vous déclarez dans votre article sur les aphtes que : "Les médecins et les dentistes ne savent pas d'où ça vient". Erreur
Voici ce que vous pouvez lire dans le livre d' estelle Verreeck intitulé "Langage des dents : l'essentiel". P 128
Je précise que cet auteur était dentiste de profession
"L'aphte est une érosion en forme de cratère qui ouvre une brèche dans le tissu muqueux. Il touche les persones qui se sentent piquées au vif par des attitudes ou des paroles, sans pouvoir ou oser répliquer. La personne se sent à la fois ulcérée et impuissante.
Les aphtes sont souvent mis sur le compte d'un aliment (chocolat, gruyère, noix). Si la nature de l'aliment joue un rôle, le contexte et l'ambiance dans lequel on l'absorbe sont tout aussi importants."
Autrement dit, si votre belle-mère vous envoie des remarques perfides pendant le repas, bonjour les aphtes !
(je résume l'exemple donné)
Vereeck continue :
"L'endroit de la bouche où se manifeste le problème ou l'irritation révèle le domaine de sa vie où la personne manque cruellement de protection. Une irritation localisée au palais évoque un problème avec la hierarchie. (suit un autre exemple) Le palais représente l'autorité, les instances supérieures. La mâchoire du bas, quant à elle, est reliée à la vie personnelle, familiale. Le versant visible ou externe de la gencive résonne avec la vie sociale menée à l'extérieur de chez soi (travail, mondanités, etc.) Le versant interne ou caché de la gencive renvoie à l'intimité du foyer, à la vie plus secrète de l'alcôve. Une irritation localisée en bas et à l'interieur (c'est à dire côté langue) évoque un problème lié au couple ou à la sexualité, d'autant plus intime s'il touche la zone situé sous la langue."
J' espère que vous ne regrettez pas d'en avoir trop dit !
Bien à vous
Une de vos lectrice :
Isabelle
Mon commentaire
Je connais ce genre d'ouvrage en ce qui concerne les dents cela me rappelle une certaine clefs des songes fort ancienne. Je vous concède qu'elle ne me parait pas idiote à prori.
J'ai beau chercher je n'ai pas souvenance d'avoir été "piqué au vif" ces derniers temps par quelque parole plus méchante que d'habitude et de plus je ne suis pas du genre à laisser une parole ulcérante impunie. Il y a longtemps que j'ai compris qu'il faut veiller à ne jamais perdre la face. J'ai appris cela des chinois et c'est une erreur de s'abstenir de rendre la monnaie de leur pièce aux insulteurs éventuels.
Concernant le genre de situation où on se trouverait mortifié et dans la situation d'éprouver une colère rentrée du fait de paroles blessantes il y a Staphysagria. Qui est aussi indiqué pour les mauvais effet des excès sexuels et de l'onanisme. mais quel rapport avec les colères rentrées. Enfin, les branlettes ? Qui s'en soucie encore en une époque où la sexologie en est venue à considérer la masturbation comme une activité à la fois "créative" et nécessaire en qualité de préliminaire à certains travaux de restauration d'une libido pleinement opérationnelle.
Pour ce qui concerne la sexualité, je n'ai jamais formé de couple et à mon âge j'ai eu le temps de relativiser tout ce qui concerne la sexualité. Je souffre plus de constater que la plupart de mes contemporains ne savent pas gérer ce genre de problème et rendent l'atmosphère assez empoissonnante mais si je souffre de quelque chose c'est d'une limitation dans les possibilité de communication vu l'acculturation ambiante. Mais çà c'est permanent et je ne souffre d'aphtes que fort rarement. Est-ce que cela m'arrive seulement une fois par an ?
Bref, il faut probablement encore voir derrière cette omniprésence de la sexualité dans le mental de nos contemporains l'empreinte funeste de la pattue griffue d'un certain Sigmund.
Cependant, il faut bien dire que les obsédés du cul qui sont dominants pourrissent l'ambiance et ont tendance à externaliser leurs propres problèmes de façon à ce que tout le monde en profite et les gens sains d'esprit doivent n'échappent pas à la distribution générale.
C'est ingénieux comme explication. Quant à la langue, les aphtes viendraient en somme d'un sentiment d'impuissance réthorique. Or je trouve toujours le moyen de dire ou même d'écrire ce que j'ai sur le coeur. Il est vrai que je viens de me libérer d'un poids assez lourd par le biais d'une technique de la "lettre chargée" que j'ai mise au point depuis d'assez longues années et je viens de réaliser que ledit aphte a aussi mystérieusement que subitement disparu. Ou plutôt il est à peine sensible. je touche du bois. Ne crions pas trop fort !
J'avoue que c'est étrange. Coïncidence ou relation de cause à effet ? Je ne saurais trancher. Il s'agissait de mettre fin à une situation de voisinage assez fausse et non moins pesante. Je ne sais ce qu'il en résultera.
Quoiqu'il en soit et puisque j'ai dans mon lectorat des gens qui souffrent du genre de piqure dont on vient de causer (avec ou sans dommage collatéraux sur l'amour dit "propre"), je vais soumettre l'idée à mes visiteurs et abonnés. A toutes fins utiles. Le sujet m'a valu plus de courrier que d'habitude, c'est peut-être la une bonne occasion de vérifier l'hypothèse que vous avez eu à coeur de me communiquer. Ce dont je vous remercie bien sincèrement !
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