Médecine conventionnelle, alternative et "spirituelle"

Dernière minute concernant l'artémisia (annua) :

Le Président malgache vient d’annoncer que l’artemisia (probablement annua) sera utilisée contre C19.

Des tests positifs auraient été menés par l’IMRA, laboratoire malgache réputé pour ses études sur les plantes (pervenche de Madagascar, centella asiatica,…)

Un produit sous forme de tisane d’artemisia serait déjà en production. Nom : Covid Organics.

Il sera donné dans tous les établissements d’enseignement avec obligation de le prendre.

On aimerait voir ce genre de chose en France avec imposition de tisanes à l'école pour les troubles ORL : thym, romarin, sauge, eucalyptus et tutti quanti...

J'ai connu dans les années 50 l'imposition du bol de lait en guise de "quatre heure" mais sans biscuits dans un internat privé à cause de la surproduction. Ce fut une horreur, j'en ai conçu un dégoût à vie du lait nature...

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Pour les questions plus générales, deux choses principales sont à noter...

Le prétendu "scoop" constitué par la non moins prétendue révélation du Pr Montagnier

Voir : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/3...

La déclaration ci-dessus est la plus complète. Dans une autre déclaration, télévisuelle cette fois, il s'est avérée plus évasif quand aux auteurs de la manip qui aurait consisté à introduire dans le génome du coronavirus des élément du HIV afin de s'en servir comme d'un vaccin.

Je noterai pour ma part que cela ne tient pas debout pour une raison assez simple : on ne peut pas imaginer de se servir comme support d'un pathogène pour susciter l'immunisation des organismes humains envers certains protéines du virus du Sida.

On notera que Montagnier est allé dans le même sens quand il affirmé que le virus ainsi manipulé était, de part ses qualités naturelles, amené à se débarrasser progressivement des séquences étrangères.  Thèse qui a l'avantage de pouvoir prétendre, à postériori, qu'on ne peut plus rien retrouver de la manip après un certain délai de diffusion...

On a eu beau jeu de rappeler que Montagnier n'en serait pas à son premier dérapages. Pour ma part, s'il s'est positionné en faveur de la thèse de la mémoire de l'eau du regretté Benveniste, je ne suis a pas enclin à le lui reprocher, pas plus qu'au sujet de ses réserves sur les abus de vaccinations. Concernant les travaux de Benveniste, ce que je lui reprocherai plutôt c'est d'avoir tenté de les détourner et les exploiter en sa faveur. Mais en 2009 la justice en 2009  a cependant condamné Bruno Robert au sujet d'un dépôt frauduleux de brevet en relation avec ce sujet devenu tabou. Ce qui finalement ne veut pas dire grand chose.

Pour ma part, les remarques ci-dessus me suffisent ainsi que les mimiques et la difficulté de Montagnier a s'exprimer clairement sans bafouiller pour en déduire que d'une part il a trop tendance à vouloir faire parler de lui et que d'autre part, il est surtout à craindre qu'il ne soit pas loin de sucrer les fraises...

Vers un déconfinement le 11 mai ?

L'idée de continuer à confiner spécifiquement les personnages âgées, soit 18 millions de français parait avoir été abandonnée par le président. Je ne voudrais pas m'avancer mais il semble que si les modalités de déconfinement soient toujours en discussion, on a une petite chance d'éviter une prolongation d'un confinement systématique comme celui qui a prévalu jusqu'alors. La prédiction du Pr Didier Raoult, celle d'une épidémie saisonnière, semble vouloir se réaliser mais il est cependant préférable de ne pas trop pavoiser.

J'avais jusqu'alors un "alibi" pour des sorties, en la personne d'une chienne que j'empruntais depuis bien avant le confinement pour avoir un motif à marcher suffisamment.

La pauvre bête était atteinte d'une tumeur au niveau de la queue. A l'origine la grosseur n'avait rien de suspect, c'est à partir du moment où un connard de vétérinaire y a bricolé que ça s'est aggravé. Un autre a réédité la connerie en piquant cette tuméfaction pour voir ce qui allait en sortir (???!!) mais sans jamais faire le moindre prélèvement à vocation anatomopathologique... Cette chienne était particulièrement mal nourrie à l'aide de pâtes et de riz non consommé par ses maîtres et je me suis donc fatigué d'avoir à me gendarmer en vain. Ce qui fait que ce n'est que tout récemment que j'ai pensé à une cure d'Extranase. Mais il s'est encore passé des jours avant que le maître se décide à commander à la pharmacie et une stagiaire a répondu que ce médoc est indisponible ce qui est probablement faux. La pauvre bête s'est mise alors à dépérir très subitement alors que la veille encore elle courrait et sautait comme une folle et c'est au point que son propriétaire à du la faire euthanasier.

Je peux certes lui trouver une remplaçante mais d'un petit gabarit moins apte à des virées aussi longues. Le problème c'est que si je peux trouver un chien sympa et de taille normale à adopter je n'ai absolument pas la moindre place pour l'héberger.

Enfin, il me tarde de n'avoir plus besoin d'un prétexte pour aller d'un point à un autre en rendant d'éventuelles visites car rien qu'en parcourant les 25 mètres qui me séparent du jardin où j'ai accès, j'encours des risques puisque la rubrique est absente de l'attestation dérogatoire. Beaucoup de particuliers ont un appartement dans le village et un terrain à plusieurs centaines de mètres voir à plusieurs kilomètres. Et ça les bleus risquent de s'en foutre royalement...

Une pré-synthèse sur les remèdes préventifs et curatifs

La synthèse sur le sujet attendra encore au moins une journée. J'ai été détourné de cette projet par la nouvelle affaire Laurent Schwartz et à vrai dire, il n'y a pas lieu de s'attendre à de grandes nouveautés.

Des protocoles sont apparus, l'un d'eux consiste en l'application au Covid-19 du protocole du Pr Marik conçu à l'origine pour les cas de sepsis, lequel se caractérise par le recours intraveineuse à de l'hydrocortisone en plus de la vitamine C injectable et de B1 selon le même mode. En France, il ne faut pas rêver, aucun médecin n'est susceptible d'accepter le recours à ce genre d'injection. Il ne sert a rien d'avoir lancé une pétition à ce sujet et d'avoir voulu faire pression sur un ministre de la santé qui ne peut pas être une lumière. Quand on voit comment celui qui est en exercice s'est permis de morigéné un prédécesseur on est obligé d'admettre que le climat est tellement lourd que tout le monde a les chocottes dès lors qu'il s'agirait de sortir des diktats formulés par des gens dont l'incompétence est devenue flagrante.

N'oubliez pas que si l'Allemagne compte au moins 5 fois moins de morts qu'en France, c'est tout simplement parce que les gens qui y pratiquent la médecine, toubibs ou Heilpraktiker jouissent d'une plus large marge de manœuvre et que la dévotion pour de larges pans de la médecine dite naturelle ne donne pas lieu, comme chez nous, à de véritables chasses aux sorcières. Cette culture médicale, si différente de la nôtre, fait qu'une assez large fraction des citoyens sont à même de mieux se prendre en charge en ne se précipitant pas aux urgences au moindre bobo. Le résultat chez nous est que le frousse causée par le conoravirus est telle que les cancéreux et les cardiaques encourent des risques plus grands en ne réagissant pas aux alertes qui en temps ordinaires les pousseraient à consulter sans retard. Le même problème s'observe du côté des enfants à tel point qu'à Nice Lenval constate une quasi désaffection ou du moins une chute considérable de fréquentation.

Le protocole de Marik peut choquer en raison de la présence d'un anti inflammatoire car le recours à ce type de médicament a été mis à l'index pour, il faut le dire, on ne sait trop quelles raisons. Tout ce que j'ai trouvé comme justification se résume à ceci : Cette précaution fait suite à une observation du corps médical. En réanimation, les médecins ont constaté que des personnes jeunes sans comorbidités apparentes avaient développé des formes sévères de coronavirus et consommé en parallèle des anti-inflammatoires. L'article où j'ai puisé cette citation fait référence au décès d'un jeune homme, un niçois de 28 ans qui soignait une hernie discale à l'aide d'anti inflammatoires non stéroïdïens et chez qui on n'a pas trouvé de comorbidités. Tout la question est de savoir s'il ne s'est pas agi de simples coïncidences car je n'ai trouvé nulle part d'explication rationnelle d'une véritable contre-indication.

mais en creusant plus avant on note encore ceci qui témoigne de la haute teneur scientifique du mot d'ordre qui en est résulté : La rumeur a d’abord couru auprès des médecins, puis au fil des réseaux sociaux. Puis l’alerte a été reprise par les autorités sanitaires, ministre de la Santé et Directeur général de la Santé en tête: «La prise d’anti-inflammatoire (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection», a indiqué Olivier Véran dans un tweet samedi 14 mars, appelant à «prendre du paracétamol» en cas de fièvre. Or on n'est aps sans se souvenir que les premier cas de Coronavirus en Aquitaine se sont vu prescrire uniquement du ... paracétamol ! Quand ce sont les réseaux sociaux desquels émanent le diapason médical en vogue, rien ne va plus...

Vous avez bien lu, les prétendus "sachant" sont à la remorque de rumeur. J'ai noté du reste qu'au temps d'une certaine grippe plus ou moins asiatique, sous Pompidou, personne n'aurait eu l'idée de rendre le gouvernement responsable de quoique ce soit ! On ne savait plus ou entreposer les morts mais les journaux n'en parlaient pas. Ce qui a changé c'est qu'à force de vouloir se mêler de tout afin de mieux contrôler la population, les dirigeants du nouvel état de nos gouvernements se sentent responsable de tout, c'est ainsi que se considérant comme une "sorte de "providence", le sentiment de responsabilité qui en découle fait qu'en réalité ses acteurs ne sachant plus à quel saints se vouer sont pris entre 36 feux, d'où pour commencer de graves imprévoyances, des retards et pour finir un confinement notoirement excessif qui a foutu toute l'économie en l'air.

Quant à la méfiance envers les anti-inflammatoires qu'elle soit ou non justifiée a amené l'ANSES a lister les plantes ayant des ce genre de capacité comme devant être écartées en cas d'infection coronavirale. Il est clair, à mes yeux du moins, que ce n'aura été qu'une manoeuvre pour nuire systématiquement à la phytothérapie en décourageant le recours à des plantes. En réalité, personne n'a l'air de savoir sur quoi repose cette criminalisation systématique des anti-inflammatoires. Or le problème, en dehors d'une tendance du virus a désaturer le sang en oxygène en séparant les ions fer des hématies et que le pire qui risque d'arriver c'est surtout une sorte d'orage hyper-inflammatoires. En d'autres termes, on ne fait que mettre tous les anti-inflammatoires dans le même sac sans aucun discernement alors que, de toute évidence, il s'agirait de trouver le bon...

Concernant l'association azithromycine/Chloroquine, la tendance générale est à vouloir se passer de la chloroquine en complétant l'antibiotique autrement.Notamment en employant le Singulair un antiasthmatique et c'est quoi ? Ce médicament est un antiasthmatique de la famille des antileucotriènes. Il agit en bloquant les récepteurs des leucotriènes, des substances produites par différentes cellules de l'organisme et qui contribuent à l'inflammation et à la contraction des bronches chez l'asthmatique. Il peut permettre de soulager en même temps les manifestations d'une rhinite allergique saisonnière.

Nous avons encore, Dieu merci, quelques médecins de la vieille école, celle consistant à réfléchir un peu en observant ce qui se passe. Mais pour combien de temps encore ?

Il est clair que tout a été fait pour faire mentir Didier Raoult en n'expérimentant la chloroquine que chez les patients arrivés quasiment à l'article de la mort. Indépendamment de ce sabordage relevant de la plus parfaite mauvaise foi, je suis convaincu que l'emploi de la chloroquine chez les patients âgés présentant des troubles cardio-vasculaires et qui sont à ce titre dans le collimateur du virus, reste assez problématique qui nécessite un électrocardiogramme à J0 et à J2. Rares sont les généralistes qui dispose de l'outil, je n'en connais qu'un dans mon secteur qui dispose de l'appareil car il s'agit d'un médecin habitué aux interventions en compagnie de pompiers et donc d'un urgentiste. trop occupé à présent par une carrière politique c'est comme s'il n'existait plus...

On a donc le choix entre une protocole dont l'élément principal est un macrolide et un autre qui vise les effets possibles d'une surinfection à base de Prevotella déjà évoquée. Auquel cas l'association amoxycilline + acide clavulanique serait la mieux indiquée. Prevotella implique la possibilité d'un foyer non seulement pulmonaire mais intestinal comme cause d'un orage de cytokines car Prevotella est capable d'un comportement ambivalent avec le risque de provoquer une flambée hyper inflammatoire.

Le sachant il n'y a pas lieu de s'étonner que le recours à la prise orale d'argile verte aurait grandement aidé dans le cas de l'infection coronavirale (Jade Allègre). J'ai déjà conseillé, et ce n'est pas moi qui ait inventé la chose, de recourir à tout ce qui est lactofermentation. Comme Prevotella a des chances d'expliquer les singularités des dégâts attribués au coronavirus avec la relative immunité des enfants et des jeunes chez qui cette bactérie est moins présente, tandis que les femmes sont plus même de la mieux gérer, certaines règles de diététique sont à observer.

Des listes de compléments : vitamine C + zinc + sélénium + vitamine D + magnésium ont été présentées comme protocoles plus ou moins curatifs. Mais en vérité, ce ne sont là que des éléments partiels de tout multivitamine/minéraux qui se respecte. On ne peut pas considérer cela comme spécifique.

Dans le domaine préventif, j'ai déjà évoqué divers vaccins ou homéopathiques ou constitués de lysats bactériens. Pour ce qui concerne les nosodes, la qualité de ceux que l'on peut trouver en France, ou même chez Schmidt-Nagel en Suisse pose problème. Les souches auraient été grillées. Chez Boiron on y a échappé pour l'organothérapie en ne délivrant qu'à partir de la 4 CH ou D8. Est-ce la même chose pour les dynamisations de souche bactériennes. Je n'ai pas posé la question et de toute façon s'agissant de Boiron, ma confiance en ce labo est définitivement érodée car la réforme du marché imposée par Bruxelles a conduit se labo à se débarrasser de toutes les souches qui ne rapportaient pas. Alors dans ces conditions, je ne vois qu'une solution : se fournir en Allemagne ou en Angleterre. Sauf que là encore les informations que j'ai eu sur le nombre de succussions entre chaque degré de dynamisation me laisse songeur. On serait loin des 100 à 150 secousses préconisées par Hahnemann...

Je remercie Philippe d'avoir pris la peine de faire un copié collé réunissant tout ce que j'avais préconisé. Je m'en servirai dans ma synthèse qui consistera à développer le présent canevas à l'aide de liens et de précisions diverses.

Reste la médecine chinoise. Quelques plantes restent relativement abordables à condition de pouvoir les commander en Belgique ou au Luxembourg, dont principalement l'astragale et la renouée du Japon. La liste minimale comprend en fait une demi-douzaine de plantes.

Je tâcherai donc d’étoffer ce chapitre en le structurant mieux et en donnant des liens comme éléments de réflexion mais je dois dire que je répugne à donner des indications trop précises, notamment de composition et surtout de dosage car il n'existe pas de recettes infaillibles et le genre d'information dont il s'agit ne peut que s'adresser à des personnes qui ont déjà une certaine pratique des méthodes alternatives. Il ne s'agit au fond que de rappels de choses censées être connues.

Enfin je rappelle que la voie la plus simple et sans doute très efficace consiste d'abord à faire confiance à quelques huiles essentielle bien connues pour leur efficacité dans le la sphère ORL. Il restera à ajouter deux mélanges réputés avoir une action sur des bactéries comme Prevotella pour ce qui concerne les atteintes parodontales. Mais c'est une chose que de traiter par contact au niveau des gencives et s'en est une autre d'agir au niveau pulmonaire ou intestinal.