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05/08/2017

Précisions sur les eaux hydrogénées par Sylvie Réant, ingénieur conseil (rH2, Ydrogen etc...)

Mon dernier post m'a valu un courrier assez abondant et il a plus ou moins "ému" quelques acteurs intéressés à l'affaire.

Je voudrais d'abord corriger un éventuel malentendu. Il n'a jamais été question de "démolir" l'appareil vendu par M. Dumortier mais d'attendre d'en savoir davantage sur son fonctionnement qui n'est pas clairement expliqué par l'expertise de Marc Henry puisqu'une personne plus experte que je ne peux l'être admet qu'elle a du lire trois fois ce document pour s'y retrouver. En d'autre termes, je considère cet appareil comme étant probablement la meilleure ou l'une des meilleures options actuelles. A ce propos un appareil lui ressemble beaucoup, au moins extérieurement, c'est celui proposé par Jade Recherche à peu près au même prix. Je vais donc reproduire ici des extraits du courrier reçu afin de clarifier au maximum la situation.

Une email de Sylvie Henry Réant

Vous trouverez plus loin l'url du site de sa société qui propose des bâtons de magnésium fiable pour l'hydrogénation de l'eau en mode artisanal. Une notice (évolutive) est fournie. Il faut un temps suffisant pour charger l'eau en H2 (15-20 mn) mais trop ferait moins bien. C'est un produit qui peut durer des années donc économique mais moins pratique que l'appareil Ydrogen. On trouve des "sticks" contenant du magnésium mais on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Ces bâtons sont fiables et l'eau produite a été analysée qui se chargent outre le H2 d'ions magnésium mais ça ce n'ets pas gênant au contraire.

Lors de la lecture de votre  opinion sur l'eau hydrogénée sur

http://silicium.blogspirit.com/archive/2017/08/03/la-vogu..., j'ai été  surprise de votre virulence...

Il s'agit d'un malentendu

Car si je suis d'accord avec vous sur le fait que l'expertise du Pr Marc Henry sur l'appareil Idrogen est loin d'être facile à comprendre (moi même spécialiste du sujet m'y suis prise à plusieurs fois), sur le fond, l'appareil me semble très correct.

Nous sommes d'accord sur le fait qu'à plus fortes raisons, pour des béotiens , au nom des quels je parlais, cette expertise n'est guère éloquente. Nous sommes également d'accord sur le fait que donner les rH2 après mesure adéquates, les comparaisons deviennent lisibles. En effet plus on descend en dessous de 28 plus on a des chances de modifier le terrain d'une manière favorable. A ceci prêt qu'il faut sans donner user du plus piour obtenir le moins donc utiliser pour des cures une eau avec un rH2 aussi bas que possible.

C'est pourquoi, ci dessous, j'explique ce qui est  "évident" pour ceux qui connaissent bien le sujet dans les articles que vous avez lu (Marc Henry et Orszâgh), et qui mérite d'être explicité pour être mieux compris.

L’intérêt de l'appareil Idrogen est que l'hydrogène  est libéré par dessous l'eau de boisson et monte dans cette eau, tandis que les ion OH- sont réorientés en direction de l'anode. Ceci qui résout les problèmes d'alcalinité de l'eau produite par les autres modèles  sur le marché (Kangen et clones) . Par ailleurs  J Orszâgh a raison, le titane et le platine sont stables, et ne sont pas oxydés (pas d'ion Ti n+ ou ptn+).

J'avais bien compris qu'on favorisait la production de H2 sans modifier le pH de l'eau utilisée. Soit dit en passant Richard Haas a attiré mon attention sur le fait qu'il faut éviter le coinçage d'une bulle d'air au bas de la bouteille.

A propos des particules de platine

Toutefois des mesures (voir l'article de Water de Henry et Chambron sur les eaux alcalines) montrent la présence de nanoparticules de platine métal dans ces eaux. Vraisemblablement, lors du passage du courant, le platine se décolle du titane sous forme de nanoparticules, ces nanoparticules ne sont pas des ions, mais des réducteurs puissants !...  La mousse de platine, un catalyseur bien connu en chimie du pétrole pour effectuer des réductions.

J'ai mentionné dans mon article précédant le lien vers la communication à l'Académie de médecine de Henry et Chambon mais je l'ai lu après avoir publié le post et effectivement une explication au sujet d'une possible fragmentation du placage de platine sur le titane est expliquée. Je note du reste que cet article se réfère à des sources précises.

Enfin, le recours à des appareils type Kangen est Cie est devenu obsolète car l'objectif c'est d'enrichir l'eau en H2 et Ydrogen permet de faire ça dans des eaux légèrement acide et conforme aux recommandation de la BEV donc ce problème des effets indésirable du platine est écarté avec en prime une économie des plus appréciables.

Importance et lisibilité du rH2

Vous soulevez le problème de mesure de rH2, donnée qui aurait été pertinente.  Vous avez raison ! A noter que  les mesures sont difficiles à faire, je parle d’expérience.  J'ai fait un fois une mesure sur de l'eau produite avec l'appareil Idrogen. Les résultats, autant que je me souvienne, étaient très corrects, de l'ordre de rH2 = 20 ph de l'ordre de 7,  sur une eau produite quelque temps  auparavant. Ces mesures avaient été faites  "pour information" lors d'un cours pH Red-Ox, rH2 et bio-électronique de Vincent où je montrais aussi comment faire des mesures. Un élève avait apporté de cette eau et, par curiosité, souhaitait la mesure du rH2.

Effectivement ce serait intéressant de faire une série de mesure de rH2 sur l’eau produite par Idrogen, avec différentes eaux de départ, différents temps de traitement  et sur la durée pour connaitre le temps de conservation.  Voilà une bonne question à poser à M Dumortier, plutôt que de tout démolir en bloc. 

Bien sûr, pour acheter cet appareil, il faut être convaincu des bienfaits de l'hydrogène, et surtout d'en avoir besoin... Mais c'est un autre débat. A peu près le même débat  que de prendre des compléments alimentaires antioxydants.

Pour ma part je suis convaincu de l'intérêt d'un enrichissement en H2. C'est du reste une vieille histoire qui remonte au Active H de Flanagan mais c'était resté très mystérieux tout cela. Et les choses sont en train de s'éclairer.

Parenthèse sur la carafe Turapur

Maintenant, si vous voulez une autre expertise sur un système censé produire une eau réductrice, j'ai mesuré  l'eau produite par la carafe Turapur vendu par Aprona :

Essai sur cartouche neuve, passage de 200ml à 80mg/l env de sel NaCl d'eau environ par passage :  (eau osmosée +sel)

Eau témoin : pH =6.9  rH2 =29.5

Eau Turapur : pH =9.5, rH2 =23  (mesure moyenne faite sur 5 passages successifs de l'eau )

Essai le lendemain sur la même cartouche, donnée pour durer 2 mois.

Eau utilisée, eau du robinet à env 110mg/l   (eau du robinet)

Eau témoin : pH =7.9  rH2 =31.9

Eau Turapur meilleure mesure (3ème passage) pH=9.2; rH2 =31.3.

Conclusion : la cartouche neuve est efficace  (un peu) du point de vue rH2 mais l'eau obtenu est trop basique.. quand aux résultats ultérieurs,le lendemain,  les caractéristiques de l'eau obtenue ne sont pas du tout recommandées pour notre métabolisme. La carafe Turapur est à éviter.  Je me demande si les créateurs du produit ont fait des mesures....

Bref, c'est sans aucun intérêt puisqu'on dépasse 28 ! Cela me fait penser que dans les nombreux stick du marché contenant du magnésium, il doit y avoir des alcalinisant. La vogue des eaux alcaline fondée sur une lecture simpliste et totalement erronée de l'équilibre acido-basique corporel a tout faussé. C'est ou la solution artisanale du bâton de magnésium propre ou un appareil genre Ydrogen.

Le rH2 obtenu avec les bâtons de magnésium

J'ai aussi mesuré des eaux  produites par un bâton "dynamiseur" au magnésium et les résultats   en rH2 varient de 15 à 26  (pH 7 à 8) selon les conditions opératoires.

Là on est dans des valeurs nettement plus intéressantes ! Je suis sans doute affligé de tendance un peu excessives mais si je peux tester des eaux avec un rH2 encore plus bas j'expérimenterai.

Vous dites avoir un bâton de Magnésium au frigo; Pourquoi au frigo ?

Oh tout simplement parce que j'avais pensé que le froid favorise la conservation des gaz dissous. Je pensait aussi qu'au delà du nécessaire le temps de barbotage était indifférent. J'ai un stick Balance Water dont je n'ai pas fait grand chose et je me suis dit qu'au frais dans sa bouteille il serait mieux qu'à température ambiante. Cette histoire de magnésium restait une petit énigme et en ne jetant pas cette relique, j'avais un pense bête pour me la rappeler.

Et enfin si vous voulez des compléments d'informations, je vous recommande https://prmarchenry.blogspot.fr/. 

Avec mon ordinateur ce blog fonctionne très bien, les texte sont d'un haut niveau mais très clairs, et très bien référencés. De la bonne science accessible au niveau master. Sur l'autre site de Marc Henry vous pourrez assister à certaines de ses conférences. https://natureauquant.blogspot.fr/p/nos-soutiens.html.

J'observe au moins 20 secondes d'inertie avant de pouvoir faire disparaître le maudit bandeau à propos des cookies et de pouvoir faire bouger la page.

Conclusions

La aussi cela vole haut, mais si vous vous laisser porter sans juger vous comprenez ce dont il est question.

J'espère que ces informations vous permettrons de progresser sur votre chemin de  la connaissance,

Si vous souhaitez partager ces informations sur votre site, je suis OK, mais le mail doit figurer en entier. Mettre des parties hors contexte conduirait à me faire dire ce que je n'ai pas dit. Sachant qu'un écrit est forcément un raccourci, et que tout n'est pas dit. Je reste à votre écoute.

Bien sincèrement,

Sylvie Réant, ingénieur conseil
 
www.aton-atl.com

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Comme vous pouvez le constater je n'ai rien omis et je porte volontiers les éclaircissements fournis à la connaissance de mes fidèles lecteurs.

 
Concernant la personnalité de Marc Henry en tant que scientifique, je reviendrai sur cette question dans un post à part, il ne faut pas tout mélanger. Les universitaires tels Orszâgh et André Fougerousse parlent un langage qui m'est compréhensible (excepté le détail de certaines équations), cependant que la personne dont on parle me demeure un mystère assez baroque de par ses accointances avec un personnage fort curieux, un poète sans grand relief, j'ai nommé un certain Rodolphe Forget.
 
Je n'avais pas remarqué son prénom, or quelqu'un vient de m'en parler. Inattentif et l'esprit assez mal tourné j'ai cru qu'il s'agissait d'un "surnom" malicieux et cela m'a fait penser au personnage littéraire d'un célèbre amant de la non moins célèbre Madame Bovary.
 
Enfin j'ai beau chercher sur les 2 sites de Marc Henry, 3 avec celui de Forget, je n'y trouve rien d'excitant du point de vue scientifique mais peut-être ai-je mal cherché car je reconnais que je ne suis guère patient.