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A propos de l'anonymat sur Internet : faute morale ou droit inaliénable ?
On me reprochera sans doute encore de publier un mail sans autorisation. Ce à quoi je réponds qu'il serait un peu trop facile de balancer à autrui des insinuations avec pour la victime, la seule possibilité de mettre son mouchoir par dessus et de se taire ! Agir ainsi c'est postuler le droit d'empoisonner littéralement les gens en toute impunité !
C'est seulement dans son second mail, que Richard Haas a déconné qui écrivait ceci :
A quoi bon signer de son nom si c'est pour se coucher littéralement devant la première menace de procès ?
A quoi bon signer de son nom, si c'est pour, littéralement, se coucher devant la première menace de procès de Kangen à propos d'un article ne visant que le cas général des eaux alcalines et ionisée, marché sur lequel Kangen n'est qu'un leader ?
Je cite : Je suis une ancien professionnel de la santé, spécialiste dans les solutés injectables, ayant fermé son site internet en son temps suite à des menaces judiciaires à cause d’une publication documentée que j’avais publié sur l’eau ionisée alcaline réductrice, genre Kangen. J’ai aussi été exclu d’assister à Strasbourg aux conférences Kangen parce que j’avais dit la vérité et que cette société n’a plus souhaité ma présence car si je prenais la parole ils ne vendaient plus leurs appareils à 2.000 € pièce. J’ai eu le tort d’avoir repris dans mon texte l’un des très nombreux mails ou Kangen vantait les effets thérapeutiques de son eau et malgré que je n’avais pas cité ni la marque ni la personne qui me bombardait de mails. Mais le personnage avait reconnu sa prose.
Bref, Kangen n'avait aucune chance de gagner un procès en diffamation ou en dénigrement. Le résultat c'est que les travaux de mon collègue ne sont pas accessibles ou le sont très difficilement car parmi les liens que j'ai relevés, il en est qui sont devenus caduques.
Sur un jugement diffamatoire à base de lâcheté
Le jugement moral que porte mon collègue n'est pas seulement inepte, il est potentiellement diffamatoire puisqu'il suppose de la lâcheté. Quant à ce point précis je laisse mes lecteurs juger qui de nous deux est le plus "péteux", M. Haas qui chie dans son froc et saborde son site à la première menace de procès où votre serviteur qui refuse de plier devant les menaces d'intimidation des uns et des autres ?
Sur le fond : les titres (argument d'autorité) étant sans portée réelle, l'anonymat est la seule pratique "égalitaire" dans un débat !
Premièrement, les compétences techniques de M. Haas en tant que "spécialiste des solutés" (sic) qu'il a étendu à la qualification de "professionnel de santé" un peu trop largement à mon sens ne sont pas susceptible de lui mériter le titre d'expert car de toutes façons, que l'on soit médecin, biologiste et j'en passe, à partir du moment où on en vient à aborder certaines questions disputées plus ou moins en désaccord avec les opinions de la science académique, on risque tout simplement de se faire carrément lyncher ou du moins d'être traîné dans la boue de façons plus ou moins franche.
Or ce qui justifie le caractère licite de l'anonymat c'est qu'en empêchant d'éventuels contradicteurs de s'attaquer à la personne et en les contraignant à ne discuter que des idées ou des raisonnements basés sur des arguments purement techniques, on exclut toute possibilité d'attaques biaisées.
On vient de voir que quelques soient les qualifications techniques d'un intervenant, à partir du moment où, par exemple, en matière d'effets nocifs des ondes électromagnétiques, on rond avec le consensus prétendument "scientifique" dès lors qu'il est dominant, on n'a strictement aucune chance de gagner une bataille. D'un la vanité des titres universitaires.
En réalité, le fait de soustraire sa personne au contrôle du lecteur en le contraignant à s'affronter aux thèses exposées et à les juger sur la base des seuls arguments fournis est en fait le seul moyen vraiment EGALITAIRE de pouvoir participer à un vrai débat !
Un moralisme excecrable ! De la violence inquisitoire
Il ne faut pas se leurrer : si en France les débats sont d'une si piètre qualité c'est qu'en dépit de la révolution de mai 68, le mandarinat le plus corrompu est demeuré une spécialité assez française. Il faut ajouter à cela que le jacobinisme révolutionnaire et la pratique d'une certain "terreur", notamment anti-chrétienne ont laissé des marques et même des stigmates plus prégnant en France que partout ailleurs. Je suis juriste, et j'ai fait l'effort à ce titre de comparer la teneur "morale" du droit anglo-saxon et du droit français en particulier ou plus exactement d'un droit issu de certains abus du droit romain.
J'ai publié jadis, sous mon véritable blaze un article comparant à ce titre le droit pénal moderne à la française et ce que j'ai appelé le "droit traditionnel". Ce doit est fondé sur une procédure exclusivement accusatoire tandis que la procédure inquisitoire est née au XIIIème siècle et c'est une invention démoniaque du catholicisme. Cela a commencé par un droit d'enquête conféré aux évêques d'abord inspiré des licences du droit romains visant, non pas les citoyens, mais en particuliers les esclaves. C'est dire en quelle estiment le Vatican tenait les fidèles chrétiens, savoir des sous-hommes tout juste bon pour baiser la mule du pape et de ses sbires sans aucune possibilité de contester la prétendue orthodoxie en vigueur ! Nous sommes évidement fort loin du véritable esprit évangélique !
Le projet de faire passer les possibilités liés actuellement à la proclamation temporaire d'un "état d'urgence" supposé dans la loi commune en soustrayant à la justice pénale et civile certaines atteintes gratuites et peu productives aux libertés habituelles, ce délire caractérisé témoigne bien d'une persistance de cet esprit inquisitoire né au XIIIème siècle qui fit, en France particulièrement, des ravages considérables.
Une mentalité de cafards
Malheureusement, cet esprit démoniaque de contrôle absolu des opinions et des faits et gestes des citoyens, ne persiste que parce que ce virus s'incarne dans une majorité de citoyens y compris chez beaucoup de jeunes qui sont des "cafards" en puissance. Il existe actuellement deux sorte de crimes constituant une sorte de mal absolu. Sont extrêmement dévastateurs les soupçons d'extrémisme droitier (fascisme ou supposé tel) et les soupçons de "pédophilie" étant précisé que l'emploi du terme tend à couvrir la minorité jusqu'à au moins 18 ans révolus, alors que la majorité sexuelle est fixée autour de 15 ans en général. Je rappelle qu'en matière de "pédophilie" supposée des gens totalement dépourvus de toute culture religieuse et probablement athées ou agnostique ont tendance à partager spontanément les rumeurs périodiques à base d'abus à caractère plus ou moins satanique, c'est dire à quel point l'irrationnel a envahi le domaine de l'éthique en général.
Revenons au cas de Richard Haas
On sent bien que le souci de faire connaître son texte sur le "MMS" n'était probablement pas l'objectif réel de l'intervenant. Il semble qu'il s'agissait surtout de me titiller en posant la question, au demeurant parfaitement inutile, de l'usage d'un pseudo. Inutile car c'est expliqué sur le blog. Mais à partir du moment où l'intervention ne comportait aucune suspicion de lâcheté, je n'avais pas à commencé la suscription du premier mail.
J'ajouterai pour terminer qu'il ne faut certes pas confondre la fermeté doctrinal en matière d'exposé de droit et la "vindicativité" qui ne résultait que d'une crainte parfaitement subjection de la part de quelqu'un dont la conscience n'était pas entièrement tranquille. Je le répète à quoi bon parler d'un texte que les lecteurs ne peuvent consulter, ce qui est bien dommage. Que Richard Haas assume ses contradictions et tout ira bien...
19/06/2017 | Lien permanent
Et si l'on reparlait du bleu de méthylène...
MAJ du 22/04 : Patrick Louis a lu mon article et a en quelque sorte accusé réception car il a changé les petits cœurs roses et leur a substitué quelque chose de plus masculin mais c'est purement "cosmétique" et ça ne change rien au fond. Enfin il a de l'humour, je pense à cette image :
Qui est donc ce Patrick Louis (Espoir métabolique) dont il a été question ?
L'auteur est un naturopathe qui s'est entiché des travaux de Laurent Schwarz. J'avais cru le situer sur Pau mais j'ai fini par trouver sa page Face de Bouc. Il habite à Toulon et aurait quelque chose à voir avec Nice (?)
Le bandeau de sa page est révélateur, non point d'un niveau de science certaine, mais d'un sentimentalité dans les tons les plus roses et les plus désuets qui ne peut qu'inciter à sourire ou plutôt à faire la grimace, du moins en ce qui me concerne : les couples ce n'est vraiment pas ma tasse de thé, excepté avec un chat ou un chien...
Alors les associations, surtout pas, j'en ai un trop mauvais souvenir. Je pense à un passage de votre serviteur dans un milieu occupé de choses plutôt "ésotériques". Sauf que si l'aventure fut assez douloureuse du fait des ses "effets indésirables", j'en ai tiré la leçon. Je n'appartiens désormais à aucun groupe si infime soit-il et je préfère prendre le parti de choquer mes lecteurs plutôt que d'encourir le risque de les voir se pendre à mes basques. Et ce "tri sélectif" commence à porter ses fruits...
Un texte qui prouve que son auteur est loin d'être une "lumière"...
Voici le texte en question à la date du 20 avril, je vais en commenter les contradictions
Le "Bleu de méthylène"
Bleu de méthylène (MB), principe actif = chlorure de méthylthioninium : en tant que composé antidépresseur, restaure la fonction mitochondriale. Et se montre particulièrement efficace pour exterminer les parasites du paludisme.
C'est vague mais voyons la suite :
Le MB serait également très prometteur comme anticancer et anti-Alzheimer sous une forme officinale dérivée du MB, réduite et purifiée ; gélules ou solution aqueuse à 1 ou 2% en gouttes journalières.
Le fabrication du MB aurait effectivement tendance à concentrer des métaux lourds sauf que seul le MB marseillais destiné à des usages en IV est vraiment purifié. Le MB officinal serait seulement purifié du zinc en excès. Ce qui n'est peut-être pas une bonne chose vu que le coronavirus n'aimerait pas trop ce métal à tel point qu'on conseille d'en absorber 30 mg/jour. Cependant pris à l'année à raison de 11 mg/jour dans un mutivitamine de marque Alive cet apport me paraît suffisant.
« La fermentation du glucose par les cellules produit de l’acide lactique qui provoque une acidification des tissus cancéreux, qui favorise encore la croissance de la tumeur ».
OK, jusque là c'est clair mais ça va se compliquer rapidement...
Or le MB ferait "fondre" les tumeurs en empêchant l'acide lactique de s'échapper des cellules cancéreuses, les détruisant ainsi de l'intérieur.
Le verbe employé est problématique, si une tumeur fond, elle se liquéfie donc dans ce cas obligatoirement l'intérieur, donc l'acide lactique, passe à l'extérieur.
C'est ainsi que le MB pourrait induire une apoptose sélective des cellules cancéreuses par la génération de stress oxydatif cellulaire (R) dépendante de NQO1 (R) , des radicaux libres toxiques... mais qui feraient redémarrer les mitochondries.
Il s'agit d'autre chose à savoir qu'au final le bleu de méthylène capté par les cellules tumorales produirait un effet interne de peroxydation analogue à celui que l'on recherche par l'emploi de fortes doses de vitamines C injectables. La vitamine C est une sorte de "glucoside" dont la cellules se gorgerait de façon finalement assez suicidaire. Sur ce point je ferais plus volontiers confiance à la vitamine C mais les goûts et surtout les couleurs, ça ne se discute guère. Certes, à choisir entre le rose et le bleu, c'est vite vu...
Car nous l’avons vu, le cancer est acido-basique : acide à l’extérieur (pH extracellulaire) et basique à l’intérieur (pH intracellulaire = pHi).
Ok jusqu'ici c'est parfaitement clair !
Donc pour se développer, les cellules cancéreuses ont besoin d’un environnement acide (corps, terrain) pauvre en oxygène => alcalose intracellulaire = pH intracellulaire basique, mais pH extracellulaire acide (pH du corps acide).
Donc « la correction du pH intracellulaire peut constituer une alternative ou un complément à un traitement métabolique ». Celui-ci pourrait «diminuer l’acidité à l’extérieur de la cellule, mais sans en baisser l’alcalinité à l’intérieur ».
S'il n'est pas question de baisser le pH à l'intérieur pourquoi parler de correction du pH intracellulaire puisque l'objectif est censé être la modification du pH acide externe et dons sa remontée.
Ainsi, le bleu de méthylène (MB) comme le dioxyde de chlore (MMS) et de nombreux traitements efficaces contre le cancer (c'est trop vite dit...), permettent de réduire/ acidifier le pH intracellulaire (pHi) avec pour conséquence d’alcaniser le pH extracellulaire (extérieur à la membrane cellulaire = terrain, corps, environnement direct de la cellule).
Le chien se mord la queue : il a bien été question de «diminuer l’acidité à l’extérieur de la cellule, mais sans en baisser (changer) l’alcalinité à l’intérieur ». Ou ai-je rêvé ?
En effet, si pour lutter contre le cancer il faut alcaniser le pH extracellulaire (extérieur à la membrane cellulaire = tissus organiques, terrain), il est possible d’obtenir ce résultat en acidifiant le pH intracellulaire.
Une fois de plus je croyais qu'il s'agissait de ne changer que le pH extracellulaire.
Car le pH du terrain est l’inverse de celui du sang (du sang veineux et non du sang artériel).
Ah bon mais encore ? Je rappelle qu'on parlait du pH extra cellulaire en relation avec l'intracellulaire. Rien à voir avec le sang qui constitue un autre milieu que l'interne et l'externe du point de vue cellulaire...
Or le pH urinaire correspond au pH du terrain.
Donc extra-cellulaire ? Rien n'est moins sûr, d'abord car le PH urinaire est très variable et on ne saurait me faire croire que cette variation rapide reflète le pH extra ou intercellulaire.
Si un organisme est chargé d’acide, son terrain est acide par accumulation,
L'organisme comprenait l'ensemble de milieu très divers, parler d'un organisme chargé d'acide est une généralisation n'ayant strictement aucun sens !
et ses urines acides par élimination des acides excédentaires .
Et le pH urinaire peut être contrôlé avec des bandelettes pour mesurer l'acidité des urines en comparant avec l'échelle des couleurs...
Non pas contrôlé mais "mesuré" ce qui a mon sens ne signifie pas grande chose puisqu'il est variable très rapidement . Or parmi les variations les plus amples dépendent d'un régime diurne nocturne et les plus rapides de ce qu'on mange ou boit. Si je prend des alcalins (de l'eau de Vichy par exemple) le pH monte dans l'heure qui suit, si en revanche de prends de la vitamine C le pH descend. A mon avis cela n'a d'intérêt que pour contrôler une infection vésicale (éviter un pH trop basique) ou pour éviter la cristallisation d'urates (un pH de 6.5 environ est idéal).
J'ai mis en garde à maintes reprises mon lectorat contre les illusions qui résulte des considérations habituelles héritée de la vogue des alcalinisant tant vanté par une certaine doctoresse suisse selon une théorie reprise par Christophe Vasey. Cela n'a pas grand chose à voir avec la BEV de Luis Claude Vincent.
Enfin ces errements me rappellent ceux de LS en faveur du bicarbonate d'une part et pendant un moment de la prise d'IPP qui, à ma connaissance, n'ont été conçue que pour agir au niveau du milieu stomacal.
Ce qui ressort de tout ce méli-mélo c'est que ni LS ni ses supporters ne sont guère aidés...
20/04/2020 | Lien permanent
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