Fazup : seconde menace de procès ! Désolé je ne céderai pas devant cette nouvelle tentative d'intimidation ! (14/06/2017)

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MAJ : ce post a fait l'objet d'une citation et mes conclusions sur l'inanité des patch de protection se confirment. Voir ce post.
 
A plusieurs reprises, j'ai mis en garde les plaignants éventuels du risque encouru d'aggraver leur cas en persistant dans la voie des menaces. Il en est qui, apparemment, sont incurables...
 

Une entreprise largement contestée

 
Fazup est accusé par l'Express d'avoir les dents longues au point de vouloir régner sur le business des patchs anti ondes pour mobile.  A Béziers, ce genre de patch avait fait l'objet d'un certain engouement de la part d'un Maire proche du F.N.
 
Il faut également rappeler que les Sceptiques du Canada font état de divers litiges à propos de l'invention utilisée par Fazup. Un certain Abel Granco Garcia qui prétend être l'inventeur et le titulaire des brevets exploités par Fazup évoque une spoliation de la part de ceux qui veulent me poursuivre. Il est à noter que ce site canadien ne parait pas avoir fait l'objet de menaces : il est vrai que la nouvelle France c'est pas la porte à côté... Voyez :

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Brevets de déphasage à 180 °

 
Le nom de Abel Franco Garcia et celui de Roland Wehrlen comme précurseur sont connus de longues date pour être à l'origine de circuits passifs de déphasage à 180°.
 
Brevets Wehrlen (à partir de 1998) voir :
http://bases-brevets.inpi.fr/fr/resultats-recherche-simpl...
 
Brevet Abel Franco Garcia (à partir de 2005), Voir :
http://bases-brevets.inpi.fr/fr/resultats-recherche-simpl...
 
Premièrement le déphasage physique à 180° qu'il s'agisse d'ondes électromagnétiques ou de fréquences sonores est une chose avérée. Mais qu'en est-il de l'efficacité de ces "circuits passifs" ? Comment une simple représentation graphique peut-elle influer sur des ondes concrètes ? Ces produits ressemblent bien à des "talismans" et les facultés alléguées sont pour l'instant ce que l'on peut appeler une "vue de l'esprit". c'est fou, à l'heure actuelle, ce que la perte de repères élémentaires en matières de physique peut générer comme "croyances" !
 
Enfin il resterait à déterminer si ces brevets ont bien été accordés car il ne suffit pas d'avoir déposé un brevet pour se targuer d'être un inventeur. Il s'agirait également de savoir en quoi ils différeraient. Vaste question. L'on notera pour finir qu'en matière de preuve on a eu recours à des thermographies de la région auriculaire avec ou sans "gris gris" sur le portable mais à ce sujet je me rappelle que des concurrents ont utilisés les mêmes images.
 

Lettre de menaces

 
Quoiqu'il en soit, j'ai reçu d'un avocat parisien le courrier suivant qui me met dans une colère noire car il s'agit d'une tentative d'intimidation caractérisée de sorte qu'il est exclu que je cède en retirant quoique ce soit et ce pour deux raisons :
 
1) La note est datée du 25 février 2016, elle est donc vieille de plus de 15 mois, or le délai de prescription en matière de diffamation par voie de presse est de 3 mois.  Je rappelle que je suis juriste, que j'ai fait de bonnes études. Bref toute voie de recours de ce chef est totalement exclue et j'ajoute que les commentaires et observations faites à propos du courrier qui m'a été adressé sont probablement irréfutables !
 
2) Le sachant et découvrant tardivement cette note Fazup a tenté une manœuvre fondée sur la présupposition d'un viol ou détournement de correspondance.
 
Ce serait franchement comique si cette tentative ne procédait pas d'une dose colossale de cette arrogance phénoménale dont certains marchands sont hélas coutumiers.
 
Cette correspondance m'a été adressée personnellement, j'ai parfaitement le droit de la publier. La question qui se pose est celle de savoir pourquoi son auteur y trouve à redire. La raison, vous l'avez devinée, c'est que j'ai retourné ses arguments de sorte que le fait d'avoir informé le public de la menace d'un procès se retourne contre son auteur car le chapitre est clos.  0r si ma mémoire est bonne je ne suis pas le seul à avoir subi ce genre de tentative.
 
Quant à réclamer à Talkspirit qu'elle livre à cet avocat les coordonnées de l'auteur, cela ne se passe pas ainsi. J'ai prévenu cette société tant par téléphone que par mail avec accusé de réception que la procédure en usage est la suivante : toute personne s'estimant mise en cause sur un site Internet doit adresser au Président du TGI une requête motivée lui demandant de bien vouloir, s'il le juge opportun,  ordonner à l'hébergeur la communication des coordonnées de l'auteur ou de la personne pouvant être considérée comme le directeur de la publication concernée.  La sacro sainte liberté d'expression permet à n'importe qui de s'exprimer anonymement et si c'est à ses risques et périls c'est à la justice et à elle seule de décider s'il y a matière à poursuites.  L'hébergeur n'a donc pas à obtempérer sur un claquement de doigts fut d'un avocat...
 
Or il est clair qu'aucun délit n'a été commis. En revanche, si l'adversaire décidait de poursuivre il s'exposerait à des dommages et intérêts pour procédure abusive, sans parler de la publication du jugement.
 
Dans le cas présent, il est fort peu probable que le Président du TGI puisse donner suite car il n'y a pas matière à délit.  Je rappelle que la prescription d'un éventuel délit de presse est acquise depuis environ 1 an et que l'accusation de viol, détournement de correspondance c'est du pipeau.
 
Enfin, je rappelle qu'il est admis sur le plan scientifique qu'aucun dispositif graphique du type invoqué n'est susceptible d'arrêter ou de modifier les effets d'une émission d'ondes électromagnétique en dehors des boucliers du type "cage de Faraday" dont les mailles seraient accordées aux fréquences à bloquer. Tous les tests prétendant appuyer un effet protecteur allégué ne peuvent relever que d'une pure manipulation.
 
De toutes mes recherches, je n'ai trouvé de probant qu'un test de CMO sur des fourmis, voir :
http://silicium.blogspirit.com/archive/2012/11/29/hyperfr...
 

Parenthèse à propos des CPLs et du Linky

 
On ce qui concerne le problème des CPLs (Linky) le moyen le plus adéquat de tester l'un ou l'autre des filtres existant serait de disposer d'un analyseur de spectre et d'observer ce qui se passe avec ou sans filtre.  A ce propos, je note que l'on fait actuellement beaucoup de pub pour un filtre qui semble apparenté à l'invention d'un certain Joël Ratia mais qui porte un nom légèrement différent. On le présente comme susceptible  de gommer toutes les fréquences surajoutées au 50 périodes du moins au de la de 450 Hz (afin de laisser intacte la plage servant à piloter les chauffe eau en heure creuse, 175 Hz si ma mémoire est bonne). 
 
On présente des images oscilloscopiques de neutralisation mais l'oscilloscope est-il l'appareil adéquat pour ce type de démonstration ?  Bref les performances techniques invoquées sont alléchantes mais comment se fait-il qu'on ne soit pas foutu de produire un procès verbal émanant d'un expert qualifié en guise de justification au lieu de vignettes parfaitement illisibles. 
 
D'autre part, le plug de Ratia (Absoplug 220) semble toujours disponible tandis que celui dont on parle est d'un design fort différent et parait être fabriqué en Espagne. Mystère et boules de gommes... D'autant plus qu'aucun dépôt de marque (France Europe) n'existe à l'INPI pour Absoplug.  Bien évidement cet appareil, à supposer qu'il tiennent se promesses, voisine avec tout et n'importe quoi style protection à base de tourmaline de shungite et j'en passe...
 
Bref il y a là un créneau qui permettrait de gagner beaucoup d'argent mais quand il existe des produits sérieux ils sont  mêlés à un véritable bric à brac.
 
Un correspondant fait état, concernant la panique à propos du Linky, d'une sorte d'effet nocebo qui serait typiquement français. A l'entendre, les compteurs intelligents existeraient en Italie et dans certains pays nordiques sans causer l'hystérie qu'il dénonce. Selon sa thèse la personne atteinte d'hémochromatose qui vient de poser un filtre aurait bénéficié d'un effet placebo.
 
Je n'exclus pas, pour ma part, un effet d'hystérie, voir un certain degré de "contagion" par suggestion ente voisins lors de l'installation de Linky. Toutefois, je rappelle que plutôt que de s'évertuer à s'opposer à la pose de ces compteurs, il conviendrait de chercher une solution peu onéreuse et parfaitement validée de filtrage. Or le correspondant auquel je fais allusion conteste l'efficacité des filtres évoqués par mes soins sauf que je n'ai pas compris pourquoi  et que désirant m'entretenir avec ce lecteur au téléphone, il ne m'a pas répondu.
 
Quoiqu'il en soit voici le contenu de la lettre comminatoire de l'avocat reçue ce jour. C'est du vent et cela me rappelle la teneur d'un autre courrier d'avocat émanant d'un fabriquant de compléments alimentaires qui avait bénéficié d'une publicité de ma part. Il se trouve qu'il produit une vitamine C liposomale que j'estime être de mauvaise qualité et du même type que celle que l'on fabrique avec un appareil à ultra sons. Or si j'ai bonne mémoire elle a fini par revenir aussi cher ou presque que la Livon qui est la référence en la matière !
 
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J'ai souligné certain passages en les mettant en rouge.
 
Monsieur,
 
J’interviens auprès de vous en ma qualité de Conseil de la société FAZUP, S.A.R.L de droit suisse immatriculée au RCS de Delémont sous le n° CH-670.4.006.184-9 située 3 rue de l’Avenir à Delmont en Suisse (28000), dont la gérance est assurée par Monsieur Antoine Samakh.
 
La société FAZUP est spécialisée dans la protection des personnes vis-à-vis des champs électromagnétiques.
 
*          *          *
 
Il ressort des pièces en ma possession que vous éditez, de façon anonyme, le blog  http://silicium.blogspirit.com.
 
Le 25 février 2016, vous y avez publié un article intitulé "Fazup : Menace de procès", lequel est accessible à l'adresse suivante :
 
 
Vous ne serez pas surpris d'apprendre que votre papier soulève une difficulté juridique majeure.
 
En effet, vous y reproduisez et commentez, dans des termes très négatifs, un courrier qui vous a été personnellement adressé par email, par Monsieur Antoine Samakh.
 
De fait, vous avez délibérément porté atteinte au secret des correspondances et avez violé, notamment, l'article L. 801-1 du Code de la sécurité intérieure qui dispose que :
 
"Le respect de la vie privée, dans toutes ses composantes, notamment le secret des correspondances, la protection des données personnelles et l'inviolabilité du domicile, est garanti par la loi".
 
Votre comportement pourrait aisément donner lieu à poursuites pénales, sur le fondement de l'alinéa 2 de l'article 226-15 du Code pénal qui prévoit que:
 
"Le fait, commis de mauvaise foi, d'ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d'en prendre frauduleusement connaissance, est puni d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
 
Est puni des mêmes peines le fait, commis de mauvaise foi, d'intercepter, de détourner, d'utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications ou de procéder à l'installation d'appareils conçus pour réaliser de telles interceptions."
 
Aussi, et compte tenu du préjudice engendré par votre publication illicite, je ne peux que vous inviter à supprimer entièrement votre article, dans un délai de 72 heures à compter de la réception des présentes.
 
A défaut de retour positif, je vous indique que ma cliente m'a d'ores et déjà chargé d'engager les procédures adéquates pour protéger ses droits.
 
Dans cette hypothèse, elle fera le nécessaire auprès de la société TALKSPIRIT pour obtenir, dans un premier temps, vos données d'identification exactes.
 
Dans un second temps, elle ne manquera pas de solliciter du Tribunal correctionnel compétent, outre le remboursement des frais de procédure, votre condamnation au versement de dommages et intérêts et la suppression de l'article litigieux sous astreinte.
 
Je suis toutefois convaincu que nous parviendrons à solder ce litige en bonne intelligence.
 
Conformément aux usages, je vous indique que vous avez la possibilité de me répondre soit directement, soit par l’intermédiaire du Conseil de votre choix, dont je reste à la disposition.
 
Je vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de ma parfaite considération.

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