Dominique Guillet, Kokopelli, Xochipelli (*pilli en réalité), le mythe de Gaia, son inspirateur John Lash Lamb et la thèse des sources soufiques de l'amour courtois occitan... (02/08/2023)
Mise à jour : je remets en avant ce post du 31 juillet. Il est très curieux que Dominique Guillet ait modifié la graphie de Xochipilli en XochipElli car partout cette déité aztèque a été orthographié avec Xochipilli or s'il avait respecté la graphie admise par tout le même on se serait rendu compte que ce personnage mythique est la forme masculine d'une déité féminine et qu'il existe bien un lien avec l'homosexualité. sauf que c'est assez compliqué. Compliqué comme on s'en rend compte en parcourant les 2 premières pages d'un article de "Wikipedé" intitulé LGBT au Mexique qui fait une différence entre le traitement de la chose par le Mexique, les Mayas et les aztèques précolombiens.
En fiat les aztèques auraient été, à l'instar des espingouins très intolérants envers les sodomites. Toutefois le "berdachisme" (qui n'a qu'un fort lointain rapport avec l'homosexualité telle que la conçoivent les modernes) est un phénomène à vacation spirituelle en lieu avec le chamanisme et c'est bien une constante chez les Indiens de l'Est qui a donné lieu à un massacre par les Espagnols.
Cela étant, l'initiation pédérastique (à la grecque) est bien une constante des castes guerrières autant chez les indos-européens qu'au sein des "peuples premiers". A ce dernier propos, je ne suis pas sans savoir que Mircea Eliade a censuré outrageusement le phénomène et plutôt qu'une affaire de 'sodomie", il se serait surtout agi d'une "lactation virile" dans le but de purger les adolescents en formation d'un restant de féminité. Quid de la pratique exacte des aztèques à ce propos, çà demande une recherche.
Faisant régulièrement des razzias dans la Z-Library (de moins en moins accessible) je suis tombé hier sur un livre de Nicolas Balutet intitulé Homosexualité et imaginaire sexuel chez les Aztèques qui avait jusqu'alors échappé à mes radars. L'auteur est un jeunot de 47ans connu maître de conférences habilité à diriger des recherches, enseigne la littérature, la civilisation et le cinéma hispano-américains à l'Université de Toulon. Xochipelli y est cité 56 fois. Je mettrai à disposition cet ouvrage car n'oubliez pas que la copie ou la reproduction pour l'usage privé des copistes fait partie du droit d'auteur français et que c'est bien un sale pédé du nom de Jacques Lang qui est à l'origine de la pollution du droit français par les règles diamètralement opposées du droit de producteur qu'est le copyright à l'américaine.
Disons que l'ouvrage est très documenté mais très laborieux, et l'auteur aborde le sujet avec beaucoup de prudence. Cela étant précisé ça ne change rien au fait que Dominique Guillet a bien manipulé le blaze de sa déité de référence pour déformer la réalité. Je répète que sa vision de "Gaïa" est une construction artificielle et un pur produit de l'invention occidentale de la culture hétérosexuelle apparue au XIIème siècle en Occitanie.
Du nouveau sur les Gaulois et leur femmes !
Concernant les témoignages relativement modernes ayant accablés nos ancêtres celtes pour avoir été pire que les Grecs voir principalement Bernard Sergent, un élève de Dumézil. Le livre de Jean-Louis Bruneaux sur les Gaulois confirme le goût pédérastiques de ces ancêtres que ces connnards hypertoxiques de machos impénitents et trousseurs de jupons prétendent "réincarner". Sauf qu'on y découvre que les femmes gauloises participaient aux activités guerrières. Je cite page 267:
Mais je n'arrive pas à retrouver le passage que je voulait citer à propos de ce que je viens d'évoquer et qui doit figurer après la page 261. Qu'importe, j'ignorais que l'on disposait d'un ouvrage aussi détaillé sur les moeurs de nos ancêtres et mêmes si les guerriers préféraient leur émules en formation, les gauloises jouissaient d'un statut d'indépendance particulier. En fait je vois là un excellent modèle dont on pourrait s'inspirer pour résoudre la crise engendre par ces féministes détraquées qui veulent "déconstruire" le mâle et qui se recrutent de préférence parmi les gouines les plus revanchardes.
Un livre à lire et il semble s'inscrire dans une collection comportant d'autres titres existant aux "Belles Lettres", une collection on ne petu plus prestigieuses.
Précisions sur la "passion de la terre" et la critique acerbe du rédemptionnisme chrétien
Ce livre à présenté puisé dont vous trouverez la couverture plus loin est lisible ici : https://magie-tantrique-gaienne.com/category/la-passion-d...
Si je me suis permis d'égratigner Dominique Guillet sur le point qui précède, j'ai fort tendance à partage son allergie envers ce que je viens d'évoquer. Il est clair que le paulinisme et l'augustinisme avec d'une part la phobie homophobique de Paul et la participation de ces deux "malades" à la construction de la doctrine du péché originel (inconnu des juifs qui pourtant partagent le même ancien testament) ont tendu a rendre la version latine du christianisme hyper toxique.
Pour ce qui concerne le délire de la fameuse Lettre aux Romains, elle contient une thèse bizarre. "Dieu" aurait livré ceusses qui n'auraient pas reconnu sa majesté en lui rendant le culte qu'il escomptait à ce travers abominable consistant à baiser avec des mecs plutôt qu'avec des femmes. Je ne connais pas assez le grec (je ne le connais même pas du tout) pour restituer correctement le passage mais il y a là une anomalie. Paul aurait pu déplorer une sort d’idolâtrie mais il n'y a rien dans les évangiles à ce propos.
D'autre part, en lisant Paul Veyne, spécialiste de la romanité on découvre que les paîens ( les "ploucs" au vue des chrétiens) avait anticipé le pessimisme sexuel dont les chrétiens on tendu à en faire un "tabou" et cela 2 ou 3 siècle avant l'apparition de Jésus.
Là où je voulais en venir c'est que dans le livre visé l'auteur déplorer que Jésus ait inverser la formule de Hillel préconisant que la seule morale se résume à ne pas faire aux autres ce que l'on ne voudriat pas que l'on nous fasse. j'ajoute que j'ai trouvé çà tout seul sans savoir qu'un savant juif l'avait anticipée. Or Jésus a bien inversé la formule :
John Lash se fout à juste titre de cette inversion en déclarant que si vous voulez qu'on vous offre un séjour tout frais payé à Tahiti ou ailleurs il faut commencer à montrer l'exemple. Il est clair que ça risque d'être excessivement ruineux car on risque d'avoir à faire 10 investissement avant d'avoir le moindre retour.
Pour ma part je donnerai un autre exemple montrant le caractère calamiteux de l'inversion. Si je veux me faire draguer par des beaux mecs, il faudrait que là encore j'anticipe avec évidemment le risque de prendre un nombre assez considérable de "pains" dans la gueule avant de voir mon souhait commencé d'être exaucé.
Enfin la vraie question est celle de savoir si le personnage connu sous le nom de Jésus serait bien l'auteur de cette CONNERIE.
Bon enfin si je continue de croire que le Ciel doit dominer la Terre et si c'est le cas, le livre est à méditer. Amusez-vous bien !
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Ci-dessus la représentation de Xochipilli, Xochipelli étant une mauvaise graphie destinée à égarer les cons car si vous faites la recherche vous découvrez immédiatement que pour les aztèque c'était la divinité d'élection de "homos" et des "prostitués masculins" du moins d'après Wikipédia en anglais.
Cela étant "con" je le suis resté assez longtemps avant de découvrir incidemment la nature de la "déité" empruntée par Dominique Guillet.
Je vais essayer de résumer le résultat d'un recherche mythologique foisonnante autour de la "déité" aztèque dont s'est affublé le fondateur de Kokopelli.
Ce dernier m'estime beaucoup et il m'a envoyé plusieurs ouvrages dont La Passion de la Terre de John Lash Lamb le mythologue américain qui l'a inspiré. Il s'agit sans doute d'une anthologie car le titre ne semble pas exister dans la bibliographie originale de l'auteur en anglais. Mais ce n'est pas le problème.
Dominique Guillet regrette sans doute de ne m'avoir pas converti à son négationnisme viral mais là encore ce n'est pas le problème.
John Lash Lamb est un néo gnostique passionné par la trouvaille de Nag Hammadi. Je n'ai rien contre car le gnosticisme s'est préoccupé des "archontes" en tant que "parasites extra terrestres" et tout semble converge pour faire de Yaldabatoh alias Jéhova alias le plus redoutable de ces archontes. Et je renvoie les intéresses vers le livre de Laurent Guyénot sur le yahvisme, livre épuisé en français et rare sur les sites d'occasion mais si ma mémoire est bonne on trouve aisément la traduction anglaise que l'on peut mouliner par morceau dans le traducteur de Google.
Ce qui m'a frappé en prenant connaissance de cette exploitation du mythe de Gaïa, c'est son côté exclusivement féministe voire matriarcal. Bref, traditionnellement le Ciel est masculin et il informe la terre qui est féminine. On est donc avec le "gaia-isme" en présence d'une INVERSION flagrante que le titre choisi la PASSION de la Terre manifeste de façon flagrante. Le diable se cachant dans les détails...
A noter que l'on confond les système de filiation matrilinéaire avec le matriarcat qui ne résulte que d'une poussée fantasmatique d'un certain Bachofen (1815-18887) basé sur des vestiges de statuettes de vénus ventripotente et les représentation de phallus sont non seulement dominantes mais on parfois atteint des tailles impressionnantes notamment à Délos. Bien que beaucoup soient cassés leur pendant féminin ne fait pas le poids vu leur rareté quantitative :
Donc à la réception du livre je questionne Guillet en lui faisant remarquer qu'il y a toujours dans chez les "peuples premiers" une composante "homo" assez visible et même dominante. Il me dit qu'il va consulté John Las Lamb et me donne quelques éléments que j'ai perdu car je dois régulièrement effacer les mails les plus anciens sur proton pour n'avoir pas à payer. Et en googuélisant le nom du mythologue + homosexualité j'ai trouvé peu de chose certes et ce peut de chose s'apparente à une "connerie" assez remarquable.
Si vous voulez vous convaincre de la place tenues par els amours viriles ou garçonnières avant la XIIè siècle de notre ère car c'est bien à ce moment précis qu'apparaît un "culture hétérosexuelle" assez franchement démente avec l'apparition de l'amour courtois en Occitanie, il vous faut parcourir The Origins and Rôle of Same(sex relations in Human Societies d'un certain James Neill.
Je fais des razzias sur une série de thèmes de temps à autre dans la Z-Library. Et c'est ainsi que je l'ai dégoté. Ensuite je l'ai traduit dans Google en divisant le pdf en plusieurs morceaux.
Recension hyper rapide du livre de James Neill
L'auteur serait un spécialiste de la sécurité informatique formé en Virginie (Université Duquesne). Le livre est donc l'oeuvre d'un compilateur qui s'est basé sur les travaux de nombreux historiens en vue. Ces presque 500 pages mériteraient d'être grandement synthétisée. Certaines passages sont très répétitifs .
J'ai traduit cet ouvrage qui est disponible ici.
Voici la table de l'ouvrage.
Clique pour agrandir dans une nouvelle fenêtre.
Je recommande particulièrement la partie sur les comportements homosexuels dans le monde animal. C'est en fait la seule vraie découverte que j'ai faite dans ce livre avec 94% d'activité homo chez les jeunes girafes et une modulation positive de ce comportement chez certaines espèces en cas de raréfaction des ressources alimentaires. D'où une sorte de sens des responsabilités chez ces animaux : on ne cesse de procréer si la nourriture manque. Et l'on retrouve justement la même organisation chez les mammifères humains. Le mariage n'est pas possible pour tout le monde alors on compense par des activités "homos" purement ludiques et même chez les hommes mariés la bisexualité est la norme.
La table n'est pas assez détaillée mais tout y a est. c'est l'occasion de souligner que ces machos "hétéros" qui justifient leur exactions par une tradition "gauloises" méritent de se faire gifler publiquement. Je présume que l'auteur ne parle pas que des Grecs quand à la pédérastie des guerriers.
La partie III est la plus importante. Pour la tolérance sexuelle à l'ère de la chevalerie vous être prié de vous reporter à ce livre.
L'invention de la culture hétérosexuelle date du XIIème siècle !
Elle date en effet de l'apparition en Occitanie de l'amour courtois qui rompt avec le fait qu'on ne parlait d'amour qu'entre ,hommes. Cela n'implique pas que les chevaliers qui s'adoraient ait pratiqué une collusion sexuelle systématique entre eux mais ils vivaient, mangeaient et dormaient ensemble et les échanges passionnés ne laissent guère de doute quand à la possibilité d'accent de parcours sauf que la sodomie conçu en tant que pratique de relations anales inter masculines est postérieure d'un siècle !
Cette "amour courtois" où la femme d'un seigneur devient la "domina" des chevaliers en lice pour conquérir d'éventuelles faveurs au demeurant assez purement symbolique est un TRUC DE OUF comme disent le jeune. Wikipedia prétend que ça s'est répandu comme une traînée de poudre et c'est faux. Bref, je défie quiconque d'apporter une explication de cette innovation et on a invoqué une influence venue de l'Espagne islamisée mais il n'en existe aucune preuve. Et cette invention a culminé au XIXème siècle par cette grosse foutaise littéraire à base d'amour hétérosexuel "romantique".
Le "romantisme" chez les femmes, je demande à voir ! Enfin l'espèce de culte d'adoration des femmes tel qu'il ressort de la pratique de la courtoisie occitane est bien ce qui les a incitées à se croire irrésistible et éventuellement à mener les gynécolatres tels des caniches bien dressé.
Désolé mais je trouve çà gerbant et je préfère de très loin l'amour platonique entre deux mecs.
L'influence des monothéisme et du christianisme sur le tabou de l'homosexualité
Notez qu'il n'y a rien dans les évangiles, c'est l'apôtre Paul qui a foutu la merde à cet égard dans une lettre aux Romains dont on ne donne que des citations tronquée. Le discours intégral à cet égard postule que parce que certains n'ont pas fait allégeance à son "Dieu", ce dernier les a livrés aux passions les plus infâmes changeant l'ordre de la nature.
Quant à l'ordre la nature, si le sexe sert à la procréation, ça ne fonctionne qu'a l'instar des poquets de lessive que les mères achetaient en préférant les marques glissant dedans de menus bricoles en plastique destinées aux enfants.
Je rappelle à cet égard que beaucoup de papes n'auront été que de fiéffés imbéciles. Je pense en particulier à François 1er du nom qui a fait d ela vaccination à ARN une sorte de "sacrement chrétien", je regrette de devoir employer des mots violents mais un personnage aussi négatif, qui plus est a détruit l'équilibre institué par son prédécesseur entre intégristes et progressiste, et bien il aurait fallu carrément ne buter ! Ce n'est qu'à cette condition qu'on aurait pu réveiller la chrétienté.
Quant à Pie XII, je rappelle qu'il a desserrer l'étau qui faisait que baiser pour le plaisir est péché de luxure. Il l'a fait en promotionnant une méthode de contraception qui a défaut d'être "naturelle" (ce qui est impossible car c'est par nature un "artifice") tandis quelle ne fut qu'écologique, il a ouvert quasiment toutes grandes les portes en faveur de la recherche du plaisir sexuel pour lui-même. Selon il n'y absolument pas lieu de le réserver aux relations d'un mâle est d'une femelle la procréation cessant d'être le but. Tout ce qu'on peut fixer comme limite c'est la modération d'une part (aspect quantitatif) et l'exclusion de la bestialité qui n'a aucun sens en l'absence de possibilité d'une véritable communication entre humains et animaux.
Ce qui est ahurissant c'est que bien que je répète ça depuis des années, personne encore ne s'est rendu compte de rien à cet égard et les faux raisonnements continuent à prospérer. Force est de constater que ce qui manque le plus c'est le sens inné de la logique chez nos contemporains. Tous leur raisonnements sont viciés au départ par des à priori indestructibles.
Quelque part dans le livre visée James Neill fait dérivé le célèbre commandement du Lévitique d'une évolution post exilique dont le but aurait été de mettre un terme à des pratiques de prostitutions sacrée y compris masculine antérieures. Il apporte à ce sujet des éléments de réflexion mais il faudrait sans doute pouvoir se référer à ses sources. Mais quoiqu'il en soit on s'en fout!
La documentation qu'il apporte sur l'universalité des pratiques bisexuelles systématiques comme antérieures à notre XIIème siècle est une raison nécessaire et suffisante pour rejeter purement et simplement la "doctrine" religieuse actuelle. Du reste le christianisme oriental a proposé des unions de même sexe et ne peut avoir eu d'autre intentions que je fournir un cadre acceptable afin de conjurer le genre de dispersion qu'engendre assez nécessairement un style d'amour fondé sur la gratuité.
Malheureusement, l'Occident n'est pas prêt de sortir de sa névroise à cet égard et les dernière évolutions des mœurs sont en faveur d'un transexualisme pour simple convenance personnel qu'on s'efforce de vendre à des gosses bien incapable d'en mesurer les conséquences. Je ne parle pas des évolution en forme de "mariage" pour eles gays au lieu de contrat civil plus sécurisé qu'un PACS. Enfin le "mariage pour tous" à la française constitue la version la plu ignominieuse de ladite évolution, car si on y regarde de près le système parent 1 parent 2 ne peut avoir été conçu qu'en faveur de mères célibataires et même de "gouines revanchardes" désireuses d'imposer leur marque exclusive sur des garçons afin de les "féminiser" à outrance dans le plus mauvais sens, soit en faire des chiffes molles réceptives au visées subversives du genre de détraquées que j'ai en vue...
Les lesbiennes ont le droit d'exister mais là on est passé d'un lesbianisme romantique et esthétisant à la tendance envers un genre de déviance sociale plus ou moins menaçante.
De la mythologie Kokopelienne
Voici un extrait de "Wikipédé" j'ai souligné l'essentiel :
Kokopelli est un personnage mythique souvent représenté comme un joueur de flûte bossu, issu des anciennes croyances amérindiennes du Sud-Ouest des États-Unis, il a plus de 3 000 ans. Kokopelli était une image de la mythologie des Indiens Anasazi et/ou Hohokams, symbole de fertilité, de joie, de fête, de longue vie.
C’est aussi un ménestrel, un esprit de la musique, un conteur, un voyageur de commerce, un faiseur de pluie, un guérisseur, un professeur, un magicien farceur, un séducteur, un fertilisateur (il a d’ailleurs aussi comme autres noms « le Casanova Anasazi » ou « Cassanova of the Cliff Dwellers » car il est parfois représenté avec un attribut mâle d’une taille exagérée). Kokopelli possède la sagesse de l’âge.
Ce voyageur joyeux a une leçon pour chacun. Sa plus grande leçon semble être de nous montrer que nous ne devrions pas prendre la vie trop au sérieux. Il est plus particulièrement présent dans le pays du « Four corners », haut plateau à cheval sur quatre états (Nouveau-Mexique, Colorado, Utah et Arizona) dont l’intersection se trouve sur la réserve des indiens Navajos. Néanmoins des peintures rupestres le représentant ont été trouvées du Pérou au Canada.
Dans certains mythes, la bosse de Kokopelli contient des graines, des plantes, des bébés, des mocassins et des couvertures, des sacs de chansons, des objets sacrés ou médicinaux, le tout étant destiné à être offert aux personnes qu'il souhaite séduire ou contenter. Tout en semant les graines cachées au creux de sa bosse, il chante et il joue de la flûte. Il met ainsi, dans les semences, le souffle de la vie. Il est le bienvenu pendant la saison des plantations de maïs et il est recherché par les épouses stériles.
Rien de toute cela n'est vraiment catholique mais rien de diabolique non plus.
En revanche pour Xochipelli çà change
Les données sur Xochipelli/Xochipilli
Xochipelli d'abord : Rien sur Wikipedia ! En revanche le nom est colonisé quasi exclusivement pas Dominique Guillet.
En revanche, étant tombé sur la fiche de Wipedia de "Xochipilli" les choses change grandement.
Maintenant si vous cherchez des images avec la même requête vous obtenez ça.
Une question se pose !
Kokopelli est devenu une marque commerciale. Même si D. Guillet en est le créateur, il se devait de se constituer à côté une autre personnalité sauf que Xochipelli n'existe pas et que le vrai, Xochipilli en l'occurrence, est la divinité aztèque des amours "'homos" et même des prostitués masculins.
ce qui, une fois de plus est extraordinaire, c'est l'aveuglement des gens qui font métier d'enquêter. Kokopelli est contesté d'une part pour la façon dont son traité les salariés de l'assos et pour la qualité des graines vendues mais personne n'a été assez malin pour découvrir la "blague" la manip publicitaire qui fait que Guillet a du écorcher le nom de son modèle afin de ne pas passer pour un "pédé".
Une chose est certaine, gay il ne l'est pas que ce soit au sens LGBT ou dans le sens de "marrant".
"Xochipelli" veut nous vendre une version "hétérodominante" de Gaia !
Qu'il se la garde et se la foute quelque part !
J'avais donc bien flairé une anomalie. Ce qui m'étonne c'est qu'il m'ait fallu tant de temps pour percuter. Je n'étais pas sans avoir entendu parler des mœurs aztèques mais bon je ne suis pas obsédé par ce genre de variations.
John Lamb Lash et sa conception de l'homosexualité dans tout çà ?
J'emprunte à un article d'un caractère disons plus "scientifique et donc plus universitaire dans sa forme ceci :
Ici commence un emprunt à un article plus élaboré qui évoque plus spécialement certains aspects intéressante de la gnose selon John Lamb Lash et sa critique de rédemptionniste qu'il considère comme une arnaque.
Le manque masculin dans le gnosticisme Lashien
La première question qu’on se pose à propos du contenu de la passion de la Terre est elle-ci : mais où sont les « homos » dans tout çà ?
Y a pas à dire c’est bien un truc païen qui ne posait aucun problème, la bisexualité était naturelle… Lash n’est pas « homophobe » mais visiblement le sujet ne l’intéresse pas. Alors j’ai chercher dans ses textes et je n’ai trouvé qu’un seule texte, savoir le 7ème épisode d’ Une Histoire Alternative du Graal.
https://www.liberterre.fr/metahistoire/alternative-graal/... …
La femme, le Graal, l’amour courtois, le soufisme et ses ambiguités mystico érotiques
Je vrais résumer çà très vite. L’amour courtois apparaît à la fin du féodalisme et il soutien qu’il ne se serait pas agi d’un « amour sans retour ». C’est à mes yeux quelque chose de très suspect parce que tout d’un coup la société médiévale qui était franchement virile commence s’efféminer. Les médiévaux s’embrassaient sur la bouche comme le font paraît-il les russes, mais ça n’avait rien d’érotique. On scellait la parole donnée par un baiser léger sur les lèvres. Rien de mystérieux. Le haut moyen âge est « homophile », les seigneurs s’entourent de « pages » pas de « gonzesses ».
Et puis tout d’un coup çà change ! Mais d’où c’est venu !
J’ai cherché, cherché, en vain ! La chose serait venu des arabes d’Espagne. Je ne vois pas trop comment ! Les femmes y sont tenues à la maison…
Enfin pour Lash la connexion serait soufie. C’est alors qu’il postule que l’homosexualité étant un crime capital dans l’Islam, le soufisme aurait comme caractéristique d’avoir cédé à cet attrait érotico-hérétique. C’est vrai pour le soufisme iranien, je trouve Ibn Arabi assez suspect. Il est question à ce sujet d’un jeu du témoin auquel je n’ai rien compris parce que tout est allusif dans cet article.
Mais quoiqu’il en soit du soufisme et d’un éventuel penchant « contre nature » de sa mystique, je ne vois pas ce en quoi on pourrait rapprocher une telle hérésie de cette singulière pratique d’un adultère ritualisé en quoi l’amour courtois a consisté.
L’amour courtois c’est la chose la plus chiante et la plus ennuyeuse à être apparue dans le monde de cinglés où nous baignons. Après cela la Grande Peste Noire arrive, il faut repeupler. L’Eglise lâche du lest, les chanoines investissent dans des bordels ou des bains privés et peut à peu les femmes se mettent à tenir des salons et y font la pluie et le beau temps. Cette pratique culmine au siècle dit des Lumières ce qui est tout dire !
Ensuite, les romanciers inventent l’amour romantique qui est toujours à sens unique car ce sont les mecs qui sont romantiques et donc prédisposés à se faire couillonner, les femmes excellant à les faire marcher et même courir. Nul doute que la femme est du côté de la terre quand à l’homme si on distribue aux baptêmes des garçons des dragées bleuz ça ne prouve rien leur polarité céleste demeure fort aléatoire…
Pour en revenir à John Lash ce qu’il m’importait de prouver c’est que son exercice à propos de l’amour courtois et de son rapprochement avec comme instigateur un mysticisme sexuel arabe qu’il dénonce comme principalement, sinon totalement homosexuel est ce que l’on appelle vulgairement une « grosse connerie » !
Ma conclusion sur l'amour courtois ! Une pure énigme qui a rendu dingue l'Occident et cette dinguerie s'est avérée assez contagieuse !
Lash n'est pas le seul à avoir chercher du côté de l'Espagne musulmanisée la source d'inspiration de l'amour du courtois mais à l'évidence cette thèse ne fonctionne pas. On n'a jamais vu les musulmans suivre une perspective tendant à "déifier" les femmes et en faire des sortes de "divinités" et surtout pas en effet dans le soufisme où le culte de Allah en tant que "bien aîmé" est exclusivement masculin, surtout comme en contexte ex persan. Tandis que la mystique latine, côté nonne, confine à l'hystérie des Marguerite Marie Alacoque et à Thérèse d'Avila rêvant de se faire "secouer" par Jésus ressuscité en personne...
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