Cancer de la prostate et testostérone (21/10/2020)

Cette vidéo est très courte, une fois n'est pas coutume. Non seulement il n'est aucunement prouvé que l'inhibition de la testostérone dans ce type de cancer serait efficace mais on s'achemine vers un paradigme inverse, à savoir que ce serait au contraire la chute des taux de testostérone qui ferait le lit du cancer dont on parle.

La chose me paraît plus conforme à la logique. Tout simplement, parce qu'il faudrait commencer par nous expliquer pourquoi le cancer de la prostate n'apparaît pas chez des jeunes quand la sécrétion de testostérone est à son optimum.

Maintenant, il est bien clair que ça ne veut pas dire qu'il s'agirait de se bourrer de testostérone passé un certain âge pour éviter le cancer dont on parle.

Je rappelle que la DHEA, qui est une sorte de précurseur polyvalent des hormones sexuelles, n'a jamais fait merveille chez les mâles contrairement à ce qui se passe chez les femmes. Je l'ai essayée ainsi qu'un copain, cela ne nous a fait ni chaud, ni froid.

Je me rappelle également qu'à l'époque où j'ai fait doser ma testostérone, il y a de cela plus d'une dizaine d'années on n'avait pas de repères quant au taux plasmatique à atteindre et je vois qu'actuellement la marge dans laquelle il est susceptible de naviguer de x à 4x (8 à 34 nmol/l), c'est vague... S'il est un domaine qui reste particulièrement problématique c'est celui de l'appréciation des équilibres endocrinologiques. On le voit bien avec le dosages des hormones thyroïdiennes, c'est la clinique qui importe et des taux de T3 "réglementaires" peuvent se présenter sur un fond d'hypothyroïdie manifeste.

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