Coronavirus - Mise en cause de l'implication de Prevotella dans les dommages indirects censés être causés par Sars-coV2 (24/04/2020)
Dernière minute : Le Monde grand patron de "décodeurs", une prétention horripilante quand on sait à quel point ce journal est assez pourri, le Monde donc vient d'entrer dans la danse. Voir :
Je retiens le passage suivant :
Dans le message viral, une série de corrélations est établie entre le rôle supposé des Prevotella et le fait que certaines catégories d’individus seraient davantage exposées au Covid-19. S’il n’est donc absolument pas prouvé que ces bactéries seraient en quelque sorte « le bras armé du SARS-CoV-2 », le microbiote est un élément fondamental, comme le détaille le professeur Burcelin :
« Il contrôle le système immunitaire, notamment à la naissance, et va le contrôler toute sa vie. La qualité de notre défense immunitaire représentée par les globules blancs va dépendre de la diversité du nombre de bactéries différentes. Or, si on a un déséquilibre dans le microbiote intestinal, on va avoir un déséquilibre dans notre défense. »
C'est une explication franchement débile, car les leucocytes sont fabriquées par la moelle osseuse et non par des bactéries de sorte que ça n'exisque aucunement comment un déséquilibre bactériens pourrait nuire à la qualité de la lignée blanche.
Les personnes âgées ou obèses ont un système immunitaire fragile et déséquilibré, ce qui les expose tout naturellement à un risque accru de tomber malade. Le microbiote « est un acteur important dans les infections pulmonaires, notamment virales », confie Geneviève Héry-Arnaud, qui dirige actuellement le groupe Microbiota au sein de l’unité Inserm UMR 1078 à Brest. Elle ajoute : « On sait que le microbiote respiratoire joue un rôle fondamental, avec le microbiote intestinal, dans le fait qu’il est capable de contrecarrer l’installation d’un virus ou d’une bactérie pathogène. »
Ce type de réponse c'est de la "bouillie pour des chiens". Encore une fois, on ne nous dit pas comment le microbiote agit à ce niveau mais l'important est que les scientifiques aient le dernier mot. Sauf que pour être vraiment crédibles, il faudrait qu'ils se fatiguent un peu plus.
Toutefois cela conforte ce que j'ai dit : l'alerte au sujet de Prevotella incite à se préoccuper de la santé de son microbiote intestinal et cela a été et reste finalement une bonne chose.
Maintenant quant au guide que ce journal propose quand à ce qui se dit de vrai et de faux au sujet du coronavirus, je chie carrément dessus quand je vois que la vitamine C est une fois de plus traînée dans la boue.
====================================================
J'ai reçu l’e-mail suivant du correspondant qui défend la thèse de l'innocuité des virus :
Cher ami,
Je viens de lire votre passage sur la bactérie Prevotella accrochée par le CoqueVide/19… et je pense qu’il s’agit d’un fake total. Vous vous êtes laissés emporter par le sujet. Vous attribuez à ce CoqueVide/19 inexistant des capacités héroïques de s’attacher à des cellules et, en plus, à des bactéries. Super Coronavirus !
D'abord je n'attribue rien au Covid-19 et dans un de mes articles, j'ai tiqué à propos de la thèse selon laquelle le virus transmettrait de l'ADL ou de l'ARN à une bactérie qui le ressusciterait en disant clairement que je n'ai eu vent d'aucune étude susceptible de valider ce point.
D'abord, cela fait un moment que j'évoque les thèses concernant Prevotella, sans jamais leur accorder de garantie car comment le pourrais-je et ce n'est que tout récemment au moment ou après avoir pris position contre le "négationnisme viral" qu'on me sort une objection à ce propos.
On me cite une revue congolaise qui a réagi à la communication de l'article paru sur le site Israël Magazine.
D'abord, l'article que j'ai appuyé comme le plus intéressant est celui paru sur un blog de Médiapart intitulé La folle histoire de la première théorie globale sur le coronavirus...
C'est un fait que le seul scientifique de profession a avoir appuyé cette théorie est un indien nommé Chakraborty. L'autre est un professeur de science français et je le soupçonne d'avoir prétendu avoir subodoré le phénomène en découvrant avant tout le monde les communications dudit indien.
Quant au fait qu'il n'y ait pas un seul article dans une revue à comité de lecture n'est pas étonnant.
Chakraborty prétend que les enfants européens ont l'intestin pauvre en Prevotella et qu'au contraire les enfants africains en seraient largement dotés. C'est sans doute la raison pour laquelle le média congolais s'est inquiété de cette théorie car elle risque, si c'est bien le cas, d'affoler la population africaine. Quant à la prévalence de Prevotella dans l'intestin des différentes populations, je ne suis pas en mesure de trancher.
Je note que l'on s'intéresse beaucoup au microbiote et que des recherches sont en cours et qu'un hôpital parisien a lancé un appel pour trouver des donneurs en très bonnes santé pour offrir leur "merdes" afin d'en tirer la possibilités de greffe fécales. Qui se pratiquent par voie orale. Merci bien, je n'en ferai rien. C'est déjà bien assez d'avoir, chaque jour que Dieu fait, à devoir ingurgiter les merdes que nous balance à la gueule le gouvernement sans en plus devoir s'en coller, dans la gueule, au sens propre cette fois !
La question que je me pose est celle-ci : après avoir sélectionné des bons donneurs supposés de quels moyens disposent-on pour déterminer que la composition en bactéries correspond à l'équilibre recherché. J'ai eu entre les mains quelques analyses bactériologiques des différentes populations bactériennes et mycologiques chez des particuliers et je constate seulement que c'est très cher et très sommaires quand aux conclusions qui en découlent, c'est même assez dérisoire.
Quant à la réponse de l'Institut Pasteur de Lille, je m'en contrefiche pour l'excellente raison que Boiron a prétendu avoir financé une étude de laquelle il est ressorti qu'en proposant leur organo en 4 CH il n'y avait pas nécessité de kramer les sources avant dynamisation. J'ai contacté l'Institut : on m'a très gentiment passé plusieurs personnes. Les entretiens furent très courtois, ce qui m'a agréablement surpris mais enfin personne n'a pu me confirmer l'existence de l'étude. Ma question est l'a t-on appliquée en faveur des nosodes ? J'ai renoncé à questionner Boiron. La vérité est qu'on tombe sur un service grand public et au mieux on n'a que des affirmations orales sans preuves.
Je ne vois pas où j'aurais vraiment fauté à propos de la thèse puisque je rappelle que j'ai fait des réserves sur l'hypothèse d'une transmission d'information du virus à la bactérie.
Enfin, c'est sans conséquences si j'en ai tiré la conclusion selon laquelle, ce serait une invitation à soigner son microbiote par le retour à plus de produits lacto-fermentés. C'est valable dans tous les cas de figure possible.
Le correspondant me reproche de le considérer comme un béotien. Or il lit trois langues... Quelle chance ! Mais enfin quant à l'article de bistrot proposé pour tenter de me convaincre c'est bien l'oeuvre d'un béotien. Puisqu'il était question de Béchamp a t-il, oui ou non nier la nocivité de certains virus. Ce que je me demande c'est si on ne nie pas également la nocivité des bactéries comme dans le cas du choléra. Dans l'article on nie que les virus soient vivants.
D'autre part, il y a quelque chose que je n'aurai pas pigé et qui serait en relation avec le néo darwinisme. Or je ne suis ni darwiniste ni évolutionniste. Tous les enseignements traditionnels partent d'un plus ou aller vers un moins. La cyclologie part d'un âge d'or pour abouti à un âge de fer ou âge noir ! Certes la technique fait illusion. Pour la "Science" tout commence par une cellule, on arrive à un singe, à l'homme des cavernes qui en progressant devient agriculteur etc... Je n'ai pas tranché mais j'ai de sérieux doute sur l'évolutionnisme. Mais enfin quel rapport avec le présent sujet. J'aimerais qu'on me donne quelques indications. Mais il me faudrait passer d'un article de café du commerce à une tirade de plus de 100 pages sur le néo darwinisme
Je crains de ne pas pouvoir à moins que l'on n'aiguise ma curiosité. Je note également que des questions relatives au risques de la culture du cannabis à CBD, en France, sont également restées sans réponse.
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |