Prs Philippe Even et Bernard Debré : un nouveau "pavé" sur les antidépresseurs et autres psychotropes (10/10/2018)

Depreions-antidepreeurs-le-guide.jpg

Cette note est en cours de rédaction, elle n'est pas terminée. Merci de patienter !

Dépressions, antidépresseurs, le guide, psychotropes et drogues des Prs Even et Debré vient de paraître.

Les abus d'internements psychiatriques

Le livre traite essentiellement des abus en matière de consommation de médicaments à vocations psychotrope en mettant l'accent sur le fait que la multiplication des dépressions plus ou moins profondes sont bel et bien liées à une évolution sociétale comme on dit de nos jours.

Je commencerai par une digression mais vous ne regretterez pas votre lecture car j'ai bien des choses à dire sur le sujet psychiatrie et ce livre est une excellente occasion d'aborder le sujet et éventuellement d'en faire un peu le tour.

Je n'ai jamais abordé ce sujet, l'occasion ne s'étant pas présentée encore. Il n'empêche que je suis très sensibilisé aux abus qui se pratiquent dans le domaine de la psychiatrie avec la problème des internements dits d'office ou à la demande de tiers, comme par exemple un membre de la famille.

Un cas typique d'abus

J'ai à gérer en ce moment le cas d'un particulier plus ou moins "psychotique" que sa soeur fait enfermer régulièrement dans un hôpital psychiatrique, fort peu républicain, car il est toujours dédié à la mère d'un certain Jésus...

Ces internements ne sont très souventz abusifs car dans le cas que j'ai en vue l'intéressé ne met en danger personne mais il y a derrière une sombre histoire d'intérêt à la fois psychopathologique, voire financier.

La soeur en question a pris le commande du compte bancaire de  son frère depuis 5 ans environ. Dans la mesure où ce dernier n'a plus accès à la moindre information et qu'il lui faudrait payer près de 500 € pour obtenir copie des relevés de la période s'ils n'ont pas été conservé en version papier ou numérique, il est légitime de soupçonner un détournement.

La soeur en question est devenu psychologue et elle est inscrite comme experte auprès de la Cour d'Appel d'Aix en Provence et exerce en particulier dans le domaine familial. Cela a été pour elle une sorte de revanche sociale. Son frère l'a grandement aidée en s'occupant des couches culottes des deux gosses de cette femme et en leur torchant le cul tout en préparant leurs repas.

Le frère a mené une vie parisienne agitée au contact d'un milieu d'artistes avec lequel sa profession l'a rapproché et il a tendance à vivre à crédit d'où la décision de la soeur de solliciter sa mise sous tutelle. Solution qui ne résoudra rien car le problème c'est d'abord qu'il se nourrit mal et ne vit que d'oeufs de pâtes surtout et éventuellement de steack.

La soeur, sous prétexte que la consommation de cannabis est incompatible avec son traitement "psychotronique" le fait régulièrement interner ce qui vaut au patient des économies assez considérable. Il ne vit que d'une allocation adulte handicapé (près de 900 E mensuels). Seulement il y a un problème : elle a encouragé son fils à cultiver la plante interdite sur le balcon de l'oncle et elle se défonce elle-même. En d'autres termes, elle et son fils ont fait de l'argent sur le dos du frère et de l'oncle.

Toutes sortes d'indices me laissent à penser qu'elle a pu détourner de l'argent à son profit, car j'ai appris qu'étant parvenue à convaincre sa mère de venir habiter dans une maison qu'elle a acheté, une location sans bail ni reçu a fini par coûter plus de 500 € par mois à l'intéressée, qui a fini par décamper et se réfugier chez sa soeur après avoir lâché un petit appartement agréable en région parisienne.

J'instrumente de façon à ce que la victime récupère la maîtrise de son compte bancaire et que l'on puisse contrôler la gestion de sa soeur et la poursuivre en cas de vol. Mais ce n'est jamais chose simple...

Il n'y a jamais de bourreaux sans victimes consentantes

Le problème est qu'une telle emprise ne s'exerce jamais sans un relatif consentement des victimes. Le frère est la soeur sont issus d'une fratrie de 4 enfants dont ils sont les seuls survivants. j'ai appris que la soeur était la petite dernière qu'elle a été idolâtrée par le père et qu'elle a toujours mené le frère, plus âgé à la baguette.

Cette femme, fort peu liante et assez imbue de sa personne, n'a rien de vraiment charismatique et il n'est pas étonnant que la cinquantaine quasiment venue, elle n'ai jamais eu une vie sentimentale reluisante. Elle m'a détesté dès que nous nous sommes causé pour la première fois. Apprenant sa qualité de "psy" je l'ai questionnée sur le DSM-IV ou V et comme elle en pince pour cette imposture caractérisée, elle a immédiatement compris que je l'avais rangée dans la catégorie des "psys" charlatans. Les "psys" peuvent être utiles, comme l'ont été les curés à une époque, mais il y a "psy" et "psys"... 

Je pense qu'il entre dans la relation entre cette femme et son frère un élément relevant du sadisme. N'ayant pas vraiment la côte avec les mâles, elle s'en venge comme elle le peut et sur son frère d'abord sans l'aide duquel elle ne serait pas ce qu'elle est devenue...

Bien évidemment, elle se sert des infirmières pour tenir le frère sous haute surveillance et ces dernières ont collaboré à une infamie : elle auraient rapporté à la soeur qu'il était en crise lors de son dernier internement alors que c'est faux, et j'ai fait dire le contraire à l'une d'elle. Qui s'est empressée de me diffamer auprès du "psy" de l'établissement hospitalier qui a demandé à me rencontrer.

Il y a donc un contentieux entre la soeur, les infirmières et votre serviteur. Car la soeur a osé me donner des ordre sur la place publique afin de faire causer. Comme ennemis, je n'ai guère qu'une paire de particuliers (un tavernier et une vieille sorcière mêle tout qui incarne la culture picturale locale) que j'ai remis en place notamment par écrit mais ce genre d'interpellation est toujours excessivement désagréable.

Il est clair qu'au moindre dérapage et en tant qu'ancien expert, je témoignerai auprès de la Cour d'Appel des pratiques de la soeur, notamment en ce qui concerne sa propre addiction au cannabis sans parler de la façon dont elle a traité son aîné. 

Examen du nouveau pavé du duo Even Debré

Les 32 premières pages tentent de cerner les types de maladies mentales réelles de pseudo troubles mentaux.

Jusqu'à la page 42, les auteurs s'efforcent de retracer l'histoire de la psychiatrie. Il en ressort qu'ils sont très réticents, comme je le suis moi-même à l'usage de drogues, sauf dans les cas où il faut pallier à la nécessité d'une contention physique. Pour les autres cas ils penchent en faveur des psychothérapies et éventuellement de la psychanalyse.

Je n'ai rien contre les psychothérapies. Elles peuvent être nécessaires mais elles ne peuvent pas donner grand chose chez des individus frustes, voire grossiers. La principale difficulté consiste à faire admettre a patient ses torts éventuels. Il s'agit là d'un autre problème celui de la bonne foi qui se complique lorsque des éléments plus ou moins délirants avec mauvaise saisie de la réalité intervienne.

J'en sais quelque chose avec mon "patient". Sa mère et moi nous efforçons de le soustraire au griffes de sa soeur et j'insiste pour qu'il déménage mais il l'envoie bouler.

Né au lendemain de la guerre, j'ai été en conflit ouvert avec mon père, un individu certes bien sous tout rapports, socialement parlant car il est devenu Maire d'un petit patelin et était estimé dans toute la région au point d'avoir eu plusieurs centaines de personnes (dont une majorité de personnalités politiques et administratives) à son enterrement. Mais voilà il fut d'une maladresse et d'une brutalité et il a fait de moi un révolté ce qui vaut toujours mieux qu'un dépressif.

J'ai vite réalisé que dans un tel cas de figure le salut réside dans la fuite. A partir du moment où j'ai décidé de devenir autonome en trouvant un travail (en librairie) le conflit n'avait plus lieu d'être.

Quelques mots sur le freudisme

On m'a donc mis entre les pattes de "psys" mais j'ai eu la chance d'éviter le pire en étant dirigé sur un futur psychanalyste de grand renom qui opérait à l'époque dans un dispensaire parisien (Jean Luc Donnet). Je n'en garde pas de mauvais souvenir : l'assurance maladie me payait le voyage et j'avais presque une journée pour flâner dans la capitale alors j'allais à des concerts, je visitais des monuments et je découvrais des ilots jardinesques aujourd'hui disparus.

Je me suis donc vivement intéressé à l'oeuvre de Freud et à tout ce que j'ai pu trouver en matière de psychologie générale et sexuelle en particulier puisque c'était l'époque où le fameux rapport Kinsey a donné naissance à toute une littérature notamment sous la forme de petits magazines très abordables financièrement. L'un d'eux apparu en 1972 existe toujours qui a évolué dans un sens purement "ludique" et très superficiel. 

Mais bon je n'avais et n'ai jamais eu de "problème sexuels". Il n'existe de "problèmes" que lorsqu'on ne sait pas gérer certaines rubriques. or il se trouve que vu la somme d'information à prétention scientifique et aux vulgarisations auxquelles je me suis intéressées, avant tout par pure curiosité intellectuelle, je me suis trouvé à avoir en mains le maximum d'atout pour faire face à toute éventualité.

Parenthèse sur le complexe dit d'Oedipe

81NsABBk-OL.jpgConcernant le freudisme, il est indéniable que la mécanique des passions, et celle des désirs sexuels en particulier est cause de bien des troubles mais de là à adhérer aux constructions d'un certain Sigmund, c'est une autre paire de manche. J'ai publié dans les années 90, un long article très fouillé mettant en cause la théorie élaborée à propos du fameux complexe d'Oedipe.

Il s'agit d'une pure fumisterie. A en croire Freud, un garçon doit pouvoir désirer sa mère et entrer en conflit avec le père pour évoluer correctement, de façon mature, c'est-à-dire devenir hétérosexuel. Or je constate, et la liste des hommes que l'on tient pour "grands", comporte au moins pour les temps reculés une forte proportion d'homos. Plus près de nous quand les philosophes de l'école allemande n'ont point manifesté de penchant "contre nature", il se sont montré très misogynes et à juste titre quoiqu'on en dise. Tout simplement parce que les femmes ne sont pas, du fait de leur constitution, prédisposées à s'intéresser à des choses abstraites comme la philo qui sont le lot des mâles, sous réserves d'être bien nés. c'est encore un autre problème, car à en juger par le niveau général ambiant, il s'est toujours agi d'exceptions...

Il est clair que Freud ne connaissait rien aux détails de la mythologie grecque ou plus exactement à ce qui se cache derrière l'histoire terminale celle d'un inceste. Il faut d'abord comprendre que tout commence avec Laoïs le père d'Oedipe. Mais Wikipedia va vous enduire en erreur en vous persuadant que Laïos aurait été maudit parce qu'il aurait violé Chrysippos son élève comme apprenti conducteur de char. Or Il est bien connu que Laïos dispute à Thamyris ou Minos l’honneur d’avoir « inventé » la pédérastie, une institution éducative et "initiatique" assez typique je crois des castes guerrières, car les Gaulois nos ancêtres étaient, à cet égard pire que les grecs. Alors quand les cons de machos de la terrasse se disent "gaulois", je ris sous cape. 

J'ai donc conclu, en accord avec un certain Bernard Sergent qu'en dernière analyse, la punition de Laïos, annoncée par l’oracle de Delphes, pourrait bien n’être que le fruit d’une confusion (occultée) entre deux phases réputés distinctes, l’une militaire et «homosexuelle», l’autre civique et matrimoniale.

Freud et sa psychanalyse : poubelle ! J'en prends et j'en laisse ! Il est très caractéristique d'avoir à constater qu'alors que l'Eglise catholique devrait s'être ligué contre le "pansexualisme" freudien, elle n'a que Freud et son Oedipe à se mettre sous la dents quand il s'agit encore et toujours de criminaliser plus ou moins les "homos", espèce particulièrement répandue dans les rangs de ses clercs car il ne s'agit que très rarement de "pédophilie". 

J'entends marquer des réserves au sujet de l'oeuvre de Freud et je trouve imprudent de la part des auteurs évoqués d'avoir célébré la psychanalyse comme ils l'ont fait.

Analyse, je veux bien mais je crois que moyennant un certain niveau de culture et d'honnêteté, on peut se faire sa propre analyse soi-même. Enfin quoiqu'il en soit, le fait de décrypter ou plutôt de disséquer le genre de littérature dont on parle a aiguiser bien au delà de ce que l'on peu imaginer mon sens critique. C'est en définitive ce qui m'a mené le plus loin. Autant dire que je ne donne pas cher du genre de psychologie qui se pratique actuellement.

Le problème est qu'à l'époque de mon enfance, en cas de problème c'était toujours les gosses qui étaient fautifs et jamais les parents n'avaient à rendre de comptes. Depuis on a fait des progrès mais des progrès qui donnent, comme toujours, des abus en sens inverse et c'est ce dont, très probablement, la sœur du particulier évoqué plus haut tire ses principaux subsides.

Concernant l'homosexualité, puisque çà a été un grand problème chez Freud, il n'y a pas à chercher d'explication. Il faut, le cas échéant, faire avec. La psychanalyse a failli sur ce point en partant du principe que baiser une femme serait nécessaire pour être pleinement homme, ce qui reste à prouver. La religion a au moins été claire sur ce sujet, du moins en ce qui concerne celles qui sont fondées sur une Genèse où Eve nous est présentée comme l'interlocutrice privilégié d'un méchant serpent. Mais reste à déterminer si Yahvé n'a pas été un simple chef de bande des Elohims, le mots étant un pluriel. Il y a deux versions, la version "extra terrestre" et une version théologique où il s'agirait d'Anges agissant en groupes. Je ne sais pas, la seule chose que je sache c'est qu'à présent les religions commencent à nous emmerder sérieusement avec leurs obsessions de cul tandis qu'elles ne font rien pour raviver la solidarité et la convivialité vraie qui manque si cruellement. Sauf quand il s'agit d'accepter sans discernement des migrants dont bon nombre ne sont pas si miséreux qu'on le dit et tandis que certains arrivent avec l'idée de nous planter un jour ou l'autre un couteau dans le dos.  

Si vous souhaitez trucidez Freud, vous avez à votre disposition le pavé de Michel Onfray. Voir l'image ci-dessus. J'apprends qu'il nous est rescapé d'un AVC survenu en avril. Il s'est avisé, un peu tard, qu'il lui faut éviter de descendre trop souvent à sa cave pour en remonter les excellents crus que lui procurent ses copieux droits d'auteur et se mettre au régime. Mais çà ne suffit pas ! A sa place je m'intéresserai aux bilans du C.E.I.A et aux remèdes qui vont avec. J'en reparlerai sans doute d'ici quelques semaines.

Suicide et psychiatrie

Je reviens au livre. Les auteurs développent page 44 à 48, le fait que l'on dispose de fort peu de données statistiques sur les suicides. Le sujet est manifestement occulté et il n'a pas retenu l'attention des rédacteurs du DSM-5.

Il est donné dans les annexes un tableau de chiffres pour la France qui quoique peut fiables et certainement en dessous de la vérité montre une chose évidente. Entre la partie nord et la partie sud on observe des différence du simple au double. La Bretagne battrait le record avec envrion 25 cas pour 100 000 habitants alors qu'il tombe à 10 pour la Corse, pays resté très communautaire. Enfin il est de moitié pour le Sud-est. On y reviendra !

Le DSM-5 Bible de la psychiatrie

Sur 10 pages les auteurs font la démonstration de l'inconsistance de ce manuel conçu pour placer très haut les repère de la normalité afin de faire vendre un maximum de médocs. Ce manuel est un foutoir.

D'après l'expert qui a examiné mon "patient", il serait, psychotique, schizo et bipolaire, rien que cela ! Les symptômes de la schizophrénie les plus fréquents sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). Je n'ai jamais constaté d'hallucinations. Des délires oui mais tout dépend du degré nécessaire. Ah certes il rêve parfois d'un carrière artistique dont il ne possède visiblement pas les moyens et le prend très mal lorsqu'on le contrarie mais je vois tellement ici de gens qui se vexent quand on néglige de les prendre au sérieux. Bipolaires, on l'est tous un peu...

Notez qu'un "psy" m'avait classé hébéphrène catatonique, tout ça parce que je n'avais rien à lui dire l'ayant rangé dans la catégorie des cons bêtes, méchants et indécrottables. Avec ces gens là on a tout intérêt à garder le silence... Bon enfin ma "catatonie" ne m'a pas empêché de décorer mon géniteur de deux yeux au beurre noir alors qu'il m'avait un peu trop chié dans les bottes.

Les DMS sont de simples descriptions laborieuses qui ont tendu à multiplier les troubles. En fait les troubles oscillent entre deux tendances extrêmes, la dépression qui peut aller jusqu'à la véritable catatonie et la violence réactive qui peut mener à l'auto destruction. Or on va voir et c'est là l'important que les causes de l'immense majorité des troubles observés sont à la fois circonstancielles et extérieures de sorte qu'aucune médication n'est susceptible d'en venir à bout. Il s'agit d'abord d'analyser les situations et de prendre conscience de nos frustrations et la vie que l'on mène et le monde comme il va sont bien conçus pour les multiplier à outrance.

Sans aller jusqu'à la violence, la meilleure tactique c'est la réaction : s'il n'y a pas moyen de changer les conditions, il faut confondre et éventuellement jeter en pâture publique les escrocs et les fouteurs de merde ! Internet correctement utilisé peut constituer une excellente thérapeutique pour garder la tête hors de l'eau, encore faut-il commence par s'abstenir d'aller raconter sa vie sur Face de Bouc.

Neuro-psychosciences : comment fonctionne le cerveau

9782867330186FS.gifPage 63 à 115 les auteurs s'efforcent d'élucider la physiologie cérébrale et les influx nerveux (électriques en l'occurence) tout en évoquant les neuromédiateurs.

Je crois que vous pouvez bien faire l'économie de ce chapitre puisqu'au bout du compte, Even et Debré nous démontre de façon irrécusable qu'on ne sait pas grand chose, autant dire rien du tout. Que les vertus attribuées à la dopamine et à la sérotonine sont un mythe. reste l'histamine, glutamate et Gaba. L'histamine me rappelant quelque chose.

L'histamine ça me fait penser à une école de recherche américaine, le Princeton Brain Bio center initié par Carl Pfeiffer.

Voir l'ouvrage ci-contre co signé par Pierre Gonthier.

Je crois que c'est opérant mais difficile à mettre en oeuvre.

Sauf que MM Even et Debré sont obtus et on jugé les médecines alternatives, vitamines et Cie comme étant inéfficaces. Mais enfin nul n'est parfait en ce bas monde !

Vu que la psychiatrie fonctionne sur des mythes, je me demande bien à quoi peut servir la division sur les médicaments vu que le déchet est considérable. Mais enfin, si dans votre entourage, et c'est probable, vous avez des connaissances qui sont abonnés à des médocs "psychotronique" elle pourra vous être utile.

Je garde ça en plus de Vidal mais je n'en ferai pas grand choses.

Les dépressions et leurs causes

Page 117 à 187. Une première partie jusqu'à la page 132 est consacré à l'examen de ce que l'on entend par dépression vu que le chose se confond avec des algies et ou la fatigue chronique.

Le chapitre concernant les causes des dépressions, voilà le chapitre à ne pas manquer. Je vous conseille même de vous procurer le livre et éventuellement de l'emprunter rien que pour ce chapitre.

La dépression dans l'histoire

Page 147 à 187 les auteurs ont examine le phénomène dépressif depuis le XVIIème siècle et font des constatations qui pour moi tombent sous le sens. Je n'ai pas été surpris. A savoir qu'au période les plus noires de faim et de misère on n'a pas observé l'épidémie apparue juste après les Trente glorieuses. J'ai un souvenir très précis de cette période puisque j'ai assisté à la reconstruction de toute la partie neuve de ma ville natale. Je peux bien dire que ça a été une période d'espoir. On croyait en la science. Certes j'ai eu assez vite des doutes au sujet de ses prétentions mais il y a eu des avancées. Mai 68 est certes une libération qui a très vite fort mal tourné mais il est très clair que les auteurs ont bien pointé le doigt sur les véritables causes.

Après les Trente glorieuses on est entré dans les Trente déprimantes et elles pourraient bien dure un demi siècle voir plus.

Je vous recommande particulièrement la lecture du chapitre sur les causes sociétales de la dépression typiquement française. C'était un état des lieux vraiment catastrophique et entr'autres détails, l'apparition d'un monde virtuel purement numérique est devenu un facteur aggravant.

La dépression des femmes : une thèse putassière

Page 187. Je n'ai guère apprécié ce chapitre auquel je trouve un aspect trop galant, c'est-à-dire très lèche cul. A en juger par l'excitation médiatique des féministes hard de service style me Too et balance ton porc, je ne suis pas convaincu qu'il y ait plus de femmes qui dépriment que d'hommes. Ces derniers ont tendance à cacher leurs maux et c'est un domaine où il est difficile de faire des observations statistiques fiables. les pratiques en matière de consommation de médocs ne veulent rien dire. La seule chose sûre c'est que depuis mon poste d'observation, je vois une majorité d'hommes qui sont complètement éteints. Cela ne suffit pas pour les déclarer dépressifs mais quand les auteurs affirment en gras que la cause de dépression des femmes c'est les hommes.

Enfin si tant est que ce soit le cas, c'est l'inverse qui est à craindre et le phénomène a bel et bien débuté quoique de manière silencieuse.

D - Les médicaments existants

Comme je l'ai indiqué je ne ferai pas de commentaires sur la divisions analysant les médicaments (page 191) et suivantes sur 200 pages.

Cette partie très technique entre dans le détail des différentes classes de molécules disponibles et les auteurs ne donnent qu'un conseil sensé : n'utiliser qu'une molécule à la fois tout en produisant plusieurs exemples d'ordonnance de folie. Elles ne sont malheureusement pas rares. C'est bien la moindre des choses mais la règle c'est 2 à 3 médocs quand ce n'est pas plus encore. Mais il n'y a guère que quelques petits chapitres qui peuvent m'intéresser ponctuellement.

Je ferai une exception pour la partie située entre la page 214 et 233 commençant par un chapitre intitulé la contre révolution. Elle relate les procès intentés aux USA aux grandes firmes telles que Lilly, GSK  etc (années 90)... Il aura fallu attendre 2004 pour qu'en France on commence à sonner le tocsin au sujet des abus de "psychotroniques". Mais d'abord en sourdine (Guy Hugnet). C'est seulement en octobre 2010 que Marianne s'attaque au grand mensonge des antidépresseurs. 2012 le Nouvel Obs entre dans la danse mais on constate ensuite que rien n'a changé en France. Il aura donc fallu une trentaine d'année pour qu'en France s'amorce une réaction au demeurant notoirement inefficace et les auteurs expliquent pourquoi.

Le livre semble bénéficier d'un accueil favorable, il est vrai qu'une fois de plus les auteurs ont volé au secours de la victoire comme dans le cas des statines. Le terrain avait été largement préparé outre Atlantique et ce qui ressort une fois de plus c'est cette calamité qu'est l'existence d'études grossièrement biaisées.

Il est malheureusement à craindre que ce nouveau "pavé" ne changera rien et que l'immense scandale qu'il dénonce  va perdurer indéfiniment.

Retour sur un cas pratique

J'ai évoqué plus haut le cas d'un "patient", un voisin en fait que j'ai tenté de remettre en selle et d'aider en le défendant contre l'emprise de sa soeur qui a mis la main sur son compte bancaire sans jamais lui rendre le moindre compte.Chose très suspecte car elle avait convaincu la mère d'abandonner un petit appartement en région parisienne pour venir habite rune petite maison qu'elle venait d'acheter. La mère s'est finalement retrouvée occupante sans titre avec un loyer passé des 300 € qu'elle avait proposé à plus de 500 € sous divers prétexte de charges. Elle a vu une assistance sociale qui lui a répondu qu'elle ne pouvait rien faire... Cette pratique malhonnête avec paiement au noir, m'autorise à soupçonner la soeur de détournement au détriment du frère qui ayant passé de nombreux mois en HP doit avoir des économies assez considérables...

Or je sais que ladite soeur n'est payée de ses vacations d'experte qu'à la fin de l'année et avec retard, comme j'ai des raisons de penser qu'il s'agit là de son principal revenu car il parait qu'elle bouche les trous en travaillant dans l'hôtellerie, il est plausible qu'elle a pu faire des soustractions sur le dos de son frère. J'ajoute que j'ai annoncé à ce dernier que j'allais le laisser tomber. Il défait au fer et à mesure tout ce que l'on fait pour lui. Son appartement a été occupé durant son hospitalisation et des choses ont disparu. Il a donc demandé à un copain de changer la serrure mais 5 minutes après, il s'est laissé convaincre de donner une clef aux infirmières qui vont s'empresser de faire un double pour la soeur avec laquelle elles sont complices. Pire encore, l'intéressé a annoncé à sa soeur, qu'il allait aller voir son banquier pour contrôler la soeur et cette dernière a bien du comprendre que ce ne peut être que moi qui lui en fait donné l'idée. Concernant l'histoire du compte bancaire, on notera pour finir que l'intéressé à eu en main récemment sa carte bancaire. Je lui ai dit de la garder et de la cacher ou de me la confier (sans le code). Il me l'a reprise une heure après car et a obtempéré à la demande de sa soeur.

Il est clair que ce genre d'individu n'a finalement au total que ce qu'il mérite mais je ne manquerai pas d'annoncer à sa soeur qui si j'entends me laver les mains de leurs histoires, elle doit néanmoins s'attendre, un jour ou l'autre, à un choc en retour pour ce qu'elle a fait. On appelle ça le karma en en le lui annonçant je me ferai fort de l'activer !

Ce qui nous intéresse présentement, c'est d'examiner deux problèmes distincts, celui du diagnostic posé (psychose + schizophrénie + bipolarité) et celui du traitement ainsi que des abus d'internement. Voyons le détail.

Un traitement de cheval !

Clopixol injectable (neuroleptique) : 3 ampoules de 200 mg par mois.

Loxapac : encore un neuroleptique.

Depakote : un régulateur de l'humeur.

Lepticur : un antiparkinsonien pour corriger certains effets secondaires (tremblements). L'effet est assez "modéré"...

Imovane : une benzodiazépine

Xanax : encore une benzodiazépine. Mais il se pourrait que ce soit le généraliste qui la lui procure et il en consommait 9 par jour. A vérifier ! Voir plus loin !

6 médicaments "psychotroniques", pour quel résultat ?

Inutile de vous dire que s'il fallait que je supporte un tel traitement, je deviendrais un légume et je risquerai d'en crever. Ou je péterais les plombs et je monterai une embuscade et ferait de l'une ou l'autre des infirmières de la chair à pâté !

Le résultat ?

Cela fait une quinzaine de jours que l'intéressé est sorti de l'HP et en 3 jours j'ai vu monter son excitation. Hier soir, à minuit alors que j'allais vérifier que les vacanciers locataires de mon voisin on bien fermé la porte du jardin de la propriété, j'entends une voix que d'abord je ne reconnait pas ! Notez qu'il pleut et je vois mon "patient" déambuler sous un parapluie.

Je l'interpelle : qu'est-ce que tu fous dehors à cette heure sous cette pluie ?

Réponse : je suis un homme heureux, Untel va revenir et m'emmener voir mon père... etc Je passe sur la qualité de l'autre Untel qui lui est franchement psychotique avec certains signe caractéristique de schizophrénie : voix, superstitions très particulières, paranoïa, tendance à la persécution etc...

Une parenthèse à propos d'une de ses superstitions : un jour que j'avais l'occasion de bénéficier de sa voiture pour faire les courses, je lui file 5 € d'avance pour l'essence. Mais bon il veut 6 € car le 5 lui porte malheur, ce à quoi je réponds : et bien dans ce cas 4 € suffiront...

Je reviens à mon patient : Soyons sérieux, cela fait 3 jours que je te vois monter en pression. Tu dérapes complètement et tu peux être sur que ta soeur va trouver une bonne raison de te faire à nouveau interner. Et ça ne va pas rater ! Enfin il était question d'un séjour chez ta mère qui envisageais de te prendre en charge, ton père est très malade, je te le rappelle... Va te coucher !

Il voulait évidemment m'entraîner à écouter de la musique ou je ne sais quoi...

Crédibilité du diagnostic posé

Voyez pour commencer cette page qui fait à peu près le tour du domaine des psychoses. Classiquement, les psychoses se distinguent des névroses en ce que les premières sont des perturbations dont le sujet n'a pas conscience, lui se considère comme normal, voir supérieur aux autres et en gros ce sont plutôt les autres qui sont malades. En revanche, les névroses sont bien perçues comme troubles par le sujet qui en reconnait l'existence.

je cite les éléments à considérer et j'ai numéroté les symptômes pour faciliter la discussion :

Signes et symptômes

Les membres de l’entourage peuvent remarquer certains signes de l’apparition d’un trouble psychotique chez la personne atteinte :

  1. son sommeil et son appétit sont perturbés;
  2. elle néglige son hygiène personnelle et son apparence;
  3. elle manque d’énergie et de motivation;
  4. son humeur est changeante : par exemple, la personne peut être anormalement surexcitée puis devenir dépressive en quelques minutes;
  5. elle a de la difficulté à se concentrer ou à maintenir son attention pendant de longues périodes;
  6. ses activités habituelles, son travail, ses études ou ses amis ne l’intéressent plus comme avant;
  7. ses émotions se modifient : par exemple, la personne paraît  indifférente aux personnes de son entourage, détachée ou coupée du monde;
  8. elle a idées délirantes, c’est-à-dire des idées étranges ou fausses, des préoccupations ou des croyances bizarres. Par exemple, elle peut avoir l’impression que ses pensées sont contrôlées par une force extérieure;
  9. ses pensées sont confuses et incohérentes : par exemple, elle a de la difficulté à suivre une conversation et ses propos sont illogiques ou vagues;
  10. elle a des comportements inhabituels : par exemple, elle éclate de rire ou se fâche sans raison, refuse de manger de peur que sa nourriture soit contaminée;
  11. elle s’isole : par exemple, elle demeure dans sa chambre toute la journée;
  12. elle se met à consommer de l’alcool ou des drogues alors qu’elle n’en a jamais consommé, ou elle en consomme plus qu’habituellement.

Les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre et changer avec le temps.

Durant un épisode psychotique, la personne peut :

  • avoir des hallucinations :
    • entendre une ou des voix que personne d’autre n’entend;
    • voir des choses que personne d’autre ne voit;
    • sentir des odeurs que personne d’autre ne sent;
    • ressentir des sensations physiques inhabituelles, par exemple, avoir l’impression qu’une personne invisible la touche;
  • avoir des idées délirantes, par exemple :
    • avoir l’impression de pouvoir contrôler la pensée des autres ou que d’autres personnes contrôlent ses pensées;
    • avoir l’impression d’être surveillée, suivie ou persécutée;
    • avoir le sentiment d’être différente des autres ou d’avoir changé.

Les idées délirantes peuvent angoisser la personne atteinte ou la rendre anxieuse. Elle peut par exemple ressentir une insécurité permanente.

Discussion

J'ai mis en rouge, les éléments déterminants. En bleu les signes qui n'ont de sens que si des éléments délirants ou des indice de perte de contact avec la réalité sont flagrants. Tout ce qui est en noir n'est pas en soi, significatif. On peut avoir des insomnies sans être psychotique. Etc... 

La question des "possessions" et "infestations"

J'ajouterai, et les psychiatres n'abordent jamais cette question, que parmi la dernière liste en rouge, il se trouve des signes qui nécessitent de savoir poser certaines questions. Pour être plus précis, il faut savoir orienter l'enquête vers ce qu'on range dans la catégorie du mysticisme. Plus précisément encore, il est des cas où il faut envisager la possibilité de possession, ou plus généralement d'un infestation par un entité étrangère.

Il est clair que cela réclame un doigté très particulier et que les psychiatres ne sont pas formés pour cela, qu'il ont tendance à nier énergiquement ce genre de possibilité et que d'autre part les exorcistes ou prétendus tels qui voient le diable partout encourent le risque de dramatiser là où il n'y a pas lieu d'envisager quoique ce soit de vraiment démoniaque.

Il va sans dire que si j'ose aborder cette question c'est parce que je pense avoir acquis un discernement particulier en ce sens. Il y a dans ce cas des signes qui ne trompent pas. je peux en indiquer deux : il y a le cas des "porte poisse" et celui de la manifestation brutale d'une entité qui parle par la bouche du "psychotique". Dans ce cas de figure, elle "balance" à la figure de celui qui l'a dérangé dans sa quiétude certaines connaissances intimes qu'elle présente évidemment sous le jour le plus humiliants, il faut évidemment avoir la présence d'esprit de savoir quoi répondre. Pas besoin de formules en latin de sacristie, la langue vernaculaire suffit.

J'ai expérimenté les deux, pas très souvent heureusement mais assez pour être prévenu et sentir quand de ce côté quelque chose ne tourne pas rond...

Il y a  aussi des moyens de provoquer une réaction du "parasite". Là encore pas besoin d'eau bénite...

Retour à notre cas pratique

Je n'ai pas connu l'intéressé avant son traitement de cheval. J'ai questionné la mère. Mis a part des colères quand le sujet était contrarié dans ses désirs, rien qui implique une perte de contact avec la réalité. Il n'entend pas de voix.

Le milieu dans lequel le sujet a évolué professionnellement l'a mis en contact avec des artistes du show biz, acteurs renommés, chanteurs et surtout chanteuses. Et il a rêvé de faire une carrière dans ce dernier domaine et de temps en temps, ça le reprend à tel point qu'il m'a bassiné en vain pour que je lui donne des cours de musique. 

Il est évident que l'intéressé se leurre au sujet de ses possibilités et de son talent et que si certains le louent c'est pour éviter de le blesser. Très clairement il n'y a rien de vraiment pathologique chez l'intéressé. Autrefois, quand un enfant rêvait d'un rôle ou d'une situation nettement au dessus de ses possibilités en visant trop faut par ce qu'il avait été ébloui par la vie au sein d'une classe qui n'était pas la sienne, on lui rétorquait qu'il était atteint de la folie des grandeurs et qu'il fallait qu'il se calme. Or je constate que si "délire" il y a par moment cela n'a absolument rien à voir avec les vrais délires dont parle la psychiatrie !

En voici la preuve : il commence par me dire que je n'aime pas la musique populaire et que je suis centré sur la musique baroque. Ce a quoi je réponds qu'un vrai musicien est parfaitement capable de juger de tous les styles et de déterminer qui est susceptible de développer un talent dans tel ou tel genre. Quand il désire parler et que je lui impose d'arrêter la musique en lui disant qu'il m'écoute moi ou la musique et doit choisir, il finit par admettre que c'est une impolitesse. Quelqu'un qui accepte d'entendre raison de la sorte n'est pas un psychotique. Avec un psychotique c'est toujours les autres qui ont tort et lui qui a raison. Un psychotique trouve toujours des raisons ne nier les évidences et à toujours tendance à se croire d'une essence particulière et cela peut même aller jusqu'à des manifestations s'apparentant à une sorte d'hybris. Seulement la théologie catholique si elle professe que l'orgueil est le premier parmi les péchés capitaux, elle ne connaît que la superbia et la vanitas. Et le premier terme n'a pas la même tonalité que l'hybris des Anciens.

Enfin j'ai fini par découvrir les causes de la crise du sujet dont on parle. Je me suis renseigné : il n'a pas bu d'alcool récemment et pourtant j'ai senti monter l'explication depuis quelques trois jours et j'ai fini par découvrir le pot aux roses. Son généraliste qui le suit depuis des décennies lui avait prescrit 2 boites de Xanax en sus de l'ordonnance venant du psychiatre. La seul remèdes qui calment ses crises d'angoisse ou ces montées de révolte, ce sont les "joints" (shit) ou le Xanax. L'infirmière à découvert qu'il prenait l'alprazolam comme des smarties, soit 6 à 8 par jour et a confisqué les boîtes  sous prétexte qu'il se foutait de sa gueule. Celle qui s'en occupait jusqu'à présent a pris se retraite, elle était intelligente, expérimentée et discrète, ce n'est pas elle qui aurait cafardé son patient auprès de la soeur.

Or le sevrage partiel remonte à 4 ou 5 jours, tout coïncide ! Enfin merde quand on s'occupe de médecine, il faut être intelligent et la moindre des choses c'est d'être au dessus des questions d'amour propre et de ne pas se servir de son métier pour se valoriser en exerçant des abus de pouvoir. Avec le traitement de cheval que reçoit ce patient ce ne sont pas 3 ou 4 comprimés de Xanax en plus ou un "pétard" par ci par là qui vont l'intoxiquer d'autant plus qu'il n'en prend en plus qu'en cas de stress particulier.

J'enrage à l'égard de cette petite conne d'infirmière qui débarque dans le métier et qui m'a chié dans les bottes en me diffamant auprès de l'interne hospitalier. Cela n'a du reste pas marché puisqu'elle et sa consœur en on trop fait, à tel point qu'il a demandé à ce que je lui rende visite.

Qu'elle déconne encore une fois et je vais l'allumer en la signalant à son conseil de l'ordre. Dans une petite ville, des auxiliaires médicaux de cette sorte c'est une calamité. Bonjour la discrétion, c'en est à tel point que dussé-je me traîner à quatre pattes jusqu'à labo distant pour un prélèvement, je préférerai crever que de les autoriser à franchir mon seuil. Alors elles peuvent s'attendre à une bonne publicité...

Le problème est que partout et toujours les gens baissent pavillon devant ces sortes d'abus mais en ce qui me concerne je ne céderai jamais. Enfin, le patient risque 3 à 6 moins d'internement car il est à craindre que la soeur saute encore sur l'occasion pour le punir de je ne sais quoi. C'est insoluble, c'est le dernier qui cause qui a raison et il se laisse manipuler. Pourquoi n'a t-il pas caché ses boîtes de Xanax !

Une situation désespérante

Le livre de notre incontournable duo d'empêcheur de tourner en rond met l'accent d'une part sur les fraudes expérimentales qui ont permis l'apparition d'une légion de psychotropes, leur inefficacité et leur dangerosité et le scandale immense que constitue les milliards engrangés par les labos producteurs.

Mais le plus grave ne réside par dans ce racket financier, on pourrait certes le limiter mais en définitive le vrai problème et le plus révoltant réside dans le "Grand renfermement" que constitue les hôpitaux psychiatrique. On n'enferme pas un particulier pendant des mois parce que dans une petite communauté il risque par ses crises éventuelles (qui ne font peur à personne) parce qu'il risque de nuire à sa soeur en risquant de faire des dettes chez l'épicier.

Le problème c'est que quand les psychiatres relâchent des gens, ce sont souvent les plus dangereux alors quand on en arrive à exercer un véritable sadisme sur un particulier parce qu'il s'efforce de limiter son mal être en fumant ou en augmentant les doses de benzodiazépines, c'ets à hurler parce qu'évidement nous autres pauvres cons de non spécialistes, nous ne comprenons rien à rien. Soit dit en passant quand la mère du patient a demandé le diagnostic à propos de son fils, on lui a répondu: secret professionnel.

mais enfin nous savons lire : et il faut louer l'ouvrage recensé à propos de sa descente en flamme du DSM IV. Ce manuel je ne me torche pas le cul avec parce que l'encre d'imprimerie est cancérigène mais c'est comme si. Si je suis exécré par la soeur de celui dont j'ai parlé, c'est parce qu'elle connait mon opinion au sujet de cette engeance.

Tout ce dont on parle remonte à la création en 1656 à la création d'un Hôpital Général. Rien n'a vraiment changé malgré l'apparition d'une anti psychiatrie. Nos auteurs reproche à ce courant d'avoir conduit à l'abandon des électrochocs qu'il tiennent pour une thérapeutique efficace. Il est clair que je trouve leurs explications scientifiques un peu courtes car si tant est que certains troubles céderaient à l'électro convulsivo thérapie, il est non moins clair que cette pratique a surtout été utilisée pour punir des patients injustement enfermés qui avaient tendance à se révolter.

Mais enfin, je suis au moins d'accord sur un point avec les auteurs c'est qu'en matière de dépression, c'est d'abord la société qu'il faudrait soigner.

Enfin je ne me fais aucune illusion sur la portée et l'influence de ce nouveau pavé : pour lire sans ennui un tel pavé de près 400 pages comme on lit un roman, il faut des dispositions particulières qui ne sont pas le lot du grand public. Quand aux médecins, je suis persuadé qu'il n'en feront pas grand chose et que dans 10 ou 2à ans on ne sera guère plus avancé. 

Oui en fait de "Grand renferment", rien. Mais si quelque chose a bien changé c'est qu'on enferme des gens absolument inoffensif pour de mauvais raisons tout en laissant sortir des criminels potentiels. Il faut être clair à ce propos : quand on fait semblable "boulettes" et qu'il y a mort d'homme, c'est que les "psychiatres" n'ont aucun discerne. Encore heureux quand un dément en vient à buter un toubib ou un employé car pour vouloir travailler dans des lieux aussi sordides, il faut vraiment crever de faim. Le problème est aussi que comme on ne peut pas enfermer indéfiniment les gens, on va jusqu'à les installer dans des villages en leur payant des appartements et en les entretenant au frais des contribuables et il arrivent qu'après avoir constitué un véritable dépôt d'armes, il tirent ou menacent de tirer sur un voisin. Il y a aussi le problème des petites sections hospitalières de jour, installées dans des partie d'immeubles bourgeoises où des patients plus ou moins déments sèment la panique. L'établissement auquel je pense a défrayé la chronique de différentes manières et je ne souhaite pas m'étendre à ce sujet et j'ajoute qu'il n'a sans doute pas l'exclusivité du genre de dérapage que j'évoque.

Enfin, il faut constater que les "psys" ont remplacé les curés et qu'il n'en est pas résulté un progrès bien au contraire. Il ne faut pas se leurrer, mis à part quelques praticiens scrupuleux, il s'agit bien d'une sorte de maffia au service d'un "Système" et de son contrôle. J'ai vécu une histoire très banale de révolte contre un père brutal et j'ai vite compris comment cette clique fonctionnait et j'ai vite compris comment faire pour échapper à ses griffes. La seule solution c'est de se rendre autonome et c'est la seule façon de conserver santé et surtout immunité. Mais si vous consultez le DSM-V vous constaterez que le fait d'avoir horreur des risettes mondaines et de s'isoler en défendant farouchement son quant à soi n'est pas loin d'être considéré comme quelque chose de pathologique. Et tout dans ce monde archi pourri se ligue dans ce sens à commencer par tous les foutus néo spiritualismes qui prêchent l'amour à tout va. Si j'ai un conseil à vous donner c'est tirez vous si on vous parle d'amour : il ne peut s'agir que d'une version archi toxique. 

Certes je n'aime guère les monothéismes qui ne consente à la sexualité que si elle s'avère productive de façon à fournir à la cléricature suffisamment de plus ou moins d'esclaves pour les nourrir. Mais on doit cependant à la vérité de constater que les prêtres qui avaient vraiment la vocation ont toujours fait plus et mieux que n'importe quel "psy", excepté à propos justement de tout ce qui relève de la sexualité "non productive". Toutefois les abus que commettent dans ce domaine ceux qui ont tendance à dire : faites ce que je dis mais pas ce que je fais ! devraient nous avoir définitivement libéré de tout scrupule à cet égard.

J'aurais encore bien des choses à dire sur tout ce qui concerne les choses en "psy" mais je présume que j'en ai fais assez pour n'avoir plus a revenir sur ce chapitre... Un dernier mot: je rappelle que cela fait plus d'un demi demi siècle que je m'intéresse au sujet et j'ai constaté une chose : la psychologue évolue en fonction de ce que la société dominante attend d'elle à un moment donné. Le cas de Freud est le plus flagrant mais il n'est pas le seul.

Les réactions actuelles, plus ou moins "intégristes" à propos du fameux rapport Kinsey sont également très révélatrices d'une certaine mauvaise foi et l'ambiance plombée qui est résultée de la survenance de l'épidémie de Sida a conduit à une démoralisation phénoménale dont on n'a pas fini de mesurer les conséquences. Seuls ceux qui ont connu l'avant et l'après mai 68 et qui par dessus le marché on reçu le don de voyager dans le temps au point que certaines sociétés anciennes leur soient devenues assez familières sont seuls en mesure d'échapper à la "psychose" que j'évoque. La plupart ont été comme foudroyés par le méchant virus et j'ai bien conscience de constituer, non seulement un rescapé, mais un survivant d'une trempe sans doute assez particulière dont il ne doit pas exister beaucoup d'exemplaires sur la planète. 

Certes j'apprends encore bien des choses en lisant certains auteurs sur tel ou tel sujet particulier mais je n'ai jamais le sentiment de me trouver en face de gens qui auraient acquis une saisie aussi "panoramique" de l'ensemble des problèmes existants tels que je les envisage clairement. Il est évident que ce n'est pas en ce "spécialisant" qu'on arrive à prendre ainsi autant de recul.

A ce propos j'ai trouvé parfois l'étalage érudition du livre dont on parle plus haut un peu vaine notamment à cause de trop de répétitions et pas que. Mais enfin il a le mérite d'exister et je me suis efforcé d'en dégager ce qu'il faut en retenir en espérant que je n'aurais pas perdu mon temps et que l'on daignera me lire avec attention. Mais il ne faut jamais trop rêver et si notre sort collectif est probablement scellé, c'est sur le plan strictement individuel qu'une relative libération est possible. Et il est clair qu'elle implique, pour commencer, le refus de tout abonnement à une "béquille chimique"...

16:17 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |