Toujours à propos de Psiram.... (27/03/2018)

psiram.jpgJ'ai fait l'objet de critiques (récurrentes) pour avoir mentionné à plusieurs reprises un intérêt pour ce site.

Je ne partage pas son hostilité aux médecines alternatives et à un certain "ésotérisme" mais il n'empêche que certaines de ses enquêtes sont précieuses.

Ce qui énerve certains c'est l'anonymat dont s'est entouré ce site. Anonymat difficile à percer car le whois ne donne aucune indication et renvoie à un hébergeur islandais spécialisé dans l'anonymisation (folkinet.net). En cas de procédure, ce site répondrait que les décisions françaises ne lui sont pas opposables...

Il est clair que je ne partage pas du tout le position de ces gens qui prétendent que lorsqu'on n'a rien à se reprocher on doit agir à visage découvert. En effet, il y a souvent derrière ce genre de réaction une mentalité de "cafard" qui se cache. Je rappelle à ce propos que personne n'a besoin de savoir qui je suis, ce que je fais ou ait fait dans la vie. On doit juger mes propos sur leur cohérence et si on n'aime pas ce blog, on n'est pas tenu d'y séjourner.

Prétendre que tout informateur devrait se découvrir, c'est ignorer que nous vivons dans un système totalitaire dominé par des pratiques policières détestables. En effet le terrorisme sert encore actuellement de prétexte à un "Etat d'urgence" qui permet d'échapper à toute espèce de contrôles de la justice et donc, le cas échéant d'empoisonner impunément des gens simplement parce qu'ils refusent de se soumettre à la dictature d'une information largement manipulée et censurée par des journalistes à la solde du pouvoir.

A propos de la censure ambiante

Il faut rappeler à ce sujet que cette presse aux ordres qui caractérise notre état a accouché d'un "Decodex" qui prétends faire la guerre aux fake news. Soyons clair : la France ressemble de plus en plus à une république bananière. Comme si cette saleté de "Décodex" ne suffisait pas, on va nous pondre une loi qui vise en particulier deux sites d'information russes...

Il est à noter que le pouvoir n'a même pas besoin de censurer certaines informations, les journalistes et les réseaux sociaux (dont "Face de Bouc") s'en chargent : en effet si vous décidez de chercher la trace d'une manifestation hostile au général Beltrame survenue à Carcassonne de la part de citoyens d'origine maghrébine et bien vous n'en trouverez plus la moindre trace quoique plusieurs témoins, des voisins m'ont certifié avoir vu quelque chose à ce sujet. Il est vrai qu'il serait impensable de foutre en taule des dizaines voir des centaines de manifestants ou de leur tirer dessus alors pour éviter que les français de souche ne soient choqués et bien le service de modération des foutus "réseaux sociaux" font le ménage.

Si vous mettez sur Google "manifestation à Carcassonne contre le gendarme Beltrame" vous ne trouverez qu'on concert d'éloges en faveur de ce gardien de la paix dont on a exalté le sens du sacrifice très chrétien. Il est du reste étonnant que le témoignage du prêtre qui l'a assisté lors de ses dernier instant n'ai pas fait l'objet de reproches mais ça risque encore de venir... Mis à part cela, on a condamné la remarque d'un représentant de la France Insoumise ainsi que celles de la compagne du preneur d'otage, bref on nous fait les marionnettes...

J'en profite pour dire que le terrorisme dont on nous parle n'est pas "sérieux". Bien sûr risquer d'être pris en otage en faisant ses courses dans un petit super marché est chose inquiétante, mieux vaut choisir un grand centre, on risque certes un incendie avec un toit enflammé qui vous tombe sur la gueule mais c'est statistiquement peu probable...

"Pas sérieux" disais-je, car si les djihadistes voulaient vraiment semer la manique, il pourraient aisément faire sauter un train à grand ligne, qu'est-ce qui les en empêche ? Je ne vais pas jusqu'à penser que l'Etat néglige de garder la bride sur les fichés S en espérant que certains feront des dommages afin de justifier le climat de flicage tous azimuths mais le fait est qu'un attentat de temps à autre, ça justifie toutes sortes de mesures de surveillance et leur amplification à venir...

Revenons à Psiram

On prétend que Psiram bénéficie de subventions de Big Pharma, c'est possible mais on n'en rapporte aucune preuve. Mais peu importe, c'est tout-à-fait possible...

D'autre part j'ai effectué des recherches à propos de condamnations éventuelles et je n'ai pas trouvé grand chose.

A l'exception de ceci :

https://www.lextimes.fr/jurisprudence/droit-de-la-presse/...

La 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris a condamné l'auteur et le site Psiram à propos d'une page concernant une vieille connaissance dont la carrière à commencé à Juan les Pins avant de se poursuivre au Luxembourg. Je ne saurais reprocher à la firme dont il s'agit de vendre des compléments alimentaires mais c'est à la conditions qu'elle daigne pratiquer des prix raisonnables alignés sur ceux en usage Outre Atlantique. Je ne parle pas de la complicité éventuelle de certains réseaux.

Le tribunal a jugé que le rappel de certaines condamnations pour fraude fiscale en particulier témoigneraient d'une certaine malveillance. D'abord quand on dénonce certaines pratiques, ça ne peut pas être bienveillant. Si j'avais été l'auteur de l'article, je me serais contenté d'un renvoi vers le texte des jugement en me contentant d'un résumé fort court de leur contenu tout simplement parce que la citation in extenso desdites condamnations me parait "contre productive" dans la mesure où cela allonge la lecture sans aucun bénéfice pour le lecteur, d'où un risque de décrochage. Qui veut trop prouver finit par ne rien prouver dit l'adage judiciaire mais de là à tirer un argument de malveillance du fait d'une citation trop extensive, cela relève d'une pure subjectivité...

Enfin, ce jugement n'aura été qu'un coup d'épée dans l'eau. Le site étant situé en Islande, la France n'a pas le pouvoir d'y faire exécuter ses arrêts. La page est donc toujours visible.

On m'a signalé le cas d'une certaine "Madame grillet" qui aurait été condamnée par le même TGI, or je n'ai trouvé aucune trace de cette dernière.

Me signaler les cas d'abus de Psiram

On a justifié certaines interventions pas le fait qu'un médecin homonyme d'un autre praticien aurait souffert d'un article ne le concernant en rien. C'est possible...

Que l'on me fiche la paix avec Psiram, je n'ai rien trouvé à redire aux articles que j'ai pu consulter, la plupart ne sont du reste pas à jour, je pense à celui concernant Santé Nature Innovation.

Néanmoins, si tel ou tel particulier avait réellement à se plaindre de Psiram, si l'on daigne m'adresser un dossier correctement structuré, je suis tout à fait ouvert à la possibilité de publier des rectificatifs. 

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