Lévothyrox : échecs judiciaires, c'était à prévoir... (12/01/2018)

justice.jpgJe constate une fois de plus que les plaintes ayant pour but d'exiger le retour de l'ancienne formules se soldent par des déboutés. Idem pour les "préjudice d'angoisse".

Très franchement et bien que je sois conscient que la grosse cagade dont on parle a entraîné des souffrances réelles, certaines femmes ont cru mourir, ces coups d'épées dans l'eau ont surtout le don d'exciter mon mauvais esprit contre une bonne partie de la profession d'avocat. L'héritage de toutes sortes d'auxillaires de justice venues de l'Ancien Régime, en fait des parasites pour une bonne part et notamment en raison de l'incompétence de beaucoup, aura été l'une des pires calamités ayant survécu à notre sacro sainte révolution.

Chaque fois que j'ai eu à défendre mes intérêts et en particulier mes droits d'auteur ou d'artistes, je me suis toujours démerdé pour plaider sans avocat et d'abord par écrit. Cela m'est arrivé deux ou trois fois et avec succès. La gueule des huissiers quand on leur donne ordre d'exécuter sans barguigner... J'ai des souvenirs datant de 30 à 40 ans...

La montagne va encore accoucher d'une souris. On me parle d'une T4 sans exipients. Je n'ai pas d'avis, tout ce que je peux dire c'est que tout changement de médoc dans ce domaine réclame un ajustement. Or si les toubibs avec fait les dosage de TSH préconisés et surtout s'ils avaient le minimum de compréhension du sujet, on n'en serait pas où l'on en est. Mais quand les dosages réputés normaux pour la TSH témoignent d'une anomalie, il faut s'attendre au pire.

Il y a eu un problème de biocompatibilité mal évaluée ou plutôt non évaluée. Se peut-il qu'en plus la thyroxine de la nouvelle formule ait été pourrie dans certains lots ? Une carence totale ou partielle explique t-elle la violence de certains signes. Ce que j'ai noté c'est que les soit-disant effets indésirables comportent des signes de carence. D'où la question comment peut-on s'y retrouver quand les notices médicamenteuses hébergent une telle confusion! On aurait tout de même pu distingué, les signes de sous dosage, donc de carence plus ou moins fortes de ce qu'on appelle les effets indésirables. Cela n'a rien à voir !

Oh elle est belle la pharmacovigilance française, on y reviendra.

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