Un livre sur les brutes en blanc (21/11/2016)
En lisant le dernier numéro de Nexus j'ai appris la parution d'un livre intitulé Les brutes en blanc, pourquoi y a t-il tant de médecins maltraitants ? paru chez Flammarion.
On pourrait remplir des centaines de livres d'exemples de médecins maltraitants et par seulement par ignorance et du fait d'un certain formatage mais bien par pur volonté de profil personnel et il s'y mêle souvent un véritable sadisme caractérisé.
Aujourd'hui, j'ai reçu un appel de détresse d'une femme dont le beau-frère, qui n'a que quarante ans, vient d'apprendre qu'il est porteur d'une tumeur inopérable au poumon. Et l'oncologue qui lui a proposé la chimio a précisé qu'en 27 ans de carrière c'est la première fois qu'il voit çà. Or si vous voulez bien vous reporter au livret de la Ligue contre le Cancer sur le sujet, vous apprenez en page 3, je cite :
L’initiation au tabagisme, et surtout le début du tabagisme régulier se situant maintenant à l’âge de l’adolescence, les cancers du poumon atteignent désormais des sujets jeunes (parfois dès 40 ans, voire avant).
Il s'agit bien évidemment de faire peur pour engager le patient dans un cercle dont il ne pourra plus sortir. Alors on me demande de dire ce que je ferais en pareil cas. L'artémisinine réussit spécialement dans le cancer du poumon, donc c'est tout vu et je répète que je préfère crever que de me foutre dans les pattes des oncologues. En cas de malheur, j'exigerai un suivi par Petscan, scanner et Cie je ferai ma petite cuisine thérapeutique. Bien sûr je consulterai ne serait-ce que pour les besoins d'un diagnostic mais celui qui oserait prononcer un mot de travers non seulement se fera moucher mais il risque de s'en souvenir.
Il existe deux sortes de généralistes, il y a les sales cons qui pour ouvrir le parapluie veulent vous imposer les protocoles en vigueur et font pression par des propos déplacés et quelques autres qui sont conscients de la situation et font preuve de sens critique. Pour commencer et bien que ce ne soit pas une garantie absolue, si votre toubib est abonné à la revue Prescrire c'est un bon signe. Cela dit j'ai toujours eu de bonnes relations avec mes deniers médecins généralistes. Ils ont tout à gagner avec des gens comme moi, les problèmes sont déjà débrouillés quand arrive quelque chose de nouveau, je ne leur fais pas perdre de temps et je ne leur demande pas la lune et surtout je connais leurs problèmes. Quant un généraliste a en face de lui quelqu'un qui connaît le musique, à moins d'être un parfait imbécile, il fait preuve du minimum d'intelligence requis en la circonstance.
Le problème des soit disant "spécialistes" est comparable à celui de nos dirigeants, ils vivent dans une bulle hors des réalités. Cette bulle il faut oser la chatouiller d'abord avec délicatesse pour commencer et la crever brutalement si cela s'avère nécessaire.
J'ai de plus en plus de lecteurs et surtout de lectrices qui m'écrivent qu'ils apprécient de plus en plus mon ton très politiquement incorrect, preuve que j'aurais tort de me gêner puisque l'absence de langue de bois ne fait qu'écarter les importunités.
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