Trafic de médicaments, drôle de "salade niçoise"... (05/02/2016)
A ce que j'ai remarqué, les échos de trafics en rapport avec la médecine sont relativement fréquents dans le secteur, mais celui là est assez particulier. Un médecin prénommé Gilles a vu des ordonnances à lui falsifiées par un escroc qui n'a même pas été foutu d'écrire correctement le nom des médicaments, il s'autoprescrivait du Cynomel (T3), des boîtes d'ampoules de testostérone à 300E la boîte et ... des médicaments contre l'infertilité féminine etc... pour les revendre dans les milieux culturistes.
Le médecin a alerté son Ordre, son assurance professionnelle et l'Assurance Maladie qui a mis un temps fou pour réagir, des pharmaciens l'ont alerté, d'autres qui auraient du tiquer sur les ordonnances passablement incohérentes ont délivré les médocs et le préjudice aurait atteint 600 000 € en un an pour la seule testostérone ! Ce qui ressort de tout ça c'est que la SS qui fait des histoires pour rembourser le kilométrages des visites s'est laissé plumer pendant des mois avant de réagir. Le délinquant sera vraisemblablement poursuivi mais les pharmaciens qui auraient du voir que les ordonnances étaient démentes le seront-ils ? Un pharmacien a même omis de téléphoner au médecin croyant qu'il était de mèche. On croit rêver par moment.
Ce qui me chiffonne dans cette histoire c'est que le patient escroc ne peut pas être allé 36 fois chez le médecin abusé, alors comment a t-il falsifié les ordonnances. Il a du faire des photocopies d'une des ordonnances, or l'article laisse entendre que les falsifications étaient grossières. ON serait curieux de connaître le montant total du préjudice subi par l'Assurance Maladie...
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