Le second procès du Dr Bry pose question : un vaccin laisse t-il des traces et lesquelles ? (29/01/2016)
Je dis second procès car le Dr Bry a déjà eu à faire avec la justice ordinale en 2001 pour avoir prescrit des isothérapiques de vaccins pour corriger leur effets indésirables des vaccins. Il lui a été reprocher d'utiliser un technique d'homéopathie séquentielle. D'après infovaccins le Conseil National reprochait au Dr BRY :
- d’attribuer les troubles de l’enfant aux vaccinations,
- de pratiquer l’isothérapie séquentielle de manière habituelle, et sans examens complémentaires,
- d’employer des procédés thérapeutiques insuffisamment éprouvés,
- de jeter la suspicion sur l’utilité des vaccinations chez les jeunes enfants en leur faisant courir des risques injustifiés. Le journal qui rapporte ces faits signale que certains confrères évoquent la personnalité du Dr BRY mais aussi celle du plaignant “très engagé dans la lutte contre les sectes”.
La plainte à son encontre n’émanait pas de patients mais d’un confrère pédiatre le Dr MIET, très engagé dans la lutte contre les sectes est-il précisé...
Je relève dans un article cité dans le post précédent ceci :
L'ARS a procédé à la saisine de cette chambre disciplinaire en application du non-respect du code de la santé publique et de la déontologie professionnelle qui interdit à un praticien de produire de faux documents. Le carnet de santé du jeune porte trace des étiquettes correspondant à des lots, ainsi que la signature du Dr Bry, mais les examens biologiques concluent à l'absence de trace de vaccination.
L'ARS était dans son droit et à sanctionne la thèse d'une fausse certificat.
Quant à la question de savoir si l'état de la science permet de prouver l'absence de vaccination, elle implique de déterminer quelles traces le vaccin contre le tétanos doit laisser dans le sang.
Elle (l'avocate de la mère de l'enfant atteint de tétanos) met en avant la déclaration de la mère de l'enfant selon laquelle « celui-ci est à jour de vaccination contre le tétanos ». L'avocate considère que, si les examens ne prouvent pas la présence d'anticorps – les vaccins ne sont pas protecteurs à 100 % – on n'apporte pas la preuve scientifique absolue de l'absence de vaccins.
En d'autres termes la défense de l'autre mère ayant eu recours au Dr Bry a nié implicitement la fausseté du certificat produit (avec les numéros de lots) laissant entendre que, si en dépit de la vaccination qui a bien eu lieu, on n'a pas trouvé d'anticorps, c'est que le vaccin serait de toutes façons inefficace.
La vraie question est : peut-on réellement prouver, par la voie biologique, l'absence d'une vaccination ?
Le praticien, interrogé directement sur les attaques de ses collègues de l'hôpital Clocheville, s'estime non responsable, et victime de la malveillance de ceux-ci. « La plaie souillée a vraisemblablement été mal gérée par l'hôpital », affirme-t-il… Le tétanos aurait donc été attrapé à l’hôpital, c'est fort de café, une infection nosocomiale soit mais le tétanos c'est hautement improbable.
Un médecin du jury l'interpelle : « J'ai vu, au cours de ma carrière de chef de clinique, une cinquantaine de cas de tétanos ; un enfant vacciné correctement ne contracte pas la maladie. »
Le tétanos n'immunise pas par le vaccin basé sur une anatoxine devrait produire des anticorps. Ne trouvez vous pas cela bizarre ?
Là il y a problème : d'après un bulletin épidémiologique un patient atteint de tétanos ne développera aucune immunité à la suite de l’infection. Donc pas d'anticorps. Alors d'où vient-il que le vaccin lui en produirait ? De 2008 à 2011 le nombre de cas (ils sont à déclaration obligatoire) aurait été de seulement 36. Ce qui pose la question de savoir comment un chef d'une clinique provinciale peut revendiquer le traitement d'une cinquantaine de cas de tétanos.
Cela fait au total deux questions à élucider !
Un article du Dr Scohy sur le tétanos
Je suis réservé à propos du Dr Scohy mais voici un de ses meilleurs articles qui concerne justement le tétanos et il indique les moyens de s'en sortir avec du sulfate de magnésium à défaut du chlorure injectable. L'auteur n'a pas l'air de savoir que deux laboratoires fourniraient encore du chlorure injectable à raison de 1 g. par ampoule de 10 ml. A vérifier... Et si c'est disponible avoir une boîte d'ampoules sous la main en cas de nécessité. Et en cas de blessure suspecte débridage, nettoyage plus de l'eau oxygénée.
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