La cardère, un espoir pour les patients atteints de la maladie de Lyme (02/07/2015)
C'est par un lecteur habitant l'Alsace que j'ai entendu parler de la cardère, une plante ressemblant à une sorte de chardon mais de la même famille que les scabieuses. J'ai fini par tomber sur le livre de Wolf-Dieter Storl, Traitement holistique et utilisations pratiques,Guérir naturellement la maladie de Lyme paru chez Trédaniel dans une traduction de Christophe Bernard le pharmacien du Tic Tox qui a été condamné dans le cadre de l'affaire Schaller. Les prévenus ont fait appel.
Un détour pourvoyeur de frais inutiles
Ce livre, je l'ai commandé en Allemagne auprès d'un marchand qui vend de la teinture de cardère et qui ne l'accroche pas avec des saucisses. Et par malchance, la poste allemande était en grève et moi qui croyait que cela n'arrivait qu'en France, j'ai du patienter plus d'une semaine avant que le vendeur alerté par une plainte auprès de Paypal ne me téléphone un soir à 22 heures...
Enfin tout est bien qui finit bien. Ce n'est pas que la plante soit très rare mais elle n'est pas du tout connue et ne se trouve pas chez les herboristes. Les frais de port en ont presque doublé le prix alors que j'aurais pu l'avoir au prix de 19,90 € en passant par Amazon ou en le faisant commander par mon libraire.
Un livre français invisible, ça tient à quoi ?
D'où vient-il qu'un livre aussi original et aussi intéressant ait échappé à mes investigations puisque je n'ai même pas vu qu'il était sorti dans l'hexagone chez un éditeur bien connu ? La réponse tient en ces quelques mots. Les éditeurs sont devenus avares de service de presse. Seuls des journalistes professionnels ont droit à ces exemplaires et n'en font rien et comme les internautes amateurs de phyto ne font que répéter des lieux communs tels des perroquets, on ne trouve plus de recension excepté pour des ouvrages spécialisés à caractère universitaire. Je suis donc très contrarié de devoir faire de la pub à un ouvrage digne d'éloge en faisant gagner de l'argent à son éditeur qui, tel Thierry Souccar ne publie qu'une majorité d'ouvrages inintéressants ou de peu d'intérêt.
Absence de recensions dans le paysage français
Enfin, j'écris beaucoup c'est vrai et je me suis signalé dans un autre domaine par des dizaines et même quelques centaines de recensions d'ouvrages plus ou moins "ésotériques" dans une revue papier que les chercheurs trouveront d'ici quelques décennies lorsqu'il leur prendra la fantaisie d'écrire l'histoire d'un milieu assez particulier, à savoir un simple prolongement d'un milieu qu'autrefois on appelait "occultiste". Enfin cette éventualité suppose l'exclusion d'une catastrophe quelconque d'ici les années 2030. Si même je crois que la troisième guerre mondiale est commencée est qu'elle a des chances d'être féroce mais de ne se dérouler que sur un plan économique plus ou moins souterrain, il est à craindre que le genre de souci "mémoriel" que j'évoque passe au second, voir au dernier plan des souci de l'humanité future. Mais je me suis donné pour tâche de semer des cailloux blanc comme le fit le petit Poucet d'un certain conte... Un conte d'une actualité puisque cette dernière est manifestement obsédée par des ogres "pédophiles". Mais ce thème n'occupe qu'une toute petite place dans mes efforts de décryptages multiples et divers...
La "signature" de la cardère
L'auteur est une sorte d'ethnologue qui a fréquenté d'authentiques chamans et cela nous vaut au sujet de la maladie de Lyme et des plantes en général une approche selon un point de vue qu'il définit comme étant une application de la théorie des champs morphogénétiques de Rupert Sheldrake. La doctrine dite des signatures chère à Paracelse s'applique à la cardère, sa floraison par le milieu de l'épi, s'étend et change de couleur d'une manière qui rappelle le fameuse érythème migrans qui suit la piqure de tique mais pas toujours.
Parenthèse sur les champs morphogéniques, Henri Broc la "zézétique" et le "Saint Suaire"
Je rappelle que ladite théorie n'a rien de "scientifique" à proprement parler même si son auteur est connu dans le monde des chercheurs. C'est je le répète une vue de l'esprit et non une explication. Elle montre qu'il existe une science des signes qui s'inscrit dans la pensée analogique. La pensée scientifique et l'approche causaliste en usage dans les universités ne s'excluent pas, elles fonctionnent sur deux registres différents qui sont complémentaires. La pensée analogique possède sa propre "rationalité". C'est comme le discernement, il s'agit d'une sorte de charisme, s'il est présent on peut le développer. S'il ne l'est pas cela fait des Henry Broch et des "zézéticiens" qui ne font que démontrer un mélange d'arrogance et de stupidité. Quand on voit le célèbre universitaire niçois prétendre dans Science et Vie que le Saint Suaire est un faux, que ce faux il l'aurait reproduit alors que la photographie produite n'est qu'une caricature grossière de l'original, on aurait envie de prendre un flingue pour faire taire ce genre de connard. Ce n'est point que je serais un esprit religieux qui idolâtrerait un certain Jésus de Nazareth. je constate simplement qu'il a laissé une trace unique en son genre qui au demeurant embarrassait beaucoup le Vatican à l'époque. En réalité, si c'est bien la trace d'une réduction à l'état subtil d'un corps grossier, non seulement des stylites chrétiens ont connu le phénomène et les tibétains en parle sous la rubrique "transformation en corps d'arc en ciel". Et le seul fait particulier c'est que le Suaire est le seul cas de ce type de phénomène ayant laissé derrière lui une sorte de photographie.
Une maladie initiatique ?
L'auteur raconte comme il a contracté la maladie. Au sortir d'une hutte de sudation, alors qu'il se roulait dans l'herbe fraîche, une méchante tique l'a piqué et il a du longtemps chercher un remède. Il en est arrivé à découvrir la cardère comme candidat avant de se rendre compte que cette sa lignée maternelle avait une connexion avec cette plante qui servait autrefois à carder les textiles, l'un de ses ancêtres ayant possédé une usine de textile.
Syphillis et borréliose de Lyme
Le rapprochement entre ces deux maladies est connu à raison du fait qu'il se trouve à l'origine une sorte de petit serpent appelé spirochète. L'auteur développe d'intéressantes considérations analogiques sur le caractère mercurien de ces deux entités. Je ne peux pas les résumer et les commenter sans devoir procéder à d'assez longues citations et je ne suis pas sûr que cela puisse être intelligible chez des personnes n'ayant pas acquis une bonne intelligence de la perspective analogique qui est à la base d'une homéopathie. Je me suis bien rendu compte en lisant quantité d'ouvrages et d'articles sur cette discipline que cette intelligence est loin d'avoir été acquise par les médecins qui se disent homéopathes. C'est une minorité dans la minorité et la génération montante ne remplacera pas les "cadors" aujourd'hui disparus.
Pour qui a été initié correctement au mode de pensée très particulier et très "ésotérique" que j'évoque, il s'agit d'un livre assez riche qui ne parle pas que de la cardère.
Récolte de la plante et protocole d'utilisation
Cette plante n'est pas rare. Je me souviens de l'avoir vue autrefois. Je n'en vois pas dans mon environnement immédiat. Vous trouverez beaucoup de photos de la fleur sur Internet mais c'est à la disposition de ses feuilles formant un bassin dit de Vénus que l'on peut la distinguer d'un vulgaire chardon. Elle n'est pas très très haute cepandant la cardère cultivée du foulon peut dépasser al taille d'un homme.
On peut facilement trouver des graines et elle n'est pas difficile a cultiver ni très exigeante puisqu'il arrive qu'on la trouve poussant dans des décombres.
Il faut récolter la racine et la rosette en hiver à la fin de sa première année car c'est la seconde année qu'apparaissent les fleurs et une fois l'ensemble séché elle perd ses propriétés. L'auteur évoque les rituels d'encensement qui président chez les chamans à la récolte des plantes et à l'arrachage des racines.
Sans suivre à la lettre ces sortes de "mômeries", il est évident qu'il y a une disposition d'esprit à avoir quand on prélève dans un jardin ou dans la nature une plante surtout si elle est à usage médicinal. Ce n'est pas une chose remplie de substances chimiques naturelle mais bien une entité vivante avec une personnalité propre. Mais enfin le néo spiritualisme étant très en vogue, ces gens qui rendent un culte à Gaïa sauront faire ça très bien et auront à cœur d'en rajouter sans se sentir ridicules...
Les avis sur les dosages varient de 3 quelques gouttes 3 fois par jour à une cuillère à café au moins réparties dans la journée. Je remarque que des gens qui vendent la teinture au demeurant très concentrée et très cher, optent pour la posologie en gouttes sans doute pour ne pas trop effrayer l'amateur s'il venait à vouloir estimer le coût de sa cure.
Cette teinture n'est pas difficile à préparer, il suffit de bourrer une bouteille en verre à col large d'un mélange de feuille et de racines débitées en petits morceau et de laisser macérer trois semaines dans de l'alcool. De la vodka ou n'importe quel alcool fort de grain. Ou si on est très pressé on peut passer le mélange dans un blender et commencer à consommer de suite.
Je ne donne pas d'adresse de fournisseur car on n'est jamais mieux servi que par soi-même et je préfère inciter les malades désireux d'essayer la cardère à la trouver eux-mêmes dans la nature. D'abord il leur faut mériter cette plante et donc chercher un peu. J'ai entendu parler d'un chercheur qui s'est livré à une enquête très particulière. Elle a consisté à s'enquérir des causes de la mort des personnes ayant habités une maison à la campagne. Il aurait découvert que la plante qui aurait pu les sauver poussait quasiment sur le pas de leur porte.
Ce truc là marche de moins en moins car le béton et le goudron ont tout colonisé y compris dans les villages mais même dans ce cas de figure, il arrive que des plantes sauvages se nichent dans une anfractuosité d'un ciment. J'ai cherché et sous mon balcon j'ai trouvé un plan de pourpier qui ne venait pas de chez moi car le pourpier cultivé est reconnaissable au fait que la sélection lui a procuré des feuilles plus "obèses". Ce n'est sûrement pas le pourpier qui risque de faire de moi un centenaire, ça fait plus de trente ans à survivre et avec les soucis collectifs qui se préparent il faut être modeste mais c'est sans doute un signe et le pourpier fait partie du régime dit crétois et j'aime cette salade. Sinon dans le jardin d'à côté dont j'ai les clefs il y a du plantain qui pourrait peut-être atténuer mon allergie à certains pollens mais je n'ai pas essayé. Enfin ce sont les derniers jours du millepertuis mais je n'en ai pas besoin.
Les antibiotiques en cures "hard" ne donnent rien, je n'ai enregistré que des résultats temporaires. La cardère et quelques autres plantes sont certainement une alternative. Si donc vous êtes touché par un méchant spirochète et que quelque plans de cardère étaient là pas très loin mais étaient demeurés invisibles et que d'un coup ils vous sautent aux yeux à défaut d'aller jusqu'à vous sauter dans les bras, n'hésitez pas.
Le livre est assez dense, je l'ai lu d'une seule traite mais il vous faudra peut-être le machouiller un moment avant qu'il ne commence à vous parler.
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