Le chaud et le froid comme technique didactique (18/02/2015)
Les lecteur(e)s soit m'adorent soit me détestent, certains ou plutôt certaines se sont senties "insultées". Il est bon que je dise que j'alterne le chaud et le froid pour éviter ce que l'on appelle les "transferts". Je pourrais très facilement jouer les "gourous" mais l'inconvénient c'est que j'aurais surtout un public de femmes toujours impressionnées plus ou moins par les gens "cultivés".
Côté "mec" c'est moins évident, et le manque de fraîcheur de ceux que je risque d'intéresser étant un obstacle à tout "désir fusionnel", les jeunes brûlant la chandelle par les deux bouts, j'essaie de pallier à la morosité qui risque à tout instant de me submerger par le bais d'un humour plus ou moins caustique. Mais voilà comme on est habitué à la tromperie de ceux qui aiment à exercer un pouvoir sur autrui soit pour conforter leur ego soit pour en tirer du fric je risque à tout instant d'être "incompris".
Je constate cependant que les yeux s'ouvrent et qu'on réalise que si mes colères ne sont pas des feintes, j'ai été pourvu d'un grand sens de la dérision. Mais voilà il est extrêmement difficile de le faire partager. d'abord les gens n'ont pas beaucoup de temps, ils se prennent trop au sérieux et en un mot sont toujours un peu coincés quelque part. Mais c'est volontairement que j'alterne les images hard et les images soft et rigolardes. Une lectrice s'est imaginée, parce que je livre des bribes d'une vie assez mouvementée et certes "riche" (au figuré seulement...) que je suis prétentieux.
Ces contradictions apparentes ont un but : d'abord chasser ou du moins écarter les pisse vinaigre, les frustrés voulant se venger de leur déveine en jouant les indics et les cafards, les constipés chroniques etc... Obliger mes lecteurs à recoller les morceau d'informations, solutionner les contradictions apparentes, en un mot se prendre en charge en profitant intelligemment de ce que je peu donner et qui est peu, j'en conviens.
Il semble, la chose a tardé, que cela commence à devenir plus intelligible et ce n'est pas trop tôt. Donc si vous pouvez m'aider à conserver mon humour, cela vaut autant que l'or matériel...
Prenez tout ou presque au second degré, parfois il y a un troisième degré qui se cache derrière le second. Mais n'imaginez pas que j'ai reçu une éducation extraordinaire, je ne suis même pas bachelier ! Cela devrait en décomplexer quelques uns ! Certes j'ai fait des études de droit et j'aurais pu aller très loin mais j'ai renoncé quand j'ai vu le tableau...
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