Ventes de médocs à l'unité et hors pharmacie, le gros bordel... (24/09/2014)
Il est question d'autoriser la vente de médicaments accessible sans ordonnance hors pharmacie. Les grandes surfaces à l’affût de cette nouvelle opportunité objectent qu'elle mettront ces rayons sous la surveillance d'un pharmacien. C'est sans doute un moyen de salarier des tas de diplômés qui sortent des bancs de la fac sans être sûr de trouver un débouché. L'argument avancé c'est que cela permettra de pallier à un maillage insuffisant des pharmacies (??) et de les trouver en week-end.
J'objecte à cela que les arguments pour sont du pipeau, les français sont connus pour avaler des tas de médocs toujours à mauvais escient. J'ai eu pendant deux semaines comme voisins un couple vivant aux pays bas. Là bas c'est la croix et la bannière pour se faire prescrire certains médicaments dont les antibiotiques. Les médecins incitent à soigner les grippes par des moyens naturels. Comparé à ce qui se passe chez nous, ce serait plutôt l'excès contraire.
Alors que les français prennent de la graine de ce régime et apprennent d'abord à se servir judicieusement des médocs en vente libre et à se constituer une pharmacie d'urgence et tout ira bien. Même si la plupart des pharmaciens sont devenus des vulgaires épiciers le mouvement consistant à vouloir libérer certains produits est contestable !
Quand à la vente de médicaments à l'unité, on ne donne pas de détails sur la façon dont cela va se pratiquer. Les pharmaciens vont-ils devoir déconditionner les boites existantes. Ce serait pur DELIRE ! Ne parlons pas des comptes d'apothicaires auxquels ils seraient exposés ! C'est aux labos à adapter les conditionnements au différents cas de traitements et aux médecins à éviter les excès. D'abord pour les boites destinées à un traitement mensuel il faudrait se mettre d'accord sur 28 ou 30 unités. le résultats des discordances et que de temps à autre il faut réclamer un boîtage pour faire la soudure. Ras le bol !
Enfin pour ce qui concerne la réforme de certaines professions protégées et datant de l'Ancien Régime, c'est une autre affaire. Quand un notaire fait une série d'actes de ventes pour des appartements dans un immeuble, il recopie le même texte en changeant seulement quelques détails, il n'est pas normal qu'il facture x fois au prix fort le même acte répétitif, ne parlons pas des syndics de faillite. Le problème est que pour l'instant les modalités précises de la réforme envisagée sont inaudibles car la communication laisse à désirer quand à ce que l'actuel gouvernement envisage...
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