Le corps et la morale... (20/09/2014)
Fénelon est assez ringard mais il me fallait une image. J'ai pas trouvé mieux !
J'ai remarqué dans le n° 62 de Energie et Santé un article d'une certaine Alice Miller intitulé le corps et la morale. Le résumé de l'article est ainsi conçu :
L'apparition de maladies graves est plus fréquente chez les personnes ayant été maltraitée pendant leur enfance. Pour retrouver l'intégrité de la santé, l'adulte doit se libérer de l'attachement qu'il éprouve à l'égard de parents abusifs. L'échec de nombreuses thérapies s'explique par le fait que la majorité des thérapeutes sont piégés par la morale traditionnelle et offrent le pardon en guise de remède, parce qu'ils n'ont jamais appris autre chose.
L'auteur dénonce l'influence désastreuse du 4ème commandement de la loi mosaïque : tu honoreras ton père et ta mère etc...
C'est en effet un piège. Rarissime sont les cas où l'enfant à été désiré, son espace préparé, ne parlons pas des dégâts de la méthode Ogino proposé comme contraceptif ce qui prouve que l'Eglise a fini par renier ses principes et accepter la recherche du plaisir sexuel pour lui-même. Et à ce propos elle ne s'est pas rendu compte qu'elle avait ouvert le champ à toutes les variations hors "bestialité", laquelle n'a évidemment aucun sens. Mais tout le monde sait que la logique la plus élémentaire c'est bien ce qui fait défaut aux clercs surtout lorsqu'ils deviennent furieusement "intégristes". En effet il faut répéter que la limite se situe entre la mesure et les excès. Et pas entre le fait de préférer tel sexe à tel autre...
Je considère que se rebeller contre des parents qui ont "tiré un coup" sans se préoccuper des conséquences si c'est au final pour martyriser leurs enfants ne serait-ce que par un conditionnement négatif, est chose parfaitement légitime. On doit leur dire leur fait. personne n'a demandé à naître dans de telles conditions.
J'ai foutu sur la gueule de mon père qui était un être brutal. Il avait un problème je ne sais lequel. J'ai rencontré le proviseur de son Lycée qui m'a dit qu'il était taciturne. Peut-être simplement parce que fils de paysans, il était mal vu et jalousé de ses frères à cause de ses études. Il a fini par acquérir le rang d'un ingénieur en tant que fonctionnaire. Evidemment, avec le temps j'ai pris mon envol et les tensions se sont calmées. Je ne pense plus à tout cela : c'est une vie antérieure. Mais être né au lendemain d'une guerre et avoir été privé de bien des choses, avoir supporté des inégalités criantes ça laisse des traces. On s'en rend compte parfois dans les rêves mais encore faut-il s'avoir les interpréter et cela ne s'apprend pas dans des livres. A ce propos il faut distinguer les rêves ordinaires qui sont des "tentatives de digestion" de choses qui coincent et les "songes" qui relèvent d'une toute autre phénoménologie...
L'article vise un cas particulier, son contenu doit être étendu mutatis mutandi à quantité de situations analogues. Les "psys", les "gourous", les pseudo "maîtres spirituels" sont des engeances qui tendent à pulluler et il faut avoir le courage de les claquer, au moins au figuré, quand l'occasion s'en présente. Bref, on ne peut pas pardonner à des gens qui continuent de nuire et d'emmerder mais bien évidemment cultiver la haine à leur égard n'est pas une solution. Il faut au moins faire l'effort de leur renvoyer leur maléfices en retournant autant que possible la situation. Quelqu'un qui ne se défend pas est un mort en puissance ! Il ne faut pas non plus rêver, la plupart de nos contemporains sont des nuisibles et bien sûr plus encore au Sud Est qu'au Nord. Les gens "bien" ayant tendance à se cacher...
Les blessures de l'âme influent sur la chimie corporelle et les déséquilibres de cette chimie entraînent des troubles psychiques. Il ne fait aucun doute que les cancers se développement sur des situations d'échec. Cultiver son immunité morale est une nécessité mais actuellement tout un pseudo spiritualisme de merde collabore avec un courant d'influence de plus en plus visible qui vise à terme la mise en esclavage de toute l'espèce humaine. Je me suis fâché récemment avec un lecteur catholique pratiquant parce que j'ai affirmé que les monothéismes et le catholicisme en particulier sont hypertoxiques. Tant que l'on en reste à la charité évangélique ça ne pose pas de problème, ne pas faire aux autres ce que l'on ne veut pas que l'on nous fasse résume le programme mais qui le met en pratique.
On annonce une réédition de la "Manif pour tous" pour le 5 octobre prochain. Se préoccuper de la salubrité publique fait partie de la médecine, lorsque l'atmosphère est empoisonnée par de faux problèmes comme elle l'est à cet égard, il devient de plus en plus difficile pour les particuliers de s'y retrouver quand en plus une crise financière passablement artificielle plombe l'économie et qu'on fait exactement le contraire de ce qu'il faudrait faire pour lever cet obstacle. La dette n'existe pas. L'artisan français de ce qui se passe actuellement est une ordure à deux pattes nommée Giscard qui fut l'artisan de 4 innovations d'où résulte la plus grande partie de nos malheurs actuels :
- Abandon par l'Etat de la création monétaire par la loi Rothschild/Pompidou/Giscard de 1973.
- Suppression du contrôle des prix sous prétexte de concurrence.
- Adoption du "regroupement familial"
- Invention d'une "novlangue" qui appelle les femmes de ménages "techniciennes de surface" et les polluants INDESIRABLES des lessives "apport superflus à l'environnement".
Bien évidemment, ce n'était là que le commencement de la fin pour la France en particulier car la colonisation de l'Europe par l'impéralisme américain avait commencé dès la fin du XIXème siècle. Voir les écrits de P.F. de Villemarest sur le financement de l'hitlérisme et du communisme, Le choix de la défaite et moults vidéos de conférence de Annie Lacroix-Riz, voir également les vidéos de François Asselineau et j'en passe.
Je n'ai pas la possibilité de faire ici la synthèse de tout cela car je n'ai pas le temps et cela dépasse le cadre thématique de ce blog mais j'ai la ferme intention de traiter une bonne fois pour toutes le problème des remous autour du "mariage pour tous" et de ce qui le sous-tend. Dans cet ordre idée, attendez vous à savoir (comme disait dans mon enfance une certaine Geneviève...) que si le sacrement de mariage ne date que de 1215 (le mariage mais surtout les fiançailles ayant existé avant sans intervention de l'Eglise) les églises chrétiennes ont créé un rite de "création de frère" se présentant sous la forme d'unions de même sexe, qui par leur forme ont anticipé le mariage chrétien. On peut légitimement parler d'union de même sexe en se basant sur la seule apparence extérieure, en revanche parler d'unions homosexuelles comme l'a fait la traductrice de John Boswell (une sinistre connasse et probablement une tribade militante), est déplacé. Les textes du rituel n'indiquent pas le but sinon qu'il est bon de vivre comme des frères.
On s'est efforcé par tous les moyens depuis 1994 date de la révélation de cette singularité (que j'ai découverte fortuitement car j'étais abonné à une mailing-list d'historiens médiévistes canadiens) de l'occulter tant du côté catholique qu'au sein des milieux LGBT, ce qui ont en conviendra est étrange... On a prétendu que ces unions auraient servi à empêcher que certains féodaux ne deviennent ennemis par la suite. Mais l'explication est stupide car il y avait les mariages classiques. D'autre part les témoignages historiques que l'on a font état d'une vie commune et d'inhumation dans la même tombe. Ce rite était interdit aux moines. La seule explication possible est que les églises de l'époque avait trouvé plus intelligent de proposer un os à ronger aux "gays" du premier millénaire chrétien. il ne s'agissait donc pas de "sacraliser" l'objet d'un interdit positif du Lévitique mais de tendre à "spiritualiser" le genre d'attirance dont il s'agit. Certes les vieux couples tendent à s'assagir côté cul qu'ils s'agisse des "hétéros" ou des "homos" mais si ce genre d'entreprise visant à orienter le chose dans le sens d'un amour dit platonique m'apparaît excessivement "casse gueule", on est tout de même bien loin de l'hystérie actuelle et de ses prochains rebondissements.
Le "mariage pour tous" n'est pas une réussite. Voir deux mecs singer des "hétéros" après les avoir systématiquement diffamés est assez minable car cette vogue ne s'explique guère que par l'insécurité ambiante due au MST et en particulier au Sida ainsi qu'à la crise qui incite à plus de solidarité. Quand à l'image, il y a dire quand l'un des partenaire use d'un costume blanc et l'autre d'une nuance plus foncée afin que l'on sache bien qui fait le mec et qui fait la femme ! Qu'est-ce que l'on s'en tape ! C'est d'un ridicule. Bref, si l'on c'était borné à un contrat civil à caractère privé comme l'ont fait les Anglais, il n'y aurait rien eu à dire. Mais il n'empêche que la "bordélisation" du Code de la famille mise à part, c'est un "plus" et nul n'est contraint de s'en servir !
Dans ces conditions, il faut que les curés et leurs affidés cessent d'ameuter le pays en descendant dans la rue et en y foutant le bordel. S'il ne tenait qu'à moi je rembarrerai tout ce cirque non avec des gazs lacrymogène mais avec des lances à incendie mais les parents utilisent leurs gosses comme otages pour se protéger eux-mêmes de toute répression. Belle mentalité que d'instrumenter ainsi leur mômes quand on sait par ailleurs que 9 fois sur 10, ils les éduquent tellement mal que pour se distraire, ils emmerdent systématiquement les adultes vu que la démagogie ambiante les a rendu intouchables.
La religion et ses principes relèvent du domaine privé, on en a assez de ce cirque ! Enfin je rappelle que les curés sont mal placés pour se mêler de vouloir éradiquer l'homosexualité. Il faudrait que la plupart commencent par réformer leurs propres mœurs. C'est certes un abus notoire que de parler de curés "pédophiles" car la pédophilie cela s'arrête avec les premiers poils chez les garçons, or les curés, à l'instar de tous les éducateurs, quand ils sont intéressés par leur propre sexe, ce qui est assez fréquent et à mon avis parfaitement naturel, sont plus "pédérastes" que "pédophiles", une composante éducative et "paternaliste" intervient. Or des sociétés entières et pas seulement la société grecque ont fondé là-dessus un système de compagnonnage et nos ancêtres les Gaulois sont bien loin d'avoir démérité dans ce domaine.
La hantise de la "pédophilie" a donc été inventé de toute pièces pour diaboliser ce qui était en fait la forme traditionnelle admise de l'homosexualité antique. Contrairement à ce que raconte Boswell, le christianisme n'a pas repris à son compte une tradition à base de "mariages homos". Les exemples antiques que l'on a furent de pures parodies. Il s'agit bien d'une innovation mais quand on en devine le sens, je ne vois pas trop où serait le problème.
Je pense qu'on peut se passer de cet "encadrement" et que l'on n'a pas à justifier de telle ou telle préférence à partir du moment où ça ne trouble pas l'ordre public. Malheureusement les "homos", parce qu'il ont été tiraillés entre la dissimulation et une obligation militante de "visibilité" ne s'en sorte pas tout simplement parce que dans ce domaine et au contraire des sociétés païennes la notre est complètement pourrie par ses multiples contradictions.
Enfin il faut quand même se résoudre à constater qu'au final, on a rien inventé puisqu'en définitive c'est la société laïque qui a repris à son compte un rite religieux. Il importe que cela se sache car c'est le seul moyen de couper le sifflet aux intégristes de tout poils. Quand ceux là utilisent des jeunes portant des tee shirt vantant la "manif pour tous" comme porte bannière pour la fête d'une Sainte Rosalie (je parle d'un fait réel car ça ne s'invente pas !) il y a plus que des coups de pieds au cul qui se perdent... Je rappelle que dans l'Eglise catholique, non seulement les prêtres, mais le bedeau, le Suisse et les chantres portaient une tenue spécifique car on ne va pas à un office religieux pour faire de la politique !
Quant à faire de la politique dans les temples catholiques, je regrette mais l'Eglise de France (qui vit aux crochets de l'Etat laïque car ils sont entretenus avec nos deniers et personne ne paient de loyers et les affectataires peuvent devenir tyranniques dans certains domaines, notamment à propos de concerts), se trouve être fort mal placée pour vouloir ramener sa fraise ! je regrette mais elle se trouve dans la position d'une femme entretenue c'est-à-dire en termes clairs d'une pute ! Dans la mesure où cela ne favorise pas l'indépendance et une véritable liberté de pensée je ne tolère pour ma part que les remarques de quelques curés intelligents. Hélas ils sont de plus en plus rares et ce sont actuellement des Polonais qui tendent dans certains cures à vouloir imposer une véritable chape de plomb. L'un de ces imbéciles étant allé jusqu'à se mettre à dos des Corses après avoir interdit des concerts de chants polyphoniques traditionnels. C'était bien la dernière connerie à ne pas faire et j'espère que celui là va se faire jeter avec perte et fracas. A la limite une décharge de petit plombs ou simplement de gros sel dans la partie de l'indésirable vaudrait sans doute beaucoup mieux que trop de palabres diplomatiques. Les Corses sauront-ils faire preuve d'assez de nerfs ? Les paris sont ouverts et je ne saurais prendre de risque tellement l'humanité actuelle me déçoit...
Pour en revenir au caractère hyper toxique du catholicisme au moins dans sa version actuelle, je persiste et je signe. Au grand dam d'un ex ami dont je n'aurai sans doute plus jamais de nouvelles, c'est triste mais je finis par avoir l'habitude... Les vrais chrétiens étant devenus denrée rares dans le Grand Sud je ne vois guère que des gens inhospitaliers et très âpres au gain quand il ne s'agit pas de rapines pures et simples... J'ai déclaré à cet ami qu'en fin de compte je trouvais les sociétés antiques dites païennes beaucoup plus saines que la société occidentale actuelle.
Quel scandale ! Il m'a été objecté qu'elle avaient aussi ses intolérances, qu'elle a livré les chrétiens au lions dans des cirque et qu'elle n'avait pas aboli l'esclavage. Sur ce dernier point c'est un fait mais j'objecte que l'esclavage n'a cessé qu'en théorie et qu'en fait il s'est généralisé et que cela ne pourra qu'empirer. Il me semble qu'il n'est même pas nécessaire d'en faire la démonstration, c'est si évident que les exemples que l'on pourrait donner abondent : crise économiques avec des boulots de merde qui ne nourrissent même pas les travailleurs, exploitation généralisée par toute sorte de biais (dictature de la mode vestimentaire, développement exponentiel d'une pornographie qui fabriques des autistes sexuels), OGM qui vont tout polluée en asservissant tout la paysannerie mondiale.
Enfin comment peut-on oser soutenir que notre conditions n'est pas pire que celles des esclaves antiques qui s'ils savaient se débrouiller pouvaient séduire leurs patrons et les mettre plus ou moins dans leur proche. Enfin le christianisme me parait avoir joué un rôle très modeste dans la tendance des patriciens romains à affranchir leur personnel. En fait il a été observé que depuis le VIème siècle avant J.-C. un changement de mentalité planétaire a changé la teneur de l'ambiance morale et est allé à la rencontre du christianisme dont le caractère excessivement sentimental constitue une véritable "faille".
Pour ce qui concerne les monothéismes comme étant les principaux générateurs de terrorisme physique et intellectuel on a maintenant des informations concordantes qui nous prouvent que la Bible est une compilation datant du VIIème siècle, que l'Exode n'a pas pu exister, pas plus que le royaume de David et Salomon tels qu'on les a décrit. Il est établi d'autre part que la religion du royaume d'Israël n'était pas différente de celle des Cananéens. Ils avaient un "dieu national" vindicatif et jaloux, ce dernier avait une parèdre Ashera comme ces divinités hindoues qui marchent par deux avec le "shakti" et ce culte central était entouré de plusieurs idoles. Il faut donc arrêter de nous raconter des blagues, après toute cette infantilisation débile nous serions en état de penser en adulte si sous des dehors de liberté nous ne vivions pas dans la plus sinistre des dictatures cachées.
Pour ma part, je me demande contre le Dieu d'Israël a pu se muer subitement en "Dieu d'amour" excessivement paternaliste à la mode chrétienne. Déjà en le représentant sous une forme purement masculine et barbue, il y a un problème : il ne peut pas s'agir d'un mâle ou d'une "gonzesse" comme le voudraient certaines complices d'un féminisme en vogue. Il faudrait trouver autre chose ! La thèse d'une "Vacuité" à ne pas confondre avec le "néant" me semble plus recevable mais on peut aussi se passer d'image et ne conserver en tout et pour tout qu'une simple empathie en faveur du Bien et du Beau !
Quand à la promesse des paradis, la chose à des côtés risibles. On propose aux chrétiens un paradis asexué, quel ennui ! Aux mahométans on fait miroiter un lupanar où il est clair qu'il y en à pour tous les goûts : les échansons pour les "pédés" et les houris pour les "hétéros" sectaires. Mon Dieu quelle fatigue que cette obsessions de baiser pour l'éternité sans fin ! Du côté bouddhiste on est plus raisonnable : le paradis d'Amithaba est un paradis pour les éternels étudiants, on se doit d'y renaître en tant que mâle ce qui me convient assez. Fini les disputes avec des créatures irrationnelles qui lorsqu'elles n'ont pas été convenablement éduquées ont tendance à avoir comme règle que la fin justifierait les moyens ! Mais que l'on se rassure je ne suis "miso" qu'en présence de féministes revanchardes et je suis tout aussi "misandrique" en face de "machos" indécrottables. Si j'avais assez de force je prendrais les uns et les autres pour les frapper les uns contre les autres jusqu'à ce que mort s'ensuive !
Enfin quel gâchis que la société actuelle, où si les richesses étaient bien partagées on aurait largement les moyens de soigner toutes les misères en barrant la route au maladies dégénératives et j'en passe.
Cela dit, je tiens à préciser que je n'adhère pas pour autant à certaine thèse "reptilienne" qui n'a de valeur, à l'extrême rigueur, qu'au plan purement symbolique. Il s'agit du reste d'un simple démarquage excessivement dualiste du contenu du chapitre VII de la Genèse avec ses mauvais anges qui ont engendré par le concours des filles des hommes en donnant naissance à une race de géants. Dans cette perspective les "Anges" deviennent des "extra-terrestres" colonisateurs censés venir d'une autre planète, ce qui pose le problème de l'origine matérielle du "progrès technique" qu'ils sont censés avoir apporté. De planètes en planètes, on ne fait au total que reculer pour mieux sauter et au total rien, absolument rien, n'est résolu puisque cette thèse repose, à la base, sur une vision progressiste.
Or cette vision se heurte à une pure impossibilité en ce sens que le moins ne peut pas engendrer le plus. C'est mathématiquement impossible. C'est la raison pour laquelle toutes les cyclologies qui se respectent partent d'un âge d'or pour aboutir par dégénérescence à un âge de fer. Enfin il n'en reste pas moins vrai qu'au moins en l'état actuel des choses, les religions et les monothéismes en particulier semblent s'être données le mot pour contribuer à une exploitation systématique de la planète et de ses habitants au bénéfice d'une oligarchie plus ou moins visible.
Dans ce domaine on a tenté de me convaincre que cette oligarchie serait systématiquement adonnée à un sataniste à base de sacrifices d'enfants et l'on voudrait que j'embraye en faveur de ce délire. Je réponds qu'il suffit pour expliquer ce que nous observons en fait d'abus notoires de toutes sortes de simplement constater que c'est le produit d'une déréglementation progressive et que des motifs purement économiques suffisent comme cause de la ruine qui de dessine de plus en plus clairement sous nos yeux à peine ébahis. Que des puissants s'adonnent à des mœurs coupables, c'est évident mais non systématique. Lorsque l'on observe l'histoire de certaines fortunes protestantes, on voit bien que ces gens là étaient excessivement "coincés" dans tous les domaines. La haute bourgeoisie américaine et l'oligarchie financière l'est encore, il faut donc prendre garde à ne pas interpréter de travers tout ce qui concerne l'évolution actuelle des mœurs et ne pas juger selon des critères moraux habituels mais uniquement d'un point de vue que je qualifierai de purement sanitaire.
La seule chose qui me fait peur c'est l'addiction et pas seulement au sexe, elle peut être terrible mais toutes les addictions le sont et j'ai tendance à penser que celle qu'occasionne des médias pourris et la télévision en particulier. C'est évidemment un point de vue très bouddhiste et je m'empresse de souligner que Montaigne aura été un peu bouddhiste sans le savoir. Le monde comme branloire pérenne c'est bien une vision de son impermanence et du défaut de réalité ontologique des choses.
Le cas échéant je reviendrai sur ce chapitre pour le compléter quitte, en raison de sa longueur, à le reprendre sous la forme d'un texte convenablement structuré avec des sous titres en pdf. Puisque j'ai évoqué Montaigne, c'est lui qui a rapporté la dernière application occidentale du rite évoqué plus haut avec une histoire de prêtres portugais qui se seraient épousés de masle à masle à la messe. Avant de finir sur un bûcher. Mais à l'est le rite aurait perduré jusqu'au sein du XIXème.
Enfin, s'il reste des points à évoquer comme la stupidité du prétendu "complexe d'Oedipe" comme explication de l'homosexualité, voici pour ceux qui parmi mes lecteurs risqueraient d'être par trop fascinés par le bordel public parisien et bordelais qui risque d'advenir le 5 octobre, du grain à moudre et je leur souhaite beaucoup de plaisir car on vient d'apprendre que le bon peuple n'aurait pas de dents. On est certes entouré d'autruches dont les possibilités masticatoires sont très limitées mais elles peuvent se réveiller et comme ces animaux là courent vite et ont des becs solides, on ne peut pas exclure la possibilité d'une réaction mais j'évite pour ma part de rêver.
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