Hooponopono, c'est quoi ce truc ? (05/08/2012)
Il a été question à deux reprises dans le courrier que je reçois de ce machin. La première fois, un thérapeute qui voulait faire un stage proposé par le Dr Luc Bodin m'a remercié de mes mises en garde et a renoncé au dit stage.
La seconde fois, je reçois un mail me faisant l'article à propos du Hooponopono en me vantant le PARDON avant d eme poser une question sur le stearate de magnésium... J'ai tout lieu de penser que cette correspondante m'ayant trouvé très agressif dans mes propos a du juger que je devrais pratiquer cette méthode...
Bref, j'ai commencé par lui répondre que la vogue de ce "truc" n'a guère de sens puisque la notion de pardon est au centre même du christianisme mais qu'en tout état de cause nous ne sommes plus dans une civilisation chrétienne comme ce fut le cas au moyen âge et que tous les psychologues responsables vous diront que le pardon ne peut s'exercer que pour autant que les agissements en cause aient cessé.
Et puis "titillé" par ce qui ressemblait à s'y méprendre à une "leçon de morale" n'osant se présenter comme telle, je cherche à savoir de quoi il s'agit à l'origine et sur Wikipedia, je découvre ceci :
Le Ho?oponopono (ho-o-pono-pono, parfois traduit en « remettre les choses en ordre », « rétablir l'équilibre ») est une tradition sociale et spirituelle de repentir et de réconciliation des anciens Hawaïens. Des coutumes identiques de thérapie familiale se retrouvent aussi dans toute la région du Océan Pacifique. Le ho?oponopono traditionnel était dirigé par un ou une kahuna la?au lapa?au (prêtre guérisseur) pour guérir les maladies physiques ou psychiques au sein des groupes familiaux. La plupart des versions modernes sont conçues de telle façon que chacun puisse le faire seul.
Toute la supercherie est là, une thérapie sociale et familliale donc de groupe, c'est à dire impliquant tous les acteurs du "drame" auquel il s'agit de remédier se réunissent sous la houlette d'une sorte d'arbitre doté de pouvoir particuliers puisqu'on le compare à un "maître spirituel" s'est transformé en une pratique solitaire.
Autrement dit le pardon doit s'exercer sans contre partie de la part de l'agresseur. Il faut dire que l'on a fort mal compris le commandement du christianisme de tendre l'autre joue quand on nous frappe, opération symbolique qui nécessite de prendre à témoin toute la communauté du tort qui nous est fait afin que dans un mouvement unanime, elle sollicite le choc en retour légitime qu'implique l'agression.
C'est oublier également que le christianisme n'est pas particulièrement irénique. D'abord son fondateur a bien dit qu'il était venu apporter non la paix mais la guerre, ensuite il a prescrit à ses missionnaires et évangélistes de secouer la poussière de leurs souliers et il est précisé dans Matthieu que les villes récalcitrantes seront traitées au jour du jugement, bien plus durement que Sodome et Gomorrhe, ce qui est à peine imaginable...
Donc il faut être clair, le pardon à sens unique en face d'individus pervers, protégés par une société individualiste et occupée uniquement à faire du fric par tous les moyens équivaut à un suicide. Bref, dans toutes ces histoires ont méconnait de rôle de ce que les occultistes appelent "eggregore" à savoir un milieu psychique susceptible de produire certaines réactions de l'ambiance à même de châtier les coupables lorsque ce milieu a été activé dans certaines conditions rituelles. Ne pas oublier la capacité de jeter l'anathème (procédure d'excécration) sur ceux qui enfreignent certaines lois mais comme de bien entendus les évêques français, qui sont dorlotés par la république et qui ne paient pas le loyer des bâtiments qu'ils occupent car ils sont entretenus au titre des "monuments historiques" sont bien incapables et au vrai n'ont pas intérêt à se mouiller et à frapper d'interdit certains hommes politiques. Il est beaucoup plus expédient de donner le change en prêchant la charité envers le "tiers monde". C'est loin le "tiers monde" et cela évite de parler du "prochain" qui n'est pas à des milliers de kilomètres...
Ces pratiques de groupe dont on nous parle et qui ont existé dans tout le Pacifique et même sans doute en Afrique n'ont rien de bien original, alors pourquoi mettre en vedette un Hoopononpono dégénéré en pratique solitaire inefficace et dangereuse pour sa propre conservation.
Il y a à cela deux raisons, d'une part c'est un produit commercial qui permet à des faux gourous de vendre des stages pas très bon marché puisque çà frise les 500 € par tête de pipe adulte et moitié moins pour les gosses (!!!) mais ce n'est pas tout car il faut bien comprendre, et c'est là l'essentiel, que cela fait partie de l'entreprise de dévirilisation du monde actuel. Toutes les valeurs masculines sont actuellement plus ou moins criminalisées par un féminisme aussi bien agressif (type chienne de garde) que rampant.
Vaste problème qui sort un peu de notre propos mais dans la mesure où cela concourt puissamment au déséquilibre ambiant et que celui-ci à des conséquences cliniques, il faut se résoudre à l'aborder en passant ne serait-ce que pour mettre en garde ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. A ce propos on fera bien de s'intéresser à certaines dénonciation d'Alain Soral. Toutefois, je dois émettre des réserves à propos de ce personnage car il a manifestement un problème un sujet en vogue savoir l'homosexualité et c'est assez pathologique en ce qui le concerne. Sachant cela, on peut comprendre pourquoi il concourt pour être reconnu comme le "gourou" des "sauvageons de banlieue" en flirtant dangeruesement avec une certaine islamophilie... Comme de bien entendu les femmes ne sont pas les seules à être sensible à la virilité assez grossière de cette peuplade... Mais enfin si ça l'amuse de jouer avec le feu, je souhaite bien du plaisir à ce personnage que je considère comme n'étant qu'un "pédé refoulé"... Mais enfin et à condition de se munir de longues pincettes il est des vérités bonne à prendre partout à condition de savoir trier...
Puisque j'ai prononcé le mot homosexualité et qu'un conrrespondant régulier m'a déclaré être concerné (alors que je ne lui demandais rien) quelques précisions ne seront pas inutile. Particulièrement depuis l'époque de Proust, elle est assimilé à une féminisation et les "homos" s'ingénient à s'engouffrer dans le piège du type "cage aux folles" qui leur est tendu. Certain carnaval d'été (que je trouve personnellement à vomir) est là pour nous prouver à quel point ces gens sont suicidaires puisqu'il affecte volontiers de parodier les défauts les plus insupportables des femmes. Il faut également se souvenir qu'il ont prétendu participer à leur "libération" or je ne pense pas que leurs homologues féminines (les tribades ou les gouines pour parler vulgairement) aient besoin de leur ministère pour s'émanciper. L'homosexualité féminine n'a jamais suscité nulle part de véritable hostilité. Bref, la seule voie possible consisterait à s'inspirer des "valeurs" qui ont prévalu durant l'Antiquité malheureusement cela n'est pas si simple vu les contradictions insolubles entre la Grèce et Rome.
Enfin qu'importe, je ne me sens pas concerné, je regarde tout cela comme un entomologiste qui observerait une colonie de fourmis en détresse mais en ce qui concerne le Hooponopono, ma conclusion c'est que c'est de la merde, et une merde dangereuse qui fait partie des nombreux pièges qui visent à nous désarmer physiquement et surtout psychiquement. L'image que j'ai choisie résume bien la débilité du propos : quand quelqu'un me dit y love you, j'ai envie de le gifler ! Quelle prétention ! J'ai l'impression à chaque fois qu'on me déverse sur la tête une tonne de sirop collant, quelle horreur !
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